• Au commencement du temps 4-7) l'étrange expérience d'Aspect.

     

     

     

     

    cerimes.frDes objections d'Einstein aux photons jumeaux : une nouvelle révolution quantique ?

     

     

     Dans tous les articles de la rubrique "au commencement du temps", je souhaite approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieuécrit par les frères Bogdanov et celle de mon article dans mon blog de reflexions à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov: "Au commencement du temps".

    Dans les articles précédents, j'ai fait un retour en arrière dans le passé jusqu'à l'instant zéro. ces articles m'ont permis de faire un saut dans l'histoire via les blogs et le articles que je déniche sur la toile, d'affiner mes connaissance sur la science et la recherche de l'Origine. Je trouve plaisir et jubilation à partager. Ces articles sont "ma lecture"  du livre des frères Bogdanov. 

     

     

    Mes articles déjà parus dans cette rubrique:

    Au commencement du temps 4-2) Le passé peut-il encore exister?

     

     

    1) Après avoir remonté le temps à l'envers vers le passé depuis 2009, nous sommes arrivés à l'instant zéro dans l'article 3-11).

    "Au voisinage du mur de Planck et à fortiori avant, ces lois, dans le meilleur des cas, se transforment, et au pire, s'effondrent. La singularité garde tout son mystère. Les physiciens n'ont pas la moindre idée (actuellement) de ce qu'elle est. 

    Pour Etienne Klein, on ne peut expliquer l'Origine de quelque chose en invoquant autre chose. On n'exprime l'être que par l'être et pas par du devenir. Si on dit qu'à l'Origine il y avait déjà ceci ou quelque chose, on n'explique pas l'Origine, sauf à invoquer que la chose a toujours été là, donc qu'il n'y a pas d'Origine. En fait, pour lui, la science ne peut dire que deux choses: 

         a) Il n'est pas prouvé que l'Univers a eu une Origine, qui serait le transit qui fait passer de l'absence de toute chose à au moins une chose.

         b) Il n'est pas prouvé que l'Univers n'a pas d'Origine.

    C'est donc, comme la question de Dieu (si on se réfère à des philosophes comme Kant), du domaine de l'indécidable au sens de Gödel

    Dans un tel contexte, l'approche mathématique proposée par les frères Bogdanov ne peut-elle pas fournir des indications dont on peut tirer des hypothèses nouvelles et peut-être déplacer les lignes de nos connaissances? "En prenant toutefois cette approche pour ce qu'elle est et rien d'autre: une hypothèse dont l'essence mathématique correspond à la nature mathématique de "l'objet" que nous cherchons à comprendre, la singularité initiale de l'espace-temps. En tout cas, elle me permet une réflexion concernant la science, la philosophie, l'épistémologie et un réflexions sur moi-même, ce que j'appelle le "soi", mon "intérieur" invisible par opposition au visible...Et je trouve ça plutôt jubilatoire..."

     

     

     

    Nous nous sommes d'abord demandés au chapitre 4-1): comment tout cela est-il possibleet au chapitre 4-2): "le passé peut-il encore exister"?.  

    Nous avons ensuite  examiné les traces que nous pouvons aujourd'hui retrouver de ce instant primordial. 

    Nous avons d'abord pénétré au chapitre 4-3: dans la cinquième dimensionEn effet, Depuis Einstein, nous avons pris l'habitude de notre espace-temps quotidien à quatre dimensions, trois dimensions d'espace et une dimension de temps. Sur l'axe temporel, c'est le temps linéaire que l'on connait dans ce monde. Et la cinquième dimension?  Nous avons vu dans l'article 3-10) l'instant zéro, qu'on peut imaginer que l'immense force de gravitation qui règne à l'âge de Planck finit par faire basculer cette droite, qui pivote alors de 90° dans le plan complexe. Elle devient non plus réelle, mais imaginaire pure. C'est ce qui a pu se passer pour le temps, avant le Big Bang. 

    Une deuxième trace se trouve dans le feu du Big Bang lui-même.

    Dans le chapitre  4-5) l'Univers est-il rond?nous avons cherché une autre trace dans la forme de l'Univers, et dans le chapitre 4-6, dans les profondeurs mystérieuses, vaguement inquiétantes de l'énergie noire.

     

    2) Une visite à l'institut d'optique de l'université d'Orsay en 1981.

    Ce jour-là, les frères Bogdanov se trouvaient à l'université d'Orsay, au fond du laboratoire d'un jeune physicien encore inconnu, Alain Aspect. "Perpétuellement accoutré d'une blouse très blanche, le visage barré d'une moustache sévère, il s'apprêtait à réaliser pour nous - pour "temps   X" - une nouvelle série d'expériences avec son étrange "machine". 

     

    Le paradoxe EPR et l’expérience d’Aspect

     L’on sait que la physique quantique, contrairement à la physique classique, veut que dans le monde microscopique il soit impossible de connaître simultanément plusieurs propriétés d’une particule (principe d’incertitude de Heinsenberg) Tout ce qu’on peut déterminer, ce sont les probabilités statistiques de mesurer chaque propriété. 

    Albert Einstein s'est opposé toute sa vie à cette idée, refusant de croire qu’une théorie fondamentale ait recours aux probabilités. Il a donc essayé de concevoir des expériences de pensée afin de montrer à Niels Bohr – l’un des premiers quanticiens - qu’il avait tort. Il a donc imaginé, avec deux autres physiciens, Podolsky et Rosen une expérience qui devait contredire les théories quantiques.Ainsi, en 1935, Einstein, Podolsky et Rosen (EPR), émettent l’idée d’états quantiques dits « intriqués », dans lesquels on suppose que des particules sont corrélées indépendamment de la distance qui les sépare. L’exemple connu est celui des deux photons 

    qui sont émis ensemble puis séparés. En exerçant un champ magnétique sur l’un, cela entraîne la polarisation de l’autre. Ainsi, ce qui advient à l’un advient à l’autre avec une simultanéité parfaite. En d’autres termes, si je mesure les propriétés d'une des deux particules, je peux connaître automatiquement les propriétés de sa « jumelle éloignée », ce qui implique que « l’influence » constatée dans l’expérience EPR se propagerait plus vite que la lumière, ce qui est en contradiction avec la théorie de la relativité restreinte d’Einstein.A l’époque, Einstein, Podolsky et Rosen concluent que la théorie quantique est incomplète et ne peut expliquer la « réalité ».

     

    "A première vue, la machine n'était qu'un appareillage comme beaucoup d'autres en sciences: des câbles de différentes couleurs, des bobinages cuivrés, des lentilles en réseau. Et pourtant...nous ne le savions encore, mais sous nos yeux allait se dérouler l'une des expériences les plus importantes de la physique." Cette prouesse allait faire le tour du monde et faire valoir à son auteur la gloire et les récompenses: la médaille albert Einstein,
    le prix wolf...

    Ce dont les Bogdanov ne se doutaient pas non plus, c'est que l'étrange expérience d'Aspect allaient leur fournir un indice expérimental fort de l'existence du temps imaginaire à l'échelle infinitésimale et (curieusement) donner en partie raison à Einstein.

     

    liens: physinfo.org/Info_Quantique -EPR: Déterminisme ou probabilisme, réalisme ou positivisme ?

     

    cerimes.fr(vidéo) -alain aspect: une-nouvelle-revolution-quantique

    polytechnique.edu -coup-de-foudre-pour-alain-aspect (polytechnique)

    sciencesetavenir.fr -la-lumiere-stoppee-et-recreee (12-06-2008)

    leblogdekali.blogs -le paradoxe EPR et l'expérience d'aspect

    futura-sciences.com -un-tour-de-magie-quantique-dans-le-passe-avec-des-photons-intriques

    laser50ans-bretagne.fr -à la lumière du laser

    rts.ch/video -interview-de-alain-aspect-physicien

    www2.cnrs.fr/jourrnal -Alain Aspect Un éclaireur dans la lumière

    futura-sciences.com -aprés la médaille d’or du CNRS en 2005, le-prix-wolf-recompense-alain-aspect

    ifraf.org -alain aspect lauréat de la médaille Albert-Einstein

    science.gouv.fr -alain aspect dans la portail de la science

    letemps.cf -L'homme qui donna tort à Einstein

    colloquefairecorps.wizboosite.com -intrication et désintrication

    franceculture.fr (vidéo): -le jeudi 3 février 2011 avec la présence d'alain aspect

    info.france2.fr -alain aspect (sans-physique-quantique-pas-d-ordinateurs)

    videotheque.cnrs.fr -alain aspect

    ch.hubert.pagesperso -expérience d'aspect (simple)

    fr.wikipedia.org - expérience de pensée: Chat deSchrödinger

    wikipedia.org -Olivier_Costa_de_Beauregard

     

    3) La machine d'Aspect.

     

    3-1) Les expériences: Alain Aspect a donc montré quelque chose d'ahurissant pour 1981, que deux photons, qui défie les lois de la physique: deux photons, apparemment séparés par une grande distance (ici 12 m, mais elle peut être beaucoup plus longue), ne le sont jamais et continuent d'interagir malgré l'espace qui les sépare, comme s'ils échangeaient instantanément des informations. Comme si pour eux, ni le temps ni l'espace n'avaient d'existence. Et pourtant...

     

    Dans Wikipédia on lita) L'intrication quantique est un phénomène qui a été pour la première fois mis en évidence par Erwin Schrödinger en 19351.

    La mécanique quantique stipule que deux systèmes quantiques différents (deux particules par exemple) ayant interagi, ou ayant une origine commune, ne peuvent pas être considérés comme deux systèmes indépendants. Dans le formalisme quantique, si le premier système possède un état |\psi\rangle et le second un état |\phi\rangle, alors le système intriqué résultant est représenté par une superposition quantique du produit tensoriel de ces deux états : |\psi\rangle|\phi\rangle. Dans cette notation, il apparaît nettement que l'éloignement physique des deux systèmes ne joue aucun rôle dans l'état d'intrication (car il n'apparaît aucune variable de position). L'état quantique intriqué reste identique — toutes choses étant égales par ailleurs — quel que soit l'éloignement des deux systèmes.

    Par conséquent, si une opération de mesure est effectuée sur ce système quantique intriqué, alors cette opération est valable pour les deux systèmes composant l'intricat : les résultats des mesures des deux systèmes sont corrélés.

    b) Ce résultat a profondément choqué Albert Einstein qui avait une vision réaliste locale de la physique. Cette vision mène à la conclusion que si l'acte de mesure influe sur les deux systèmes, c'est qu'il existe alors une influence se propageant d'un système à l'autre, à une vitesse ne pouvant excèder celle de la lumière. Or le formalisme quantique prévoit que l'influence de l'acte de mesure sur les deux composantes d'un système intriqué est instantané, quel que soit l'éloignement des deux composantes.

    Toujours en 1935, Albert EinsteinBoris Podolsky, et Nathan Rosen (E.P.R.) ont alors imaginé une expérience de pensée qui, si on estimait que les états intriqués existent réellement, mène à un paradoxe : soit une influence se déplace plus vite que la lumière (non-causalité), soit la physique quantique est incomplète. Aucun des deux termes de l'alternative n'était acceptable à l'époque, d'où le paradoxe.

    Ce paradoxe était d'une grande importance historique, mais n'a pas eu de retentissement immédiat. Seul Niels Bohr a pris au sérieux l'objection apportée par ce paradoxe, et a tenté d'y répondre. Mais cette réponse était d'ordre qualitatif, et rien ne permettait de trancher de manière indubitable entre les deux points de vues. Ainsi, la réalité de l'intrication restait alors une question de point de vue sans support expérimental direct, l'expérience EPR n'étant pas réalisable (à cette époque) en pratique.

    En effet, deux obstacles majeurs s'opposaient à la réalisation de cette expérience : d'une part les moyens techniques de l'époque étaient insuffisants, mais aussi (et surtout) il n'y avait apparemment aucun moyen de mesurer directement (par des critères quantitatifs) les effets EPR.

    c) Les choses sont restées à peu près en l'état jusqu'en 1964. Le physicien irlandais John Stewart Bell publia alors un article dans lequel il mit en évidence des effets quantitatifs et mesurables des expériences de type EPR. Ce sont les fameuses inégalités de Bell. Ces inégalités sont des relations quantitatives que doivent vérifier les corrélations de mesures entre systèmes qui respectent totalement la causalité relativiste. Si ces inégalités sont violées, alors il faut admettre des influences instantanées à distance.

    Ces inégalités permettaient de lever un des deux obstacles à la réalisation d'expériences EPR. Mais en 1964, les moyens techniques étaient toujours insuffisants pour mettre en place concrètement ce type d'expérience.

    d)  La réalisation d'expériences EPR a commencé à être techniquement envisageable à partir de 1969, un article ayant été publié montrant la faisabilité d'une expérience...

     

    3-2) Le problème avec ces expériences était notamment une source de particules intriquées peu fiable et à faible débit, ce qui nécessitait des temps d'expériences s'étendant sur plusieurs jours en continu. Or, il est excessivement difficile de maintenir des conditions expérimentales constantes et maîtrisées sur un temps aussi long, surtout avec des expériences aussi délicates. 

    En 1980, il manquait donc encore une expérience décisive vérifiant la réalité de l'état d'intrication quantique, sur la base de la violation des inégalités de Bell.

    Alain Aspect a spécifié son expérience pour qu'elle puisse être la plus décisive possible, c'est-à-dire :

    • Elle doit avoir une excellente source de particules intriquées, afin d'avoir un temps d'expérience court, et une violation la plus nette possible des inégalités de Bell.
    • Elle doit mettre en évidence non seulement qu'il existe des corrélations de mesure, mais aussi que ces corrélations sont bien dues à un effet quantique (et par conséquent à une influence instantanée), et non à un effet classique qui se propagerait à une vitesse inférieure ou égale à celle de la lumière entre les deux particules.
    • Le schéma expérimental doit être le plus proche possible du schéma utilisé par John Bell pour démontrer ses inégalités, afin que l'accord entre les résultats mesurés et prédits soit le plus significatif possible.

     

    La suite fait maintenant partie du patrimoine scientifique. Alain Aspect a donné des explications en public au cours d'une Conférence donnée à l'IAP le 2 mai 2007.

     

    4) l'inséparabilité quantique

     

     

     

     

     

    L’avenir de l’énergie solaire propre pourrait bien dépendre de la capacité des scientifiques à percer les mystères de la photosynthèse

     

     

    Ainsi Aspect était arrivé à mettre sur un plan expérimental l'expérience de pensée EPR qu'on pouvait penser à priori seulement imaginer "spéculation théorique" et de l'ordre des réflexions métaphysiques expérience qui n'aurait pu être conçue sans Jonh BellEn 1981, les frères Bogdanov rencontraient au CERN Jonh Bell, proche de Roman Jackiw, l'un des examinateurs de leur thèse. Bell et Jackiw sont devenus célèbres pour avoir découvert en 1969 la fameuse "anomalie de Bell-Jackiw", à la base du modèle standard des particules élémentaires. Cinq ans plus tôt, bell avait achevé la construction de son édifice théorique bourré d'équations compliquées, les inégalités de Bell. Bell avait pour objectif de réfuter le point de vue d'Einstein à propos du paradoxe EPR, conçu pour "épingler" une propriété nouvelle de la théorie quantique dont le coup d'envoi avait été lancé en 1927, lors du grand congrès de Solvay sous l'égide de Niels Bohr. Einstein, qui avait souvent des discussions houleuses avec Bohr, trouvait beaucoup de choses contestables dans cette théorie malgré le fait qu'il en avait lui-aussi été à l'origine. En particulier, que veut dire "non-séparabilité? Que deux particules issues d'une même source ne puissent pas être séparées quelque soit leur distance apparente, Einstein jugeait cette conclusion inadmissible, elle conduisait inévitablement à la disparition du temps et de l'espace.

     

    liens: video.google.fr/videoplay -intrication quantique

    owl-spip.ch -non-séparabilité et inégalités de Bell  http://www.wolfram.com/cdf-player/

    aflb.ensmp.fr -Non sŽparabilitŽ et réŽtrocausation OLIVIER. COSTA DE BEAUREGARD

    molaire1.perso.sfr.fr -non séparabilité quantique

    forums.futura-sciences.com -non-separabilite

    chaouqi.net -la-non-separabilite

    astronomes.com -le paradoxe epr et la non-séparabilité

    gerp.free.fr -non séparabilité et parapsychologie

    universalis.fr -separabilite-et-non-separabilite (le débat einstein-bohr)

    www.science-et-magie.com -la survie et inséparabilité

    charlatans.info -confusion quantique

    rmitte.free.fr/science -et le réel alors?

    leplus.nouvelobs.com -du-quantique-au-classique-que-percevons-nous-reellement-du-monde

    ungraindesable.blogspot.fr -l'émergence

    http://espritscience.blogspot.fr/2010/01/forme-et-interpretation.html

    www.beebac.com -L'intrication quantique, ou le rêve de la communication instantanée

    humanosphere.info (vidéo) -le-cheveu-que-vous-avez-perdu-il-y-a-20-ans-interagit-encore-en-temps-reel

    hypnose-psy.com -hypno création quantique

     

    5) Les variables cachées?

     

    Einstein était persuadé qu'il devait exister ce qu'il appelait des "variables cachées" dans la nature qu'il suffisait de connaître pour venir à bout de ce problème embarrassant de communication instantanée.  Et du même coup retrouver le comportement déterministe de la nature. La réponse de Bell, un demi-siècle plus tard, très subtile, a montré que l'existence de "variables cachées" entrait en contradiction avec la mécanique quantique. Bernard d'Espagnat savait que le "théorème de Bell" pouvait être vérifié expérimentalement. Et c'est ce qui l'a poussé à confier à Alain Aspect la responsabilité de mener et de réussir de manière éclatante,comme nous l'avons vu, la fameuse expérience (D'Espagnat fut directeur du Laboratoire de physique théorique et des particules élémentaires à l'Université Paris-Sud 11 à Orsay (1980-1987). Il a en particulier contribué à éclaircir les enjeux théoriques des expériences d’Alain Aspect sur le paradoxe EPR).

     

    Mais, comment la comprendre? Les physiciens sont parvenus à se mettre d'accord sur les résultats et leur interprétation, mais ont-ils vraiment saisi la signification profonde de ce mystérieux phénomène de non-localité?

     

     

    liens: fr.wikipedia.org -variable cachée

    forums.futura-sciences.com -variables-cachees-non-locales

    fr.wikipedia.org/wiki Théorie_de_De_Broglie-Bohm (à variables cachées)

    forums.futura-sciences.com -epr, Aspect, non-localité et variable cachée

    techno-science.net -paradoxe EPR et intrication (interprétations)

     

     

    6) De la non-localité au temps imaginaire...

     

    hypno création quantique (et temps imaginaire?)

     

    strange-univers.over-blog.com -Le temps n'existe pas?

     

     

     

     

    *Dés 1978, les deux physiciens théoriciens Jonh F. Clauser et Abner Shimony résumaient l'état d'esprit de l'époque: "L'on peut maintenant affirmer avec une confiance raisonnable que, soit la thèse du réalisme, soit l'idée de localité doit être abandonnée. Quel que soit le choix, il va changer radicalement nos conceptions de l'espace-temps?"

     

    *Où en est-on actuellement? ...

    Avec technoscience.netToutefois, si ces expériences impliquent que l'on renonce à l'une des trois hypothèses (on s'est décidé pour la localité), elle ne permettent nullement la transmission d'un signal plus vite que la lumière (sans quoi d'ailleurs soit la causalité, soit la relativité serait violée).

         Un enthousiasme encombrant

    Un colloque organisé de façon hâtive à Cordoue — non par des physiciens, bien que plusieurs fussent invités — fut l'occasion pour un certain nombre de " parapsychologues " ou spécialistes des " sciences occultes " de se réclamer de cette expérience pour alléguer de la possibilité théorique de phénomènes comme télépathie, télékinésie et autres, au milieu de physiciens qui ne pouvaient démentir. Cette excitation explicable sans doute par la nouveauté du propos se calma par la suite, et l'effet EPR fait aujourd'hui partie du quotidien de la physique.

         Des conclusions plus sereines

    Les points établis par cette expérience sont les suivants 
    • Les inégalités de Bell sont violées (ce qui implique que l'hypothèse de localité est fausse) ;
    • Il n'existe donc pas de variables cachées locales (c’est-à-dire attachées aux particules) contrairement à ce qu'espérait Einstein (en revanche, l'expérience n'exclut pas les théories à variables cachées non-locales) ;
    • Si on veut conserver l'hypothèse d'une limite à la vitesse de transmission d'une information (c, vitesse de la lumière), il faut admettre que deux particules créées conjointement, même géographiquement séparées, peuvent continuer à se comporter comme un système unique (non-localité).

    Finalement le principe de causalité reste valable, mais on ne peut considérer les destins des deux particules comme des événements distincts, ayant ou non un rapport de cause à effet.

         Interprétation romanesque

    Le chercheur Etienne Klein donne une métaphore très touchante de l'effet EPR: Deux coeurs qui ont interagi dans le passé ne peuvent plus être considérés de la même manière que s'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Marqués à jamais par leur rencontre, ils forment un tout inséparable. Si cette interprétation n'améliore pas forcément la compréhension physique du phénomène, elle brise le mythe selon lequel les scientifiques sont dépourvus de sentiments.

     

    *Curieusement, ne peut-on retrouver ici Einstein, qui a raison d'affirmer que l'inséparabilité quantique viole les contraintes habituelles de l'espace-temps?. Mais que se passe-t-il lorsque le temps de notre Univers devient imaginaire? En temps imaginaire, il n'existe plus d'échelle, plus aucune distance mesurable. Dans un tel espace, avec une telle métrique, les points ne sont plus séparés de manière définie et les particules élémentaires (apparemment séparées dans le temps réel), ne le sont plus. Une autre manière de "résoudre" le paradoxe EPR? Voir les objets à l'échelle quantique comme liés par une sorte "d'effet tunnel" en temps imaginaire? On reste cependant sur une relation non-locale entre les phénomènes pouvant être parfaitement être localisés et identifiés dans l'espace-temps.

     

    lienstechno-science.net -le temps pourrait devenir une dimension d'espace

    lejournaldudruide.blogspot.fr -les-theories-pre-espace-temps

    strange-univers.over-blog.com -Le_temps_nexiste_pas

    fr.wikipedia.org -Topologie

    forum.orange.fr -einstein et la mécanique quantique...

    forums.futura-sciences.com -variables-cachees-non-locales

     

    7) La vision d'Einstein.

     

    a) A propos du concept de non-localité qui avait tant chagriné Einstein, les frères Bogdanov pensent qu'avec ses fameuses variables cachées, Einstein avait en tête des variables "non locales". Or, c'est justement ce qu'apporte le temps imaginaire, qui apparaît comme une variable cachée (en 1935 personne n'avait en effet la moindre idée de ce que pouvait être un temps imaginaire). Surtout, elle est non locale, par construction en fait, en raison de sa nature topologique. Si c'est la cas, il pourrait y avoir une "réhabilitation" des variables cachées d'Einstein, après sa fameuse erreur de la constante cosmologique, dont on a vu qu'elle est aujourd'hui partiellement résorbée par les évènements récents qui entourent l'énergie noire. Et cela pourrait amener une fascinante confirmation de l'existence d'une dimension de temps imaginaire à l'échelle de Planck.

     

    b)  La notion de non-localité s'inscrit dans une famille de phénomènes généraux appelée "effet tunnel""L'effet tunnel désigne la propriété que possède un objet quantique de franchir une barrière de potentiel même si son énergie est inférieure à l'énergie minimale requise pour franchir cette barrière. C'est un effet purement quantique, qui ne peut pas s'expliquer par la mécanique classique. Pour une telle particule, la fonction d'onde, dont le carré du module représente la densité de probabilité de présence, ne s'annule pas au niveau de la barrière, mais s'atténue à l'intérieur de la barrière, pratiquement exponentiellement pour une barrière assez large. Si, à la sortie de la barrière de potentiel, la particule possède une probabilité de présence non nulle, elle peut traverser cette barrière. Cette probabilité dépend des états accessibles de part et d'autre de la barrière ainsi que de son extension spatiale".

    Lors de mesures fines, les expérimentateurs ont constaté que le franchissement de l'obstacle ne prend aucun temps, il est instantané. 

     

    "Si, au niveau mathématique l'évaluation de l'effet tunnel peut parfois être simple, l'interprétation que l'on cherche à donner aux solutions révèle le fossé qui sépare la mécanique classique, domaine du point matériel suivant une trajectoire définie dans l'espace-temps, de la mécanique quantique où la notion de trajectoire simple disparaît au profit de tout un ensemble de trajectoires possibles, dont des trajectoires où le temps apparaît complexe ou imaginaire pur... où les vitesses deviennent imaginaires.

    On notera à ce propos que la durée de traversée tunnel d'une particule à travers une barrière quantique a été, et est encore, le sujet d'âpres discussions. Des études assez nombreuses dans le domaine électromagnétique ou photonique ont révélé l'apparition de ce que l'on peut interpréter comme des vitesses supraluminiques, respectant toutefois la relativité restreinte : il s'agit du phénomène connu sous le nom d'effet Hartman".

    Complément: Effet Hartman

    Lors de la traversée par effet tunnel il peut s'avérer que le sommet du paquet d'ondes, associé à une particule, apparaisse franchir la barrière de potentiel à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière. L'effet Hartman, ainsi nommé parce que d'abord décrit parThomas E. Hartman1 en 1962, est associé à une très faible transmittivité que montre la barrière tunnel. Pour les particules de masse non nulle, il est assez souvent caché ou pollué par le filtrage haute fréquence que constitue la barrière, due à la grande dispersion de la transmittivité.

    Une étude théorique, ou numérique, révèle facilement que le temps de traversée tunnel (défini par le seul moyen du suivi du sommet du paquet d'onde) devient indépendant de l'épaisseur de la barrière, menant à une vitesse supraluminique. L'analyse théorique relie le phénomène au suivi du sommet du paquet, obtenu par la méthode de la phase stationnaire appliquée sur le paquet d'onde incident et le paquet d'onde transmis.

    Le phénomène existe aussi lorsque l'on traite la particule quantique d'une façon relativiste, ou que l'on travaille directement sur desphotons2. C'est d'ailleurs sur ceux-ci que les premières manifestations expérimentales ont été observées. D'autres cas sont à citer à propos de signaux électromagnétiques sur des lignes.

    La relativité restreinte n'est pas violée, en ce sens que l'information portée par ces paquets d'ondes ne peut se déplacer plus vite que la vitesse de la lumière : ce n'est pas le sommet du paquet qui est la signature de l'information.

    Les physiciens ne mettent pas en doute l'effet Hartman, mais plutôt l'interprétation du phénomène comme la définition d'un temps de traversée tunnel.


    c) Interprétation des frères Bogdanov: "plutôt que de parler de vitesse infinie, (ou imaginaire, comme disent certains), nous pensons qu'il est plus naturel de considérer ici que le temps de déplacement de la particule est devenu imaginaire", et ce ne sont pas les seuls. Des physiciens mathématiciens (tels le  russe Youri Manin), pensent en effet que l'effet tunnel est une preuve expérimentale de l'existence du temps imaginaire au niveau le plus profond de la réalité. Voici ce que Youri Manin  en dit: "Un exemple standard consiste à interpréter l'effet tunnel de la mécanique quantique en terme d'évolution classique du système en temps imaginaire" (dans "Mathematics as Metaphor").

     

    Dans le Cours de mécanique quantique avancé, on peut lire: "l'intégrale de chemin permet de retrouver par des méthodes plus intuitives le nombre d'approximations semi-classiques. Par exemple, on déduit de l'approximation semi-classique de l'opérateur d'évolution [19] des estimations semi-classiques des amplitudes de diffusion [22], comme des approximations pour le spectre du hamiltonien [13]. Sa version en temps imaginaire (Feynman-Kac) permet d'étudier l'effet tunnel dans l'approximation semi-classique[17]. L'intégrale de chemin est alors dominée par des solutions de type instantons [4] et le calcul de leurs contributions implique l'introduction de coordonnées collectives [12]. Le comportement aux grands ordres de la théorie des perturbations autour de l'approximation harmonique est obtenu par un calcul analogue a celui de l'effet tunnel [16]." 

     

    De même, Dans techno-sciences.net :"Si, au niveau mathématique l'évaluation de l'effet tunnel peut parfois être simple, l'interprétation que l'on cherche à donner aux solutions révèle le fossé qui sépare la mécanique classique, domaine du point matériel suivant une trajectoiredéfinie dans l'espace-temps, de la mécanique quantique où la notion de trajectoire simple disparaît au profit de tout un ensemble de trajectoires possibles, dont des trajectoires où le temps apparaît complexe ou imaginaire pur... où les vitesses deviennent imaginaires."

     

    liens: lerepairedessciences.fr -effet tunnel

    fr.wikipedia.org -Nanotechnologie (effet tunnel...)

    numilog.com -Cours de mécanique quantique avancée (Magistère Interuniversitaire de Physique)

    techno-science.net -effet tunnel

    numilog.com -Cours de mécanique quantique avancé (Magistere Interuniversitaire de Physique)

     

    d) Qui sont ces mathématiciens?

    Youri Manin est Professeur à l'institut Max Planck de Bonn, dont il a été longtemps le directeur, président du comité de la médaille Fields, il est l'un de ceux qui ont apporté une contribution essentielle à la construction des groupes quantiques. Il a aussi été la directeur de thèse de Vladimir Drinfield, mathématicien surdoué, médaille d'or aux Olympiades internationales de Bucarest en 1969, puis médaille Fields pour ses découvertes dans la domaine des groupes quantiques, dont il a inventé le nom dans un article fondateur "Quantum Groups" en 1985:

         

    Détail intéressant noté dans wikipedia, il est également un expert des instantons, ces mystérieux "objets" qui pourraient exister en temps imaginaire que nous avons évoqué dans des articles précédents. 

     

    Complément à ce paragraphe.

    Dans wikipedia on trouve: Drinfeld's work connected algebraic geometry over finite fields with number theory, especially the theory of automorphic forms, through the notions of elliptic module and the theory of the geometric Langlands correspondence. Drinfeld introduced the notion of a quantum group (independently discovered by Michio Jimbo at the same time) and made important contributions to mathematical physics, including the ADHM construction of instantons, algebraic formalism of the Quantum inverse scattering method, and the Drinfeld–Sokolov reduction in the theory of solitons. He was awarded the Fields Medal in 1990.

     

    Inna Lukyanenko explique ce qu'est un groupe quantique: "The term "Quantum Group" is due to V. Drinfeld and it refers to special Hopf algebras, which are the non-trivial deformations ("quantizations") of the enveloping Hopf algebras of semisimple Lie algebras or of the algebras of regular functions on the corresponding algebraic groups. These objects first appeared in physics, namely in the theory of quantum integrable systems, in the 1980's, and were later formalized independently by Vladimir Drinfeld and Michio Jimbo. In this talk I will explain the main idea of deformation and introduce the simplest and historically the first example of a Quantum Group."

     

     

    en.wikipedia.org -Quantum_affine_algebra

    futura-sciences.com -Un test de la gravitation quantique à boucles et des supercordes avec Fermi ?

     

     

    8) Conclusion de cet article.

     

    Les expériences d'Aspect, (et leurs nombreuses variantes), dont celles du physicien autrichien Anton Zeilinger ont été à l'honneur en 2009 puisque celui qui en a été l'initiateur, Bernard d'Espagnat a reçu l'une des plus hautes distinctions existant pour un physicien: le prix TempletonAnton Zeilinger "a été spécialement connu pour son expérience de téléportation quantique à Innsbruck et à Vienne. Celui-ci est surnommé « Mr. Beam ». En outre, il travaille sur l'application de la physique quantique, particulièrement dans les nouveaux domaines de l'information quantique et de la cryptographie quantique."

    Les frères Bogdanov ayant retrouvé Bernard D'Espagnat chez lui en mars 2009, ce dernier a longuement parlé de l'expérience d'Aspect qu'il avait conçue dans les années 1970 avec Jonh Bell. Ils lui ont confié que selon eux, la corrélation instantanée entre particules élémentaires avait lieu "hors de l'espace-temps", dans le "temps imaginaire" et que la réussite des expériences de ce type constitue un indice en faveur de l'existence d'un temps imaginaire (au sens mathématique), qui aurait précédé le temps réel, celui dans lequel nous vivons. Et, plus bouleversant pour l'esprit, il existe un lien profond, en train d'émerger, entre la "téléportation quantique" et les nouvelles approches de la théorie de l'information. l'une et l'autre impliquent l'existence du temps imaginaire. Ce qui renvoie à la question de l'origine du temps.

     

    Avant de quitter ce domaine de la non-localité, rappelons l'interprétation de Olivier Costa de Beauregard (qui a proposé le principe d’une causalité rétrograde et y greffe la correspondance avec la psychokynèse) et dont wikipedia dit: "Pour ces phénomènes de corrélation entre particules ayant été soumises à une interaction (Cf. inégalités de Bell, paradoxe EPR, intrication, etc.), il propose une interprétation alternative à celle de non-localité énoncée par Bernard d'Espagnat.

    Pour Costa de Beauregard, les phénomènes parapsychologiques tels que la psychokinèse, la télépathie et la précognition trouvaient leur explication dans son principe de la causalité rétrograde, le seul permettant de penser le paradoxe EPR et de rendre compte des diverses variantes de l'expérience d'Aspect, d'après lui. Il a révélé en privé les implications parapsychologiques de la causalité rétrograde en physique quantique en 1951 à Princeton et a graduellement dévoilé ses opinions sur le sujet, jusqu'au Colloque de Cordoue, où il figurait, avec JosephsonBohm et Capra, parmi les physiciens qui estimaient que la parapsychologie ne contredisait pas la physique1. Quand il s’avisa d’une analogie possible entre la psychokinèse et les états corrélés en mécanique quantique, il essaya de prouver qu’elle en était une réalisation expérimentale, et s’est lancé, avec son habituel enthousiasme, dans la vérification expérimentale de la parapsychologie 2. Il fut un des membres de la Fondation Odier de psycho-physique.Il a proposé une hypothèse partielle des transmutations biologiques à faible énergie3, basée sur les réactions protons-neutrinos, à l'instigation de Corentin Louis Kervran 2."

     

    Maintenant, dans le prochain article, toujours en compagnie des frères Bogdanov, nous allons rechercher une nouvelle trace du temps imaginaire, cette fois au fond d'un trou noir.

     

     

    Avant de quitter l'étrange expérience d'Aspect, j'ai vu: elpti.skyrock.com

    Enlevements ... temoignage ... OVNI ... Il serait tempsde réagir ...

    http://elpti.skyrock.com/20.html

     

     

    fermaton.over-blog.com -A propos de l'effet tunnel: THEOREME_DE_LESPRIT_ET_DE_LAMOUR_DIVIN

     

     

     

    fr.wikipedia.org -Causalité (physique)

    michel.bitbol.pagesperso-orange.fr -Interieur_du_Monde

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  •  

     

    Croix ansée

     

    paradis terrestre

     

    En ce temps là...

     

    Zodiaque de Dendérah

     

    Zodiaque de dendérah

     

    Jardin des délices (Bosh)

     

    mine ancienne

     

    pierres précisuses

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     


     

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" porte surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

     

     

    article de mon blog: la grande hypothèse 11) l'éternité n'appartient qu'à Dieu:

    En  exergue:

    "Se mêlant aux cendres brûlantes, les flots coulaient à même les rues. Et l'un de ces torrents avait déferlé avec rage à l'endroit même où les prêtres d'Isis s'étaient rassemblés autour des autels."                                                                                       George B Lytton (Les derniers jours de Pompéï).                                                                                

     "Le disque solaire ne brillera plus, et les nuages le feront disparaître. La nuit régnera éternellement et les hommes abasourdis par cette absence ne pourront plus vivre".                                                                                                                              Papyrus hiératique N° 1116    Ms du musée de Léningrad (Le conte prophétique).

     Il existe des récits prophétiques du temps des premiers pharaons. Les prophètes étaient des conseillers fort écoutés des Aînés. La noirceur des tableaux qu'ils dressent de l'avenir de l'humanité n'a rien à envier à celle d'Isaïe, de Saint Jean... ou de Nostradamus. La traduction d'un récit original qui suit, "Le grand Roi et les Magiciens" a été reproduite de nombreuses fois comme un conte à dormir debout! Nul des éminents égyptologues ne conteste l'authenticité du document original qui remonte à 5 000 ans A cette époque, nos propres ancêtres vivaient nus dans des grottes enfumées! Les sauvages ne pouvaient en aucun cas être ceux qui écrivaient des récits prophétisant ce qui se produirait des millénaires plus tard. Il faut cesser de considérer ces antiques sages comme des sauvages. C'est plutôt nous qui le sommes encore avec notre course insensée aux armements! C'est le seul moyen de comprendre l'obscurantisme dans lequel nous nous enfonçons de plus en plus, et qui risque de faire glisser notre planète dans le noir absolu. Ce texte, qui remonte à la nuit des temps, met en scène Khoufou (Khéops), qui s'attribua la Grande Pyramide et fit reconstruire  pour la troisième fois le temple de la Dame du Ciel, à Dendhérah:

     

     

     

    (Est ce que cela s'est produit en en endroit précis, ou partout où il y avait des civilisations avancées à cette époque (- 12 000 ans ou 1000 ans avant Platon, il y a 3600 ans, comme décrit pour Santorin?), un peu comme la disparitions des dinosaures.

    Pour Platon , c'est un avertissement donné à l'humanité sur les conséquences d'un recherche trop poussée du pouvoir).

     

     

    Tous mes articles sur "la grandehypothèse":

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/11/la-revelation-des-pyramides-hd-on-vimeo.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/07/reflexions-sur-la-mythique-atlantide.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/05/pyramids-of-egypt-atlantide.html

     

     

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/05/la-grande-hypothese-11 c)-leternite-n-appartient-qu-à-dieu(conte prophétique).html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/04/la-grande-hypothese-11 b) -pour notre temps.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/04/la-grande-hypothese11 a) -ce-que-jai-vu-et.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/04/la-grande-hypothese10-lere-des-poissons_16.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/04/la-grande-hypothese10-lere-des-poissons.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/04/la-grande-hypothese-9-complements-sur.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/04/la-grande-hypothese-9-lere-du-belier.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/03/la-grande-hypothese-8-la-decouverte-de.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/03/la-grande-hypothese-7-la-decouverte-du.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/02/la-grande-hypothese-6-la-resurrection.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/02/la-grande-hypothese-6-la-resurrection.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/02/la-grande-hypothese-5-les-rescapes-de.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2011/01/la-grande-hypothese-4-lame-atlante-nest.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2010/12/la-grande-hypothese-3-le-grand.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2010/12/la-grande-hypothese-2-le-destin-secrit.html

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2010/12/mythes-atlantide.html

     

     

    Autres Liens:

    wikipedia.org: mythe du déluge: Le Déluge est un mythe répandu dans de nombreuses cultures. C’est aussi un des plus anciens. Il relate généralement des pluies catastrophiques et les inondations consécutives qui exterminèrent hommes et animaux à l’exception d’un seul couple de chaque espèce qui allaient repeupler la terre ensuite.uge

     

    eden-saga.com/fr -un-dieu-unique: la-grande-hypothese-d-albert-slosman 

    tradition-science.com -Slosman-et-velikovsky-les-precurseurs

     

    christiasylf.xooit.org -en savoir plus sur albert slosman http://astrolys.forumperso.com/t454-albert-slosman-qqs-donnees-sur-ces-livres

     

     

    les transgressions marines

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Atlantide

    lémurie

    Ys

    cités perdues

    SANTORIN-ET-LE-MYTHE-DE-L-ATLANTIDE-

    l'Atlantide découverte via google earth

     

    http://www.dailymotion.com/video/x8lopj_les-pyramides-et-l-atlantide_webcam

    http://www.dailymotion.com/video/x3qi5x_l-atlantide-2_tech

    http://www.dailymotion.com/video/x4b2oc_l-atlantide-partie-1-3_news

    http://www.dailymotion.com/video/x1hyu5_a-la-recherche-de-l-atlantide-1-5_tech

    http://www.20minutes.fr/sciences/687012-sciences-la-cite-atlantide-engloutie-sous-marecages-espagne

    dernieres-nouvelles-de-l-atlantide en espagne

    http://www.dailymotion.com/video/xjtns0_dernieres-nouvelles-de-l-atlantide-1_tech

    initiation of the pyramid

    Pin It

    4 commentaires
  •  

     

    Le livre des morts" et la révélation des pyramides

     

     

    1) mystere-tv.com le "livre des morts

     

    wikipedia.org _Livre des morts des Anciens Egyptiens

     

    Livre des Morts : petit guide à l’usage des voyageurs de l’Au-delà 

     

    "Le Livre des Morts des anciens Égyptiens, également appelé « Livre pour Sortir au Jour » dans l’Égypte ancienne, désigne l’ensemble des formules funéraires qui étaient inscrites sur des rouleaux de papyrus placés à proximité de la momie, parfois même directement recopiés sur les bandelettes, pour accompagner l’âme du défunt – le Ba – dans sa périlleuse traversée des Enfers.

     

    Dans ce domaine, les anciens Égyptiens avaient une imagination des plus fertiles. L’Enfer était une vaste région souterraine coupée de murailles et de portes fortifiées, jonchée de marais boueux, de lacs de feu, de chambres mystérieuses, de routes irrégulières, de portes défendues par des gardiens féroces, le tout grouillant de serpents, de monstres prêts à anéantir les âmes impures ou insuffisamment préparées à cette traversée périlleuse.

     

    Pour en sortir indemne, l’âme avait donc besoin d’un « guide » ou d’une carte : le Livre des Morts remplissait ces deux fonctions, permettant, d’une part de connaître à l'avance le chemin à suivre pour ne pas s'égarer dans les labyrinthes des Enfers, et d’autre part de triompher magiquement des épreuves imposées par les différents gardiens. Mais l'épreuve la plus importante était, à coup sûr, le jugement du mort par le tribunal d’Osiris. Les morts qui échouaient à cet examen se voyaient interdire l’accès à son royaume souterrain, punition suprême car ils étaient alors condamnés à demeurer à tout jamais dans leur tombe, rongés par la faim et la soif.

     

    Prenant comme protagoniste le pharaon Séthi 1er au moment de sa mort, ce docu-fiction retrace son périple à travers les enfers, dévoilant les épreuves et les pièges de ce monde souterrain aussi grandiose que terrifiant.

     

    . Dernier voyage

    12 siècles avant la naissance du Christ, le pharaon Séthi 1er rend son dernier souffle. Sa vie sur terre s’achève ; son âme s’envole pour livrer son dernier combat, qui se déroulera dans les Enfers. Mais le corps du pharaon doit être préparé en vue de ce voyage. Pour cela il va être confié aux embaumeurs chargés de le momifier.

    La préservation du corps correspond à un besoin d'ordre religieux chez les anciens Égyptiens car elle garantit que l’âme saura le reconnaître dans l’Au-delà et pourra ainsi s’unir de nouveau à lui. C’est la condition nécessaire pour accéder à l’immortalité. En effet, la mort représente la séparation entre le support matériel et les éléments immatériels ; le ba qui correspond à l'âme et le ka qui représente l'énergie vitale. Il faut ainsi que le ba et le ka, au réveil dans la nouvelle vie, puissent réintégrer le corps, préalablement conservé.

    Une fois les rites de momification achevés, Sethi est conduit jusqu’à la Vallée des Rois pour y être inhumé. Son combat pour l’immortalité peut commencer. Pour cela, il va devoir entreprendre un voyage à travers l’endroit le plus terrifiant des croyances Égyptiennes : le Monde Inférieur. Le plan dont il a besoin pour y accéder est gravé sur les murs de son tombeau : il s’agit du Livre des Portes.

     

    . Les douze Portes du royaume des Morts

    Le défunt est tout d’abord accueilli dans l’Au-delà par un cordon d’âmes mortes. Pour cheminer parmi elles, il a revêtu l’apparence de Ra, le dieu du soleil à tête de faucon. En effet, quand un pharaon meurt, il s’unit avec le soleil et ne forme plus qu’un avec lui, c’est pourquoi la bataille du dieu solaire pour vaincre les ténèbres du Monde Inférieur est aussi celle du pharaon.

    Pour les anciens Égyptiens, le soleil est le pilier de leurs croyances religieuses. Il symbolise le recommencement éternel du monde, mourant tous les soirs et renaissant à l’est chaque matin après avoir triomphé du royaume des ténèbres. La symbolique du Monde Inférieur est ainsi calquée sur le trajet du soleil pendant la nuit.

    C’est aussi une vision post-mortem du Nil, un fleuve de ténèbres sur lequel le Pharaon navigue dans sa barque funéraire. Son itinéraire va l’amener à franchir 12 portes, une pour chaque heure de la nuit. Chacune de ces portes est gardée par des serpents qui ont pour tâche d’interdire le passage à ceux qui ne sont pas assez purs ou n’ont pas les connaissances magiques nécessaires pour passer d’un niveau à un autre. Séthi ne peut en effet traverser les portes que s’il ne connaît les noms des serpents qui les gardent. En prononçant ces noms, le pharaon prouve aux gardiens qu’il est un initié habilité à poursuivre sa traversée du Monde Inférieur, c’est pourquoi ceux-ci figurent en bonne place dans le Livre des Morts.

     

    . Machines de résurrection

    D’une importance cruciale pour le défunt, ce livre est peint et gravé sur les murs du tombeau pour qu’il puisse en apprendre les formules et se remémorer les noms des gardiens des Portes avant de commencer son voyage dans le Monde Inférieur. Au fil des siècles, les Égyptiens élaborent des formules sophistiquées qui visent à rendre ce voyage vers la vie éternelle moins aléatoire.

    Pour les puissants, cette quête mobilise des moyens humains et financiers énormes. Il faut nourrir des armées d’ouvriers, de sculpteurs, de peintres, de scribes, qui vont concevoir et décorer les tombeaux monumentaux où est censé débuter le voyage vers l’immortalité. Tout commence en effet dans la tombe, qui est une recréation miniature du cosmos. Les sépultures des anciens Égyptiens sont de véritables machines de résurrection qui permettent à l’esprit de renaître et de réintégrer son corps afin qu’il vive éternellement.

    Celle de Séthi 1er a été conçue avec un zèle tout particulier. Les artisans ont passé des années à essayer d’y créer le parfait portail vers l’Au-delà. Chaque centimètre est couvert d’images ou de fresques vectrices de pouvoirs magiques dans le but d’aider le pharaon au cours de son voyage. C’est une véritable carte du Monde Inférieur qui contient des directions destinées à guider le Pharaon et le Dieu Soleil vers la résurrection.

     

    . Épreuves et ennemis

    Après avoir franchi sans encombre les deux premières portes du Monde Inférieur en prononçant les noms des gardiens, Séthi arrive en vue de la troisième porte. Il va devoir y affronter une menace bien connue des adeptes de nombreuses religions : les feux de l’Enfer. Pour le pharaon, c’est une épreuve de pureté. Le lac de feu des Égyptiens consume en effet les âmes damnées, seules celles qui sont vierges de toute souillure peuvent le traverser sans dommage. Comme Séthi ne fait qu’un avec le dieu Soleil, il vient à bout du lac de feu sans la moindre difficulté. Cette étape du voyage lui confère même le pouvoir de choisir, parmi les autres âmes qui cheminent à ses côtés, qui sera damné ou sauvé.

    Mais la suite du voyage sera plus mouvementée pour le pharaon. Il est en effet guetté par Apophis, l’un des pires démons du Monde Inférieur, maître des forces mauvaises et de la nuit, personnification du chaos, du mal cherchant à anéantir la création divine. Représenté sous la forme d’un serpent gigantesque, il va tenter de faire chavirer la barque du pharaon pour l’empêcher d’atteindre l’issue de son voyage et d’accéder ainsi à l’immortalité.

     

    . Textes millénaires

    Heureusement, une fois de plus les inscriptions du Livre des Portes vont aider le pharaon à triompher de cet adversaire redoutable. La première ébauche de ces textes magiques apparaît environ mille ans avant le règne de Séthi, dans la tombe du pharaon Ounas, dernier souverain de la Ve dynastie égyptienne (-2350 avant J.-C.). Surnommés « les textes des pyramides », ce sont les plus anciens récits religieux d’Égypte. Ces écrits sont gravés en colonnes sur les murs des corridors, des antichambres et des chambres funéraires et sont destinés à protéger le voyage du pharaon dans l’Au-delà. Au moment de sa résurrection, le pharaon est censé se relever de son tombeau et recueillir le pouvoir magique de ces inscriptions disposées autour de lui. Il utilise alors cette magie pour sortir de la pyramide et s’unir aux étoiles pour l’éternité.

    A l’époque de Séthi, les instructions sont devenues beaucoup plus sophistiquées. Couvrant la totalité des murs de la tombe, elles deviennent une sorte de « mode d’emploi » que le pharaon doit suivre à la lettre en vue d’accéder à la vie éternelle. D’une tombe à l’autre, ces instructions sont différentes car elles reflètent la façon dont chaque pharaon conçoit l’Au-delà et s’y projette pour son dernier voyage. Les conceptions de Séthi traduisent l’évolution sur plusieurs siècles et l’aboutissement du concept de la mort chez les anciens Égyptiens.

     

    . Vie dans l’Au-delà

    Les tombes d’Abydos, qui comptent parmi les plus anciennes d’Égypte, livrent de précieuses indications sur la façon dont les premiers pharaons imaginaient la vie dans l’Au-delà. On y découvre ainsi de fausses portes taillées dans le tombeau symbolisant les issues magiques que l’âme doit emprunter pour accéder au Monde Inférieur.

    Le pharaon était déposé dans sa dernière demeure avec de la nourriture et des boissons destinés à subvenir à ses besoins tout au long de sa quête dans l’Au-delà. Des esclaves étaient également sacrifiés et enterrés dans des enclos tout autour du tombeau ; ils devenaient ainsi les serviteurs du pharaon au cours de son dernier voyage. Parfois, des proches ou des conseillers faisaient également partie de cette étrange procession d’âmes.

    Dans des tombes plus tardives, les archéologues ont retrouvé de véritables villes souterraines, dédales de corridors et de salles creusées sous le tombeau principal et qui étaient censés recréer dans l’Au-delà l’univers familier du pharaon et de ses suivants. A cette époque, les sacrifices d’esclaves avaient été abandonnés. Les serviteurs du pharaon étaient figurés par des ouchebtis, des statuettes qui formaient une partie importante du mobilier funéraire. Ces statuettes désignaient les serviteurs qui devaient répondre à l’appel d’Osiris et remplacer le mort dans les travaux des champs de l’Au-delà.

    A cette époque, on ne retrouve pas non plus dans les tombeaux les inscriptions complexes qui fleuriront par la suite et trouveront leur apogée dans le tombeau de Séthi. Pour accéder à l’Au-delà, le défunt se contente de franchir une porte magique figurée sur l’un des murs du tombeau. On retrouve pourtant dans ces rituels funéraires un concept qui sera repris par d’autres religions dans les siècles à venir : celui de la résurrection.

     

    . Ennemi démoniaque

    Après avoir laissé derrière lui le lac de feu, le pharaon atteint la quatrième porte et prononce les incantations destinées à lui ouvrir le chemin. Il est toujours suivi à la trace par Apophis, qui guette l’occasion de passer à l’attaque. Cette idée d’un affrontement dans l’Au-delà est très ancienne ; elle exprime la croyance en un jugement final après la mort.

    Apophis, le démon principal de la religion de l’Égypte ancienne, présente d’ailleurs une ressemblance troublante avec le concept judéo-chrétien de Satan : un être mauvais qui cherche à détruire l’humanité. C’est l’ancêtre du Diable ; si le pharaon et le dieu Soleil ne peuvent pas le vaincre, alors le recommencement du monde ne pourra pas avoir lieu. Le soleil restera prisonnier de la nuit, marquant la fin du cosmos.

    Il n’est pas étonnant qu’Apophis soit représenté sous la forme d’un serpent. Le Monde Inférieur des anciens Égyptiens est rempli de créatures qui s’inspirent de leur environnement naturel : hippopotames, lions, faucons, serpents, scorpions, etc. Transfigurés par l’imagination, ces animaux deviennent les démons polymorphes qui hantent l’Au-delà : hommes à têtes d’hippopotames, femmes serpents, êtres insectoïdes, etc. Apophis est la figure la plus puissante de ce panthéon démoniaque.

     

    . Maître du royaume des morts

    Le voyage infernal de Séthi doit se poursuivre tout au long des 12 heures de la nuit. A la quatrième heure de cette traversée du Monde Inférieur, Séthi ressuscite des momies qui attendaient son arrivée. A la cinquième heure, soutenu par une armée de dieux, il combat de nouveau Apophis et parvient à le ligoter. Mais le démon n’est pas vaincu définitivement et reviendra lui tendre une dernière embuscade. Au cours de cette même heure, le pharaon rencontre les quatre races humaines : les Nubiens, les Égyptiens, les Asiatiques, et les Lybiens. Ce cosmopolitisme de l’Au-delà Égyptien montre qu’il avait valeur de réalité universelle à leurs yeux. La totalité des êtres humains s’y retrouvait après la mort.

    Séthi s’apprête ensuite à faire face au maître du royaume des morts : Osiris. Il est l’une des plus grandes divinités égyptiennes car il préside au jugement des âmes. Tué par son frère Seth et ressuscité par son épouse Isis, Osiris incarne l’idée du renouveau dans la mort ; lié au Nil, il est aussi le dieu des végétaux et de la nature, dont le cycle de renaissances infinies évoque sa propre destinée. Il est aussi considéré comme le tout premier pharaon d’Égypte, figure indissociable de la royauté et du pouvoir.

    Séthi reconnaît ce pouvoir quand, juste avant la sixième heure de son voyage, il se présente dans la salle du tribunal d’Osiris. Là, il va subir l’épreuve que redoutent tous les défunts cheminant dans le Monde Inférieur. Celle-ci consiste à mettre son cœur en balance avec la plume de vérité. Si leur poids est identique, les voyageurs sont autorisés à poursuivre leur chemin. Mais s’il est plus lourd que la plume, il est jeté à Ammout, la dévoreuse des morts, représentée sous les traits d'une créature à tête de crocodile, à corps et pattes avant de lion et à l'arrière-train et pattes arrière d'hippopotame. Ce sort terrifiant réduisait à néant l’âme des malheureux ; pour les anciens Égyptiens, le cœur était en effet le réceptacle du Ba (âme). Mais Séthi n’a pas à subir cette épreuve ; son statut de pharaon lui a permis de fusionner avec Osiris, et c’est donc lui qui préside au jugement des autres défunts.

     

    . Vers la lumière

    Après cette étape, le pharaon atteint la sixième heure de son voyage, où il va subir un nouvel assaut d’Apophis. Toujours fusionné avec le dieu Soleil, Ra, il reçoit alors l’aide de nombreux autres dieux pour triompher du démon. Pendant que ceux-ci neutralisent Apophis, Séthi poursuit sa route vers ce qui est sans doute le moment le plus important de la nuit : le retour de son âme – le Ba – dans son corps.

    Cette réunification marque une étape cruciale de ce voyage nocturne ; fortifié par son Ba, le pharaon reprend sa route vers l’aube naissante. Il passe alors une autre porte, pénétrant dans la septième heure. Là se trouve un groupe de démons auxquels le pharaon va ordonner de punir les damnés.

    Vient ensuite la huitième heure, où les momies se retournent sur leur lit, une étape importante du processus d’immortalité. A la neuvième heure, les âmes des défunts se régénèrent dans les eaux primitives avant de renaître. Au cours de cette même heure, Séthi fait rassembler les ennemis du dieu Soleil et ordonne à un serpent qu’il tient en son pouvoir de les tourmenter en crachant son feu sur eux.

     

    . Ultime combat

    Le pharaon approche de la fin de son voyage, mais il va devoir livrer l’ultime combat contre Apophis. Il a en effet atteint la dixième heure de la nuit ; le soleil ne va pas tarder à se lever sur le Nil, mais seulement s’il réussit à échapper au démon qui veut sa perte. Apophis sait que c’est sa dernière chance de dévorer le pharaon, il va jeter toutes ses forces dans ce combat. Séthi fait de nouveau appel à une armée de dieux pour lui venir en aide ; ceux-ci brandissent des filets magiques qui tissent une toile autour du serpent, l’empêchant de s’en prendre à Séthi. Juste avant l’aube, celui-ci triomphe de son adversaire

    Il peut alors franchir la onzième porte, accompagné d’un cortège de dieux et de déesses qui proclament sa résurrection sous la forme solaire. La sortie du Monde Inférieur est proche ; c’est aussi l’instant des transformations symboliques. Séthi va ainsi se métamorphoser en griffon, tandis que Ra, le dieu Soleil avec lequel il avait fusionné, va passer de l’apparence d’un faucon à celle d’un scarabée. Pour les anciens Égyptiens, le lever du soleil est une expérience mystique qui marque le recommencement de l’Univers et le renouveau de l’homme. Le roi s’est changé en dieu ; il vient d’acquérir son immortalité. Il a survécu aux ténèbres, aux monstres et aux flammes. Ce périple ce répète tous les soirs, quand le soleil disparaît, jusqu’à ce qu’il se lève à nouveau. Séthi, uni à Ra, traverse le ciel dans la barque solaire et répand sa lumière bienfaisante sur l’Égypte.

    Il a pu déjouer toutes les embûches de son voyage dans l’Au-delà grâce aux connaissances et à la magie du Livre des Morts, qui nous décrit les pérégrinations de l'âme dans le Monde Inférieur, le jugement osirien, les dangers qui guettent le voyageur à chaque heure. A la fois clé et carte de ce royaume ténébreux, il contient les formules qui permettent de contourner ses pièges, de résoudre ses énigmes, de triompher de ses gardiens, pour revenir dans le monde des vivants sous une forme immortelle. En fait, s'il n'est pas le moins du monde une « Bible » des anciens Égyptiens, comme on l'a prétendu, et s'il n'a tenu que peu de place dans leur vie, il a en revanche été leur grand compagnon dans l'au-delà, consignant dans ses incantations le témoignage le plus complet sur ce monde des morts si étroitement imbriqué dans celui des vivants.

     

    EN RÉSUMÉ : Reconstituer le périple d’une âme dans le Monde Inférieur des anciens Égyptiens sur la base des textes contenus dans le « Livre des Morts » : l’idée avait de quoi séduire. Elle s’éparpille malheureusement dans une succession d’investigations parallèles mélangeant, sans grand souci d’ordre et de cohérence, histoire, archéologie et mythologie égyptienne.

    Sous prétexte d’élargir le sujet en retraçant l’évolution des rites funéraires des anciens Égyptiens, ces enquêtes finissent par perdre de vue le point de départ du film, s’égarant dans de laborieuses investigations, telle l’histoire de cette galerie située sous le tombeau du pharaon Séthi 1er, galerie dont on apprend finalement qu’elle ne mène… nulle part ! Dommage, car le temps consacré à ces séquences raccourcit d’autant les reconstitutions consacrées au périple du pharaon à travers le Monde Inférieur, le terrifiant royaume des morts des Égyptiens. Alors qu’elles auraient pu être le point d’orgue du film, celles-ci sont ravalées à des scènes satellites, s’enchaînant de plus en plus rapidement à mesure que l’on s’approche de la fin et se vidant progressivement de leur contenu.

    Ce qu’elles nous disent de l’Au-delà tel qu’il était perçu par les anciens Égyptiens est assez fascinant, mais on ne peut s’empêcher d’éprouver de la frustration face au potentiel d’un tel sujet, qui est ici cruellement sous-exploité. Dommage, car il y avait matière à faire mille fois mieux.

     

     

     

     

    2) La révélation des pyramides 

     

     HD on Vimeo by patrice pooyard

     

    LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES HD on Vimeo by patrice pooyard by jeanmichel.thomasson

    Cette vidéo complète bien les articles de mon blog http://monblogdereflexions.blogspot.com libellé "la grande hypothèse".

     

    A voir aussi les vidéos: mystere-tv.com -les-tresors-d-egypte-et-le-mythe-de-l-atlantidel

                                mystere-tv.com -et-si-l-homme-etait-a-la-base-d-un-prochain-cataclysme

                                 mystere-tv.com les-religions-de-la-prehistoire-mythe-ou-realite

     

     

    Que sait-on réellement sur la grande pyramide de Gizeh ? Imaginez un film qui modifie à jamais votre vision du passé. Imaginez que l'on découvre un pan oublié de notre Histoire. Imaginez que cela puisse concerner notre avenir. Imaginez que ce ne soit pas une fiction… Voici tout ce qu'est LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES, l'enquête qui change le monde. Ce film français, qui va sortir dans un grand nombre de pays dans le monde, n'est à ce jour pas encore annoncé en France… J'ai travaillé sur ce sujet pendant près de 10 ans, et la découverte (qui n'est pas la mienne) est réellement extraordinaire. J'ai lu des tas d'articles, de livres, vu des dizaines de films, qui chaque fois promettaient des révélations à couper le souffle… j'imagine donc bien que la suspicion ou le scepticisme puissent vous traverser l'esprit. Une chose est cependant certaine : ce film changera à jamais votre perception du passé de notre planète. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez faire un tour sur la page facebook du film :www.facebook.com/pages/The-Revelation-of-the-Pyramids-the... Watch this video on Vimeo. Video created by patrice pooyard.

     
    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    La grande hypothèse 11 partie c): L'éternité n'appartient qu'à Dieu (conte prophétique).

     

     

    facebook.com/pages Eden-Saga

    "Inexorablement, l'histoire et les prophéties s'enchevêtreront dans  la longueur démesurée du temps terrestre, pour s'accomplir selon les prédictions. Le Cercle d'Or réapparaîtra sans nul doute au moment propice, voulu par les Combinaisons-Mathématiques-Divines. Ceux qui "prédisent" le retour de l'Atlantide par un nouveau bouleversement en 1983 ou 1999, ou tout autre date, se trompent! Non pas sur le sens même des prophéties, mais sur l'interprétation qu'ils donnent aux Textes sacrés.Ils disent qu'Ahâ-Men-Ptah resurgira de ses propres cendres en une certaine configuration céleste de l'année. xxxx, seule possible pour cela. Mais ne peut-on dire que plutôt que les documents originaux, tous les écrits sacrés des premiers jours d'Ath-Kâ-Ptah, retraçant l'histoire complète d'Ahâ-Men-Ptah, seront mis au jour à ce moment-là dans le Cercle d'Or? Ce serait une telle révélation quel'Atlantide resurgira véritablement de ses cendres! Car l'Eternité seule est au pouvoir de Dieu... 

     

    La grande pyramide  (Khéops,)

     

     

     

    I) Préambule à l'article:

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

             10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

             11) Ce que j'ai vu et compris - L'éternité n'appartient qu'à Dieu -

     

    II) Contenu de l'article:

     

    En  exergue:

    "Se mêlant aux cendres brûlantes, les flots coulaient à même les rues. Et l'un de ces torrents avait déferlé avec rage à l'endroit même où les prêtres d'Isis s'étaient rassemblés autour des autels."                                                                                       George B Lytton (Les derniers jours de Pompéï).                                                                                 

     "Le disque solaire ne brillera plus, et les nuages le feront disparaître. La nuit régnera éternellement et les hommes abasourdis par cette absence ne pourront plus vivre".                                                                                                                              Papyrus hiératique N° 1116    Ms du musée de Léningrad (Le conte prophétique).

     Il existe des récits prophétiques du temps des premiers pharaons. Les prophètes étaient des conseillers fort écoutés des Aînés. La noirceur des tableaux qu'ils dressent de l'avenir de l'humanité n'a rien à envier à celle d'Isaïe, de Saint Jean... ou de Nostradamus. La traduction d'un récit original qui suit, "Le grand Roi et les Magiciens" a été reproduite de nombreuses fois comme un conte à dormir debout! Nul des éminents égyptologues ne conteste l'authenticité du document original qui remonte à 5 000 ans A cette époque, nos propres ancêtres vivaient nus dans des grottes enfumées! Les sauvages ne pouvaient en aucun cas être ceux qui écrivaient des récits prophétisant ce qui se produirait des millénaires plus tard. Il faut cesser de considérer ces antiques sages comme des sauvages. C'est plutôt nous qui le sommes encore avec notre course insensée aux armements! C'est le seul moyen de comprendre l'obscurantisme dans lequel nous nous enfonçons de plus en plus, et qui risque de faire glisser notre planète dans le noir absolu. Ce texte, qui remonte à la nuit des temps, met en scène Khoufou (Khéops), qui s'attribua la Grande Pyramide et fit reconstruire  pour la troisième fois le temple de la Dame du Ciel, à Dendhérah:

     

    "Il arriva de grandes choses au temps où Sa Majesté Khoufou régnait sur les Deux-Pays. Apprends cela , ô toi qui lit les paroles que trace le Scribe Râbsenir, mais conserve-les par-devers toi, car ce serait une malédiction pour toute te famille et un très grand malheur pour toi, si tu les propageais auprès d'étrangers! Ainsi tu apprendras la Sagesse du Pharaon, à Lui Longue Vie, Force et Santé! Khoufou fut le bienfaiteur de le terre entière qui s'étend de celle du Couchant, où reposent les Bienheureux Endormis, à sa capitale Men-Nefer (Memphis), d'où je prépare mes calames pour noircir ces rouleaux de papyrus étalés sur ma palette. Car ici est le Coeur d'Ath-Kâ-Ptah (l'Egypte). 

    Or, un matin que les Conseillers Intimes du Pharon, à Lui très Longue Vie, Force et une grande Santé, en avaient terminé avec leur délibération quotidienne et s'étaient retirés comme à l'accoutumée pour vaquer à leurs nombreuses et importantes occupations, Khoufou, pris d'une inspiration subite, ordonna à son grand Chambellan qui ne quittait jamais le trône tant que Sa Majesté s'y tenait séant: "Cours après mes Conseillers Intimes, même s'ils ont déjà quitté le Palais, car je désire les entretenir de nouveau, sur-le -champ.! Va et ramène-les! J'en ai terminé." Le grand Chambellan n'en n'attend pas plus, court hors les murs, vole jusqu'aux Conseillers, les ramène tremblants, se demandant en quoi ils s'étaient attiré le courroux du Pharaon, à Lui L.V.F.S., et ce qui les attendait! A peine devant le trône de sa Majesté, tout le monde se jette à terre, plein d'effroi, s'attendant à une terrible sentence, dans un silence complet.

    Mais le silence dure, car le Pharaon, à lui L.V.F.S. s'étonne de cette peur qu'il sent s'échapper par toute la peau de ses Conseillers Intimes! Khoufou ne peut parler que d'une voix sereine, neutre et impérative, car sa requête est la conclusion d'un rêve qu'Ousir, à Lui la Vie Eternelle, lui a inspiré: demander à un Mage la révélation du Grand Secret! 

    Sa Majesté ayant repris l'entier contrôle de sa voix, l'éleva avec une nuance d'irritation: "Eh quoi? Mes fidèles Conseillers, se prosternent comme des esclaves? Qu'ont-ils fait pour mériter mon courroux?"

    Les quatre Conseillers Intimes et le grand Chambellan se redressent péniblement se demandant par quel heureux hasard il ne leur est rien reproché. Ce fut Khafriré, le fils royal, qui répondit au nom de tous à son père, le pharaon, à Lui V.L.F.S.: "Il est inhabituel que Ta Majesté rappelle ainsi ses Conseillers pour délibérer une seconde fois! "Nous craignions avoir offensé en quelque manière Ton auguste personne Divine ô Khoufou, à Toi Longue Vie, grande Vigueur et Santé éternelle."

    Alors, Sa Majesté, excédée, parla ainsi à Khafriré, son fils: "Eh quoi? Ton état est-il semblable à celui de la pleine vieillesse, que tu ne saches discerner l'opprobre d'une demande urgente d'un conseil? Aurais-tu si mauvaise conscience, Khafriré? Mes Conseillers me mentent-ils en quelque chose, pour craindre à ce point mon courroux?..."

    Khoufou, à Lui L.V.F.S., ne se rendait pas compte, qu'ayant droit de vie et de mort sur tous ses sujets, chacun d'eux craignait de l'offenser en quoi que ce soit, y compris son fils le Prince Khafriré. Aussi celui-ci répondit-il: Que Ta Majesté me pardonne ce manque en ton divin jugement. Rien n'aurait dû perturber nos Parcelles Divines, puisque nul sujet susceptible de les irriter ne les entache."

    Tendant les deux bras devant lui en signe d'allégeance, suivi en cela par les trois autres Conseillers Intimes et le grand Chambellan qui firent le même geste séculier, le prince Khafriré conclut sa phrase ainsi: "Nous écoutons attentivement l'urgence que Ta Majesté veut nous faire entendre. Telles nos enveloppes charnelles altérées de bonnes paroles, nos oreilles s'ouvrent grandes à l'entrée de Ta voix Juste. Parle!."

    Le pharaon, à Lui L.V.F.S., parla: "Cette nuit, la Divine voix s'est fait entendre à moi, en une suite de couleurs et d'obscurités. Tout était lumineux, doré, éblouissant, puis soudain, c'était le noir total, absolu, et je pensais être devenu aveugle, bien que je susse cela impossible. Cela s'est reproduit huit fois de suite, avec les mêmes alternances et les mêmes paroles.Que veut dire ce songe? Vous qui êtes mes Conseillers devez avoir une explication à cela.  Est-ce un funeste présage ou une prophétie bénéfique?... Répondez-moi en toute franchise."

    Devant le silence du prince Khafriré, le pontife de l'An du Nord, le vénéré Amemkâ, le conseiller royal pour les questions religieuses, prit la parole: "Tu es le descendant de Râ, Seigneur de l'Eternité toute-puissante, ô Khoufou,. Que ses rayons te divinisent pour des millions et des millions de vies à venir! Ton songe n'est pas tout à fait un présage, ni uniquement une prophétie. C'est la marque royale de ta toute-puissance. Djoser, ton ancêtre divin, à Lui la Vie Eternelle, qui éleva si grandement le temple du Soleil à Sakâra, avant de se construire un tombeau presque fastueux que celui qui deviendra le tien à la fin de ta vie terrestre, eu, à plusieurs reprises, des visions semblables à celle qui fut la tienne cette nuit. Les scribes royaux de sa Cour en attestent dans leurs rapports journaliers.

     Le pharaon,à Lui L.V.F.S., hocha la tête, comme pour approuver l'existence antique d'un rêve identique, avant de demander: "Ceci est Vrai, ô Amemkâ, rappelle-moi-donc la valeur accordée par les Mages de cette époque lointaine au rêve pareil au mien de mon ancêtre le grand Pre-Ahâ Djoser, à Lui la Vie Eternelle, éternellement." Amemkâ répondit à cette requête sans marquer la moindre hésitation: "les alternances de clarté aveuglante et d'obscurité totale, huit fois de suite, sont la preuve de l'influence divine de Râ sur toute le terre. Sa présence illumine et dispense le Vie; sa disparition aveugle et sème la Mort. Aussi les Mages préconisèrent-ils au grand Djoser, ton ancêtre, à Lui la Vie Eternelle, d'ordonner la construction du plus beau temple dédié au Soleil, tel qu'aucun roi n'en n'eût jamais construit. Ce qu'il fit, ô puissant Khoufou, et sa minute d'éternité sur le sol de notre Deuxième Coeur dura plus longtemps qu'habituellement..."

    Le silence méditatif du pharaon, à Lui L.V.F.S., ne dura que le temps d'un soupir, et sa Majesté à la voix juste dit: "Cela est parfaitement vrai, ô Amemkâ, qu'on porte sur l'autel du Par-Ahâ Djoser, à Lui la Vie Eternelle, une offrande de mille pains, de cent cruches de bière, de dix coupelles d'encens, ainsi que du taureau découpé selon nos sites ancestraux déterminés par Seth, à Lui le pouvoir éternel grâce à le toute-puissance de Râ. Fais de même placer sur l'autel de son Khaî-Habi une bonne ration de viande pure, une pinte de bière, une galette et une coupelle d'encens, afin qu'il continue de glorifier éternellement la grandeur d'âme de son Par-Ahâ, au pays des Bienheureux Endormis."

    Amemkâ répondit: "Qu'il en soit fait conformément à la volonté de Ta Majesté." Et le pontife s'inclina, avant d'aller s'asseoir à sa place habituelle, sur un petit tabouret d'ébène, un peu en retrait de celui du prince Khafriré. Ce fut lui, le fils de Khoufou, qui se leva, pour venir juste devant Sa Majesté. Il dit à son tour: "le Roi Djoser a certes mérité d'accéder à l'éternité de la vie céleste à la suite de la ferveur avec laquelle il favorisa l'accomplissement des désirs de Râ introduits durant la nuit de ses présages. Cependant les Per-Ahâ se suivent mais leurs rêves ne se ressemblent pas. Son suivant, le Roi Nebkâ, a Lui toute l'Eternité, a été possédé par les mêmes visions que le Roi Djoser et identiquement à celles de Ta Majesté. Mais son Magicien lui indiqua que cette alternance d'une grande clarté et d'un noir total était le signe du grand équilibre universel, qui était le signe, ce qui était le signe que cette Majesté-là serait le plus grand Roi à la voix juste depuis le début des temps, ce que fut Nebkâ durant sa longue vie terrestre.Il rendit la justice avec une telle équité, qu'au moment du Jugement Ultime, son entrée dans l'Au-delà de la Vie Terrestre ne suscita que des louanges!"

    Le pharaon, à lui V.L.F.S., approuva et demanda: "Peux-tu me citer un exemple de cette lumière qui l'éclairait? " Khafriré hocha la tête: "Sa justice était telle qu'elle passait pour accomplir des prodiges! Un jour donc, que le Roi Nebkâ, à lui la Vie Eternelle, se rendait au temple de Ptah de la si belle capitale dont les Murs Blancs resplendissaient par ta présence. Or, à ta différence, à chaque fois qu'il se rendait au temple de Ptah, lr Roi Nebkhâ, à Lui la Vie Eternelle, se faisait précéder par son chef du protocole, le Khaï-Habi Oubaousir, afin que celui-ci ménage les emplacements de la suite royale durant la cérémonie religieuse dédicatoire à Ptah. Cependant , l'épouse d'Oubaousir était perfide, car dans la suite royale, existait un vassal, qui, dès l'heure où elle l'avait aperçu pour la première fois, lui fit oublier l'endroit du monde où se trouvait son foyer. Car, à chaque fois qu'Oubaousir rejoignait le roi pour une longue cérémonie dans le temple, elle envoyait sa servante, chaque fois avec de nouveaux présents, sous forme de vêtements. Et le riche vassal quittait sa tunique de Cour pour se parer des habits de fête et se rendre auprès de l'épouse d'Oubaousir, dans la vaste propriété de celui-ci, en bordure du grand fleuve Happy le Nil). Ils passaient ainsi tous les deux des heures d'ivresse dans le plaisir des sens, sur la couche d'un petit kiosque situé sur la presqu'île qui achevait le le jardin devant le fleuve. Après qui ils se baignaient tous les deux afin qu'il ne reste plus trace de leurs fatigues. Or, un jour que le vassal n'eut pas remercié comme à son habitude le jardinier, celui-ci s'en alla trouver son maître, le Khaï-habi, pour lui raconter toute l'affaire. Alors Oubaousir lui demanda de rapporter sa cassette d'ébène incrustée d'or, celle où il conserver son recueil de recettes antiques, pour maudire le Malin. Et il conçut un crocodile de cire, long de sept pouces selon le rituel, afin que la malédiction agisse efficacement. Oubaousir savait qu'il ne suffisait pas de jeter un homme chanceux comme ce vassal pour le noyer; même dans le grand fleuve, il serait capable de remonter à la surface, avec un beau poisson entre les dents!...Aussi lut-il avec conviction, sur le crocodile, la formule écrite sur le grimoire sacré en ajoutant: "Et Divin Oumbou, dès que le vassal traître à son serment se baignera près de mon kiosque, entraîne le jusqu'au fond du grand fleuve, et garde-le jusqu'à ce que je te le réclame. Fais ce que je te demande, au nom de Khoum!."

    Alors il remit le crocodile de cire au jardinier et lui dit: "Dès que le vassal, pour laver le résultat de son méfait, sera plongé dans les eaux du grand fleuve, jette ce crocodile à sa suite."  Ce qui se produisit dès le lendemain, lorsque, Oubaousir absent, le vassal accouru, se baigna avant de repartir. Et le crocodile de sept pouces en cire se changea en un crocodile de sept coudées, qui emporta immédiatement le vassal sous l'eau. Durant ce temps, Oubaousir parlait au Roi Nebkâ, à Lui la Vie Eternelle: Plaise à Ta Majesté de venir voir le prodige qui s'est produit chez moi, à cause de l'horrible conduite de ton vassal avec mon épouse."

    Le Roi suivit donc Oubaousir chez lui et le regarda parler aux eaux du grand fleuve: "Apporte le vassal hors de l'eau, ô Oumbou!". Et le crocodile de sept coudées jaillit hors de l'eau' tenant le vassal à moitié étouffé. Sa Majesté Nebkhâ, à Lui très très Longue Vie dans l'Eternité ne fut nullement effrayé par cette vision. Sa Voix Juste frémit seulement un peu pour dire au crocodile: "Cette enveloppe charnelle n'a plus de Parcelle Divine, elle est tienne, garde-la." Le crocodile de sept coudées plonge aussitôt avec sa proie au fond du grand fleuve, et nul ne sut ce qu'il advint, ni de l'un, ni de l'autre. Quant au roi Nebka, à la Voix Juste pour l'Eternité, il fit conduire l'épouse d'Oubaousir sur la face nord du tertre royal, où elle fut brûlée vive avant que ses cendres ne fussent jetées dans le fleuve. Ainsi la lueur des flammes régénéra le noir des sentiments qui avaient animé cette femme, triste représentante de l'espèce que le Per-Ahâ, à Lui Longue Vie, Force et grande Santé, avait enfantée. "voilà ô Puissant Taureau qui règne sur Tes Fils comme sur ceux des Deux-Pays, le signification de la lumière et des ténèbres de ton rêve."

    Le silence méditatif du Pharaon, à Lui V.L.F.S., ne dura pas plus longtemps que pour la précédente narration.  Khoufou ne soupira que l'espace d'un souffle avant de convenir en lui-même que la Justesse de Nebkâ ne valait pas plus que la Noblesse de Djoser par rapport à Sa Majesté Khoufou, c'est à dire lui-même. Il dit cependant: "Cela est bien vrai, Khafriré; qu'on porte sur l'autel du Per-Ahâ Nebkâ, à Lui la Vie éternelle, une offrande de mille pains, de cent cruches de bière, de dix coupelles d'encens, ainsi que d'un taureau découpé rituellement selon les principes du Grand Ptah qui protégea Ousir durant le règne du Roi Nebkâ, à Lui Eternelle éternité! Fais de même placer sur l'autel de son Khaï-Habi, Oubaousir, une bonne ration de viande pure, une pinte de bière, une galette et une coupelle d'encens."

    Kafriré répondit: "Qu'il en soit fait conformément à la volonté de Ta Majesté." Le prince s'inclina devant son père le pharaon, à Lui L.V.F.S., avant de retourner s'asseoir auprès du pontife Amenkâ. Le troisième Conseiller Intime, déjà levé, s'approchait de Khoufou. C'était un noble descendant de la famille Zamankhou, dont le propre père avait été le Kaï-Habi du grand Snéfrou, à lui Longue Vie dans l'Eternité où il était entré depuis peu d'années, pleuré par les nombreuses femmes et concubines qui l'avaient doté d'une florissante progéniture, de laquelle justement, provenait Khoufou, à Lui L.V.S.F., et qui avait pris à ce moment-là le sceptre des mains du roi endormi. 

    Aussi Zamankhou, le Conseiller Intime de Khoufou, avait-il choisi d'éclairer le songe de son roi par celui qu'avait vécu Snéfrou en compagnie de son père, le Khaï-habi.Et il commença ainsi de parler: "Ceci est un des prodiges vécus par ton père, le grand Snéfrou, à Lui la vie Eternelle, à la suite d'un rêve identique au tien, ô Puissant Taureau qui règne sur les Deux-Pays."  Ce matin là, Sa Majesté fit appeler mon père, le Khaï-Habi, pour lui demander des explications sur son rêve? Après un moment de réflexion, Zamankhou comprit le sens de la vision, et s'en explique à Snéfrou: "Tu es triste, ô grand roi de la Terre, car ton coeur est lourd de tous les pêchés commis par les Cadets, tes sujets. Tout s'obscurcit et tout se noircira totalement si tu n'y remédies point. Pour t'éclairer, tu dois partir en croisière sur le grand fleuve, et celui qui a inspiré ton rêve t'illuminera alors de sa splendeur pour t'indiquer la Vérité." Le pharaon, à Lui la Gloire éternelle, fit la moue, car une promenade sur le Hapy avec des rameurs prisonniers ne l'enchantait guère. Comme s'il avait perçu le fil des pensées de son Maître, Zamankhou ajouta: "tu ordonneras de l'armer avec de belles filles de ton harem royal et non avec des prisonniers.Ton coeur s'allègera à leur vue, et la campagne qui borde les rives du grand fleuve t'en paraîtra plus belle! Fais donc apporter vingt rames en bois d'ébène incrusté d'or, dont les pales seront faites de coeur de bois de sycomore pour être sous la protection de la divine Isis. Et puis ordonne le venue des vingt plus belles nouvelles arrivantes dans ton harem, de celles qui ont beau corps, belles chevelures, et point encore d'enfants, vêtues de la seule fine résille au-dessus de leur nudité. Et quelque chose se produira, qui qui fera cesser tes sombres pensées pour te protéger dans l'ineffable clarté. "Ainsi fut fait lorsque le temps de la croisière fut venu. Les belles filles du harem ramaient en cadence, calées sur leur banc, les muscles tendant les jolies peaux sous l'effort.; et le coeur de Sa Majesté se réjouissait à les voir aller et venir au gré des mouvements, chantant à pleine voix pour se donner la force de tirer sur les rames. Le coeur de Sa Majesté était près de chanter pareillement, lorsque soudain, un des bois, ayant raté l'eau, rebondit; et, passant par-dessus la chevelure de la rameuse du rang précédent, balaya le poisson de malachite qui y était planté. De désespoir, la jeune fille se tut et cessa de ramer. Ce que cessèrent pareillement les autres belles filles. Sa Majesté, qui avait suivi la scène, s'approcha de la rameuse qui avait cessé la première ses évolutions sportives, et lui demanda pourquoi elle avait cessé de ramer, car il n'avait pas vu la disparition du poisson de malachite. Elle expliqua pourquoi au Roi Snéfrou. Sa Majesté lui en donnerait un autre tout aussi beau. Le belle fille lui répondit que ce n'était pas un autre poisson de malachite qu'elle voulait, mais c'était retrouver celui qu'elle avait perdu!

    C'est alors que le pharaon, à Lui V.L.F.S., dépêcha deux coursiers des plus rapides afin que mon père Zamankhou arrive jusqu'à lui sans délai, parce que son coeur qui était près de s'alléger selon ce qui avait été prédit s'alourdissait présentement au point de sombrer! Mon père fit célérité pour parvenir auprès de Snéfrou avant le désastre. Il récita la formulation des grimoires antiques pour refouler les eaux du grand fleuve au loin. Et les douze coudées d'épaisseur d'eau montèrent plus loin sur les douze coudées normales du reste de l'eau pour vider l'endroit où était tombé le poisson de malachite de la belle fille du harem royal. Zamenkhou descendit le prendre à pied sec et le remit à Snéfrou avant de réciter la fin de la la formule du grimoire pour que l'eau du fleuve hapy reprenne son cours normal. Sa Majesté rendit le poisson de malachite à la belle rameuse qui se remit au travail, tout comme ses autres compagnes. Ce fut une journée mémorable pour tous, mais elle s'acheva cette nuit-là dans la chambre royale pour la jeune et belle porteuse du poisson de malachite, dont la jolie chevelure resplendissait de clarté. De toutes les bonnes choses qui s'ensuivirent la plus importante fut la naissance de la splendeur des Deux-Pays d'aujourd'hui: Sa Majesté Khoufou!... La lumière éblouissante avait triomphé du sombre gouffre des eaux, pour que soit assurée la gloire rayonnante du Deuxième-Coeur!

    Le pharaon, à Lui V.L.F.S., cette fois, médita plus longuement, car il connaissait ce signe divin de sa naissance, et il se sentait soudain le besoin de se rendre lui-même au harem. Mais il surprit un regard furieux de son fils Khafriré, et il préféra temporiser en écoutant son quatrième et dernier Conseiller Intime. Et comme celui-ci était le plus secret et le moins prolifique en paroles, il se dit que ce ne serait pas une mauvaise idée. Il dit donc à Zamankhou, qui attendait debout et immobile le bon vouloir de sa royale personne: Tu as très bien parlé de Sa Majesté Snéfrou, à Lui l'Eternité de l'éternelle Paix Bienheureuse des Justes! Porte sur son autel uen offrande digne de sa virilité, dépose 2000 pains, 500 cruches de bière, dix coupelles d'encens, un taureau noir rituellement tranché selon les préceptes chers à Ousir, ainsi qu'un taureau blanc découpé selon les rites traditionnels des fils de notre Seth vénéré. Ainsi puisera-t-il un supplément de force éternelle dont je pourrai profiter.Quant à ton père, la Khaï-Habi, fais porter sur son autel privé, de la part de ma Majesté, une coupelle d'encens que tu entoureras de galettes et de pintes de bière que tu jugeras convenable. Vas, J'ai dit!."

    Zamankhou s'inclina respectueusement et retourna s'asseoir, cependant que le dernier Conseiller Intime, le grand voyant Senenptha, s'approchait de son roi, qui le regardait s'avancer d'un plus de plus en plus scrutateur. Senenptha venait de la lointaine Haut-Egypte, de cette Thébaîde où Khoufou n'avait pas encore eu l'occasion de se rendre. Dans son traité de paix et de fraternité avec cette importante région, son gouverneur avait inclus la présence amicale d'un conseiller. Etait-ce un espion, étais-ce un conseiller? Un peu des deux à ce qu'il semblait au pharaon, à Lui L.V.F.S.,. Et afin que Senenpthah ne puisse lire dans ses pensées, Sa Majesté s'empressa de lui demander: "Et toi, que penses-tu de mon présage et de ce qu'en ont dit tes collègues Conseillers?...

    Le grand voyant, qui n'était pas dupe, ni des pensées ni des intentions cachées de Khoufou, lui répondit: "Pour te répondre, ô grand roi des Deux-Pays, je vais faire appel à mon double Dadoukhourou." Sa Majesté s'étonna: "Pourquoi ce double dont le nom veut dire: qui connaît le passé et l'avenir?....Tu ne m'en n'as jamais parlé et tu ne l'as jamais amené devant moi..."  Senenptah répondit d'un air triste: "le moment n'en n'était pas encore venu, ô toi le Tout-Puissant détenteur du sceptre des Deux-Pays. Devant ton rêve de la nuit passée, il est temps de faire appel à lui, car le noir de l'avenir qu'il laisse présager me préoccupe." Pharaon, à Lui L.V.F.S., s'assombrit encore plus à cette phrase, Il dit: "Pourquoi parler ici de noir, alors que j'ai aussi vu de la lumière? Il ne peut pas faire noir! mais soit,: présente-moi vite ce Dadoukhourou. Fais le venir, toi qui est mon Conseiller, afin que je sache tout. "Senenptah répondit sans sourire: "Il est en moi, ô grand Khoufou je le questionne sur le passé ou sur l'avenir, et il me répond, et je transmets sa réponse par ma voix." Khoufou fut surpris mais ne le montra point, il demanda: "Pourquoi ne parle-t-il pas aussi du présent?" Senenptah répondit: "parce que le passé est écoulé, et que chacun pouvant en raconter sa propre perception,depuis derrière le miroir du temps, Dadoukhourou connaît la vérité du Bien et du Mal passés. Tes trois autres Conseillers ont décrit ton rêve d'après des présages passés, chacun à leur façon, te présentant trois facettes différentes et acceptables de ta vision. Il est impossible d'en parler au présent, puisque à la seconde même où je parle, le futur devient le passé, sans que le présent ne subsiste! Même que tu aura entendu mes paroles, tu ne pourras les utiliser dans le présent, mais préparer seulement le futur avec..."

    Pharaon, à Lui L.V.F.S., fronça les sourcils sous un effort de compréhension inhabituel, avant de redemander: "Que compte-tu m'apprendre de nouveau sur mon rêve, Senenptah,? Parle en toute franchise." Le grand voyant se redressa un peu plus, pour dire d'un ton un peu méprisant: "Jusqu'à présent, les Conseillers de Ta Majesté ont parlé de prodiges réalisés par tes Ancêtres plus ou moins lointains, à propos de rêves symboliques apparemment identiques au tien cette nuit. Ils sont connus par les actes écrits des Scribes royaux, mais le symbolisme de certains faits, comme le transformation du crocodile de cire en un vrai, ou du découpage des eaux du Grand Fleuve en deux parties pour repêcher la malachite de la fille du harem,ne peuvent être garantis comme véridiques de cette façon concrète. Je ne dis pas qu'il y a supercherie, mais transformation de la vérité pour expliquer un passé prophétique qui s'est réalisé, tel celui de ta naissance. Et c'est ce que je te propose: faire connaître à Ta Majesté, Dadoukhourou, mon double intérieur,que tu ne connais pas, bien qu'il soit éternellement dans le présent pour ne te parler que de l'avenir!"

    Pharaon, à Lui L.V.F.S., demanda de nouveau: "Comment cela est-il possible, Senenpthah? Le grand voyant lui répondit en haussant les épaules: "Je ne le sais pas exactement, ce que je peux te dire, c'est qu'il est entré en moi en même temps que ma Parcelle Divine, et que présentement, il y a plus de 120 ans. Mais il vivait déjà au temps du Grand Cataclysme où le Soleil avançait au lieu de reculer dans le Lion. Il s'est battu avec le boeuf Hapy et va souvent en ma compagnie dans le grand fleuve y répandre des forces nouvelles. Il a surtout assisté Atêta le trois fois béni, dans son oeuvre salvatrice des  rescapés du peuple élu, en aidant ce pharaon, à Lui la Vie Eternelle à la droite de Ptah, à réintroduire la marche du temps, la poursuite de la Vie, et le Connaissance de l'Eternité du Créateur!"

    Khoufou soupira tout haut malgré lui. L'histoire d'Atêta dont l'Eternité était assurée, lui rappelait pareillement celle du roi Mêna, Vie Eternelle à l'Unificateur également, constructeur du temple de Men-Nefer certes, mais aussi du Cercle d'Or de l'An-du-Sud, bâti sur le tombeau même de Mêna. Ah! cet An-du-Sud dans lequel se trouvaient des montagnes et des montagnes d'or et de pierreries!...Parvenir à cette richesse incommensurable qui brillait devant ses yeux, pire que l'éblouissement qu'il avait eu dans son rêve nocturne, pharaon, à Lui L.V.F.S., fut soudain certain que c'était la connaissance du Cercle d'Or qui lui était annoncée!... Aussi ferma-t-il les paupières un instant pour reprendre le contrôle de lui-même et ne rien laisser paraître de ses sentiments devant le grand voyant. D'une voix plus neutre, Khoufou dit: "Atêta, Gloire éternelle à son nom, trois fois grand, fut le grand rénovateur de toute notre littérature sacrée! N'a-t-il pas écrit lui-même les têtes sur les épaules et parler aux astres, mais il a écrit lui-même les 42 livres avant de les enfermer dans les coffrets à écrits, qu'il a descendus dans la crypte réservée à cet effet dans le Cercle d'Or protégé par Isis!"

    A ces mots Khoufou ne put s'empêcher de tressaillir et il posa sa suivante question sans regarder Senenpthah:"ne peux-tu donc en faire une copie pour mon tombeau, que j'emmènerai avec moi dans l'au-delà de la vie terrestre?" Il dit à Sa Majesté: "Je ne peux pas interroger Dadoukhourou sur le passé, il ne me répond pas. Mais je peux l'interroger sur l'avenir. "Le pharaon, à Lui L.V.F.S., retint à grand-peine un mouvement de dépit. Il dit: "L'avenir m'intéresse peu à ce sujet. Interroge-le sur ce passé précis." Senenptah secoua la tête: "Il ne me répondra pas. A son grand âge, il est à l'abri des requêtes de ce genre. Il ne se prépare plus qu'à sa mise en bandelettes et à son retour auprès de son Créateur. Mais il y a tout de même une possibilité de l'interroger à su sujet." Sa Majesté dit: "Vite, dis-moi laquelle?". Le grand voyant dit: "Je vais m'étendre à terre et ordonner à Dadoukhourou de m'endormir et de se servir de mon corps pour répondre à tes questions. Interroge-le sur les rois du futur qui tenteront de pénétrer dans le Cercle d'Or pour s'emparer du grand  trésor originel, il te parlera peut-être alors de l'emplacement des coffrets à livres et du moyen d'en obtenir une copie pour ton tombeau. " Khoufou approuva: "Cela est bien Senenphtah, demande donc à ton Dadoukhourou de t'endormir et je lui parlerai."

    Ce qui fut rapidement fait. Lorsque le grand voyant n'eut plus que l'aspect rigide d'une enveloppe charnelle sans âme, le pharaon, à Lui L.V.F.S., se dressa sur son trône et descendit auprès de l'être inerte étendu. Khoufou se pencha et dit: "Qu'est-ce cela, Dadoukhourou, que je t'ai encore jamais vu?" Une autre voix, beaucoup grave sortit du corps de Senenpthah pour répondre: "Parce que je suis une âme errante sans corps dans cette vie. Tu ne peux me voir, mais je t'entends et je te réponds, ô Roi!" Khoufou dit de nouveau: "Le grand voyant prétend que tu sais recoudre les têtes."  La voix répondit: "Je le peux ô Roi. Casse une tête et je la réparerai!" Sa Majesté se redressa et ordonna au grand Chambellan: "Qu'on amène ici devant moi un prisonnier, un de ceux dont la condamnation est prononcée, sur l'heure!"

    Le grand Chambellan se précipita vers les prisons de la cave du palais avec des soldats et un geôlier, et il ramena un prisonnier fort comme un taureau, chargé de chaînes, qui avait tué, un soir d'ivresse, deux soldats de la garde royale, uniquement avec ses mains nues! Les soldats l'obligèrent à se prosterner devant le pharaon, à Lui L.V.F.S., la tête posée sur un tabouret d'ébène où était assis auparavant Senenptah. Et un soldat armé d'une massue abattit soudainement celle-ci sur le crâne du prisonnier, le fracassant, en même temps que le tabouret. Et Khoufou dit au corps toujours rigide du grand voyant: "A toi de faire voir si ce que tu prétends est vrai Dadoukhourou: recouds-moi ce crâne-là. Lentement le corps de Senenptah se releva. Dès qu'il fut debout, très rapidement, il entreprit d'ôter des outils de sa tunique, et se mit en devoir de raser la chevelure, couper la peau, ôter des morceaux d'os, d'éponger le sang et de remettre les peaux en place. Après ça, il se retourna vers Khoufou et il lui dit de la même voix grave: "Le prisonnier va reprendre connaissance et il vivra. Maintenant laisse-moi en paix, ô Roi!."  Sa Majesté dit vivement: "Attends Dadoukhourou, j'ai une requête importante à t'adresser". La voix grave répondit dans le corps debout: "Je t'écoute". Khoufou dit: "Senenptah prétend que tu connais l'endroit où se trouvent les coffrets à écrits, ceux d'Atêta, à Lui l'Eternité éternelle de l'au-delà. Est-ce vrai, Dadoukhourou?" La voix grave dans le corps immobile debout répondit: "C'est exact ô Roi, derrière la grande pierre en grès qui forme l'accès à la Salle des Archives de la Chambre des Rôles dans l'An du Sud." Sa Majesté dit alors d'une voix émue: "Peux-tu m'y conduire?"  Je ne le peux pas, car je n'ai aucun souvenir du passé." Khoufou reprit d'une voix attristée: "Alors je partirai pour l'au-delà sans que des copies de ces textes sacrés n'entrent dans mon tombeau. N'y a-t-il aucun moyen pour que j'en obtienne Dadoukhourou?"  La voix grave répondit: "Il en existe un ô Roi. Prévois une requête dans ton tombeau, destinée à tes petits-enfants, car l'un d'eux tentera d'entrer dans le Cercle d'Or, et s'il n'en ressort pas, sa suite trouvera une cachette où sont déjà entreposées des copies du contenu des coffrets à écrits.!"

    La déception de pharaon, à Lui L.V.F.S., était grande. Mais il ne désespérait pas d'apprendre le secret de l'entrée du souterrain donnant accès à l'entrée du Cercle d'Or en questionnant plus avant Dadoukhourou. Sa Majesté dit: "Soit, j'agirai ainsi. Mais puisque tu sais lire dans l'avenir, répond à ceci: Qui pénétrera le secret du Cercle d'Or, aujourd'hui perdu?" La voix grave sortit du corps toujours immobile et debout, pour dire: "Ce ne sera que dans cinq millénaires, une fois venus les temps prescrits pour un nouveau cycle des Combinaisons-Mathématiques-Divines, que le Cercle d'Or livrera son contenu aux Cadets de cette époque-là, pas avant!" Khoufou dit: "Que deviendront ceux qui tenteront de pénétrer dans le Cercle d'Or, Dadoukhourou? "Et la voix grave donna un arrêt sans appel: "Tous ceux qui tenteront de percer le secret avant le temps prescrit périront! Cela est irrévocable, ô Roi!"

    Pharaon, à Lui L.V.F.S.; était très déçu, car il avait déjà formé le voeu d'aller lui-même sur place à la recherche du grand trésor. Sa Majesté dit encore: "Ces rois ne pourraient-ils pas se racheter de leur curiosité, Dadoukhourou?" Et la voix grave répondit: "Si, en dépensant sans compter le contenu le reste de leur cassette royale pour reconstruire un temple à Isis, encore plus beau que celui qu'ils ont profané sans succès! Maintenant, je me repose, pour que Senenpthah récupère son corps." Khoufou dit vivement: "Attends! attends! Par le Dieu qui t'as créé tel que tu es, attends! Senenpthah a le temps!" La voix grave répondit: Le grand voyant n'est pas content, il a peur que tu en apprennes trop." Sa Majesté s'impatienta: "Que m'importe Senenpthah! réponds-moi à ceci: quels seront les rois du futur qui tenteront de percer le secret du Cercle d'Or? Le sais-tu?..." La voix grave répondit: "Je le sais, ô roi, mais cela ne t'avancera en rien, car je ne peux te répondre que sous la forme de paraboles prophétiques. Voici ce que les Combinaisons-Mathématiques-Divines annoncent: du ciel descendront trois princes maudits, nés de la branche fratricide du vieux Lion, mort du jeune!Leur naissance fut tellement difficile qu'Isis, Nephtys et Khnoum durent unir leurs efforts lors de chaque enfantement, devant se faire aider, qui de son sistre, qui de son bâton, qui de ses najas. Ainsi vinrent au monde les trois pestiférés. Le premier enfant avait un gros ventre, le deuxième avait la bouche forte, le troisième, bien que plus normal, était désigné par ses cheveux en lapis-lazuli. Voilà le détail précis des trois curieux à naître, qui mourront tous dans des douleurs justes, à la hauteur de leurs crimes de lèse-divinité. Je me repose maintenant."

    Vivement, Pharaon, à Lui L.V.F.S., "Donne-moi d'abord leurs noms.!" La voix grave dit: "Je me repose maintenant." Khoufou l'en empêcha en le retenant. Il dit: "Donne-moi les noms des trois futurs rois. Je suis ton Aîné, je le veux?"  Le corps immobile resta un instant sans voix, et Sa Majesté crut avoir perdu le contact. Mais la gravité vocale hésitante et plus lointaine dit: "Le troisième, le plus scélérat pour le Cercle d'Or, viendra de l'étranger. Il s'appellera Khambénoui le sanguinaire, mais le premier, qui débutera la série,sera nommé Rakâoui le ténébreux. J'en ai fini, il est trop tard, pour assurer mes bandelettes!..." 

    Sa Majesté, excédé, ne comprit pas le sens terrible de ces paroles.Khoufou retint le corps qui se penchait par la tunique, mais celle-ci lui resta entre les mains. L'enveloppe charnelle fondait. La matière se réduisait en cendres, en petit monticule que le roi regarda d'un air consterné. Et Senenpthah et Dadoukhourou étaient réduits à néant! Un intermède survint avec le prisonnier qui revenait à la vie, et à qui le pharaon, à Lui L.V.F.S., rendit la liberté avant d'ordonner: "Qu'on mette ces restes dans une urne et qu'on la porte près de l'autel du temple de Ptah avec cent bottes d'échalotes et cent bottes d'ail. Ils ne méritent pas autre chose pour avoir disparu avant de me révéler la Vérité...Le Ténébreux! qui peut me parler de Rakâoui le Ténébreux?..."

    Aucun des trois Conseillers Intimes restants ne put résoudre cette énigme. Et comme le Pharaon, à Lui la Force et la Santé, savait qu'il ne faisait pas partie de ces trois maudits, il décida de se rendre dans ce lointain Sakhibou, cette Thébaîde détentrice, par Isis et Atêta, de si terribles secrets, mais aussi d'immenses trésors! Et s'il échouait, il ferait reconstruire un temple splendide en l'honneur de la Bonne mère du Ciel, afin de continuer à régner sur les Deux-Pays, en toute clarté terrestre, et donc loin de toute obscurité céleste."

     

    Cette page énigmatique et hermétique mériterait, à elle seule, un ouvrage complet. Les abréviations L.V.F.S., étaient employées par les scribes antiques pour remplacer la formule protocolaire partout obligatoire, Longue Vie, Force, Santé, qu'on devait adjoindre à la suite de de "pharaon"Le symbolisme originel en était "Ankh", la Vie.Dans l'extrait  suivant de la vie de Khéops (la grande hypothèse), ce dernier ordonne, par décret, la troisième reconstruction du temple d'Isis, à Dendérah:  

    "Le Soleil apparut à l'horizon, oriental... Il sembla balancer, son or fusionnant devant les paupières clignotantes, et très vite, il nuança le site complet de Dendérah des couleurs les plus vives.... Car les ruines de ce lieu allaient renaître du sacrilège qui avait été commis. Un roi maudit - et non un vrai Par-Ahâ - d'un mysticisme outrancier avait au nom de son idolâtrie solaire, ordonné de mettre bas les temples de Ptah, dans tout le pays, dans le nord à Men-Nefer (Memphis), comme ici à Dendérah! Vingt années de basse dictature avaient passé, accentuant la misère du peuple de dieu...Le Roi Khoufou, s'il ne s'agissait pas sur le tard, semblait rechercher la bienveillance de Ptah pour tout le mal qu'il lui avait fait, en recherchant l'entrée du Cercle d'Or et en tentant d'en accaparer toutes les richesses. Il en avait été maudit, et son règne ne tarderait pas à s'achever lamentablement! Cherchant à s'attirer toutes les grâces célestes pour son arrivée dans l'Au-delà de la vie, il avait donné l'ordre de rétablir la liberté des cultes dans tout le royaume,   et même dans les deux terres: Ath-Kâ-Ptah et Ahâ-Men-Ptah. 

    le pontife Khânepou sourit à cette pensée, puisque l'Amenta était le terre des bienheureux Endormis et que ceux-ci ,sans doute, se moquaient éperdument des décrets bassement terrestres de cet adorateur du Soleil!...

     

    "Inexorablement, l'histoire et les prophéties s'enchevêtreront dans  la longueur démesurée du temps terrestre, pour s'accomplir selon les prédictions. Le Cercle d'Or réapparaîtra sans nul doute au moment propice, voulu par les Combinaisons-Mathématiques-Divines. Ceux qui "prédisent" le retour de l'Atlantide par un nouveau bouleversement en 1983 ou 1999, ou tout autre date, se trompent,! Non pas sur le sens même des prophéties, mais sur l'interprétation qu'ils donnent aux Textes sacrés.Ils disent qu'Ahâ-Men-Ptah resurgira de ses propres cendres en une certaine configuration céleste de l'année. xxxx, seule possible pour cela. Mais ne peut-on dire que plutôt que les documents originaux, tous les écrits sacrés des premiers jours d'Ath-Kâ-Ptah, retraçant l'histoire complète d'Ahâ-Men-Ptah, seront mis au jour à ce moment-là dans le Cercle d'Or? Ce serait une telle révélation que l'Atlantide resurgira véritablement de ses cendres! Car l'Eternité seule est au pouvoir de Dieu... Enregistrons seulement les données prophétiques...

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    La grande hypothèse 11 partie b) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps 

     

     

     

    Notes préliminaires pour cet article:

    a) "Le zodiaque de Dendérah nous montre la constellation des Poissons au zénith de son tracé. Il domine le ciel avec une évidence criante. De surcroît, entre les deux vertébrés aquatiques, inscrit dans un cadre rectangulaire, se trouve le hiéroglyphe des fortes inondations, voire du déluge, composé de trois lignes brisées en dent de scie, enfermées dans un cadre symbolique, semblable  à celui inscrit dans un cartouche.

    Ainsi, il y a six millénaires au moins, Les Maîtres de la Mesure et du Nombre portaient déjà à la connaissance de leurs élèves, les futurs grands-prêtres l'état dans lequel parviendrait le globe terrestre à la fin du cycle des Poissons pour entrer dans celui du Verse-eau."

     

     

    "Quelle est donc la lueur qui sauvera le monde, et qui seule est susceptible en cette fin d'ère des Poissons de faire retrouver à l'humanité sa conscience; la FOI. Et ce n'est pas le christianisme générique, mais l'entendement d'un Dieu Créateur, ayant engendré des Fils, des Messies, des Prophètes et l'Humanité que nous formons tous aujourd'hui, quelque soit la couleur de la peau. C'est ce qu'ont assuré tous les philosophes et patriarches depuis des millénaires. C'est ce qu'a dû se dire Galilée qui est mort quatre ans après être devenu aveugle! Car on oublie que du jour où il a maladroitement renié ce qui était la simple vérité, à savoir que  c'était la Terre qui tournait autour du Soleil et non le contraire, il a perdu la foi et l'étincelle de clarté qui s'accrochait à sa parcelle Divine! Il fallut attendre mars 1980 pour voir le Vatican rouvrir le dossier en réhabilitation de Galilée. 

     

    Le Cercle d'Or restera-t-il dans le noir complet avant que la nouvelle ère ne l'efface de la surface du globe? Se trouvera-t-il enfin une équipe aux yeux très grands ouvert pour bien comprendre le cycle éternel de l'éternité?

    Mais la situation en cette fin d'ère des Poissons est toute différente de celles du passé, elle dépend de plus des hommes eux-mêmes! 

     

    b) A titre de commentaire voici ma réponse à un commentaire de Maxime:

    Maxime R: Que tout cela est bien compliqué. Si tout est écrit d'avance qu'en est-il de la valeur de la liberté humaine ? Toute décision ne serait-t-elle alors qu'une fausse illusion d'avoir un peu d'influence sur le cours des chose ? Il y a des phénomènes qui nous échappent : météorites et super volcan ont la capacité de nous faire disparaître.Notre propre arsenal nucléaire (civil ou militaire) peut nous exploser à la figure. La fin du monde, de ce monde est une vérité scientifique. Il n'est nul besoin d'aller se faire peur, la vie est assez compliquée comme ça et en plus si nous n'y pouvons rien à quoi cela sert-il ? Le livre de l'Apocalypse en ce sens est plein de sagesse, c'est un livre d'espérance. N'est-ce pas ce dont l'homme a besoin pour vivre en harmonie avec la Planète, les Autres et Lui-même.

     

    Ma réponse: Tout n'est pas "écrit"  par quelqu'un, par un humain, mais dans le lois du Créateur, que j'appelle les lois de la nature. On les a traduite en lois physiques et elles sont devenues "la science". 

    Nos ancêtres les ont subies et ont vécu des cataclysmes, dont certains sont restés dans l'inconscient et sont devenus les grands mythes de l'humanité. Les religions en sont sans doute issues. 

    Pour dominer et maîtriser cette nature, la "parcelle divine" qu'est le conscient et l'"intelligence" s'est peu à peu éveillée en science et technologie (Dans la Bible, Dieu a bien "dit": ..."dominez"...). Puis dans nos civilisations de cette ère des Poissons, après la révélation des Evangiles et le "rendez à César ce qui est à César" (le "matériel" du monde), et à Dieu ce qui est à Dieu (le divin de l'Etre), la désacralisation a abouti à un monde seulement scientifique, technologique, d'"avoir", de performance,... L'homme veut se libérer de Dieu et maîtriser la nature par sa seule intelligence toute puissante et en oubliant son Créateur. Il se crée ainsi les conditions de sa propre destruction et disparition. On le voit dans les progrès inouïs qui devraient le bonheur avec les promesses de la science et de la technologie. La décision a une influence sur le cours des choses, mais la certitude de la liberté de l'homme dans sa toute puissance est une illusion et on le découvre de plus en en plus après les certitudes scientiste. Il ne s'agit pas de faire peur, car la fin de monde, si elle est vérité  "scientifique", n'est pas "vérité" tout court. 

    Encore une fois, la "Parcelle Divine" a cette espérance (pas exactement l'espoir), l'apocalypse. C'est la lueur dont il est question en cette fin d'ère des Poissons: on crée les conditions de notre destruction, mais contrairement à ce que disent les "prophètes", ce n'est pas la fin du monde et la destruction. La situation est toute différente, le cataclysme est proche, mais pour la première fois, l'issue dépend de plus des hommes eux-mêmes! Vont-ils voir l'harmonie de la nature?...

     

     

     

    le Zodiaque de Dendérah

     

     

     

     

    I) Préambule à l'article:

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

             10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

             11) Ce que j'ai vu et compris - L'éternité n'appartient qu'à Dieu -

     

    II) Contenu de l'article: 11)  

    La grande hypothèse 11)  Partie 2: pour notre temps.

     

    En exergue:

    "J'ai vu sous le soleil l'impiété dans le lieu du jugement et                                               l'iniquité dans le lieu de la Justice.                                                                                        Et j'ai dit dans mon coeur: - Dieu jugera le juste et                                                           l'injuste; alors ce sera le temps de toutes choses."                                                  Ancien Testament (Ecclésiaste, III, 16-17)  

    "Interroge les générations passées,                                                                       Ecoute la sagesse de leurs pères;                                                                                   Car nous sommes d'hier et ne savons rien.                                                              Nos jours passent comme l'ombre sur la terre:                                                        Mais eux vont te parler et t'instruire,                                                                               Ils puiseront ces leçons dans leur coeur.                                                                         Ancien Testament (Job, VIII, 8-10.)                

    A nous de réfléchir et de méditer sur la nécessité du destin et de la connaissance de l'avenir. Le zodiaque de Dendérah nous montre la constellation des Poissons au zénith de son tracé.

     

    Parmi les plus éminents prophètes, les vrais visionnaires des temps héroïques furent furent les juifs canoniques des siècles bibliques de l'Ecole alexandrine la plus célèbre, entre 150 avant Christ et 105 après le début de l'ère chrétienne. Ils ont créé la véritable pensée juive non talmudique et nous leur devons la conservation de l'histoire orthodoxe du peuple juif de ce temps. Enoch fut peut-être le plus célèbre, puisque non seulement Tertullien, CelseEusèbe de Césarée en font état, mais également Origène, Saint Irénéé et Clément d'Alexandrie parlent de son texte grec original, qui disparut ensuite. Une version copte d'Enoch a été trouvée en Egypte dans un monastère dans le désert du Fayoum.L'extrait suivant est troublant, car il allie "l'Ancien", Osiris, à un "Fils de l'Homme", Jésus. 

    "Et je vis l'Ancien des jours, dont la tête était comme de la laine blanche, et avec lui un autre, qui avait la figure d'un homme. cette figure était pleine de grâce, comme celle d'un des saints anges. Alors j'interrogeai un des anges qui étaient avec moi et qui m'expliquait tous les mystères qui se rapportent au Fils de l'Homme. Je lui demandai qui il était, d'où il venait et pourquoi il accompagnait l'Ancien des jours. Il me répondit: Celui-là est le Fils de l'Homme, à qui toute justice se rapporte, avec qui elle habite, et qui tient la clé de tous les trésors cachés. Car le Seigneur des esprits l'a choisi de préférence, et il lui a donné une gloire au-dessus de toutes les créatures.Le Fils de l'Homme arrachera les rois et les puissants de leur couche voluptueuse; il mettra un frein aux puissants; il brisera les dents des pêcheurs. XLVI., 1-4."

    Le second extrait précise encore plus les relations alexandrines d'Enoch et tous les papyrus hiéroglyphiques qu'il eut en main. Sa description du Taureau céleste en est la preuve formelle:

    "J'eus une vision dans mon lit. Voici un taureau sortant de terre et ce taureau était blanc. Puis sortit une génisse et avec elle deux jeunes veaux, dont l'un était noir, et l'autre rouge. Le noir frappa le rouge...le levai encore les yeux, et je vis le ciel au-dessus de ma tête, et voici qu'une étoile tomba du ciel, et elle se dressait au milieu de ces taureaux, LXXXIV"  

    La première partie de ce livre d'Enoch  forma un résumé visionnaire de la mécanique combinatoire céleste; la seconde, l'apocalypse proprement dite; et le troisième sa vision historIque des évènements.  Un autre prophète, de la même classe fut Esdras. Le contenu de son "Quatrième livre" en fait foi. Tout comme Saint Jean, mais plusieurs siècles auparavant, Esdras eut sept visions, qui dans sa version originale, sont précédées d'une introduction. Il affecte la forme dialoguée avec l'ange Uriel et lui-même exilé à Babylone. Pourquoi Israël, le peuple élu de Dieu, est-il devenu le plus malheureux des peuples alors qu'il était le plus juste? Et Uriel, tout en prophétisant répond que les desseins de Dieu sont impénétrables, l'esprit humain est borné et aveuglé. Après l'annonce du Messie et et des Cultes qui s'ensuivront, les chapitres apocalyptiques XI et XII symbolisent énigmatiquement mais de manière réelle l'Empire romain avec plusieurs siècles d'avance:

    "Un aigle immense (le symbole de l'Empire romain) étend ses ailes sur toute la terre et la tient dans ses serres.Il a six paires de grandes ailes, quatre paires d'ailerons et trois têtes. Les six paires de grandes ailes sont six empereurs. Le second 'entre eux règne si longtemps que qu'aucun de ceux qui lui succèdent n'arrive à la moitié du nombre d'années qui lui a été départi."

    Il s'agit d'Auguste et les six empereurs sont les six empereurs de la maison de Jules: César, AugusteTibèreCaligulaClaude et Néron. Les quatre ailerons sont les quatre usurpateurs ou anti-Césars, GalbaOthonVitellius et Nerva qui, selon l'auteur, ne doivent pas être considérés comme de vrais empereurs. Les trois têtes sont les Flaviens, qui dévorent les ailerons. La tête du milieu, la plus grande est Vespasien, elle meurt. Les deux autres, Titus et Domitien, règnent; mais la tête de droite dévore celle de gauche, allusion au fratricide de Domitien et elle est tuée à sou tour. C'est alors le règne de la dernière paire d'ailerons, Nerva, dont le règne est court et plein de troubles.

    Des dizaines de prophètes juifs égrenèrent ainsi leurs visions apocalyptiques les premiers temps avant que se substituent les prophètes chrétiens, bien que d'origine judaïsante eux-mêmes.Jean-Baptiste reste le premier de ceux-ci. En passant sur tous les Nostradamus Moyenâgeux, on en arrive aux 11 devises papales de Saint Malachie, à partir du pape Célestin II (1143), jusqu'au dernier à venir. Le 110e est Jean-Paul II (1978) avec la devise De labore Solis, expliquée de manière diverse. Mais logiquement, la seule explication valable...est la traduction latine littérale, effectuée  depuis des siècles: Le travail du soleil, car ce pape, Jean-Paul II, est le dernier à précéder celui de la fin de l'ère solaire de notre cycle chrétien des Poissons. Le 111e et dernier pape à être intronisé au Vatican a pour devise malachienne: Gloria Olivae ou La Gloire de l'Olivier. Il subira un sort semblable semblable à celui du Christ au Golgotha, même s'il ne s'agit pas réellement d'une croix.

     

           

     

    Que sont les Prophéties de Saint Malachie?


    www.vopus.org/.../saint-malachie-et-ses-propheties.html 

     

    Sur sa propre mort

    Saint Malachie et ses prophéties - Irlande

    Comme nous le rapporte Saint-Bernard, étant avec lui à l'abbaye de Clairvaux, Saint Malachie a annoncé le jour exact de sa mort (2 novembre).

    Sur l'Irlande

    Il a annoncé que l'Irlande, sa patrie, serait opprimée et persécutée par l'Angleterre, en lui apportant des calamités pour 7 siècles, mais qu'elle préserverait sa fidélité à Dieu et à Son Église au milieu de toutes ses épreuves. À la fin de cette période elle serait libérée et ses oppresseurs seraient alors punis. L'Irlande catholique serait l’instrument du retour de l'Angleterre à la foi. On dit que cette prophétie a été copiée par Dom Mabillon d'un ancien manuscrit de Clairvaux et transmise par lui au successeur martyr d'Oliver Plunkett.

    Sur les Papes

    La plus célèbre des prophéties attribuées à Saint Malachie est sur les Papes. Elle est composée de "devises" pour chacun des 112 Papes, depuis Célestin II, élu en 1143, jusqu'à la fin du monde.

    Saint Malachie et ses prophéties - Pape Urban VIII

    Ces "devises" descriptives des Papes peuvent se référer à un symbole de leur pays d'origine, à leur nom, leur écusson d'armes, à leur talent ou à tout autre chose relative au Pape. Par exemple, la devise d'Urbain VIII est le Lys et la Rose ; Il était de Florence, Italie, et dans l'écusson de cette ville apparaît la fleur de lys.

    Elles ont été perdues jusqu'au XVIème siècle où elles seront publiées avec le livre "Lignum Vitae" de l'historien bénédictin Arnold Wion. Selon l'Abbé Cucherat (1871), Saint Malachie a écrit la prophétie à Rome, entre les années 1139 et 1140 quand il a visité le Pape Innocent II pour lui rapporter les affaires de son diocèse. Il a alors remis son manuscrit au Pape pour le consoler dans ses tribulations. Le Pape a gardé le manuscrit dans les archives romaines où il a été oublié jusqu'à sa découverte en 1590 (Cucherat, "Proph. de la succession des papes", Ch. xv).

    Les derniers Papes.

    • #101: "Crux de Cruce" (La Croix de la Croix). Pie IX (1846-1878)
    • #102: "Lumen in caelo" (La Lumière dans le ciel). León XIII (1878-1903).
    • #103: "Ignis ardens" (Le Feu Ardent). Píe X (1903-1914)
    • #104: "Religio Depopulata" (La Religion dépeuplée). Benoit XV (1914-1922).
    • #105: "Fides intrepida” (La Foi Intrépide). Pie XI (1922 –1939).
    • #106: "Pastor angelicus” (Le Pasteur angélique). Pie XII (1939-1958).
      Reconnu comme un grand intellectuel et un défenseur de la paix.
    • #107: "Pastor y nauta” (Pasteur et marin). Jean XXIII (1958-1963).
      Jean XXIII a été Cardinal de Venise, ville de marins. Il a conduit l'Église au Con. Vat II
    • #108: "Flos florum” (La Fleur des fleurs). Paul VI (1963-1978).
      Ses armoiries contiennent la fleur de lys (la fleur des fleurs).
    • #109: "De medietate Lunae” ((De la moitié de Lune). Jean Paul Ier (1978-1978).
      Son nom était "Albino Luciani" (lumière blanche). Il est né dans le diocèse de Belluno (du latin belle lune). Il a été élu le 26 août 1978. La nuit du 25 au 26 la lune était en "demi-lune". Il est mort après une éclipse de lune. Sa naissance, son ordination sacerdotale et épiscopale se sont produites aussi une nuit de demi-lune.
    • #110: "De labore solis” (De la fatigue ou travail du soleil). Jean Paul II (1978-2005).
      Il a été capable d'un travail extraordinaire et étendu. Le jour de sa naissance et de sa mort, il y a eu une éclipse de soleil.
    • #111: "Gloria Olivae” (La gloire de l'olivier). Benoît XVI (2005-).
      Il prend son nom de Saint Benoit et Benoit XV. Les Bénédictins ont eu une branche appelée les"olivetans". Benoit XV a été remarqué par ses efforts pour la paix pendant la Première Guerre Mondiale.

    IL EN RESTE UN SEUL DANS LA LISTE:

    • #112: "Petrus Romanus” (Pierre le Romain). 
      Qui sera le dernier Pape puisque sous son règne se produira la fin :

    Dans la persécution finale de la Sainte Église romaine régnera Petrus Romanus (Pierre le Romain), celui qui nourrira sa congrégation au milieu de beaucoup de tribulations. Après ceci, la ville aux sept collines sera détruite et le juge craint jugera son peuple. La Fin.   

     

    On connaît maintenant le successeur de Jean-Paul II, ce n'est pas un Pétrus (?), le problème du futur Saint Père ne sera pas dans sa naissance, mais dans sa fin, disait déjà Slosman en 1980, car elle sera celle de l'ère des Poissons. Cette fin de la chrétienté s'achèvera comme le judaïsme au temps de la chute du temple de Jérusalem, mais comme la fin du monothéisme hébreux, ce ne sera pas la fin du monothéisme trinitaire. Saint Malachie achève d'ailleurs ainsi son énumération:

    "Pendant la dernière persécution que souffrira la Sainte Eglise Romaine, siégera un Pierre le Romain. Il paîtra ses brebis au sens des lamentations générales. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et un Juge redoutable jugera un peuple: le sien."

    Venons en maintenant au temps mathématique de la fin de notre ère qui déterminera l'achèvement du reste.A nous de réfléchir et de méditer sur la nécessité du destin et de la connaissance de l'avenir. Le zodiaque de Dendérah nous montre la constellation des Poissons au zénith de son tracé. Il domine le ciel avec une évidence criante. De surcroît, entre les deux vertébrés aquatiques, inscrit dans un cadre rectangulaire, se trouve le hiéroglyphe des fortes inondations, voire du déluge, composé de trois lignes brisées en dent de scie, enfermées dans un cadre symbolique, semblable  à celui inscrit dans un cartouche.

    Ainsi, il y a six millénaires au moins, Les Maîtres de la Mesure et du Nombre portaient déjà à la connaissance de leurs élèves, les futurs grands-prêtres l'état dans lequel parviendrait le globe terrestre à la fin du cycle des Poissons pour entrer dans celui du Verse-eau.

     

     

    Voyons maintenant cette ère, qui est près de s'achever, et dans une confusion semblable à celle qui a vu la fin du Taureau et du Bélier. La constellation des Poissons mesure 28° dans l'espace, ce qui revient à dire que dans le temps, elle a une durée égale à 2016 années, soit 28X72 ans. la fin de cette période se situe donc en 2016. ce sera la fin d'UN monde et non du monde, tel que les antiques nous l'ont légué, en même temps que leur savoir. Regardons le non-sens des prédictions afin de faire cesser cette "peur effroyable" qui, comme celle de l'an 2000 commencent à déferler sur notre monde. Les petits prophètes de notre temps, en mal de copies, de notoriété et surtout d'argent, abreuvent littéralement le public, par leurs écrits et leurs conférences sur cette fin. Une secte pseudo-religieuse a suivi le mouvement et s'y est préparé pour tenter de survivre en créant des sites soigneusement choisis! C'est pour 1982, puis 1984, c'est pour 1999 comme l'a prédit Nostradamus. Et bien non! Deux mille fois non!... La situation en cette fin d'ère des Poissons est toute différente, elle dépend de plus des hommes eux-mêmes!    Dans l'Astronomie selon les Egyptiens, publiée en1983, l'étude stricte des Combinaisons-Mathématiques-Divines a amené nos antiques Maîtres à prévoir les mouvements astraux de l'an zéro à 2016 après notre ère, et à en développer les rythmes en "Pulsations Harmoniques célestes" 

     

                                                                   

     1° CYCLES RYTHMIQUES DE 36 ANS:

    Saturne                       1 à 36                253 à288                .../...                 1765 à1800

    Vénus                       37 à 72                189 à 324               .../...                  1801 à 1836

    Jupiter                      73 à108               325 à 360               .../...                  1837 à1872

    Mercure                 109 à 144              361 à396                .../...                  1873 à 1908

    Mars                       145 à 180             397 à 432                .../...                  1909 à 1945

    Lune                       181 à 216              433 à468                .../...                  1946 à1980

    Soleil                      217 à252               469 à504                .../...                  1981 à 2016

     

    2° CYCLES ASTRAUX DE 5 ANS:

    (année 1980 neutre pour essor du libre arbitre humain).

    Soleil                      1981             1988              1995              2002             2009         

    Vénus                     1982             1989              1996              2003             2010

    Mercure                  1983             1990              1997              2004             2011

    Lune                        1984             1991              1998              2005             2012

    Saturne                   1985             1992              1999              2006             2013

    Jupiter                     1986             1993              2000              2007             2014

    Mars                        1987             1994              2001              2008             2015

    (Année 2016 neutre pour libre essor du libre arbitre humain)

     

    Le premier calcul, celui qui porte sur les tranches de 36 années définissant les influx des pulsations rythmiques célestes, anime la Terre depuis l'an 1 de notre époque chrétienne, ne le terminant qu'avec l'an 2016 inclus. Il présente tous les éléments prévisionnels cycliques pour chacune des sept Errantes durant 36 années. Cette portion chiffrée n'a pas été choisie au hasard. Elle a fait l'objet et d'études poussées, où l'observation a joué un grand rôle dans cette antiquité reculée de l'Egypte. Ce "Deuxième-Coeur de Dieu", dans lequel rien ne pouvait être fondamentalement dû au hasard, avait justement remarqué que le ciel, lui aussi, vivait. L'univers possède une espèce de coeur aux battements gigantesques, semblables à ceux de l'humanité, mais à une autre échelle. Et cela a donné une inspiration de 34 ans, suivie et précédée d'un temps neutre d'une année, soit un total de 36 ans. Cela subissant en outre l'influence supplémentaire de l'une des sept errantes durant une période de 36 révolutions solaires. 

    Cela donne une tranche complète tous les 252 ans (36X7), ainsi, l'influence saturnienne sur une période a été de l'an 1 à 36, avant de reprendre de 253 à 288; et ce jusqu'à l'an 1765, où Saturne a entamé sa dernière portion jusqu'à l'an 1800 pour terminer son pouvoir nocif en notre ère des Poissons. Comme on peut le lire sur le premier tableau, 1980 a été la dernière année, donc la neutre de la puissance de la lune. Et 1981 est, elle, la première année, tout aussi neutre, sous la domination solaire, qui achèvera l'ère en 2016. A quoi correspond cette neutralité en fait?  Il s'agit de temps morts durant lesquels les inspirations et expirations dans le coeur stoppent un court instant avant de reprendre un rythme inversé. Les anciens avaient remarqué qu'à l'échelle cosmique,ces "temps morts" étaient étaient en quelque sorte identiques, sauf qu'au lieu de durer un dixième de seconde, le mouvement respiratoire restait en suspens une année complète. Pendant ces 365 journées, aucune influence spécifique ne dépendait des Fixes ni des Errantes. C'était l'Humanité toute entière, qui par son comportement global en cette année-là, "pré-destinait" en quelque sorte les fluctuations combinatoires célestes de son propre "à-venir" pour les 34 années futures. Chacun des gestes en bien ou en mal était collationné quelque part dans le ciel, en une espèce de courbe et de trame qui traçait ainsi la route bénéfique ou maléfique, au sein de laquelle chemineraient les influx des Douze, délimitant les Combinaisons-Mathématiques-Divines. Par exemple, l'année 1980 ayant terminé le cycle lunaire, et l'année 1981 ayant commencé la pulsion solaire, on pourrait examiner en détail tous les aspects physiques et politiques de ces deux révolutions annuelles, pour prévoir en gros les fluctuations à venir durant les 34 suivantes.Ce travail, qui n'est pas fait de nos jours, devait l'avoir été dans l'antiquité Egyptienne.  

    astronomie selon les Egyptiens (A. Slosman)

    Ceci amène à la compréhension du deuxième tableau, qui sectionne la première période à nouveau en sept tranches planétaires, mais de cinq années chacune.  La dernière année étant doublement neutre bien qu'étant placée sous la tutelle de Mars en 2016. 1981 est sous la dominance du Soleil neutralisant les influx solaires, l'astre du jour commençant son périple de 36 ans. 1982 est dominée par Vénus, ce qui contredit les prédictions qui avaient été faites à l'époque de terribles catastrophes à cause des configurations astrologiques exceptionnelles. Il y a eu tellement d'amas planétaires qui de siècle en siècle ont fait l'objet de prévisions alarmantes! Toutes ont été démenties, alors que les grands cataclysmes n'ont jamais été prévus à l'avance par personne.  Les exemples foisonnent, on peut citer cet Allemand du XVe siècle: l'astrologue Johan Lichtenberger, dans son écrit Pronosticatio, qui fit trembler de frayeur son peuple en annonçant de terribles catastrophes au moment des "Kolossales" (sic) conjonctions Saturne, Mars, Jupiter et Mercure, qui s'entremêlaient dans la constellation du Taureau pour amener les pires calamités sur la terre!...Rien ne se produisit, et mal finit ce "voyant", puisque le roi de Prusse, en représailles, décida de lui faire trancher le col...Mais aujourd'hui, ces "prophètes" ne prennent plus leurs lecteurs pour des analphabètes! leurs annonces sont effectuées de telle façon que tout en semant le trouble, et même la peur dans les esprits, ils conservent une échappatoire qui laisse planer un doute sur une phrase passée inaperçue sur le moment, mais qui leur permet de retomber sur une proposition antérieure favorable.Si on suit les textes antiques de l'Egypte, ce ne sera que l'an 2016 qui décidera de la suite logique de notre globe terrestre.Tout se lisait dans les configurations combinatoires célestes dont la forme géométrique est applicable à tous les temps, d'après les tables bien précises émanant du Cercle d'Or lui-même. Les tableaux A et B des pages 285 et 286 de "la grande hypothèse" permettent de mieux en comprendre l'hermétisme. La première formulation est celle des 36 décans  selon Firmicus, Salinger et selon la phonétique.La deuxième est l'exacte formulation en 64 décans ou décans réels. Dans la salle hypostyle du grand temple de Dendérah, l'autre Zodiaque, autour de la gravure astrale rectangulaire, voit énumérer la procession des khents figurant un total de 72. L'explication en figure dans l'Astronomie selon les Egyptiens, paru en 1983.

     

    .../...

     

    "Quelle est donc la lueur qui sauvera le monde, et qui seule est susceptible en cette fin d'ère des Poissons de faire retrouver à l'humanité sa conscience; la FOI. Et ce n'est pas le christianisme générique, mais l'entendement d'un Dieu Créateur, ayant engendré des Fils, des Messies, des Prophètes et l'Humanité que nous formons tous aujourd'hui, quelque soit la couleur de la peau. C'est ce qu'ont assuré tous les philosophes et patriarches depuis des millénaires. C'est ce qu'a dû se dire Galilée qui est mort quatre ans après être devenu aveugle! Car on oublie que du jour où il a maladroitement renié ce qui était la simple vérité, à savoir que  c'était la Terre qui tournait autour du Soleil et non le contraire, il a perdu la foi et l'étincelle de clarté qui s'accrochait à sa parcelle Divine! Il fallut attendre mars 1980 pour voir le Vatican rouvrir le dossier en réhabilitation de Galilée. 

     

    Le Cercle d'Or restera-t-il dans le noir complet avant que la nouvelle ère ne l'efface de la surface du globe? Se trouvera-t-il enfin une équipe aux yeux très grands ouvert pour bien comprendre le cycle éternel de l'éternité?

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    La grande hypothèse 11 partie a): Ce que j'ai vu et compris -

     

    En guise de récapitulation de l'oeuvre, cette certitude d'Albert Slosman résonne  en moi comme une révélation:

    "Voilà ce que j'ai vu et compris dans mon lit de douleur: c'est la connivence de fait, spirituellement parlant, entre toutes les théologies hébraïques, chrétiennes et même grecques, mais partant d'un seul monothéisme: celui immergé avec l'Ahâ-Men-Ptah, retransmis par ses survivants jusqu'en Ath-Kâ-Ptah (Aegyptos ou Egypte)".

     

     

    I) Préambule à l'article:

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moïse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

             10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

             11) Ce que j'ai vu et compris - L'éternité n'appartient qu'à Dieu -

     

     

    II) Contenu de l'article: 11 partie a) Ce que j'ai vu et compris 

     

    Texte en exergue:

    "Si tu veux te sauver, la porte est ouverte, il ne tient qu'à toi de connaître le Fils de Dieu, de devenir parfait, et d'être heureux".                                                                        Justin (Dialogues, VIII, I-42)  

    " Mes passions terrestres on été crucifiées,                                                                     Le feu des désirs matériels n'est plus en moi,                                                                                                Mais une eau vive murmure en moi,                                                                              Qui me dit dans l'intimité: Viens vers le Père!"                                                           Ignace d'Antioche (Aux Romains, XII - An 102 a. c.)

    a) L'éclair-la lueur.

    Selon Decartes, l'étendue est l'essence des corps. Disons plutôt que l'âme possède l'insondable densité de l'espace qui l'a propulsée dans l'enveloppe charnelle, restant sa détentrice durant son séjour terrestre.

    Il n'est pas dans mes intentions de de philosopher ici, mais simplement de raconter ce que j'ai vu, et qui m'a donc permis de de comprendre l'ensemble de la réalité cosmique. Pas plus que de parler de l'accident (mon AVC) qui a développé certaines facultés mentales et spirituelles. mais partir plutôt de ce instant primordial, au sortir de l'anesthésie, celui où j'ai découvert la lueur qui me manquait. C'est un peu ce que déclare A. Slosman (en beaucoup primordial évidemment, vu ses accidents). Il parle donc lui, de la lueur qui lui manquait pour faire la jonction entre tous les éléments épars de de la compréhension trouvée, qu'il avait déjà emmagasinés. Je vais donc essayer de partager ce que j'ai découvert à sa lecture que je m'imagine comprendre, dans la découverte de mon existence bouleversée suite à mon AVC. 

    Cette lumière vient avec la confirmation de l'exactitude de la géométrie combinatoire qui préside à toutes les naissances naturelles que ce soit des choses ou des êtres; à savoir l'existence bien réelle de la Loi de la Création. L'apparence de la réalité est grossière dans sa généralité, c'est l'idée qu'on s'en fait qui permet d'en déceler toute la vérité, donc la pureté et qui lui donne toute sa valeur. L'exemple fourni par la suite des générations qui ne veulent pas comprendre la mentalité de leurs aînés, et ce, quel qu'en soit soit le cycle, est caractéristique de ce fait. L'éternel recommencement dans un autre espace de temps, au début de chaque ère, devrait imprégner tous ceux qui cherchent à comprendre. Admettre que l'éternité de cette combinaison Espace-Temps est le seul fait du vouloir divin revient à ceux qui ont enfin compris. Il y a paradoxe apparent entre celui qui peut comprendre, et celui qui le veut et qui y parvient. La différence réside uniquement dans le pouvoir puissant détenu par la Parcelle, l'Âme, sur l'esprit qui n"est que raison raisonnable(Je traduis l'esprit par le conscient qui fait raisonner, agir...et l'âme par le non-conscient, ce qu'on appelle ordinairement l'esprit, y compris dans les religions). Slosman a écrit dans les survivants de l'Atlantide: La raison humaine ne possède aucun raisonnement raisonnable dans sa conception de Dieu (le coeur a ses raisons que la raison ignore).

    Il ne s'agit donc pas, par la simple raison, d'obliger à une convention protocolaire d'adorer Dieu pour sa création et les commandements qui en découlent. Adorer quelque chose, quelqu'un ou Dieu, est à la portée du plus simple humain qui consent à plier un genou pour cela. Chacun parvient à le faire à la vue de tous ou de façon déguisée plus ou moins hypocrite à l'église. Mais la raison invoquée ici est celle de l'âme, celle qui est tramée dès sa naissance pour vivre en harmonie avec les décisions célestes. Il fera le bien lorsqu'il faudra, et il s'abstiendra de toute volonté personnelle lorsque les configurations célestes combinatoires lui seront néfastes. Il faut un certain tâtonnement pour s'habituer à ce "calcul" cérébral qui ne dépend d'aucune formulation religieuse contemporaine, pas plus chrétienne que néo-taoïste, théosophique, ou spirite...Car l'abstinence de toute volonté devant Dieu ne signifie pas qu'il faut abdiquer la propre personnalité reçue à sa naissance. Philon d'Alexandrie disait que le sommeil caractérisait et symbolisait les ignorants, ces aveugles qui se plongeaient hors du monde matériel de cette façon, afin d'ignorer la vérité.

    Un document copte primordial de l'an 148, retrouvé en 1945, près de Nag-Hamadii, a été authentifié depuis comme un cinquième évangile: l'Evangilium Véritatis, l'Evangile de vérité. Nule ne peut dire en quelle langue et par qui le texte original a été écrit. Ce texte original parle de cette dualité étrangement ressentie par l'homme désireux de connaître "l'Impensable", l'Insaisissable" et "l'Incompréhensible". Le feuillet 17 annonce que le désir de connaître n'est pas une ivresse des sens, mais "une recherche de Celui dont il est sorti: tout ce qui est en lui-même."  C'est cette méconnaissance qui produit l'impuissance, l'angoisse et la crainte, ensuite l'oubli puis le mensonge. Alors que la Connaissance engendre la Vérité, stable, inébranlable, inaltérable, parfaitement belle. Contrairement à ce que disait Philon d'Alexandrie, l'ignorance ne vient pas du sommeil, mais au contraire du refus d'ouvrir les yeux sur cette beauté très simple, pour qu'elle soit la cause du sommeil agité des soubresauts de l'angoisse et de la terreur. 

     

    Slosman décrit ainsi son "éveil à la Connaissance":

    "Tout cela, je l'ai connu durant mes hospitalisations prolongées. J'avais le temps d'ouvrir ou de fermer les yeux, de réfléchir, de voir les lumières, ou de rester plongé dans les ténèbres. Je cherchais la lumière et elle venait à moi, à force de réfléchir. Dans cette Egypte fascinante, j'avais longuement médité, mais la présence agglutinante de la masse des touristes, faisait que je ne pouvais pas me recueillir comme je le désirais, hormis à Dendérah... Il convenait de mettre noir sur blanc mes réflexions et de développer les centaines de diapos que je faisais, pour en étudier attentivement la hiéroglyphique. Car tout était là, dessiné, gravé reproduit en signe d'avertissement destiné au futur. Rien d'autre n'était possible!

    Ma compréhension globale des faits m'avait déjà permis de discerner le principe communautaire de ces antiques qui ne voyaient que deux classes: celle de leur peuple et celle des étrangers. Eux, ils comprenaient pratiquement sans études le besoin de se mettre sous la protection de Dieu. C'était inné chez tous les natifs de cette terre seconde. Les autres, ceux qui vivaient ailleurs, leur étaient indifférents, et ils restaient pour cela dans l'ignorance. Ils ne cherchaient pas à répandre la bonne parole, ceux qu'elle intéressait n'avaient qu'à venir s'établir sur les bords du Nil. Les autres devenant ainsi les infidèles de Ptah, mais non des ennemis; ils restaient des étrangers indignes d'être instruits. 

    Leur grande crainte provenait du fait, prévisible, que leurs générations futures, celles de leurs cadets, oublient les leçons du Passé et deviennent des étrangers sur ce sol béni une seconde fois de Ptah; Ath-Kâ-Ptah, le "Second Coeur de Dieu". Là était le raison majeure de l'enseignement indestructible gravé sur les murs de pierre, partout dans le temple de Dendérah. Là était la raison majeure de ces énormes blocs étagés pour soutenir cette écriture sacrée destinée à défier le temps, pour être retrouvée plus tard, si Ptah décidait d'oublier l'Egypte aux temps prévus."

     

    Le peuple formait une seule et réelle entité. Tous étaient égaux devant le Juge Ultime qui pesait les âmes lors de l'entrée dans l'Au-delà de la vie terrestre. L'égalité n'était pas un vain mot puisque chacun mangeait à sa faim et se vêtait sans problème. La différence résidait dans une conception parallèle provenant de quelques recoins des âmes, dites populaires. Celles-ci ne pénétraient pas le monde cosmique, car il dépassait le cadre accordé à leur compréhension. Il ne faut voir aucun mépris de la part des prêtres et il n'y eut aucune prétention de vouloir cacher quoi que ce soit par les "Mystères", en des paraboles hermétiques, mais le vouloir de laisser la hiéroglyphique à ceux capables de la comprendre un jour, si celle-ci venait à ne plus être lue par ceux qui en avaient la capacité. Un chapitre toujours fameux du livre dit "des morts" au chapitre XVII, parce qu'apparemment obscur, dit que "ce livre se transmettra de génération en génération, sans accident", alors qu'il est simple à déchiffrer pour celui qui admet la valeur de ce monothéisme original. Dans le chapitre CXXV, l'interdiction de laisser lire à aucun homme "sauf par ses fils" veut bien dire ce qu'il édicte. celui qui est possesseur du papyrus en est obligatoirement digne.De ce fait, il ne doit le montrer qu'à ses Cadets, qui le transmettront de même. Plus explicite encore est cette mise en garde du chapitre CXLVIII:

         "Ce livre qui est la vérité, nul autre que celui est pur ne le connaît, jamais, dans toute l'éternité passée ou à venir. Tu le lis en ce moment, mais jamais, nulle part, un autre impur ne l'interprétera à sa façon, afin qu'aucune oreille impie ne l'entende. Qu'il ne soit lu que par toi, et entendu par celui à qui tu l'enseigneras."

    C'est pourquoi, lors de l'afflux des Grecs aux VIIe et VIe siècles avant notre ère, tous les temples tissèrent une espèce de voile décrétant l'obscurantisme par un mystère systématiquement introduit. Les prêtre se retranchaient derrière l'autorité absolue des textes sacrés... à peine travestis! Ainsi, les hiéroglyphes, incompréhensibles des Hellènes, devenaient les phrases suivantes: "Ce que dit le livre, ne le raconte pas car les dieux se mettraient en colère. c'est pourquoi il doit rester le plus grand des mystères". C'est probablement de cette restriction que sont parties toutes les affabulations des auteurs grecs. On trouve par exemple chez Diodore de Sicile: "les Egyptiens pratiquent en l'honneur des animaux sacrés beaucoup de cérémonies incroyables dont il nous est impossible de donner l'explication et l'origine, car les prêtres conservent ces doctrines secrètes, et il leur est défendu d'en parler." C'était un devoir, une véritable obéissance aux préceptes de Ptah que de ne rien dévoiler aux étrangers de ce qui formait le "Coeur" même de ce pays béni. Et cette conception du devoir de chaque instant amena de plus en plus une lutte à l'intérieur de l'âme des érudits en possession des Textes sacrés. L'instinct de conservation devant la fin prochaine enclencha des prodiges des systèmes de préservation des écrits! Jamais la crainte ou la peur ne poussa l'un d'eux à trahir le pacte mental, et cela était déjà valable bien avant notre ère!

     

    Le mythe de Prométhée, par exemple, qui est un des plus beaux fleurons d'Hésiode, prophétise le Christ! Il est fascinant par les réminiscences émanant des traditions originelles et du début du christianisme. Un de ses protagonistes, Chiron le Centaure est mis en vedette par Nostradamus, voir page 63 du livre Nostradamus trahi, par Elisabeth Bellecour. 

     

    Prométhée était le fils d'un Titan, Japet, donc Titan lui-même, et père de Deucalion et Hellen. Au temps où il vivait, Jupiter venait de détrôner Saturne et se trouva donc le roi des dieux présidant l'OlympePour se venger du désintéressement humain à sa nouvelle gloire, Jupiter cacha la nourriture aux hommes les obligeant ainsi à un travail pénible pour s'en procurer et subsister, ce qui dégénéra en en une dispute mémorable entre les divers dieux et les créatures de la terre au sujet de la part revenant à l'Olympe et du sacrifice que cela occasionnait aux mortels. Pour arbitrer justement le différent, Prométhée partagea un boeuf en deux morceaux, plaçant d'un côté tous les os recouverts de la graisse de l'animal, et de l'autre les chairs sous la peau entière du boeuf. Jupiter, roi des dieux, feignit de s'y laisser prendre et il choisit exprès les os recouverts de graisse. Et pour punir Prométhée de sa rébellion, il cacha le feu aux hommes. Mais par son habileté le Titan le retrouva et l'introduisit auprès des mortels. Nouvelle vengeance de Jupiter: ce fut Pandore, la première femme de limon fabriquée par Vulcain sur l'ordre du roi des dieux, afin de séduire Epiméthée, le frère de Prométhée. Ce fut elle dont la curiosité punit toute la terre, car elle ouvrit l'amphore d'où sortirent tous les maux de l'humanité! Et Prométhée fut lié à une colonne où un aigle arrivait chaque jour pour dévorer son foie immortel. Ce fut Hercule, le propre fils de Jupiter et d'Alcmène qui délivra Prométhée, qui en perdit ainsi son immortalité. Ce ne sera qu'ensuite que grâce à Chiron le Centaure, qu'il la retrouvera.

     

    L'important dans consiste dans les ressemblances entre ce mythe et la colère divine contre l'humanité, suivie de la rédemption des rescapés. Hésiode, suivi par Eshyle, narre ici une tradition orale égyptienne déformée, elle-même reprise par les Hébreux, avant de devenir le fondement traditionnel chrétien. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les Grecs aient été à la recherche d'un idéal de beaucoup supérieur à celui qui était né de leur mythologie. Mais que leur déception de ne point y être parvenus, ait déclenché en eux cet esprit destructeur de ce qu'ils renonçaient à comprendre faute d'avoir voulu s'intégrer au peuple égyptien, c'est cela qui fut le début de leur décadence! Car l'idéal recherché est celui de tout homme possédant une âme et un coeur. Mais pour ces descendants d'Ahâ-Men-Ptah, l'unique humanité était celle de Ptah. Pour accéder à cet idéal, il fallait accepter de ne plus être un étranger, mais un résident dans ce pays: un homme à part entière.

    Je médite ces paroles de Slosman: "ce fut la première lueur... J'avais vu cette petite clarté à l'hôpital, en dialoguant avec un prêtre  à propos de Moïse et de l'Egypte... Le religieux, sortant une bible de sa poche lut lu le passage qui déclencha le commencement de ma perception:

    "Tu n'auras pas l'Egyptien en abomination, car tu as été un résident dans son pays. Les fils qui lui naîtront à la troisième génération auront accès à l'assemblée de Yahvé."  Ancien Testament, Deutéronome XXIII- 8 et 9.

    Cet idéal se retrouve par ailleurs sous une forme admirable chez Lamartine dans les Méditations poétiques.

              Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,

              Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux, 

              Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,

              Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux.

              Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire, 

              Là je retrouverais et l'espoir et l'amour,

              Et ce bien idéal que toute âme aspire,

              Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour.

     

    Les Egyptiens et les juifs avaient par une action que juifs et chrétiens auraient dû perpétuer par Jésus. C'est ce qu'il faut comprendre dans l'enchaînement de ce monothéisme transmis de d'Osiris à Moïse, puis de Moïse à Jésus, tout comme il le fut d'Athêta (Thot-Hermès) à Akhénaton, d'Akhénaton à Pythagore , de Pythagore à Galilée. Le Christianisme des Poissons est la suite de la religion juive du Bélier, comme cette dernière l'est de celle d'Osiris le Taureau. Non seulement la suite, mais la continuation du monothéisme le plus antique de l'humanité. Tout un monde hypocrite a refusé d'admettre cette Vérité, seules quelques tentatives  timides ont tenté de lever le voile. 

    *Par exemple Raymond Weill dans "Les transmissions littéraires d'Egypte à Israël""D'où vient qu'un fait aussi flagrant et aussi simple n'ait pas été perçu et noté de longue date? Comme d'autres lacunes d'observations du même ordre, celle-là paraît tenir à ce que l'effort égyptologique, longuement appliqué à la traduction et à l'explication des textes, visait à recueillir et enregistrer leurs témoignages plutôt qu'à les discuter...et qui empêchait la recherche de se retourner vers les considérations de la critique documentaire. Dans le domaine des rapprochements de la sagesse égyptienne avec les livres , voici, premier de tous sans doute, Chabas, qui, dès 1857, étudiant le Ptahhotep du papyrus Prisse, et notant les analogies que le livre présents en général avec les Proverbes, consigne les nombreuses correspondances qu'on relève entre l'égyptien d'une part, et du côté biblique, principalement Proverbes, mais Job, Isaïe, Psaumes, Ecclésiaste et Sagesse. Qu'arrive-t-il à en conclure? - Les sentiments qui commandent toutes ces oeuvres sont naturelles à l'homme; nous ne devrons pas nous étonner de trouver ...des maximes que l'Ecriture a répétées plus tard, sans avoir besoin de les emprunter à la sagesse égyptienne.  Un trouble persiste toutefois: Il est cependant assez intéressant de voir le philosophe égyptien promettre au fils respectueux une longue existence sur la terre, en termes à peu près identiques à ceux que le doigt de Dieu grava sur les tables de pierre du Décalogue...."

    La vérité est serrée de près; elle serait extraite si Chabas ne se tenait pas à son point de vue central d'une indépendance évidente des élaborations d'idées chez les deux peuples. Et c'est ce principe qui prévaut désormais. Un autre Egyptologue du même temps, Brugsch, parlant de la morale et des traités de la sagesse des Egyptiens, trouvera seulement à dire: "Ces nombreux exemples nous apprennent que la charité universelle n'est point du tout une acquisition de nos temps modernes". 

    Raymond Weill, de son côté, reprend son tableau chronologique quand aux "ressemblances": "On peut considérer que les remarques incidentes de Wiedemann (alfred) en 1903 et d'Erman en 1906 ont été le germe du bref, substantiel et très remarquable mémoire dans lequel Gunkel, en 1909, tente pour la première fois de dresser un tableau des correspondances égyptiennes à l'Ancien Testament. Il passe en revue les mythes et légendes, les hymnes aux dieux, les chants d'amour, reconnaissant que depuis Ernan, on a commencé de chercher dans la poésie amoureuse des Egyptiens l'explication de de celle de la Bible; il observe, à la même place, que l'exhortation à jouir de la vie matérielle que l'auteur de la sagesse de Salomon met dans la bouche de l'impie, est reproduite d'un vieux thème familier de la poésie égyptienne...En 1912 il signale...les analogies de hymnes aux dieux en Egypte, et  des hymnes de Psaumes... On ne voit guère avancer la question jusqu'à l'heure de l'éclatante surprise que devait apporter la révélation du livre égyptien d'Amenemope, publié en 1923." 

    Dès 1924, ce papyrus fut un objet central dans le tableau des correspondances de la littérature de la sagesse d'Israël et d'Egypte. Les parallélismes des Proverbes avec le livre égyptien sont enregistrées en détail par Gressman dans un ouvrage dont l'intention est de présenter la sagesse sapientale d'Israël, Dans ses rapports avec la littérature universelle. 

     

    En guise de récapitulation de l'oeuvre, cette certitude d'Albert Slosman résonne  en moi comme une révélation:

    "Voilà ce que j'ai vu et compris dans mon lit de douleur: c'est la connivence de fait, spirituellement parlant, entre toutes les théologies hébraîques, chrétiennes et même grecques, mais partant d'un seul monothéisme: celui immergé avec l'Ahâ-Men-Ptah, retransmis par ses survivants jusqu'en Ath-Kâ-Ptah (Aegyptos ou Egypte)".

    b) Le travail, la compréhension.

     

     Une étude des textes antiques des Combinaisons-Mathématiques-Divines et de ces textes abstraits a permis à Slosman de mémoriser ce qu'il faut lui fallait retenir dans l'inconscient, durant sa longue et difficile convalescence. Il a lors acquit la conviction absolue que pour rentrer dans le Saint des Saints d'Osiris à Dendérah, il fallait devenir un "résident" et revenir en Egypte malgré les difficultés physiques. On a suivi dans les articles: "l'âme Atlante n'est pas perdue" et "et Dieu ressuscita à Dendérah", ses lectures et les études sur le terrain de "la voie sacrée des gravures rupestres", qui lui ont permis de se rendre auprès de ceux qui étaient encore capables  d'assurer la liaison entre ce qu'il savait déjà et ce qui manquait. Pour remonter à cette filière de l'origine de l'humanité divine et de son univers terrestre, Il convenait de plus de démontrer que le Dieu-Un n'avait plus de secret pour lui, quant à la Loi qu'il avait instaurée pour permettre de scruter la destinée des créatures dans l'avenir, et devenir, non pas l'égal du Créateur, mais sa véritable image terrestre. Après les voyages et avoir dévoré plusieurs centaines de textes, tout ce qu'il fallait retenir était intégré dans les replis de la mémoire: le ciel, la terre, les astres, le jour et la nuit s'imbriquèrent comme les véritables grains nourriciers de l'Egypte antique. Ce sont les mêmes qui ont permis aux Cadets de croître afin que leurs destinées prévues s'accomplissent. Et là, l'esprit invisible et la matière palpable se rencontrèrent pour manifester de façon tangible  et triomphale la primauté du Créateur sur la création et ses créatures. Il suffisait alors de retourner à Dendérah, non plus pour voir seulement, mais surtout pour comprendre. 

    Trois être extraordinaires fournirent l'aide nécessaire: le bon médecin en chef de l'Hôpital de Louxor, et deux savants coptes dont l'identité ne peut être révélée, ce qu'ils savent du monothéisme antique étant trop dangereux pour leur vie actuellement, alors qu'ils doivent survivre pour retransmettre, le moment venu, ce qui est en leur possession. Ces deux âmes, presque divines, se sont aperçues que Slosman pouvait être l'un de ces fragiles fils susceptibles, le jour venu, d'écrire à l'usage des Cadets à venir, le texte du monothéisme originel. C'est le pourquoi de cette forme inhabituelle pour communiquer l'ensemble de la Connaissance acquise: une première trilogie sous forme populaire tronquée, prise la plupart du temps comme un roman. La seconde, plus conséquente, avec Akhénation et Moïse, comprenant des notes historiques et exégétiques. La troisième, avec Jésus et la fin de cette ère des Poissons, prévisible depuis l'Origine. La mort prématurée d'A. Slosman fait que seul le tome sur Moïse a pu paraître. Cependant, les livres édités montrent qu'il a une compréhension profonde de la signification des textes et de cette spiritualité, et ne nous livre pas un tissu de phrases plus ou moins absurdes comme je le ressens dans la plupart des écrits sur l'Egypte. Je rappelle que les hiéroglyphes ont plusieurs niveaux de lecture et ne se traduisent pas avec un simple alphabet comme nos langages actuels (voir l'article à la découverte de Dendérah). Il y avait plusieurs niveaux de compréhension (épistolographique et hiéroglyphique), et d'instruction (hiératique et hiéroglyphique). Quand à la hiéroglyphique, elle est de deux genres: l'un cyriologique emploie les les premières (alphabétiques) et l'autre n'était que symbolique. La méthode symbolique se subdivise en plusieurs espèces: l'un représente tous les objets en propre par imitation; l'autre les exprime d'une façon tropique, soit figurée; la troisième les exprime entièrement en allégories par certaines énigmes. Le charabia qu'on voit habituellement   correspond à une traduction par un alphabet, dont je pense qu'il est loin de traduire la richesse et la puissance du langage sacré.

     

    Les gravures qui forment l'environnement de tombeaux et des sarcophages auraient dû démontrer la valeur intellectuelle et spirituelle de ce peuple déchu par l'oubli de son origine. Les plus anciens monuments montrent la famille constituée, le père en étant le chef. Il commandait dans la maison, dirigeait les travaux, se faisant obéir de tous. Il élevait ses enfants, les instruisait, leur inculquait ses idées et ses connaissances, les mariait, s'efforçait d'en faire les continuateurs de sa personnalité. C'était l'épouse qui gouvernait la maison. Ainsi la famille se fondait à la fois sur l'autorité et sur l'affection. Le fils réjouissait le coeur des aînés disparus, il se montrait fidèle envers son père comme envers Ptah et envers son fils terrestre: le pharaon. Il était aimé de son père qui le lui rendait bien. Il cherchait à mériter les louanges de tous, frères, soeurs, jusqu'aux serviteurs. Ainsi se situait le contexte familial durant les premières dynasties épopée familiale paisible et naturelle que nous devrions encore leur envier. Sans doute, il y eut toujours chez ces antiques enfants de Dieu des indélicats, des voleurs, des brigands; des procès administratifs en font foi. D'autres pièces font état du pillage organisé des nécropoles. Les grands se vantaient d'avoir pourchassé les brigands, arrêté les voleurs, garanti la sécurité aux paysans et aux voyageurs.Les petits professaient n'avoir jamais nui à autrui, jamais dérobé de poisson aux étangs des dieux, jamais fraudé sur la balance ou son poids. Tous haïssaient la violence: les uns s'en abstenaient, les autres la combattaient. Quand à ce qui concerne les corvées: que n'a-t-on pas dit!...Les hébreux gardèrent rancune à l'Egypte de la construction des villes nouvelles.Sans doute! Cependant ils conservèrent bon souvenir des oignons et des vivres distribués aux travailleur, ils se mettaient en grève lorsqu'il il avait du retard...Un procès-verbal du temps de Khoufou nous apprend que l'Intendant Royal avait été décapité pour avoir failli à cette tâche. Du travail et de la discipline oui; mais pourquoi plus de souffrance plus qu'aucun autre travail en nul autre pays?

     

    c) Je termine cet article par cet épilogue.

     

    Ce sera la traduction d'un d'une des plus vieilles histoires du monde, puisqu'elle remonte au temps de l'Ahâ-Khéops, ou Khoufou, de la IVe dynastie, soit il y a plus de cinq millénaires!...Il s'agit de : Le grand Roi et les Magiciens qui sera repris en détail dans l'article "l'éternité n'appartient qu'à Dieu".

    "Dans cette narration, un vieux prophète de 120 ans connaît le nombre de coffrets à écrits, en bois de sycomore, renfermés dans la crypte d'Atêta (Thot), qui y avait classé lui-même ses manuscrits contenant les noms, la hiérarchie, les qualités de tout ce qui formulait l'univers dans le Cercle d'Or. Non seulement le nombre qui s'y trouve, mais l'endroit!"

    Au  temps de Khéops, qui avait fait démolir le temple d'Isis pour retrouver l'entrée perdue du souterrain donnant accès au cercle d'Or, il y avait là un symbole facile à comprendre. Car quiconque pouvait lire les livres de cette bibliothèque et les comprendre, deviendrait aussi puissant que le fut Atêta, ou Thot, ou Hermes, le trois fois grand; il pourrait se considérer comme le Maître réel de l'Univers. Mais Khéops échoua dans cette tentative, ce qui l'obligea d'effectuer une troisième reconstruction du temple de la bonne "Dame du Ciel", encore plus resplendissant, et selon les plans exacts conservés sur peau de gazelle, tracés par le Grand Architecte au temps lointain des rois prédynastiques. C'était le seul moyen par lui de se faire pardonner son blasphème et de récupérer son entrée dans l'Au-delà de la vie terrestre.

     

    Comme quoi le mal peut  peut devenir le prélude d'un renouvellement du bien.

     

     

    Prochains articles: "Pour notre temps" et "l'Eternité n'appartient qu'à Dieu".

    Pin It

    votre commentaire
  • La grande hypothèse10 partie 2) L'ère des Poissons: Jésus le Christ 

     

     

     

     

     

    La grande hypothèse10 partie 2)

    L'ère des Poissons: Jésus le Christ  (la vie et la mort de Jésus). 

     

    a) Préambule:

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

             10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

             11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.

     

    b) Contenu de l'article.

    Jésus le Christ. partie 2 (la vie et la mort de Jésus). 

    La partie 1) a été axée sur le monde et les évènements dans l'Empire romain en ce début de l'ère des Poissons. La naissance du Christ évoque de façon troublante une autre naissance, plus de 12 000 ans auparavant, celle d'Osiris, né de Dieu dans des circonstances similaires, mais non totalement identiques. La profondeur et la vérité de ce mythe restent troublantes pour moi.

    Ce texte de Slosman, que je résume et dont je donne ma lecture, écrit par Slosman vers 1980, provoque peut-être aujourd'hui des réactions dues aux évènements récents, à la radicalisation de la laïcité et de la tolérance qui font qu'on ne peut plus dire certaines choses sans réactions violentes de rejet, les commentaires en seront donc des plus intéressants.

     

    ...Revenons donc à Marie et Joseph qui ramènent Jésus à Nazareth... 

     


    Après la naissance, c'est la mort qui est importante, le reste n'étant qu'à peine une seconde d'éternité dans les voies combinatoires calculées par Dieu.Ce qui vient avec la mort et après, avec l'Au-delà de la vie terrestre, correspond aux deux millénaires du cycle des Poissons, qui introduiront l'ère du Verseau. Jésus, en tant que Christ, connaissait non seulement l'heure de sa fin terrestre, mais la façon, atroce pour un humain, dont elle se produirait. Depuis sa rupture avec le peuple de Galilée, sa vie devint un voyage sans répit, ni repos moral, loin de Capharnaüm et du lac, traversant des villes et bourgades où il s'efforça de demeurer inconnu. Il parcourut la frontière des pays, de Tyr et de Sidon, ainsi que de la Décapole, avant de poursuivre sa route, avec ses disciples, vers Césarée, à la recherche d'une si  solitude encore plus profonde. Jésus savait que sa fin approchait, et il voulut s'y préparer comme il fallait, afin que l'histoire divine se poursuive selon les désirs célestes.

    Et ce fut un de ces fameux soirs qu'il posa à ses amis la question de confiance: "Que dit-on que je suis?" Il la posa, non interrogativement, mais pour obliger ses disciples à proclamer tout haut, en opposition avec les assertions populaires, ce qu'ils pensaient de sa personne. "Les uns disent que vous êtes Jean-Baptiste, d'autres Elie, d'autres encore Jérémiel redevient à leurs yeux l'un des prophètes avant-coureurs du vrai Messie!  l'Au-delà de la vie terrestre. 

    Aussi, le jour fatal arrivé, Jésus lassa les émissaires du Sanhédrin, les divins docteurs des écoles juives venus l'interroger.  Il savait que ceux-ci ne lui pardonneraient pas de s'être appelé "Fils-de Dieu". Mais sa sagesse, qui inspirait de l'effroi à ses juges, lui valut les applaudissements du peuple qui reconnut alors en lui le messie. Lorsque Jésus fut conduit devant Pilate, savait-il à quoi s'en tenir? Il était alors gouverneur de la Syrie et de la Palestine et, comme les militaires en renom de son temps, il était fort mal disposé envers les juifs. Dès son arrivée en l'an 26, il montra à tous que le vent changeait et qu'il n'était plus question de ménager les juifs. Les soulèvements furent réprimés dans des bains de sang. Jésus rencontra en Pilate un agnostique comparable à un incroyant moderne, qu'il affronta sereinement.

     

     

    Des objections ont été élevées contre le caractère historique de ce procès évangélique, la coexistence de deux tribunaux de droit aussi différents que le tribunal juif et le tribunal romain ne pouvant interférer de telle manière. En fait, en dehors de ces textes, il existe des documents égyptiens du temps même du Christ  qui rapportent le mêmes minutes de ces deux procès aberrants. Peu avant le début de l'interrogatoire, Pilate avait reçu la nouvelle qu'un prisonnier lui était amené du Sanhédrin. Comme il avait entendu parler de ce Jésus paisible, mais fier, qui se prenait pour le Fils de dieu, il avait écouté le rapport du centurion ayant pris part à l'arrestation. Ce fut pourquoi, d'entrée, il demanda aux rabbins: "quel grief avez vous contre cet homme?" Et il comprit que c'était en fait pour des questions d'hérésie religieuse que le jugement lui était demandé. Aussi retourna-t-il le problème en disant: "Jugez le vous-mêmes d'après vos lois". La réplique fut immédiate, et sans appel de leur part: "cet homme mérite la mort, et il ne nous est pas permis de mettre quelqu'un à mort! Car, en soulevant le peuple, il lui défendait de payer le tribut à César". Pilate fut ainsi mis dans l'obligation de procéder lui-même à l'interrogatoire de Jésus, sous peine de voir le Sanhédrin envoyer une dénonciation à Rome. 

    Tertullien raconte cette scène (Apol., XXI):

    "Les docteurs, et les premiers d'entre les juifs, révoltés contre la doctrine de Jésus qui les confondait, et furieux de voir le peuple courir en foule sur ses pas, forcèrent Pilate, commandant en Judée pour les romains, de le leur abandonner, pour le crucifier. Lui-même, il l'avait prédit. Ce n'était pas assez: les prophètes l'avaient prédit longtemps auparavant."

    Ces paroles s'accordent avec le récit évangélique, où l'on voit qu'il n'y a point eu de jugement rendu dans le Prétoire, mais qu'il n'y eut que violence de la part des juifs, contrainte pour Pilate et souffrances pour Jésus. Ils contraignirent Pilate à le leur abandonner, et forcèrent le gouverneur à agir contre l'intime conviction où il était, touchant l'innocence de Jésus.

     

    De même, Lactance, mais plus tard (276-311), écrivit dans ses Institutions (livre IV-18)

    "Les juifs, ayant saisi Jésus, le présentèrent à Ponce Pilate, lequel, en sa qualité de délégué de 'empire, gouvernait alors la Syrie. Ils lui demandèrent de l'attacher à la croix, ne reprochant à jésus rien d'autre que s'être dit le Fils de Dieu et le Roi des Juifs. Pilate, ayant entendu ces accusations, et voyant que Jésus ne disait rien pour se défendre, déclara qu'il ne trouvait rien en lui qui fût digne de la mort. Mais ces injustes accusateurs, de concert avec le peuple qu'ils avaient excité, se mirent à crier et à demander opiniâtrement son crucifiement, par des cris violents et menaçants. Alors, Pontius fut vaincu par ces clameurs et pars les instances du tétrarque Hérode qui craignait d'être détrôné. Néanmoins, li ne prononça point de sentence; mais il le livra aux Juifs, pour qu'ils le jugeassent selon leur loi."

    Jésus et pilate: "ecce homo".

    Le drame est que les  juifs, accusateurs devant le gouvernement romain ne se montrèrent pas tels des défenseurs de la religion juive outragée, mais bien comme des délateurs occupés par l'idée de perdre Jésus par n'importe quel procédé! C'est pourquoi ils commirent l'infamie de défendre les intérêts de Rome en accusant le Christ de soulever le peuple, et de lui demander de ne plus payer les impôts à l'oppresseur occupant la Palestine. La preuve judiciaire et légale que Jésus fut condamné pour un crime politique, et non un crime religieux  de blasphème ou de sacrilège, ou d'avoir prêché un nouveau culte en contradiction avec la loi mosaïque, est le procès-verbal même de la sentence prononcée par Ponce Pilate, en vertu de laquelle Jésus fut au supplice par les soldats romains. 

    Il était en usage à Rome, de présenter devant les condamnés un écriteau rapportant un extrait de la condamnation afin que la public sache pour quel crime la mort fut requise. Or, Pilate fit placer au haut de la croix un écriteau sur lequel étaient placés quatre mots: Jesus Nazaremus Rex Juderum", traduit par I. N. R. I. Ce qui prouve la politisation de cette crucifixion fut la conduite et la haine des princes et des prêtres. Craignant que ces quatre mots ne fussent pris à la lettre, ils demandèrent à Pilate de ne pas mettre cette mention mais: "I. N. s'est dit R. I": Jésus le Nazaréen s'est dit le Roi des Juifs! Mais Ponce Pilate, agacé de l'hypocrisie, leur répliqua vertement: Quod scripsi, scripsi, autrement dit: "ce qui est écrit est écrit".

    Un échange de correspondance entre Théodore et Pilate existe, dans lequel Pilate répond: "Je ne voulais pas le crucifier parce qu'il faisait des signes; mais je l'ai fait crucifier parce que ses accusateurs dirent: il prétend être Roi". Mais le lettre la plus importante fut envoyée par Ponce Pilate à Hérode Antipas, en réponse à une missive qu'il avait reçue. Ce document figure parmi les apocryphes officiels, recopié en syriaque, du IIe siècle, et qui est repris du Codec Thilo. Il fera l'objet d'un article spécifique dans ce blog. Cette lettre fut l'un des motifs de l'arrestation de Ponce Pilate à Rome, l'autre étant le tremblement de terre et les ténèbres qui s'ensuivirent un instant sur toute la surface de l'empire. 

    Le procès de Pilate se poursuivit au Capitole et Tibère fut obligé de prendre de nouvelles décisions plus dures à l'encontre des juifs de Palestine. Les minutes des ordres envoyés à Lucianus, le successeur de Pilate à Jérusalem en donnent une idée: Les cris de l'immense foule juive, à Jérusalem, étaient loin de Rome et de l'atmosphère particulière de cet autre procès! Mais Pilate devait encore en entendre les hurlements à ses oreilles: "A mort! A mort!..." Cette masse furieuse et hurlante continuait de crier "A mort! A mort!", lorsqu'il avait demandé à un esclave de lui tenir la cuvette dans laquelle il avait fait verser de l'eau sur ses doigts. Les juifs connaissaient cette cérémonie de longue date. Aussi, un grand silence se fit-il dans la multitude, qui comprit qu'elle avait gagné. Lorsque la voix de Pilate s'éleva pour dire: "Je me lave les mains de votre décision et je reste innocent de cette victime. C'est vous tous qui en répondrez." La foule unanime endossa l'accusation: "Oui! Oui! Que son sang retombe sur nous et nos enfants!"... Si Ponce Pilate fut tout de même la premier à en pâtir, les juifs en supportèrent depuis lors une grande part, sans que ceux-ci ne parlent de cause à effet. L'origine du mal date du jour de la crucifixion! La mort sur la croix était la plus douloureuse qui soit, et les circonstances qui l'accompagnaient la rendaient plus infamante. Bien qu'aucun organe vital ne soit touché, le condamné mourait très lentement, par l'épuisement de ses forces physiques et morales, Et cette douleur humaine infinie, dans toute son horreur, était livrée, mais à vif, à la curiosité malsaine ou à la vindicte des passants assemblés. Au moindre cri...répondaient les hurlements joyeux de la foule en délire! Sans parler des essaims de mouches et de moustiques.

      Tout cela revenait certainement à la mémoire de Ponce Pilate lorsqu'il attendait lui-même son arrête de mort! Mais s'il connaissait le processus de désintégration du corps humain, il imaginait moins la souffrance préalable que fut la durée de la route suivie  pour aller du palais au Golgotha, que tout le monde connaît sous le nom de Via Dolorosa": le Chemin de la Croix! La foule était nombreuse et indisciplinée et le spectacle des soldats romains utilisant des fouets pour se frayer un chemin n'a rien d'extraordinaire dans le contexte de cette journée qui marqua la vie du monde pour deux millénaires! 

    Golgotha, qui signifie en Hébreu "le lieu du crâne", restera éternellement le lieu de renoncement pour sauver l'âme du monde!

     

     

    Jerusalem au temps d'hérode

     

    En guise d'épilogue à ce chapitre, voici une anecdote d'Albert Slosman:

     

    "Je me trouvais à Pâques 1976 à Jérusalem, "attendant" pour pénétrer au Saint Sépulcre. Sans parle de l'horreur de la bâtisse appelée "lieu Saint", celle-ci était fermée à l'aide d'un grand verrou, à l'extérieur, pour empêcher quiconque d'y pénétrer durant les 45 minutes accordées à la Congrégation qui s'y trouvait pour célébrer "sa" messe selon "sa" conception de ce jour pascal! Il fallait éviter tout incident de dogmatique. 

    Sur l'esplanade, je dominais la foule depuis le haut, entre deux soldats israéliens armés de mitraillettes, stationnés là pour protéger la foule de d'éventuels terroristes prêts à lâcher une bombe.Et cette masse grouillante, gesticulante, porteuse de grandes croix semblables à celles de Jésus le Christ, se battait littéralement pour des questions de dogme ou de préséance. Elle en était venue aux mains, à la plus grande joie des soldats, mais à ma plus grande honte! Comment cela était-il encore possible après deux millénaires de chrétienté?...

     

    Quel plus malheureux exemple  concret conclurait-il mieux cette fin d'une ère où le Poisson déchu symbolisa le commencement?... 

    A suivre l'article: "ce que j'ai vu et compris-Pour notre temps.

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    La grande hypothèse 10 partie 1) L'ère des Poissons: Jésus le Christ. (la naissance)

     

     

     

     

    La grande hypothèse10 partie 1) L'ère des Poissons: Jésus le Christ - (la naissance)

     

     

    a) Préambule:

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

             10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

             11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.

     

    b) Contenu de l'article.

    Texte en exergue:

    "Mes frères, observez les jours de fête, et en premier lieu celui de la nativité, que vous devez célébrer le vingt-cinquième jour du neuvième mois; après cette fête, vous donnerez la plus grande solennité au jour de l'épiphanie, dans lequel le Seigneur nous a manifesté sa divinité; or cette fête doit avoir lieu le sixième jour du dixième mois."                                                                                                                                 Constitutions Apostoliques(LivreV, 13).

     "Ici commence proprement le drame de la passion dont les luttes des jours précédents n'étaient que le prologue. Ce drame déchirant, les évangélistes le racontent d'un ton impassible qui nous déconcerte."                                                                                            Ferdinand Prat s.j.  (jésus-Christ II 320)

    a) La naissance de Jésus.

     

    Les questions chronologiques interfèrent inévitablement sur la vie de Jésus, en particulier la date précise de sa naissance. On peut la recalculer dans le contexte historique entre les années qui précédèrent l'ère chrétienne avec Hérode, puis les années qui suivirent avec Ponce Pilate. Les textes les plus anciens ont été relevés dans "les Constitutions Apostoliques" (livre V page 13). Il n'y a point à douter de cette authenticité, car elle est approuvée par la savante démonstration effectuée par Siméon de Magistris, reproduite dans les Patrologies de Migne (page 523 et suivantes) qui ne réfute que quelques altérations additives de Paul de Samostate , et prouve que saint Clément, pape et disciple des Apôtres, tout autant que saint Hippolyte a conservé la stricte vérité. Toutes les dates, jours et mois, y sont décomptées par le calendrier hébreu, seul valable en ce temps des Apôtres, presque tous d'origine juive, qui ne connaissaient rien d'autre! Et l'année sainte débutait alors le jour du retour du printemps. Par conséquent, les premiers chrétiens nommaient le mois d'avril la premier de l'année ecclésiastique.  Partant de cet axiome érigé en loi, le 25è jour du 9è mois se trouvait être le 25 décembre de l'année romaine et païenne. Quand à l'épiphanie, le 6è jour du 10è mois était donc le 6 janvier. Le reste de l'imposant ouvrage des "Constitutions" règle tout avec ce calendrier qui ne fut changé que durant le règne de Charles IX en France. Cela suffit à prouver que ces deux fêtes remontent bien aux temps apostoliques.

    Saint Matthieu et Saint Luc

         a) Jésus est né avant la mort d'Hérode Ier, dit le Grand.

         b) Trois évènements intervinrent entre la naissance de Jésus et la mort d'Hérode: l'adoration des Mages, la fuite en Egypte, et son retour après la mort d'Hérode.

         c) La naissance de Jésus coïncida avec un dénombrement général des habitants de l'Empire romain.

    La mort d'Hérode étant survenue en l'an 4 avant notre ère, et les traces du passage de Jésus à Jérusalem pour y célébrer la Pâque juive en l'an 7 où il est alors âgé de 12 ans étant historiquement prouvées, on peut ainsi cerner la date naissance du Messie. 

    Jésus est donc né le 25 décembre de l'an 5 avant notre ère. Les Kâ-Ptah (les coptes), à la suite de saint Clément d'Alexandrie, disaient au début du 2ème siècle, que le baptême de Jésus était déjà célébré au 11ème jour du mois de Tybi, mois égyptien correspondant au 6 janvier. Nous sommes donc en l'année 751 de Rome, durant le règne d'Auguste, qui correspond à celle de la naissance de Jésus. L'empire romain était tout puissant. C'était le rassemblement sous un seul sceptre de tout le monde connu, la plus grande force de conquête et d'organisation politique que le monde ait jamais vue. Rome avait tout vaincu et tout conquis. Ses légions, ses généraux et ses gouverneurs couvraient la terre. Partout l'autorité venait du peuple romain, ainsi que son droit, sa langue et ses moeurs. Le reste du monde, la Germanie du Nord, l'Arménie, le royaume des Parthes, l'Inde et la Chine, l'Arabie et l'Ethiopie, formaient les frontières du colossal empire. Auguste régnait, tribun et proconsul, préfet de moeurs et grand-prêtre, "Imperator" enfin. Il portait un nom réservé aux dieux. Ses géomètres mesuraient le monde, ses censeurs inventoriaient ses richesses et comptaient ses sujets. Il perçait des routes, bâtissait des aqueducs, des temples et des villes, donnait à son peuple à satiété, du pain, des jeux et des fêtes. 

    Mais ces fêtes se passaient à Rome. A la naissance de Jésus Hérode était le maître de la Judée pour le compte d'Auguste! Fils d'Antipater, procurateur de Judée, un demi-bédouin nomade d'Edom, il supprima tous ceux qui lui semblèrent dangereux avant de saisit le pouvoir. Ce ne fut qu'ensuite qu'il chercha à gagner les faveurs du peuple juif, avant celle d'Auguste. Ce fut dans cette atmosphère tumultueuse que naquit le Messie à Bethléem, non loin de Jérusalem,   où se tenait le complexe administratif f'Hérode, le centre administratif où s'effectuaient notamment tous les recensements. C'était une étape importante vers laquelle confluent toutes les caravanes qui ne faisaient qu'une halte dans cette cuvette montagneuse qui domine la plaine de Jezraël, avec ses grottes à flanc de colline facilitant l'hébergement des caravaniers. Peu auparavant naquit Zacharie. Il appartenait à "la classe d'Abia", classe des prêtres, qui devait accomplir une semaine de service par an, au temple de Jérusalem. Il vivait avec sa femme Elisabeth, elle-même de la race sacerdotale D'Aaron, c'est à dire d'origine Egyptienne lointaine. C'est pourquoi il avait une vie singulière qui l'isolait quelque peu de  es communautés juives.Peut-être était-ce pour cela que qu'au début, la question instinctive des croyants fut: "Qui a pêché pour que le couple n'ait point d'enfants, lui ou elle? Bien que fort respecté, le ménage était tenu éloigné pour cette disgrâce de manque de progéniture car il y avait un péché secret, sinon chez Zacharie, tout au moins chez Elizabeth l'Egyptienne.

    Or il advint qu'au premier jour du jour du Sabbat, un vendredi, Zacharie se prosterna pour adorer Yahvé, à droite de l'autel des parfums, tout près du candélabre à sept branches. Une grande frayeur le secoua, car un ange le regardait avec bienveillance: "Ne crains pas Zacharie! car ta prière a été exaucée. Ta femme Elisabeth t'enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse car il sera grand devant Dieu. Il ne boira ni vin ni rien qui enivre et il sera rempli du Saint Esprit dès le sein de sa mère. C'est lui qui marchera devant le Seigneur, dans l'esprit et la force d'Elie, pour ramener le coeur des pères vers leurs enfants et inspirer aux indociles les sentiments les plus justes. Nul ne peut dire si Zacharie avait prié ou si Elizabeth était restée la pieuse enfant de l'antique Egypte, mais après la période de neuf mis naquit Jean. Ce fut lui qui baptisa plus tard Jésus. Faisons ici quelques remarques sur ce qui va suivre. De même que pour la naissance d'Osiris, né de sa mère Nout engendrée par Ptah sous le sycomore sacré, le croyant des temps pharaoniques renouvelait sa foi à chaque lecture de ce passage des Ecrits sacrés, ceux de Râ haussaient les épaules en ricanant, car pour eux, c'était Râ, le soleil, qui avait enfanté le premier humain. Rappelons donc seulement ce qui survint à Marie, qui était la cousine d'Elisabeth, et qui se passa six mois après la conception de celui qui deviendrait Jean-Baptiste. L'ange vint visiter Marie pour lui apprendre qu'elle était bénie entre toutes les femmes, ayant trouvé la grâce devant Dieu. "Tu concevras et tu enfanteras un Fils dont le nom sera Jésus". C'est pourquoi l'être Saint qui naîtra s'appellera Fils de Dieu." Marie rendit visite à sa cousine Elisabeth. La suite est bien connue..

    Le livre de Daniel était plein de la succession des empires pour supputer le temps de la venue du Messie. Tous les prophètes et les Mages avaient effectué leurs calculs. C'était faisable par ceux qui connaissaient les Combinaisons-Mathématiques-Divines avec leurs rouages précessionnels amenant le Soleil à l'entrée de la constellation des Poissons pour y faire naître un "Pécheur d'hommes". Trois d'entre eux fixèrent un point précis: Jérusalem, pour lequel ils se mirent en route avec leurs caravanes, riches et brillantes. Car, assuraient-ils, "nous avons vu son étoile se lever depuis l'Orient, et nous venons l'adorer." Au Proche-Orient, le ciel étoilé est semblable à semblable à celui de l'Egypte, d'une beauté presque indescriptible. Ce n'est pas une sorte de voile opaque. Les étoiles scintillent, vibrent, respirent à leur rythme. On peut reconnaître leurs pulsations différentes dans leur scintillement aux couleurs particulières. La voie lactée est là, énorme fleuve céleste de lumière, en non pas un nuage palot comme dans notre ciel occidental. Comme les Mages purent le faire, chacun peut suivre l'apparition dans le ciel, la montée, puis puis la disparition des constellations. L'étoile qu'ils suivirent fut Sirius, donc Isis chez les Egyptiens, dont les reflets peuvent parfois atteindre une acuité aveuglante, plus forte que celle de Vénus. Ainsi, fin 1981, Sirius était 17 fois plus brillante que Vénus. C'est aussi se qui se passa en décembre du début de notre ère.  

    Les questions des rois Mages parvinrent aux oreilles d'Hérode lequel s'émut de la naissance d'un "Futur Roi". Il convoqua aussitôt les chefs religieux et les docteurs et s'enquit du lieu où le Christ devait naître. Tous lui répondirent; "A Bethléem, de Juda". Un prophète avait dit: Et toi Bethléem, terre de Juda, non, tu n'est pas la plus petite des villes de Juda, car de toi sortira le Chef qui gouvernera mon peuple Israël.Le vieux tyran fit appeler en secret les Mages, et s'informa de leurs investigations. Il leur dit: allez à Bethléem, car il n'est ni à Jérusalem, ni dans un autre village près de la ville. Cherchez y cet enfant, et quand vous l'aurez trouvé, venez me rendre compte afin que j'aille l'adorer moi aussi.

    Pour bien comprendre le sens des évènements qui suivirent, il faut s'imprégner de la topographie des lieux. Jérusalem et Bethléem ne sont éloignée que par deux heures de marche pédestre. Lorsqu'on quitte la montagne de la ville par la porte de Jaffa, et que l'on a traversé les ravins profondément encaissés, l'aspect du paysage change et l'on découvre au loin tout de suite le territoire de Bethléem. C'était proche de la porte de Jaffa. C'est pourquoi la fameuse nuit du meurtre des enfants, personne ne s'inquiétera à Jérusalem de la sortie des soldats d'Hérode, ceux-ci n'ayant pas traversé la ville, mais franchi directement la fameuse porte. Enfin, si cette nuit sanglante fut possible, ce fut à cause du recensement. Comment toute une population pouvait ainsi, uniquement pour déclarer son état civil? L'empire Romain était tout-puissant et tyrannique. Auguste avait décidé ce recensement général, car il avait peu confiance en Hérode. Il ne s'agissait pas seulement de de décliner son identité devant les scribes de Rome, mais d'effectuer un relevé des ressources réelles de la Palestine ainsi qu'un établissement général du cadastre. Rome préparait la transformation du pays en une de ses provinces et ce premier recensement précéda l'annexion du pays. Les Mages, quand à eux, après avoir retrouvé le bébé et l'avoir adoré, repartirent directement chez eux. Cela aurait fait faire un grand détour que de retourner à Jérusalem. Hérode entra alors en grande fureur, et donna l'ordre du massacre. Mais cela ne lui servit à rien puisque Joseph, Marie et le nouveau-né avaient déjà fui vers l'Egypte. Il fallut six journées pour effectuer ce périple à dos d'âne par le désert. Ce fut ce laps de temps qu'attendit Hérode avant d'envoyer ses sbires à Bethléem tellement il était sûr de revoir les Mages. Dans sa fureur, il ordonna le meurtre de tous les garçons de deux ans et moins. 

    Durant le séjour égyptien de la Sainte Famille, la Palestine vécut pratiquement en état de siège. Toutes les réunions étaient interdites et même le fait de marcher en groupe était défendu, sous peine d'arrestation immédiate. Et quiconque était amené à le prison Hyrcania y disparaissait à tout jamais! Mais Hérode était de plus en plus malade. Quand le peuple fut certain qu'il ne se rétablirait pas, il se souleva, mené par les deux rabbis Judas et Mathias, et fit disparaître de l'entrée du temple l'aigle d'or, insigne de Rome. Le moribond encore eut cependant la force de faire arrêter les meneurs et de les regarder brûler vif avant de mourir lui-même! Son cadavre fut amené en grande pompe dans la forteresse d'Hérodium pour y être enseveli avec un faste inouï.

    Durant ce temps, la Sainte Famille se reposait sur les bords du Nil. Près d'Héliopolis, à Matarieh, l'on montre encore les restes vénérables du sycomore baptisé "l'arbre de la Vierge", sous lequel, assure le tradition orale, se reposait Marie pour allaiter Jésus. Et ici aussi, l'Egypte a joué un grand rôle dans l'origine du christianisme, les Coptes en restent très conscients encore aujourd'hui. Les monastères coptes de désert du Fayoum possèdent une multitude de manuscrits et de papyrus inédits recopiés en copte du IVe au IXe siècle, mais aussi des manuscrits abyssins, syriaques, araméens...Il existe ainsi des copies d'évangiles dites apocryphes, dont l'évangile de Nicomède que Sozomène et d'autres relatent dans leur Histoire Ecclésiastique, en grec ou en latin. Dans cet évangile reconnu de l'Eglise, l'épisode de Matarieh et du sycomore y est rapporté, ajoutant qu'une qu'une source jaillit pour que Marie puisse laver la tunique du petit Jésus. Plusieurs auteurs du XVIIe siècle rapportent encore la présence de cette fontaine en plein désert, disparus aujourd'hui. L'évangile de Nicomède raconte le séjour en Egypte de la Sainte Famille, qui visita huit villes, dont la première fut Men-Nefer, ou Memphis en grec. Ensuite, l'ange ordonna à Joseph de retourner à Nazareth.

    Il est troublant  de lire ces textes des premiers siècles, écrits à des distances considérables les uns des autres, et qui tous, à peu de choses près, narrent les mêmes évènements.  Il est impossible à tant de scribes d'inventer la même histoire. Il est obligatoire que cela ait eut lieu!

     

    Fin de la 1e partie.

    La partie 2 concernera la vie et la mort de Jésus.

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    La grande hypothèse 9) L'ère du Bélier Moïse le Rebelle

    Suite de l'article et compléments sur la vie de Moïse

     

     

     

     

     

     

     

     

    la traversée de la mer rouge.

     

     

     

     La grande hypothèse 9)  L'ère du Bélier: Moïse le rebelle -  Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

    Compléments sur la vie de Moïse.

     

    www.bibliographe.com/histoire/moise.html

    Ainsi, Slosman a reconstitué la vie de Moïse avec l'aide des faits historiques troublés de ce temps et des écrits contenus dans le deuxième livre de l'Ancien Testament, désigné selon l'antique coutume juive par le mot: Chémot, ou "les noms"  que les auteurs grecs ont rendu par Exodos. Les textes bibliques , recueillis, oralement, ont été mis par écrit environ quatre siècles après la mort de Moïse par les prêtres lévites, les plus fidèles à l'esprit mosaïque. Mais la crainte d'en laisser perdre quelque bribe véridique vitale, a conduit les rédacteurs du texte définitif à y inclure certains récits en double, ou des variantes sujettes à caution, d'autant plus que cela se passe quelque mille ans après Moïse, au Ve siècle avant Christ.! C'est pourquoi ce fond spirituel du monothéisme, qui remonte à la nuit des temps, doit être lu au travers des pensées qui animaient les prêtre juifs du VIe et Ve siècle, correspondant à la déportation en Babylonie, à l'exil et au retour avec la reconstruction du Temple de Jérusalem. Il est impensable que ces méditations à l'étranger n'aient pas influencé la rédaction du texte d'un exode vieux d'un millénaire, qui rappelait étrangement l'aveuglement et la décadence d'un autre peuple primitivement élu du même Dieu, dont l'origine égyptienne remontait aux temps les plus reculés.

     

    Le document sur l'exode a donc été composé dans le but unique d'apporter des enseignements stricts,copiés sur les commandements originaux, afin qu'Israël survive dans un premier temps. puis vive selon les préceptes rigoureux, en accord avec les Tables de la Loi et l'érection du temple monumental prévu.C'est cette déformation lévite que Slosman a tenté de laisser délibérément tomber. Pour le fond, les notes jointes au livre "Moïse l'Egyptien" apportent assez de preuves que les Dix Commandements existaient déjà des siècles avant  quitte les bords du Nil et qu'en tant que grand-prêtre il en connaissait la teneur par coeur. 

    Ce chapitre vital a été écrit de cette façon suite à un long séjour au Sinaï. Slosman a passé 3 jours et 2 nuits au sommet, seul,pour se replonger dans l'espace et le temps où Moïse le Rebelle, épris de Dieu, s'y trouvait. La lecture l'a aussi beaucoup aidé. En particulier, le très savant Jean Salvador a publié "les Institutions de Moïse" en 1881. Un des passages prouve que les Commandements ont bien été amenés d'Egypte.

    "Moïse, élevé parmi les prêtres égyptiens, savait tout de leur science. Si donc les Hébreux emportèrent leurs vêtements, des vases d'or et d'argent, des instruments pour dresser leurs tentes, Moise emporta aussi de quoi écrire, ainsi que les lois écrites sur des rouleaux de papyrus conservés dans les sanctuaires d'Egypte."

     Ainsi, Moïse, prince d'Egypte et grand-prêtre instruit de toute la connaissance des Per-Ahâ, avait sans conteste appris par coeur les Commandements de la Loi. En montant vers le sommet du Sinaï, ils se tenaient au fond de sa mémoire, prêts à ressortir à la moindre occasion. Il ne connaissait pas encore ce qu'il en redescendrait! Mais il savait que Dieu l'inspirerait, car il ne pouvait en être autrement après tous les malheurs qu'il avait eus, et qui l'avaient conduit en ce lieu comme Guide d'un nouveau peuple. Inconsciemment, il utilisa des mots et des phrases apprises en Egypte, que tous comprenaient puisqu'ils arrivaient de ce pays. Il en allait de même pour le nom de Yahvé qui existait bien avant qu'ils parviennent là. 

    "Demain, j'irai prendre les ordres de Yahvé sur la Montagne, afin que ceux-ci vous fassent vivre éternellement en paix sur la terre. La Loi qui en est la base est celle qui fut observée par les premiers habitants qui la suivirent aveuglément sous peine de ne voir aucune postérité leur survivre. Tant qu'il lui obéirent, ils vécurent heureux. Lorsqu'ils l'oublièrent, ils perdirent leur Paradis, et les rescapés de la colère divine durent s'enfuir vers une autre patrie, un autre Coeur. Aussi, sous peine de tout reperdre à votre tour dans la terre promise que nous aborderons, vous devrez accepter d'obéir aux préceptes de commandements pour préserver les avantages acquis. Yahvé, qui est le nom sous lequel nous honorerons Dieu, aura pour le moment un temple portatif et un tabernacle provisoire, mais nos ouvriers vont tenter de tisser de tailler, de modeler avec tout l'amour possible, les éléments qui en feront un lieu saint à l'image de notre foi et de notre foi et de notre confiance en les bienfaits que Yahvé nous accordera. Les forgerons et les orfèvres cisèlent en ce moment les ornements et les bijoux qui pareront les lieux sacrés. Lorsque nous seront parvenus à l'endroit où se dressera la grande cité de la Terre promise, nous bâtirons un vrai et grand temple, mille fois plus splendide que ceux que vous avez pu voir en Ath-Kâ-Ptah et qui n'étaient plus consacrés qu'à des idoles comme le Bélier."

    Et les pensées de Moïse, de ce rebelle du Bélier érigé en idole, donc en faux dieu, tout en poursuivant son ascension vers le sommet très Saint, ne pouvaient être que celles-ci: ses nombreuses années continueraient-t-elle de le supporter jusqu'à l'aboutissement de sa tâche. Il se demandait s'il n'aurait pas été plus facile de réaliser ses Tables de la Loi divine au pied de la Montagne sacrée, aux yeux de tous, au lieu de se retrancher derrière une barrière trop sainte peut-être pour être comprise des générations à venir. Il avait abandonné une foi antérieure, celle de Ptah, non parce que c'était un faux dieu, mais parce que ceux qui avaient lutté contre, pour accéder au pouvoir et le conserver, avaient érigé une idole pour abattre Ptah. Ceux-ci étaient de faux hommes voués à la destruction. Ainsi, avec Yahvé, il permettait à tous les opprimés de ces faux hommes de prendre leur succession en un nouveau lieu.

    Parvenu au faîte de la montagne, chancelant, dans un état d'épuisement extrême, le patriarche eut enfin la révélation de ce qu'il devait accomplir. Etant presque mystique, de par sa formation spirituelle et les malheurs qu'il avait endurés jusqu'à ce jour, son esprit était apte à percevoir toutes les ondes célestes en réponse aux questions mentales qu'il émettait. Un véritable dialogue s'instaura pendant son sommeil entre sa "Parcelle Divine" et le Dieu-Un. 

    Peut-être faut-il comprendre que tout n'est qu'un perpétuel mouvement de recommencement dans un monde éternel, où les rebondissements n'arrivent que pour démontrer la vanité humaine par rapport à la mécanique inspirée par Dieu. 

    Les dix Commandements de la Loi du Dieu-Un existaient déjà bien avant que Moïse les remettent d'actualité dans la Sinaï; leur authenticité venant de Dieu lui-même ne fait aucun doute. Cette règle unifiée au sein d'une éthique rigoureuse avait toujours été la forme la plus authentique et la seule sur laquelle reposait l'édifice monothéiste, reprise par Moïse. Si la sortie d'Egypte est l'évènement libérateur, la recherche de l'ancien Dieu oublié était le fait capital, afin de signer une nouvelle alliance avec lui. Nouvelle, car la première l'avait été après la résurrection d'Osiris, venu pour sauver la multitude à naître d'un nouveau désastre, en lui accordant un "Second Coeur": Ath-Kâ-Ptah, ou Egypte

     

    C'est pourquoi, Moïse, instruit de toute la sagesse égyptienne, s'est aperçu qu'il revivait un cauchemar "déjà vécu des millénaires auparavant, après une célèbre "colère divine"! Or, après avoir été fuyard et rebelle, un étranger sans nom et sans patrie, un concours de circonstances extraordinaire l'avait obligé à réfléchir, d'abord sur ce qui lui arrivait, puis sur ce que les autres attendaient de lui, avant de se décider à tenter d'engager le mémorable dialogue du Sinaï et la descente des Dix Commandements qui allaient changer la face du monde une nouvelle fois. 

     

    La Palestine ouvrait toutes grandes ses frontières pour permettre à une sève humaine de s'enraciner sur cette terre prospère d'où jailliraient le lait et le miel! Douze tribus vivraient en paix avec le reste de l'univers.. Un peuple élu de Yahvé naissait, alors que lui mourait sur le mont Nébo.

     

    Cette fin triste de l'homme qui mourut là, solitaire, reste le symbole du Bélier renaissant sous sa forme non idolâtre en Palestine. Et le sacrifice du bélier annuel en restera l'acte le plus fervent jusqu'à la venue du Messie au début de l'ère des Poissons.

     

    Il était temps, dit Albert Slosman de tirer Moïse de l'affabulation dans laquelle les premiers chapitres de l'Ancien Testament l'avaient situé, pour lui redonner sa véritable dimension humaine, à la taille de la fraternité de sang qui uni étroitement ces juifs et Egyptiens en même monothéisme originel, donc au-delà de tous mouvements politiques et fanatiques.  avant de passer à la folie meurtrière de Cambyse et finalement à l'ère des Poissons avec Jésus-le Christ. 

    ("à suivre")

    Moïse montrant le Tables de la Loi

     

     

     

    Tables de la Loi à l'église Brenac

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    La grande hypothèse 9 Partie 1): L'ère du Bélier Moïse le Rebelle

    La partie 2  traitera:  Et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

     

     

     

     

     

     

     

     

    la traversée de la mer rouge.

     

     

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

              10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

              11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.

     

    9) Partie 1: L'ère du Bélier Moïse le Rebelle

     

     

    "Car la soin du troupeau est aussi un exercice préparatoire à la royauté pour qui doit prendre la tête du troupeau des hommes, le premier de tous, de même que la chasse l'est pour les natures qui se dessinent à la guerre."                                                                                            Philon d'Alexandrie (La vie de Moise).

    "Tu n'auras pas l'Egyptien en abomination car tu as été un résident dans son pays. Les fils qui lui naîtront à la troisième génération, auront accès à l'ensemble de Yahvé."                                                                                                                                   Ancien Testament (Deutéronome, XXIII- 8/9)

     Aucun pays n'a connu une longévité et une durée de stabilité historique dans sa vénération monothéiste qu'Ath-Kâ-Ptah. Siècle après siècle, millénaire après millénaire, dynastie après dynastie, qu'elles aient été memphites, Saïtiques étiopiennes, hycksos ou ptolémaïques, seule l'Egypte survécut tant que le culte de Ptah symbolisa  le pays en même temps que sa création, qui provenait de Créateur unique de tout ce qui s'y trouvait. Cette indestructibilité dura le temps de la croyance monothéiste, ce qui confirme que les civilisations les plus avancées meurent de leur impiété avant toute autre considération. Cette vérité était flagrante au moment de la naissance de Moïse, qui nous amène au XVIéme siècle avant Christ. La chronologie officielle, dite courte (dont l'actuelle), ne diffère plus ici que d'un siècle, bien qu'il y ait eu un changement de dynastie: elle donne la naissance de Moïse sous Ramsès II. Or, nulle part dans la bible, ce nom n'est cité, mais seulement "Pharaon". Ensuite, si on admet que la mort de ce Roi dans la mer Rouge, ll ne peut s'agir d'aucun des souverains de la XIXéme dynastie, puisque tout ce qui concerne leur décès est connu. Il n'en va pas de même avec le Pharaon Thoutmôsis II, de la XVIIIème dynastie, dont les annales ont délibérément disparu et dont les textes gravés ont été martelés.

    Pour le détail, il faut se référer au livre de Slosman: "Moise l'Egyptien. Ce qui suit est ma lecture de "la grande hypothèse".

    Chronologie des Pharaons de la XVIIème dynastie selon A. Slosman:

    Manéthon: N°  xxx Noms grecs     durée de règne           Datation        Fait marquant

                             171  Amosis              25 ans               1480-1555    Naissance de Moîse

                             172  Aménophis I      23 ans               1558-1532    Fut co-gérant pendant 3 ans

                             173  Thoutmôsis I     12 ans                1532-1520     

                             174  Thoutmôsis II     20 ans                1520-1500   Mort  dans la mer Rouge 

                             175   Hatchepsout     23 ans                1500-1477   C'est l'Amenset de  Manéthon                           

                                                                                                                    et de Champollion.   

                              176  Thoutmôsis III    30 ans                1477-1447

                              177  Aménophis II     35 ans                1447-1412

                              178  Thoutmôsis IV     9 ans                1412-1403

                              179   Aménophis III    36 ans               1403-1367

                              180   Aménophis IV   16 ans               1367-1351  Transforma son nom en Akenathon

     1500 est donc la date essentielle de l'histoire de Moise, puisqu'elle situe le passage de la Mer rouge. Les erreurs commises à ce sujet proviennent d'une tentative d'interpréter les textes de Manéthon. D'après ce prêtre Sybarite, ce fut sous un roi de la XVIII ème dynastie qu'eut lieu l'insurrection, celle des juifs, mais aussi celle de tous les fellahs opprimés également par les usurpateurs. Or, ce fut bien Amosis qui mit les Hyksos hors du pays, et ce fut Thoutmôsis qui poursuivit Moise. Mais les auteurs grecs qui compilèrent Manéthon sont tombés sur plusieurs méprises comme dans tant d'autres papyrus! Ils transcrivirent Aménophis au lieu d'Amosis, et lisant de gauche à droite au lieu du contraire, ils placèrent l'Aménophis comme libérateur de Moîse, et un Thoutmôsis comme poursuivant les Hyksos! Ainsi, Théophile et l'Africain, évaluant une chronologie de Manéthon, d'après l'énumération transcrite par Flavius Josèphe, s'embarquèrent dans des calculs prouvant que cela étant impossible, il s'agissait plutôt de Séthi et de Ramsès.de la XIX ème dynastie! Cela a aussi faussé les données bibliques compulsées par les Pères de l'Eglise qui furent obligés de restreindre encore un peu plus l'antiquité des temps. 

    Du point de vue du calendrier astronomique, Clément d'Alexandrie, qui avait en main tous les éléments originaux conservés dans la bibliothèque d'Alexandrie dont il était le conservateur, assurait que l'exode des juifs survint deux siècles après le renouvellement de l'année caniculaire retranchée de 22. Cela est clair si on se réfère à l'Année du Chien dont on a parlé précédemment. Ce furent les grecs qui imaginèrent ainsi Anubis, le Gardien des âmes pures. Il s'agit donc de la révolution céleste de Sirius, son début ayant eu lieu en l'an 139 de notre ère. sa fin intervenant en 1 322 avant notre ère. Si on retranche encore les 178 années écoulées après son renouvellement, il est obtenu...1 500 soit l'année de la mort de Thoutmôsis II sans que les annales ne disent ni comment ni par qui? 

     

    a) Maintenant reportons nous au règne de Thoutmôsis Ier et au récit qu'en fait A. Slosman en page 194 de "la Grande Hypothèse". 

    Il eut trois fils et une fille. Les deux fils aînés étant décédés jeunes, il reporta toute son affection sur sa fille. la délicieuse Hatchepsout, semblant ignorer son dernier fils. Mais, de santé délicate, il mourut dans la douzième année de son règne en 1520, et son fils cadet fut déclaré roi sous le nom de Djhathimes ou Thoutmôsis II dans la phonétisation de Manéthon. Or la mère de celui-ci n'était qu'une concubine de Thoutmôsis Ier alors qu Hatchepsout était la fille de Hemtenphout, fille d'Amosis, et demi-soeur du Pharaon. Elle était donc de sang bien plus noble. A son grand dépit, alors que la reine mère voulait faire d'elle la porteuse du sceptre, elle fut obligée par les prêtres de se marier avec son demi-frère, Thoutmôsis II, âgé de 20 ans, devenant ainsi la reine consort. Lui, faible de caractère devant son épouse aigrie, l'amour ne régna pas chez ce couple. Néanmoins, 2 ans plus tard, naquit une fille Nefrouret.  Puis, le ménage cessa de vivre en communauté. Ce Thoutmôsis fut peu à peu repoussé de tous au profit de son épouse: "une forte tête" dont les revendications contre la faiblesse de son époux portèrent leurs fruits. Elle faillit réussir lors de la 17ème année du règne qui était la date du jubilé. Mais le mari, averti du complot, montra une force inhabituelle. Elle fit contre mauvaise fortune bonne mine en se réconciliant avec son époux. Il en résulta la naissance d'un enfant qui fut malheureusement une autre fille, et la mésentente revint dans le ménage.  

    A ce moment, un fils (qu'il avait eu avec une concubine) atteignit ses 16 ans au cours de son noviciat dans la Maison-de-Vie des prêtres d'Amon. Son père le désigna comme co-régent à son côté en signe d'opprobre contre Hatchespout. Il est probable que sa (juste?) colère la poussa, par l'entremise du conseil des nobles à sa solde à faire que Thoutmôsis poursuive les juifs qui s'enfuyaient d'Egypte, entraînant avec eux tous les Egyptiens monothéistes de Ptah-Un. Ceux-ci ne pouvaient plus supporter la montée impie d'Amon à l'azur de ce "Coeur" donné par Dieu à ses créatures. La mort du Pharaon souhaitée par la reine consort survint alors brutalement et nul ne fit mention de de la façon dont cela se produisit, et pour cause!

    Thoutmôsis III monta alors sur le trône, mais, écrit l'architecte royal dans sa biographie: "...la reine Hatchepsout gouverna cependant l'Egypte à cause de ses capacités". C'est ainsi que, dans la neuvième année du règne de Thoutmôsis III, elle réussit enfin à se faire proclamer Pharaon en titre, sous le nom de Maatkara.

     

    b) Revenons maintenant à Moise et à l'ère du Bélier, qui inspira sa rébellion contre le culte de Amon-Râ.

     


     Son éducation dans les Maisons-de-Vie des temples égyptiens en avaient fait un initié, un sage doublé d'un grand-prêtre. Mais Moïse était aussi prince héritier du trône, il avait appris l'art de la guerre et tous les moyens de conserver intact le royaume de Dieu. Dès son plus jeune âge, il avait acquit la conscience de la vanité de certains principes érigés en dogme. Avant qu'il naisse et qu'Amosis prenne le sceptre pour refaire une unité d'Ath-Kâ-Ptah, la décadence avait bouleversé le pays, occupé par les Hyksos, ces rois pasteurs venus de l'est. L'oubli de Ptah avait modifié les rites, les idées et la vie, d'autant plus facilement que cela avait déjà été prôné 3 siècles avant cette occupation étrangère. Comme une affinité zoolâtre reliait les Adorateurs du Soleil, dont le Bélier était l'idole, aux Hyksos, Thèbes prit prédominance totale.  A la mort d'Amosis, suite à un traquenard contre l'héritier, ce fut Aménophis Ier qui monta sur le trône, et Moîse dut s'enfuir. Ce fut durant cette époque que le dur labeur des ouvriersse transforma en esclavage. Il comprenait les juifs, les esclaves et les Egyptiens qui n'étaient pas disciples d'Amon-Râ. Alors, Dendérah entra pour deux siècles dans l'oubli, jusqu'à la grande fête de 1322 ouvrant "la nouvelle année de Sirius". Thoutmôsis Ier remplaça Aménophis. Les campagnes militaires portèrent à son comble l'esclavage interne de tout un peuple, Egyptiens et juifs confondus. Au bout de 12 ans de règne, son dernier fils vivant monta sur le trône sous le nom de Thoutmôsis II. Il entreprit de grands travaux qui accablèrent une population déjà misérable. Les juifs y étaient devenus des autochtones à part entière.  La fameuse fresque de thèbes, reproduite en noir et blanc, sont dessinés les "esclaves juifs" occupés à la fabrication des tuiles sous la surveillance des gardes a aidé à colporter cette légende. Or, les reproductions originales des peintures des hypogées de la région Thébaine furent effectuées en polychromie par M. Caillaud, selon les couleurs exactes qu'il avait dans les tombes. Les profils y sont nettement différentiés entre Sémites, Egyptiens et captifs, mais leurs chevelures montrent que tous étaient confondus sous la même dénomination. Les sémites ont leurs cheveux peints en jaune, les fellahs en noir, et les prisonniers de guerre en blanc. Les gardiens, qui ont un bâton ou un fouet à la main, ont leurs chevelures noires. Cette vérité, à savoir que le peuple mosaïque était composé indifféremment de juifs et d'Egyptiens, sera la base angulaire de l'avènement de Moîse. Son envolée vers la gloire éternelle n'a été possible que parce que "son" peuple était issu de tous les opprimés . Il ne faut pas oublier que Moise était prince héritier de l'Egypte et qu'il avait été élevé "dans toute la sagesse" de ce pays. "Son peuple était celui qui croyait dans le monothéisme des "Aînés", qu'ils soient nés d'Abraham ou d'Osiris, car ils avaient le même Dieu-Un.

    Bien avant l'arrivée d'Abraham sur les rives du Nil, l'Egypte était connue pour sa terre noire fertile par le limon, qui était le don divin à son peuple fidèle, mais aussi parce que les invasions incessantes avaient fait un énorme brassage de populations. Les mélanges entre sémites et égyptiens furent incessants que ce soit avec les incursions continuelles en Palestine, en Assyrie ou chez les Hittites, ou par les famines qui précipitaient les tribus nomades de Chanaan sur les bords accueillants du Nil, ou enfin durant cette occupation sémite de l'Egypte, qui dura près de 3 siècles avec les rois Hyksos. Aussi, après le départ de ces derniers, lorsque Amosis, au nom d'Amon prit le sceptre, le peuple vénérant Ptah ainsi que les juifs devenus leurs frères consanguins subirent le joug des "Impies", après celui des "maudits"!

    Pour mieux comprendre la vie en Egypte au temps de Moise, il convient de remonter quelques décennies auparavant, en pleine décadence de la XVII ème dynastie. L'impressionnante liste de rois que Manéthon énumère, comprenait ceux de tous les roitelets qui tinrent un gouvernement dans un ou plusieurs nomes, sous leur seule autorité, dan une Egypte déchirée. 

    Il y avait tout d'abord les chefs "collaborateurs", encore assez puissants pour sauvegarder leur propre patrimoine; puis les adorateurs du Bélier-Amon, ceux de Set; enfin, ceux qui, envers et contre tout continuaient de vénérer Ptah, ceux d'Osiris. C'est donc dans la confusion qu'eurent lieu les règlements de compte qui achevèrent cette XVIII ème dynastie, où le chaos ne fut évité qu'à l'ultime seconde. 

    La lutte d'un Apépi, ou Apophis, contre un "collaborateur" des Hyksos vaincus, et ce à propos d'un hippopotame et l'acharnement des troupes sur le corps du chef en est le témoignage le plus flagrant! Si dans cette guerre aussi acharnée que sanguinaire, Apépi n'eut pas le dernier mot, ce fut par Kamenset ou  Kamose ou Kamès, son jeune fils plébiscité comme chef des armées que les hordes sémites furent poursuivies jusque devant leur citadelle-capitale des Avaris. Les textes racontent les hauts faits d'arme, le nombre de mains coupées aux immondes...Et le jeune chef des armées et roi mourut dans une embuscade.

    Ce ne fut qu'avec la succession du jeune Nek-Iâmet, le descendant de Kek-Bet, la Nephtys des grecs, donc avec celui qui était né d'une "étoile", que la situation évolua de la façon la plus favorable pour ce Deuxième-Coeur qui en avait grandement besoin. Ce fut pourquoi Iâmer, phonétisé Ahmès par les grecs, et Amosis par Manéthon, fut considéré comme le premier pharaon de la XVIII ème dynastie (le 7ème jour du mois de Choiak de l'an 1580 avant notre ère).

     

    Moise sauvé des eaux (Nicolas Poussin)

    C) Moise. Le plus important, et qui n'est pas écrit dans cette chronologie manéthonienne, est que cette même année naquit une "enveloppe charnelle" du sexe masculin, qui n'eut aucune appellation connue pour sceller l'entrée de sa "parcelle divine" dans ce corps. Trois mois plus tard, le nom de Moses lui sera donné par la belle et jeune Thermoutis qui l'avait trouvé dans les roseaux proches de la plage du palais d'été, là où elle se baignait avec ses suivantes.Elle était la fille aînée de l'ancien pharaon, et la soeur aînée de du même père, sinon de la même mère de ce Iâmet ou Amosis. Mais comme elle était stérile, elle n'avait pas été mariée avec lui, faute de pouvoir assurer la succession pharaonique. Cet évènement eut lieu dans l'indifférence générale, la plupart des puissants du royaume étaient sur les champs de bataille en compagnie d'Amosis et la la divine épouse royale, Néfertari, attendait son premier enfant.

    Laissons un instant la vie de Moses pour retracer son environnement futur, car entre sa naissance et sa fuite dans le désert du Sinaî, 4 pharaons se succédèrent: Amosis (-1580 à 1555), Aménophis 1er (-1555 à -1532), Thoutmôsis 1er (- 1532 à -1520), Thoutmôsis II (- 1520 à -1500). Quelques mois avant la naissance de Moïse, Amosis accéda à la royauté en en épousant Néfertari, la "Belle Compagne" ( à ne pas confondre avec Néfertititii, l'épouse d'Akhénaton). Ce jeune mais fougueux 171e pharaon inspira un grand espoir pour tous les citoyens du pays. Son nom, "né de l'étoile", était un appel à la neutralité entre ceux de Soleil et ceux de Ptah pour achever de bouter hors d'Egypte les Hyksos, ces envahisseurs impies. 

    Le malheur, ou le bonheur selon que l'on se place dans le contexte israélite ou égyptien, voulut qu'Aménophis n'eut aucun enfant. Cela déchaîna contre Moise la toute-puissance des prêtres d'Amon qui ne voulaient en aucun cas d'un pharaon élevé dans la vénération de Ptah. Aussi organisèrent-ils un traquenard afin de le discréditer honteusement auprès de la faction du peuple fidèle envers la princesse Thermoutis et son fils adoptif. La réussite fut totale et Moise dut s'enfuir. N'étant pas mort dans l'odieux attentat où il était impliqué, il put prendre la tournure d'esprit nécessaire à l'exode de son peuple et en devenir le législateur terrestre, tel que Dieu l'avait voulu. Il devint le rebelle classique en entrant en lutte, d'abord clandestine, contre ceux du Bélier. 

    Après la mort d'Aménophis, le sceptre fut donné à un demi-frère éloigné, qui était entièrement sous la volonté des prêtres d'Amon, à Thèbes, sous le nom de Thoutmôsis 1er "fils de Théta", donc de Thot, ce qui laissait entendre qu'il était destiné à revenir aux traditions ancestrales. La vie de ce Thoutmôsis 1er a été décrite précédemment, ainsi l'affection qu'il porta à sa fille Hatchespout et les démêlés de celle-ci avec son frère qui devient Thoutmôsis II  à la mort de son père.

    Ce fut pendant cette période trouble que Moise revint sur la terre d'Egypte. Ses pourparlers avec les chefs de familles d'Israël passèrent inaperçus ou jugés sans importance. Le pharaon avait d'autres préoccupations avec les plaies qui s'abattaient les unes après les autres sur le pays et et avec l'éducation de son fils dans la Maison-de-Vie du temple d'Amon à Thèbes. Quand il eut 16 ans, il le désigna comme cogérant  en opprobre contre Amenset, toujours reine-consort. La violente colère qui secoua la reine commanda sans doute la suite des évènements, le prince héritier rendant l'âme à ce moment-là. Car Moïse, préparant le départ de son peuple, juifs et Egyptiens confondus, était reçu en audience ultime par Thoutmôsis II, déjà vaincu par le sort et par Amenset. Le reine intervenait par conseillers interposés à sa solde. Elle pressa son époux de se débarrasser des importuns qu'elle accusait de mettre le pays à feu et à sang. Puis le roi cédant, elle lui insuffla l'idée de les poursuivre et de les exterminer. La partie était facile à jouer pour la reine, car en plus des juifs, une partie de la population s'enfuyait en leur compagnie: celle des partisans du monothéisme de Ptah. Ils refusaient de se plier à la volonté du pharaon et d'Amon, et devaient être jugés comme impies d'une même rébellion! Il s'agissait d'un crime de lèse-majesté qui ne pouvait rester impuni.Comme c'était la dernière chance pour la future Hatchespout de détenir le sceptre, elle fomenta la mort de son époux qui mourut bien cette année là en 1500, tout juste avant notre ère chrétienne, en traversant la mer Rouge. 

    Les années qui suivirent furent confuses. Un jeune prince né d'une concubine, soutenu par les prêtres se fit nommer roi en tant que Thoutmôsis III. Il céda le pouvoir à Amenset, qui devint alors le "pharaon". Puis il le reprit après une révolte de palais et la mort de Hatchespout, fomentée par lui. De là également le martelage concernant le règne de Thoutmôsis II par Hatchespout afin d'effacer les traces de sa fin tragique en mer Rouge.

     

     

    d) La grande hypothèse 9) L'ère du Bélier: Moïse le Rebelle. compléments sur Moise

     

    Ce sera l'objet du prochain article, qu'on peut introduire comme suit.

    Ainsi, Slosman a reconstitué la vie de Moîse avec l'aide des faits historiques troublés de ce temps et des écrits contenus dans le deuxième livre de l'Ancien Testament, désigné selon l'antique coutume juive par le mot: Chémot, ou "les noms"  que les auteurs grecs ont rendu par Exodos. Les textes bibliques , recueillis, oralement, ont été mis par écrit environ quatre siècles après la mort de Moîse par les prêtres lévites, les plus fidèles à l'esprit mosaîque. Mais la crainte d'en laisser perdre quelque bribe véridique vitale, a conduit les rédacteurs du texte définitif à y inclure certains récits en double, ou des variantes sujettes à caution, d'autant plus que cela se passe quelque mille ans après Moïse, au Ve siècle avant Christ.! C'est pourquoi ce fond spirituel du monothéisme, qui remonte à la nuit des temps, doit être lu au travers des pensées qui animaient les prêtre juifs du VIe et Ve siècle, correspondant à la déportation en Babylonie, à l'exil et au retour avec la reconstruction du Temple de Jérusalem. Il est impensable que ces méditations à l'étranger n'aient pas influencé la rédaction du texte d'un exode vieux d'un millénaire, qui rappelait étrangement l'aveuglement et la décadence d'un autre peuple primitivement élu du même Dieu, dont l'origine égyptienne remontait aux temps les plus reculés.   

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    La grande hypothèse 9) Partie 2: Et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

    La partie 1 a traité:  L'ère du Bélier -Moïse le Rebelle.

     

     

    le taureau Apis

     

     

     

     

     

    a) Préambule:

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

              10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

              11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.

     

    b) Contenu de l'article.

    Partie 2: Et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

     


     

    A peine le dernier quart de navigation solaire le long du "Grand Fleuve Céleste"  en Bélier fut-il commencé, qu'Israël et l'Egypte perdirent leurs identité dans le même temps! Les Hébreux furent déportés en Babylonie, et les Perses transférèrent 500 000 prisonniers égyptiens vers leur pays, où très peu arrivèrent vivants. Ainsi, les défenseurs de l'ère du Bélier furent balayés de leurs deux mères patries. Moîse  et Akhénaton n'avaient pas réalisé leur rêve d'un monothéisme défenseur des droits de chaque humain à vivre dans la paix de Dieu sur Terre.  Les cinq siècles restant à accomplir jusqu'à l'entrée du Soleil dans la constellation des Poissons virent un énorme brassage de population dans ce Proche-Orient au courant de toutes les prophéties devant s'accomplir avant l'ère nouvelle. Chaque pays faisait tout pour influer sur les évènements pour qu'ils tournent en faveur du plus fort ou du plus malin. Le troisième livre de Manéthon qui énonce les noms et titres des 66 derniers pharaons présente une division remarquable des dynasties. Les "hauts faits" ayant marqué le règne de Cambyse nous sont connus par le récit d'Hérodote dans son Voyage en Egypte.

    L'impiété s'implantant de plus en plus et une nouvelle idolâtrie introduite par les Grecs appelés en renfort par le pharaon Amosis amenèrent les Perses à agir rapidement. C'est pourquoi, les temps s'accomplissant, Dieu oublia l'Egypte pour punir tout ce méchant monde! Les Perses, avec Zoroastre, leurs Mages et leurs Prophètes, connaissaient l'attente anxieuse dans laquelle vivaient les égyptiens. Ceux-ci savaient leur fin inéluctable! Les Combinaisons-Mathématiques-Divines en avaient décidé ainsi! Comme dans les temps les plus reculés d'Ahâ-Men-Ptah, les Maîtres de la Mesure et du Nombre l'avaient assuré. Les Perses, de leur côté, le reconnaissaient formellement. Leurs prêtres profitèrent de l'occasion d'un Cambyse, un esprit faible dans un corps malade, dont la violence des idées l'emportait dans son désir de tout soumettre à sa volonté pour l'influencer vers une guerre sainte. Or, il y avait une certitude que les égyptiens se laisseraient tuer sur place plutôt que de se défendre devant la fatalité... Et l'armée de Cambyse fonça vers la conquête des zoolâtres en une guerre sainte destinée à anéantir le Taureau Apis!

    Car les Mages persans étaient certains que si Amon-Râ arrivait à la fin de son ère du Bélier, il n'en n"allait pas de même de ceux qui vénéraient le Dieu-Un, cet Osiris qui leur faisait peur! Il leur fallait détruire cette entité s'ils voulaient conserver en Perse leur puissance religieuse. Mais aucun des "Mages" n'avait prévu que Cambyse deviendrait complètement fou, et ferait en définitive échouer ce pourquoi il était venu en Egypte. Pythagore (dont les lectures ont permis à Slosman de mieux connaître cette époque), était en 525 avant J.-C.Christ à Dendérah, année de l'invasion persane. Le Grand Sage fut fait prisonnier et amené en Perse en position privilégiée car il était grec, donc en paix avec les envahisseurs. Sa qualité de Sage possesseur de toute la Connaissance antique le protégea efficacement. Voir Le 1er tome de "la vie extraordinaire de Pythagore" (1979) et le "Biblion" (livre des Lois Morales et Politiques de l'époque) de A. Slosman Le le 2ème tome n'a pu paraître car l'Ayatollah Khomeiy était retourné en Iran et il était impossible de se rendre sur place.

     

    Revenons sur les bords du delta du Nil, là où habitait Amosis peu avant qu'il ne meure et que Psammétique prenne sa place pour six mois seulement , tué d'horrible façon, des mains même de Cambyse. Nous sommes ici sous la XXVI ème dynastie, dite "Saîte", comprenant 9 pharaons de 702 à 725 de notre ère. 

     

    Phararon N°    Nom GRECS            Durée         Datation      Fait marquant du règne.

                                                                de règne

    XXVI ème dynastie.

    234                   Ouahibripasem        54 ans        664-610 Rénovateur de l'antique religion de Ptah

    235                   Nékao II                     15 ans         609-595

    236                   Neferibrepsem         18 ans         594-588      Psammétique II

    237                   Hâibria                      19 ans         588-569      Apriés en grec.

    238                   Khnou-Iâmet             44 ans         569-525      Amosis en grec.

    239                   Ankhrepsem             6 mois         525              Fut étranglé par Cambyse

     

    XXVII ème dynastie

    240                   Cambyse                 1an et demi 525-523     Termina fou, perdu dans le désert

    241                   Darius 1er                37 ans         523-486

    242                   Xerxès 1er               20 ans         486-466

    243                   Artaxersès               41 ans         466-425

    244                   Darius2è                  19 ans         425-405

     

    Sans remonter au temps des Raméssides, les annales montrent que que l'implantation Hellène dans la delta du Nil débuta sous Houahibrêpsem, ou Psammétique 1er, qui détint le sceptre de 664 à 610 avant notre ère, soit plus d'un demi siècle! Ce roitelet avait de graves problèmes pour se maintenir à son poste. Un jour, il fut prévenu de l'accostage inopiné d'un groupe d'Ioniens venant "explorer" les terres, ce qui ne s'était encore jamais vu! ceux-ci aidèrent Psammétique à asseoir son autorité et à la grandir.en luttant à son côté pour conquérir le Sceptre de souverain, puis à le conserver durant plus de 50 ans d'un règne où le renouveau fut à l'honneur.Des concessions furent accordées aux Ioniens, puis à des Cariens, à des Samiens et à des Milésiens arrivés en masse avec leurs familles pour défendre la pharaon, puis commercer entre l'Egypte et les cités de la grande Gréce. Pour les Grecs, le plus important fut la découverte de cette civilisation bien plus antique que la leur! Ce fut en ce temps-là que Solo, le Sage des Sages, pénétra en Haute-Egypte où il vécut dans une oasis à l'ouest de Thèbes, chez des Samiens. Il y apprit la hiéroglyphique en 4 ans. C'est à cet érudit que nous devons la première étude sur Ahâ-Men-Ptah, qu'un siècle et demi plus tard, Platon devait reprendre sous le nom d'Atlantide! Psammétique fut non seulement un fin diplomate et un commerçant avisé, mais également un rénovateur des us et coutumes des Aînés de son antiquité. Il y eut une formidable renaissance des arts et un retour aux canons spirituels des IIIe et IVe dynasties! On y vit revivre les formes les plus anciennes de l'écriture hiéroglyphique qui remirent à l'honneur les services divins de Ptah et les lithurgies tombées dans l'oubli, dont profitèrent surtout les étrangers. Jusqu'à Ahâ-Iabra, le prédécesseur d'Amosis, qui avait un corps d'élite de soldats grecs de 30 000 hommes, il en fut ainsi. Ce règne est fort connu, car la Bible le retranscrit par Ophra et les Grecs par Apriès. En effet, en 586, Sédécias, roi de Juda lui demanda d'envoyer son armée pour combattre Nabuchodonosor en Syrie. Mais ce fut un grave échec, car des deux côtés se trouvaient des mercenaires grecs. Quand l'armée se retira, Jérusalem fut prise et mise à sac. Le prophète Jérémie était parti avec les troupes d'Apriès et il resta en Egypte dans la forteresse de Tachpanès.Cela nous vaut un des plus beaux passages bibliques où il tourne en dérision l'Egypte dont il ne restera plus une pierre sur l'autre qu'une adoration à la "génisse" par des taureaux grecs.

    Et en effet, ce qui devait se produire un jour survint: les Lybiens demandèrent de l'aide à Apriès contre les Doriens de Cyrène. Les troupes grecques appelées à la rescousse tombèrent dans une embuscade et furent massacrés par leurs frères Doriens. D'où une véritable émeute entre mercenaires. Apriès envoya son général, Amosis pour traiter avec les rebelles. Il était célèbre pour son ivrognerie et ses manières déplaisantes. Lorsque les rebelles offrirent de faire de lui le pharaon, s'il ralliait leur cause avec le restant de l'armée, il accepta et prit la direction des opérations.  En quelques semaines Amosis déposait Apriès et se faisait couronner pharaon! Deux ans plus tard, Apriés s'évadait mais ses partisans furent écrasés et il fut assassiné sur le bateau dans lequel il tentait de s'enfuir. Amosis restait le seul maître et in devint un véritable tyran qui s'attacha à correspondre et à entretenir des relations de bon voisinage avec tous les petits potentats grecs. Tel Polycrate, le tyran de Samos, qui lui envoya Pythagore pour l'initier à la sagesse antique. Tel Thalès de Milet, avec qui il eut de cordiales relations. Il fut perspicace, en rassemblant tous les grecs dans une même ville: Naucratis, où ils eurent le droit de s'administrer par eux-mêmes et de construire des temples pour honorer leurs dieux. En fait, son long règne, près de 50 ans fut très prospère pour l'Egypte qui retrouvait un esprit nationaliste. La ferveur religieuse était délibérément laissée de côté par ce pharaon qui aimait le bon vin, la bonne chère et ses concubines. Les prêtres n'avaient l'entrée au Palais Royal de Saïs, et Amosis ne tenait aucun compte des prophéties à propos de l'ère du Bélier et de la fin de l'Egypte. Pourtant Amosis aurait dû écouter les prophéties car, durant son règne, Cyrus le Grand vainquit Babylone et toute l'Asie Mineure avant de pénétrer en Egypte. En 527, Cyrus envoya des ambassadeurs à Saîs pour proposer un "traité de bon voisinage". Amosis, fou de rage, les fit assassiner sans même les recevoir. Aussi, lorsque deux ans plus tard, après la mort d'Amosis et de Cyrus, leurs successeurs en viendront aux mains, les plus terribles outrages seront commis. 

     

    Cambyse  déclara le guerre à Psammétique en 525, aussi bien par surprise que pour agir selon les configurations célestes bénéfiques prédites par les Mages. Une seule bataille décida du sort de l'Egypte, car le jeune pharaon n'avait pas du tout la carrure militaire d'Amosis. Les Perses traversèrent le Delta sans coup férir pour pénétrer à Memphis et à Saîs. Les troupes dévastèrent Memphis. L'affront commis contre les ambassadeurs perses deux années auparavant par Amosis ne pouvait être effacé que par le sang, et la vengeance allait être terrible!

    Lorsque le Palais Royal avait été inverti, toute la famille pharaonique avait été amenée à Memphis pour y attendre les décisions de Cambyse. Là se trouvaient déjà les familles princières et la haute noblesse égyptienne. Toutes les femmes et jeunes fille, quelque soit leur âge, avaient été données aux soldats victorieux. Quand aux 2000 hommes, ils avaient été tous attachés les uns aux autres par le cou, à peine libres de d'assurer leur respiration, pour ne pas mourir asphyxiés ou étranglés. Ils avaient attendu, ainsi harnachés, parqués durant 4 jours, que Cambyse se décide à les faire comparaître devant lui. Cela se passa dans la grande cour du temple d'Ath-Kâ-Ptah, toujours autant abhorré de Cambyse. Il avait fait sortir le trône du pontife, et c'est avec un reniflement de dégoût qu'il vint s'y asseoir lorsque les 2000 hommes puant dans leurs immondices furent agenouillés en l'attente de la sentence. Au pied du trône, étalés de tout leur corps, Psammétique, son épouse, son fils et ses trois filles, tous dénudés entièrement, attendaient dans l'angoisse et dans l'impossibilité de se retourner pour voir ce qui se passait, étant allongés depuis plusieurs heures dans cette position, avant même l'arrivée des 2000 hommes enchaînés par le cou les uns aux autres! Pour parvenir à son siège, Cambyse piétina sauvagement le corps du pharaon et de sa progéniture, puis li leur donna l'ordre de se redresser et de s'agenouiller. Ce qu'ils firent, à l'exception de Ladicée, l'épouse de Psammétique, qui s'évanouit en retombant sur le sol. Le pharaon et son fils, à genoux, durent regarder leurs 2000 plus fidèles compagnons passer au fil de l'épée, avant d'avoir la tête tranchée! Il fallut cinq heures pour que cesse la boucherie!...

    Mais Cambyse n'était pas satisfait; il fit trancher la tête du fils du roi, qui retomba dans une véritable mer de sang. Après quoi, il redescendit de son siège en ricanant et il souleva Psammétique par les cheveux, jusqu'à ce qu'il fut à sa hauteur, avant de le lâcher d'un geste vif et de l'attraper par le cou pour l'étrangler de ses doigts puissants. Ce fut ce moment que choisit la douce Ladicée pour reprendre conscience. Elle poussa de tels hurlements qu'elle en devint manifestement folle. Excédé, Cambyse lui enfonça son poignard dans le sein gauche afin de ne plus l'entendre. Cette mort valut sans doute mieux pour elle, car ses filles furent données en pâture aux trois chefs des armées qui les emportèrent sur leurs épaules ...

    A partir de ce jour, les folies de Cambyse allèrent crescendo. Hérodote raconte sa seconde exaction quelques semaines plus tard. La cour du temple avait été nettoyée et , ô surprise, un taureau répondant aux normes de la divinité céleste avait enfin été trouvé pour remplacer celui mort depuis 26 mois et dont la mort avait été rendue responsable des atrocités commises , plus aucun protecteur en Ath-Kâ-Ptah ne veillant sus ses créatures. Les prêtres tombèrent en adoration devant le nouvel Apis, résurrection vivante d'Osiris, qui allait tous les sauver du désastre. Hérodote raconte avec force détails dans son livre deuxième, les atrocités qui s'ensuivirent (page 217 de "la grande hypothèse"). Cette folie fut suivie par beaucoup d'autres. Mais une idée fixe prenait corps dans l'esprit fêlé du roi de Perses: "s'il venait à mourir, qu'adviendrait-t-il de lui?" Il ne croyait plus dans la valeur des Mages ni de leurs dieux. Par contre, il avait pu se rendre compte de la foi des prêtres égyptiens qui se laissaient tous pourfendre sans crier ni se défendre, en priant simplement leur Dieu Osiris.

    Son dépit de ne pas connaître le grand secret ne dura point, car il apprit que le grand temple de ce Dieu de l'Egypte était au sud du pays, et non au nord, près de Thèbes. Il prit une nouvelle fois la tête de ses troupes et se conduisit en envahisseur omnipotent, mettant Thèbes à feu et à sang, détruisant, pillant, volant et violant tout ce qui se présentait. Il criait et riait en un délire incessant: "cassez-moi tous ces béliers! fini le temps des béliers! C'est la taureau Apis qui est le Dieu! je veux honorer Osiris dans son Royaume...".

    Ce fut pendant que le roi des Perses était à Dendérah que Pythagore était fait prisonnier devant Thèbes. Voici un résumé de la scène, décrite dans "la vie extraordinaire de Pythagore" de Slosman,  totalement exacte dans son contexte: dialogue entre le chirurgien perse et le sage grec Pythagore.

    "Phytagore, blessé et évanoui, se réveille.

    -Ma faiblesse devrait me dispenser en ce moment d'un dialogue, toi qui dois être médecin érudit. Puis-je m'enquérir à mon tour de l'endroit où je suis, et qui tu es?

    -Je suis Naboniram, le deuxième médecin de notre roi, Cambyse; je suis celui qui coupe les membres... ou les rafistole selon les cas et le grade des blessés! L'anatomie et les os du squelette sont mon domaine. Ton esclave ayant assez hurlé que tu étais grec, pour être entendu non seulement de la troupe, mais des chefs de nos armées, que tu as été amené sous ma tente avec une bonne escorte.  Tu avais la jambe cassée à mi-cuisse, et la cassure était bien nette. Tu étais sans connaissance, mais ton coeur battait normalement, c'est ce qui m'a permis d'utiliser une technique que j'avais apprise d'un médecin arrivé d'Asie. 

    -Tu as beaucoup de chance Pythagoras! Tu as toujours ta jambe et tu remarcheras bientôt... N'ayant pas à craindre que tu remues et t'agites, j'ai coupé les chairs et remis très exactement les deux morceaux d'os l'un s'emboîtant dans l'autre.Après quoi, j'ai placé et maintenu deux lamelles d'or fin à la cassure. Puis j'ai refermé les chairs sur le tout en plaçant tout autour un matelas d'herbes spéciales pour éviter toute inflammation. Enfin, deux planches maintiennent ta jambe totalement immobile, car un tissu blanc entoure le tout solidement... 

    -Quand je disais que tu avais eu beaucoup de chance, c'était aussi pour l'or! Car ici, à Thèbes, il y en avait tellement et tellement partout, que personne n'a élevé la plus petite protestation lorsque j'ai prélevé ces deux lamelles en or d'un pagne d'un dieu-bélier... 

    -Et comme dans ta cuisse, tu as de l'or d'un dieu, tu as la chance de devenir toi-même un dieu!... Tu es "Pitagoras Cuisse d'Or!..." Ce sera ton nom en langue perse durant ton séjour dans notre pays.

    -En Perse?

    -Eh oui, Pitagoras Cuisse d'Or,! J'ai été chargé de te recoudre afin que tu puisses rejoindre nos savants dans un premier temps à Ectabane, où se trouve un observatoire du ciel...

    -Je suis donc prisonnier, malgré l'amitié que vous portez aux grecs? 

    -Euh non, étranger. Tu seras notre invité d'honneur durant quelque temps. Pas notre prisonnier! Les égyptiens, eux, en troupeaux enchaînés, sont partis à pied, à travers le désert brûlant, par centaines de milliers. Toi, tu iras en Perse avec nous, assis sur un âne, ou sur un chariot, lorsque ta jambe sera libérée de son pansement. 

    Mais cela ne laisse pas entrevoir la réalité, car déjà les médecins ont un statut différent. Il n'en n'allait pas de même avec les soldats. 

    Le jeune prêtre qui avait sauvé Pythagore lui raconta plus tard ce qui s'était passé à Thèbes. Cela dépassait en horreur tout ce qui a été raconté jusqu'à présent.

     

    l'armée de Cambyse

    Revenons maintenant à Cambyse, qui, dans le même temps, avec une petite troupe "d'élite" à sa dévotion, parvenait devant devant le pylône d'entrée du temple d'Isis à Dendérah. Le collège des prêtres était déjà rassemblé dans la grande cour, à l'entrée de la salle hypostyle, sans montrer apparemment la moindre crainte. Voici, résumé, ce qui se passa:

    Quelque peu désarçonné par ce calme et ce silence ambiant, Cambyse trépigna d'impatience , après avoir fixé le sourire d'Isis qui se reflétait de pilier en pilier, semblant le narguer. Il interpella le pontife Khan-Fé , dans sa longue tunique blanche, en une violente diatribe: 

    -Je suis désormais le roi de ce pays. Tout m'appartient, même le titre de Per-Ahâ. C'est pourquoi je veux que tu me conduises là où réside Osiris, ton Dieu. Je veux lui parler!

    Le pontife réprima un sourire de dédain avant de répondre en langue persane:

    -Tu es bien le maître d'Ath-Kâ-Ptah, Cambyse; mais Osiris n'est perceptible que par ceux qui ont un coeur pur...

    Cambyse trépigna de plus belle.

    -Eh bien, quoi! n'ai-je pas un coeur pur?

    Le pontife ne répondant pas à cette question aberrante, le roi des perses s'approcha...

    -J'ai détruit les temples du Soleil à Thèbes et j'ai amassé leur or à mon profit. Mais je veux bien en remettre une partie à ton Dieu en gage de bonne foi....

    -Tu peux abattre nos temples, tuer nos prêtres, mais tu n'obligeras jamais Osiris à à te parler. Ou alors, crains sa colère, car elle sera à la mesure de de tes fautes, qui sont impardonnables!

    Cambyse leva le poing vers le visage du pontife qui ne recula pas d'un millimètre. La bave aux lèvres, il se retint à temps. Il baffouilla:

    -Conduis-moi, conduis-moi vers ton Dieu... vite, avant que je ne t'écrase!

    -Soit Cambyse, mais tu n'es pas préparé pour cette rencontre. 

    Le pontife se retourna pour entrer dans le temple. Les grands-prêtres ouvrirent un passage pour le laisser passer. Cambyse suivit précipitamment, accompagné d'une vingtaine de soldats. Mais parvenu devant le petit escalier descendant vers la crypte de la résurrection d'Osiris, le pontife s'arrêta pour faire signe aux militaires de ne pas aller plus loin. Ceux-ci s'arrêtèrent, manifestement satisfaits de ne pas descendre vers l'inconnu qui les remplissait d'effroi. Un prêtre tendit à son chef religieux une torchère embrasée et les deux hommes descendirent pendant que la voix du pontife résonnait étrangement.:

    -Tu veux voir le lieu où demeure le Fils-Aîné de Dieu: nous y allons! Il y a 12 cryptes comme celle-ci, tout autour du temple. Chacune personnifie les douze "Coeurs" du ciel, qui forment la grande ceinture qui régit toutes les Combinaisons-Divines.La demeure d'Osiris est celle de l'Âme du Monde, car chacune des Parcelles de cette âme est implantée dans les corps humains à leur naissance. Tout au long de leur marche dans le couloir, les formes gravées semblaient prendre vie sous les reflets changeants de la lueur des flammes. Cambyse sentit une sueur froide lui étreindre le dos, mais il voulut aller jusqu'au bout afin de parvenir à la vie éternelle. Il était devenu le pharaon, donc l'égal d'Osiris: il ne devait pas avoir peur! Peur de quoi?...

    -Eh quoi, est-ce là ton Dieu? Mais il est mort!...

    -Il était mort, mais il est ressuscité. Son épouse et sa soeur ont rappelé sa Parcelle Divine du centre de l'Âme du Monde, pour juger les vivants et les morts! 

    -Je ne te crois pas pontife! Ceci est une histoire pour faire peur au peuple et le pressurer pour vous engraisser tous. Qu'il me juge en chair et en os, s'il est ressuscité!...

    -Regarde Cambyse, regarde avec tes yeux ouverts, si ton esprit reste fermé. Tu veux parler à Osiris: le voici! Agenouille-toi et demande pardon pour toutes les horreurs que tu as commises. Si tu ne meurs pas foudroyé et si ton âme n'es pas réduite en cendres sans espoir de renaître dans l'Au-delà de la vie terrestre, alors c'est moi qui périrai, car Osiris ne peut tolérer de pareilles infamies! a Agenouille-toi, Cambyse, et attends la mort éternelle!

    Le roi éleva ses deux mains, comme pour éloigner la vision du mur et il cria:

    -Non! Non! Ramène-moi au soleil! Le soleil, vite, vite...Je brûle, je brûle!...

    Le pontife repoussa d'un geste de mépris le roi qui s'agrippait à son bras, enflammant ainsi sa tunique sans s'en apercevoir:

    -Arrière Cambyse, je t'avais prévenu! Retournons à l'air libre, mais il est trop tard pour sauver ton âme.

     

    La vengeance de Cambyse fut terrible. Il fit tuer tous les prêtres et détruire le temple qui ne fut reconstruit que trois siècles plus tard sous les Ptolémées.Le roi des perses poursuivit de sa folie tous les lieux de culte en Egypte. Ce fut devant le Sérapéum de Saqqarah qu'il devint totalement fou! La chronique raconte qu'après avoir ordonné la destruction de tous les sarcophages contenant les corps des taureaux momifiés, puis de les entasser et les brûler, il ôta soudain son casque, son bouclier et se précipita en hurlant dans le désert en criant qu'il brûlait!... Ce fut ainsi que le fou sanguinaire disparut de l'histoire. Si les 64 taureaux Apis furent sauvés, il ne restait plus grand-chose de la spiritualité de l'antique Ath-Kâ-Ptah. 

     

    Pourtant, durant l'occupation gréco-romaine qui suivit celle des Perses  et avant l'entrée du Soleil dans la constellation des Poissons, le grand Alexandre, tombé amoureux de l'Egypte, commença la restauration des lieux du culte. Mais ce fut un ultime sursaut. Les véritables monothéistes s'assemblèrent en une population spirituelle différente, qui garda le patronyme de "Coeur-de-Dieu": Kâ-Ptah, qui devint Koptos en grec et copte en français.

    Leur signe de ralliement fut un poisson gravé sur un scarabée  dans l'oeil d'Isis, pour tromper ceux qui voulaient leur perte en les empêchant de se réunir. Avec l'entrée dans l'ère des Poissons, le Messie apparut. Et le poisson devint le symbole des premiers chrétiens.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah. Partie 1

     

    Le Taureau céleste . 'Europe)

     

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

              10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

              11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.

     

    A la découverte de Dendérah, l'ère du taureau en Ath-Kâ-Ptah, partie 1).

               Notes préliminaires.:

    "Il est  temps de na plus étudier seulement pour eux-mêmes ces renseignements enlevés au hasard des tombeaux ou à un temple, mais de rechercher la raison de leurs présences, la place relative qu'ils occupent, le lien qui les réunit entre eux; en mot d'analyser la pensée qui a composé les monuments qui les renferme.                          L. de Rochemonteix Rapport au ministère de l'Instruction publique, mai 1878)."

    "Dendérah! Ce nom évoque chez tous ceux qui on fait le pèlerinage classique de l'Egypte en felouque sur le Nil la première vision réelle de la beauté la plus pure et la plus antique qu'ils aient eu d'un temple égyptien.                                                 Gaston. Maspéro (Extrait d'une lettre du 27 juin 1900)"

     

     

    Ruines et paysages dSource: Bibliothèque nationale de France

     

    Dendérah est le pivot central de  l'"histoire du monothéisme", 

              1) Le temple actuel est la sixième reconstruction de l'édifice originel, qui remonte aux "suivants d'Horus", donc aux rois prédynastiques.

              2) Ce temple avait la seule école enseignant l'astronomie dédoublée dans une "Double-Maison-de-Vie": l'une pour le jour, l'autre pour la nuit.

              3) Son Planisphère, ou "Zodiaque", reste le monument le plus controversé découvert en Egypte, depuis que des mises à jour archéologiques sont faites. 

              4) Les Combinaisons-Mathématiques-Divines gravées sur les parois du temple content l'histoire d'un peuple originel dirigé par Osiris, Horus et Isis, la Triade Divine, dont justement le Zodiaque est la justification, puisqu'il représente le carte du ciel le jour du Grand Cataclysme qui eut lieu il y a 12 000 ans environ.

    Il faut comprendre l'originalité incontestable de ce monument qui ressort de toutes ses murailles, toutes ses galeries, ses colonnes, ses plafonds, ses escaliers intérieurs couverts d'inscriptions hiéroglyphiques, de ses cryptes souterraines ou cachées dans les épaisseurs du sol lui-même et enfin de ses chambres initiatiques nichées dans la terrasse supérieure, tout comme de la planisphère devenue Zodiaque qui en est l'élément dominant. L'entrée dans ce temple s'effectue après la traversée d'une vaste esplanade entourée d'un haut mur d'enceinte, percé en son centre sud par un portique impressionnant. 

    En préliminaire , un détail détail majeur  a dénigré l'antériorité de la construction du portique sud  et a déclenché l'imbroglio sur l'origine des constructeurs de l'ensemble de Dendérah: l'inscription dédicatoire de écrite en grec, définit son époque:

    "Pour la conservation de l'empereur César, fils du Dieu César, Jupiter libérateur, Auguste, Publius Octavus étant préfet, Marcus Claudius Postumius étant épistratège, Triphon étant stratège, les habitants de la métropole et du nome ont élevé ce propylone à Isis, déesse très grande , et aux dieux adorés dans le même temple, la XXXIème année de César du mois de Toth, le jour d'Auguste."

    Ainsi, Auguste César, ayant approuvé la construction de la sixième reconstruction du temple, a décidé d'y participer à sa façon pour se concilier les bonnes grâces d'Isis: Il fit construire le portique Sud et y fit mettre sa marque. D'ailleurs, tous les empereurs agirent de même, de façon plus ou moins détournée, à Dendérah. Dans la grande salle on trouve les cartouches d'Auguste, de Tibère, de Caligula, de Claude, de Néron et jusqu'à Cléopâtre qui se fit représenter sus la forme d'Isis, mais avec son portrait à elle.

    Plusieurs faits essentiels sot à enregistrer:

         -Neuf seulement des douze cryptes découvertes étaient gravées de hiéroglyphes.

         -Des sondages dans les fondations ont démontré que des pierres gravées ou sculptées antérieurement pour construire des temples plus anciens démolis avaient été utilisées pour assurer la solidité des soubassements. A l'intérieur de l'édifice actuel, on trouve des pierres massives en grès provenant de la construction remontant à la XIIème dynastie, c'est à dire de deux millénaires auparavant. En d'autres endroits, des figurations présentent des rois de la VIème dynastie apportant des offrandes à Hator. De même pour Thoutmosis III qui apportait son tribut d'or à la Triade Divine.

        -Comme en ce qui concerne l'orientation du Temple lui-même, alors que cet édifice consacré à Isis, et que sa "Maison-de-Vie" enseignait l'astronomie et les "Combinaisons-Mathématiques-Divines", l'orientation du bâtiment ne correspondait avec les données inscrites sur les murs (c'est ce que disaient et écrivaient les spécialistes des fouilles). En effet, l'axe longitudinal du grand temple incline de 16 degrés vers l'est du nord vrai, alors que les textes hiéroglyphiques ne sont pas en accord avec cette ligne, puisque dans la grand-chambre, elle y est gravée comme étant au nord, celle-ci étant plein ouest.

         -La deuxième chose incompréhensible (pour Slosman et pour moi), est l'ignorance de ceux chargés de décrypter les textes. Ils n'ont fait qu'émettre des hypothèses sans queue ni tête afin d'expliquer le "manque d'intelligence" des architectes et des promoteurs de l'antiquité. Pourtant l'explication logique est parfaitement compréhensible par le phénomène de "précession des équinoxes", qui fait rétrograder la terre dans son axe dans l'espace. Le recul de Dendérah par au nord vrai a été de 50" d'arc par an, soit d'un degré tous les 72 ans, donc de 16+90= 106°. Donc cette date est facile à retrouver puisque: 106°x72 ans = 7 632 ans. Si on retire 2 100 ans environ jusqu'à la dédicace de Ptolémée III, on obtient une antériorité de 5 532 ans. Or, on a retrouvé des documents entreposés au musée du Caire et faisant état du roi Khoufou qui avait ordonné la troisième reconstruction de Dendhéra, en fournissant à son architecte royal des plans écrits sur peau de gazelle remontant "aux suivants d'Horus".

    Parmi tous les travaux écrits sur le sujet, on peut noter l'étonnant travail de Jean Baptiste Biot, intitulé"Recherches sur plusieurs points de l'astronomie égyptienne", appliquées aux monuments astronomiques trouvés en Egypte.Il parut en 1823 et fit l'effet d'une bombe, car son auteur n'était pas un farfelu inconnu! Avec ces éléments,et l'esprit un peu en ébullition et quelque peu abasourdi par tout ce qu'il voyait, et la belle physionomie d'Isis dont le fameux sourire paisible était reproduit sur les 24 piliers, Slosman fie là la première connaissance de la Triade divine: Osiris, Isis et leur fils Horus. Isis était honorée ici, à Dendérah, alors que deux autres édifices proches, adoraient Osiris à Esné et Horus à Edfou. La Désse-Mère aux mille noms, Isis, recevait les reliques de son époux et de son fils lors des grandes fêtes religieuses, faisant de Dendérah le temple initiatique le plus sacré de tous. Son guide lui montrait dans une salle la scène consacrée à la résurrection d'Osiris renaissant pour enseignant les générations à venir. 

     

    Même si niait toute antiquité à ce temple, sa construction remontait au minimum à un siècle avant la naissance de Jésus! Or, il y avait là tout un symbolisme gravé en hiéroglyphique de la Sainte Trinité et de la résurrection du Christ... sans parler du symbole de la croix inhérent à la croix ansée pharaonique ou croix-de-vie. Comme Slosman (qui le dit en page 164), je bute sur des traductions hiéroglyphiques absurdes et il m'est impossible de croire à ce polythéisme idolâtrique, décrit avec un luxe de détails grotesques, comme pour appuyer la sauvagerie de ce peuple pharaonique, dont aucun auteur ne nie cependant la grandeurs des constructions. Je vais suivre les deux cheminements parallèles qu'à alors suivis Slosman. Le premier concerne les textes se rapportant à l'adoration et à la vénération de tout un peuple envers Ptah, dont Ousir (Osiris), était le Fils. L'autre avait Râ ou Amon-Râ, pour promoteur de la nature, cela étant rapporté par les Scribes des descendants de Sith (Seth). Ousir et les demi-frères d'une même mère; Nout, mais de deux pères différents, Ptah et Geb. Pour pénétrer plus en avant dans les textes originaux, Slosman a consulté les principaux dictionnaires hiéroglyphiques, ainsi que la grammaire de Champollion (ouvrages quasiment impossibles à trouver dans le commerce) pour permettre de démarrer dans une voie logique. Puis, par un "hasard" miraculeux (?), en parlant de ses travaux à des ecclésiastiques, l'un d'eux lui indiqua le centre Culturel "les Fontaines"  à Chantilly, qui recevait les chercheurs et l'accueillerait volontiers. Il fut accepté et se rendit compte de la chance qu'il avait eue! Mais était-ce simplement une coïncidence? Non seulement les livres indispensables étaient là à sa portée, mais également il y avait un exemplaire complet de la"Description de l'Egypte", un monumental ouvrage effectué par la Commission scientifique de Bonaparte. Il y avait également bien des ouvrages concernant Dendérah et Champollion, dont "Les Lettres inédites de Champollion le Jeune à son frère", publiées par le Marquis de Brière en 1842, et qui démontrent que le grand savant ne devint un génie qu'à partir de 17 ans quand il s'intéressa à l'archéologie orientale. Dans cette atmosphère propice à la spiritualité et à la méditation, la surprise fut grande, car aucun des cinq ouvrages sérieux n'accordaient la même signification à un idéogramme identique. Dans le Dictionnaire allemand de Brugsch notamment en 3 volumes (2 en anglais, un en français et un autre en allemand), on trouve qu'en consultant un idéogramme indiquant la couleur noire par exemple, il figurait la rouge dans un autre ou la verte dans le troisième, et encore, tous trois parlaient de la même couleur, ce qui n'était pas le cas pour d'autres hiéroglyphes. Il fallait donc repartir dans un autre sens. Il s'aperçut avec stupeur que notre savant français était mort jeune, laissant ses travaux inachevés; ils furent édités par son frère qui prit le nom de Champollion-Figeac à cet effet.  Certains archéologues s'emparèrent alors des résultats pour se lancer dans une science qu'ils ne maîtrisaient aucunement. Plusieurs savants et sommités de cette époque tiraient la sonnette d'alarme. Monseigneur Affre, archevêque de Paris, écrivit une lettre à l'Académie pour attirer l'attention de ses honorés membres sur la façon dont "certains orientalistes utilisaient les travaux du regretté Champollion pour créer une science à laquelle personne ne comprendrait rien et uniquement d'obtenir des chaires d'égyptologie à 5 000 livres par an." Dans le même temps et en termes plus diplomatiques, M. Alexis de Goulianov écrit en 1839 dans son livre: "les éléments de de la langue sacrée des égyptiens", "le vague où le savant français M. Champollion a laissé les éléments de sa doctrine a dû, nécessairement , jeter les archéologues dans le champ des hypothèses plus ou moins arbitraires et les autoriser à substituer leur opinion aux données équivoques du fondateur de la théorie". En réalité, personne n'avait rien compris à la conception première de l'écriture idéographique de ce langage divin de l'Origine. Champollion était près d'y parvenir lorsqu'il mourut prématurément.Reprenons l'historique avec le processus qui l'amena à créer son "alphabet des lettres phonétiques hiéroglyphiques."

     La pierre de Rosette, trouvée par les soldats du génie de Bonaparte était écrite en trois langues: en grec, en démotique ou langue populaire égyptienne antique, et en hiéroglyphique, le langage sacré des prêtres pharaoniques. Dans la partie grecque, le nom de ptolémée était répété à trois reprises, dans trois ensembles idéographiques enfermés dans un ovale, ce qui donna à Champollion l'idée de croire que le contenu de ces cartouches signifiait "PTOLEMEE."  Consultant des centaines de de copies de documents, le savant tomba sur ceux de Cléopâtre, provenant d'une obélisque bilingue de de philae. Partant de cette similitude, Champollion composa un alphabet. Ici se situe l'erreur, car il ne s'agit que d'une phonétisation approximative qui n'a rien à voir avec l'écriture elle-même. C'est ce que pressentait Slosman et cette alphabétisation abusive ne se retrouve pas dans les dictionnaires. Et, nouvelle coïncidence (?), un japonais arriva au centre des pères Jésuites.Son érudition était telle que la discussion fut amenée sur une énigme hiéroglyphique pour laquelle les idéogrammes pouvait venir en aide. L'exemple pris est très simple, mais il permet de comprendre puisqu'il s'agit de la traduction du nouveau testament en japonais. Qu'il ait été traduit dans cette langue à partir de n'importe quelle autre langue importe peu, puisque les noms et prénoms n'ont aucun comparatif dans ces langues.Lorsqu'il s'est agi de traduire le prénom de la Sainte Vierge: "Marie" ou "Maria" non seulement aucune concordance dans la phonétique japonaise n'existait, mais de plus, le son "r" ne pouvait être rendu, ou écrit, puisque son écriture n'existe pas. Il fallut donc utiliser un subterfuge linguistique et effectuer un assemblage hiéroglyphique des plus précaires et incompréhensible en japonais, pour obtenir "Maria"! Trois caractères phonétisèrent une consonance verbale sensiblement identique, dans une même catégorie de sons: "MA-LI-YA", donc Malia le plus approchant phonétiquement de Maria (voir les caractères page 167).Mais ces trois hiéroglyphes ne veulent en aucun cas signifier Malia en japonais, car ces trois signes ne peuvent s'accrocher les uns aux autres! En effet, cet assemblage hétéroclite vient uniquement phonétiser un nom étranger qui doit être lu tout haut ou bien prononcé tout bas, comme pour soi-même.Et sa prononciation n'a pas plus d'importance que que sa signification réelle. Le seul but est d'en faire un son approchant lorsque un étranger est susceptible d'écouter d'une oreille attentive. En dehors de cela, que signifiaient ces idéogrammes japonais?...

    "MA" = JASPE.

    "LI" = BENEFICE.

    "YA" = DEUXIEME.

    Ces trois sons caractéristiques d'un prénom étranger, phonétisant la Vierge de Nazareth, la Mère de Jésus, "Maria", ne peuvent strictement qu'imiter, en japonais, les sons européens pour assurer la continuité de la lecture du textes sacré! Cela ne veut rien dire d'autre qu'un ensemble inexprimable autrement, et surtout pas "Marie" puisque les trois hiéroglyphiques , en japonais, accolés les uns aux autres, ne signifient rien. Pour la petite histoire, cette phonétisation a déjà été utilisée pour désigner le nom d'un tyran sanguinaire du XIIème siècle. C'est pourquoi une traduction hiéroglyphique fondée uniquement sur l'alphabet issu des principes émis par Champollion en partant des sons de remplacement utilisés dans les cartouches royaux et impériaux gréco-romains ne peut vouloir dire quelque chose de sensé. Ce serait exactement comme si, de nos jours, nous voudrions écrire en latin des mots à sens inconnu il y a 2 000 ans: pommes frites, électronique ou antenne de télévision! Seule une imagerie suggestive permettrait de retransmettre au travers de n'importe quelle époque un sens, intraduisible autrement! Ce travail effectué par Champollion, juste avant sa mort prématurée n'eut certainement pas la conclusion logique qu'il aurait dû avoir. S'il avait vécu ne serait-ce que quelques mois supplémentaires, la "traduction des cartouches" se serait véritablement transformée en travail solide et durable, car il avait  à sa disposition une masse de documents originaux, hélas aujourd'hui disparus qu'il avait vus tout au long du Nil.

    Pour repartir à la conquête d'une explication logique du sens des textes gravés, il fallait donc suivre une nouvelle voie: celle des auteurs antiques ayant traité de hiéroglyphique: HorappolonChérémon, le moine Tzétzés, aristote le père Kircher, Clément d'Alexandrie et nombres d'érudits des premiers siècle. Chérémon, qui fut le compilateur du savoir par la hiéroglyphique, fut le premier à rendre publics des éléments de ce qu'il appelait la Langue Sacrée des Egyptiens". Il savait de quoi il parlait, puisqu'il était non seulement l'un des hiérogrammates les plus assidu à la fameuse bibliothèque d'Alexandrie, bien avant que Jules César, jaloux, ne donne l'ordre de la brûler.Il était, en plus, "le gardien-préservateur" de la "Tradition Originelle", celle écrite sur les manuscrits en peau, et qui était précieusement conservée en la bibliothèque du Sérapéum d'Alexandrie.

    serapeum de saqqarah

     Elle ne se trouvait pas dans le quartier du Bruchium, qui a été brulé, mais dans le Rhacotis où aucune maison ne fut touchée par le désastre. Malheureusement, seules quelques bribes éparses de la traduction grecque de ce document nous sont parvenues, relatées par des auteurs latins tels que le moine Byzantin Tzétzés, dans son livre Aegytiaca. C'est regrettable, car ce travail resta unique dans les annales de l'histoire. Car il ne faut pas compter parmi les travaux sérieux celui effectué par Horapollon, au Vème siècle dans son traité "Hiéroglyphica", rejeté par tous les érudits dès sa parution. 

    Dans le langage hiéroglyphique des Egyptiens, les figures géométriques élémentaires étaient les formes réduites de tout ce qui existe sur terre, ou non. Elles représentaient les prototypes de des choses significatives par leur essence. La croyance était que ces éléments formaient la base des formes primitives de la Création, exprimant la Parole pour toute chose mesurable, comme le Nombre exprimait n'importe quelle quantité. L'angle fut un bras recourbé, figuration qui exprimait le serviteur; il devint, par extension, et sous d'autres formes figuratives une expression soulignant l'infériorité, ou tout au contraire la Puissance divine comme instrument de vengeance. On trouve une analogie pour bien des mots français entre des figures géométriques et des nombres pour exprimer des idées d'un tout autre ordre: tels circulation, circonvenir, circonspect; et aussi tort, traverser, incliner. Ces termes sont des mots abstractifs s'exprimant à l'aide de hiéroglyphes et ils se traduisent mieux par la simple lecture dessinée. Il en va de même pour oeil, bras, main, jambe et tous les organes humains. Les animaux, les phénomènes de la nature sont aussi source d'une quantité de hiéroglyphes compréhensibles. Ils formaient les principes universels des choses et des êtres. Aujourd'hui,on utilise de plus en plus cette forme tels le code de la route ou tous les codes et signes qui se créent en permanence. Un exemple frappant est celui du "Traité de philosophie selon les Egyptiens" attribué selon les spécialistes à Aristote":

    "Je vais considérer l'universel ou l'intellectuel, selon l'esprit de ceux qui ont enseigné, par des figures mystérieuses et des notes difficiles à exprimer; or, penser, c'est former des images. La pensée de l'homme est variable, suivant la nature des objets spirituels et célestes ou bien terrestre dont elle prend les formes, devenant presque le même qu'eux. Si les formes, dans nôtre âme, n'étaient pas semblables à celles des choses, nous ne connaîtrions pas ces choses en vérité, puisque la vérité d'une chose est la chose elle-même. Mais ce sont les vraies formes invariables, intellectuelles, que l'homme doit s'efforcer d'atteindre, afin de leur assimiler ses pensées et son âme, l'élevant par ce seul moyen vers son origine."

    Les Egyptiens, ayant connu les formes spirituelles, s'expliquaient par une doctrine intellectuelle et supérieure aux méthodes humaines. Ils gravaient ces conceptions sublimes par des figures ornant les pierres des murs des temples. Ils en usaient de même pour les sciences et pour les arts, afin d'indiquer que l'esprit immatériel avait tout créé d'après les modèles particuliers de chaque être".

    C'est cette élévation de l'âme, par l'étude des causes premières , qui fut le but recherché par ceux qui tentèrent l'Initiation dans les "Maisons-de-Vie"  de l'Egypte. S'il y eut peu d'élus, beaucoup tentèrent l'expérience et en retirèrent une grande sagesse. Ils y apprirent à employer ces images propres à démontrer la valeur des idées et à formuler les plus hautes pensées, bien mieux que ne pouvait le faire la langue populaire. Ces figures expliquent comment l'homme mesure le monde d'après les textes sacrés. Elles existent ces formes élémentaires qui ont leur moule dans les choses et qui retracent ces moules. Et c'est en vain qu'on cherchera une langue universelle des signes, avant d'avoir saisi ces éléments; comme en vain on eut recherché un alphabet avant d'avoir analysé les sons que les caractères représentent. Ces images curieuses et étranges ne pouvaient qu'être porteuses d'un message céleste celui de la science Divine. Sa signification symbolique ne pouvait être que mystique et initiatique, nul n'en doutait. Les hiéroglyphes ont donc une base idéographique, hautement spirituelle et à cause de cette raison majeure, ces signes ne sont pas compréhensibles du peuple. Et ce qui signifie , en seconde raison et en toute logique, qu'il existait une écriture populaire autre qui se lisait à haute voix et qui était donc parlée. Elle fut appelée plus tard le langage démotique, ce qui laisse à supposer que la hiéroglyphique n'était qu'un langage écrit, destiné à la conservation de la Tradition Originelle.

    Clément d'Alexandrie, au IIIème siècle, tenta de remettre cette écriture en usage afin que cette iconographie ne se perde pas. Il la tria et la classa par ordre dans ses stromates. Ce sera le seul apport de valeur depuis Chéméron, qui fut conservé dans le texte grec. En voici une traduction française du chapitre 4, au livre 5 des stromates, due à M. Letronne, que Champollion reprendra pour convaincre ses détracteurs et en extrapoler arbitrairement les parties qui lui convenaient, laissant dans l'ombre celles qui le gênait:

    "ceux qui, parmi les Egyptiens, recevaient de l'instruction, apprenaient avant tout un genre de lettres égyptiennes appelé épistolographique; en second lieu l'hiératique dont se servaient les hiérogrammates et enfin la hiéroglyphique. La hiéroglyphique était de deux genres: l'un, cyriologique, employait les premières lettres alphabétiques, l'autre n'était que symbolique. La méthode symbolique se subdivise en plusieurs espèces: l'une représente tous les objets par imitation; l'autre les exprime de façon tropique, soit figurée; la troisième les exprime entièrement en allégories par certaines énigmes."

     C'est la méthode décrite  par Clément d'Alexandrie qui a permis à Slosman d'orienter vers sa solution le décryptage complet de Dendérah. On lit dans dans la traduction de M. Letronne: "cette tournure, en utilisant la première lettre, était souvent employée par le grand Platon qui l'avait ramenée d'Egypte. On l'y retrouve dans son Politique, dans Le Sophiste, et à une vingtaine de reprises dans le Thééthète, où cette articulation "première" était la même: "son primitif", "élément primaire", "première lettre"... La réalité de ces dires quand à cette première lettre se trouve gravée sur les murs du temple de la Dame du Ciel de Dendérah notamment dans le texte si touchant par sa ferveur appelé "La Prière d'Isis". Elle a obtenu de Dieu le retour à la vie de son mari, par sa prière d'intercession. Elle est plus connue du nom fallacieux que lui ont donné les Egyptologues: "les lithanies d'Athor". Or Isis est la mère d'Horus et non une autre déesse. Sur cette gravure, les titres de la Dame du Ciel sont bien rangés en groupes, mais ils ont la particularité de définir chaque titre de groupe par la même image, donc par la même première lettre. Cette concordance n'est pas sans importance, car elle se trouve tout au long de dédale de pièces dédié à la Dame du Ciel! Il y a trop de subtilité dans ces figuratifs pour qu'il ne soit pas indiscutable qu'un système d'allitérations préside à la compréhension de la hiéroglyphique. Chaque mot ou presque commence par la même première lettre pour fournir l'alphabet complet. Une telle organisation apporte, en plus la signification de certaines consonances divines ce qui expliquerait le terme "anaglyphe" avancé par Clément d'Alexandrie, et qui signifie: hiéroglyphe à double sens.

    Il faut aussi se souvenir que les "Stromates" forment un ouvrage qui traite de la foi chrétienne, et que juste avant ce chapitre sur la hiéroglyphique, ce Père de l'Eglise parlait de la différence entre l'ordre de la foi et celui qui nourrissait la science. Le premier est strict et indépendant, alors qu'au second s'attachaient des mystères aux dogmes sacrés, qui, pour les antiques égyptiens, n'étaient que des objets de foi et surtout un moyen d'exprimer sa pensée. Exprimé par la Parole et le Verbe, il devient en hiéroglyphique: le mouvement, la forme, la géométrie, les mathématiques, LE NOMBRE!...

    Slosman tourna ses recherches vers les papyrus mathématiques dont il avait entrevu l'importance en préparant sa thèse sur Pythagore et il put retranscrire les deux tiers des idéogrammes de calcul dans leur contexte hiéroglyphique épistolaire. Il devait détailler plus tout cela dans la série de ses livres:

     D) LA TETRALOGIE DU SAVOIR.

    1) l'Astronomie selon les Egyptiens (non paru).

    2) Les Mathématiques selon les Egyptiens (non paru).

    3) La Médecine selon les Egyptiens (non paru).

    4) L'Evangile selon les Egyptiens (non paru).

     

    Sa mort prématurée ne l'

    a pas permis, mais les premiers livres dont "la grande hypothèse" sont un résultat important de sa traduction de l'écriture hiéroglyphique.

     

    Fin de la partie 1 de ce message: 8) à la découverte de Dendérah). 

    La partie 2 paraîtra dans dans dans un autre message: La grande hypothèse 8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah, partie 2.

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Au commencement du temps 4-6) Le secret de l'énergie noire...

    énergie noire futura science

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans tous les articles de la rubrique "au commencement du temps", je souhaite approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieuécrit par les frères Bogdanov et celle de mon article dans mon blog de reflexions à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov: "Au commencement du temps".

    Dans les articles précédents, j'ai fait un retour en arrière dans le passé jusqu'à l'instant zéro. ces articles m'ont permis de faire un saut dans l'histoire via les blogs et le articles que je déniche sur la toile, d'affiner mes connaissance sur la science et la recherche de l'Origine. Je trouve plaisir et jubilation à partager. Ces articles sont "ma lecture"  du livre des frères Bogdanov.

     

    Mes articles déjà parus dans cette rubrique:

    Au commencement du temps 4-2) Le passé peut-il encore exister?

     

     

    1) Après avoir remonté le temps à l'envers vers le passé depuis 2009, nous sommes arrivés à l'instant zéro dans l'article 3-11).

    "Au voisinage du mur de Planck et à fortiori avant, ces lois, dans le meilleur des cas, se transforment, et au pire, s'effondrent. La singularité garde tout son mystère. Les physiciens n'ont pas la moindre idée (actuellement) de ce qu'elle est. 

    Pour Etienne Klein, on ne peut expliquer l'Origine de quelque chose en invoquant autre chose. On n'exprime l'être que par l'être et pas par du devenir. Si on dit qu'à l'Origine il y avait déjà ceci ou quelque chose, on n'explique pas l'Origine, sauf à invoquer que la chose a toujours été là, donc qu'il n'y a pas d'Origine. En fait, pour lui, la science ne peut dire que deux choses: 

         a) Il n'est pas prouvé que l'Univers a eu une Origine, qui serait le transit qui fait passer de l'absence de toute chose à au moins une chose.

         b) Il n'est pas prouvé que l'Univers n'a pas d'Origine.

    C'est donc, comme la question de Dieu (si on se réfère à des philosophes comme Kant), du domaine de l'indécidable au sens de Gödel

    Dans un tel contexte, l'approche mathématique proposée par les frères Bogdanov ne peut-elle pas fournir des indications dont on peut tirer des hypothèses nouvelles et peut-être déplacer les lignes de nos connaissances? "En prenant toutefois cette approche pour ce qu'elle est et rien d'autre: une hypothèse dont l'essence mathématique correspond à la nature mathématique de "l'objet" que nous cherchons à comprendre, la singularité initiale de l'espace-temps. En tout cas, elle me permet une réflexion concernant la science, la philosophie, l'épistémologie et un réflexions sur moi-même, ce que j'appelle le "soi", mon "intérieur" invisible par opposition au visible...Et je trouve ça plutôt jubilatoire..."

     

     

     

    Nous nous sommes d'abord demandés au chapitre 4-1): comment tout cela est-il possibleet au chapitre 4-2): "le passé peut-il encore exister"?.  

    Nous avons ensuite  examiné les traces que nous pouvons aujourd'hui retrouver de ce instant primordial. 

    Nous avons d'abord pénétré au chapitre 4-3: dans la cinquième dimensionEn effet, Depuis Einstein, nous avons pris l'habitude de notre espace-temps quotidien à quatre dimensions, trois dimensions d'espace et une dimension de temps. Sur l'axe temporel, c'est le temps linéaire que l'on connait dans ce monde. Et la cinquième dimension?  Nous avons vu dans l'article 3-10) qu'on peut imaginer que l'immense force de gravitation qui règne à l'âge de Planck finit par faire basculer cette droite, qui pivote alors de 90° dans le plan complexe. Elle devient non plus réelle, mais imaginaire pure. C'est ce qui a pu se passer pour le temps, avant le Big Bang. 

    Une deuxième trace se trouve dans le feu du Big Bang lui-même.

    Dans le chapitre  4-5) l'Univers est-il rond? nous avons cherché une autre trace dans la forme de l'Univers

    Aujourd'hui, nous chercherons une nouvelle trace dans les profondeurs mystérieuses, vaguement inquiétantes de l'énergie noire.

     

    2) L'hypothèse de l'accélération de l'expansion de l'Univers.

    le LHC

    Effectuons un retour en 1997 dans ce laboratoire qu'est le CERN, à Genève, dans la division théorie, où onze ans plus tard, sera mis en service le plus grand accélérateur de particules au monde:  le LHC. Les frères Bogdanov s'entretiennent avec le physicien italien Gabriele Veneziano (Veneziano a développé la théorie des cordes et l'a étendue à la cosmologie des cordes (vidéo)sur un sujet mystérieux et difficile à admette à l'époque mais qui s'est progressivement imposé au fil des années dans le cadre de leurs travaux de thèse sur l'origine de l'Univers, "avant" le Big Bang: selon les calculs, non seulement l'expansion de l'espace-temps ne s'achèverait jamais, mais elle irait en s'accélérant. En 1997, cette idée n'éveilla guère l'enthousiasme des théoriciens du CERN. Pendant plus d'un an cette hypothèse n'eut donc aucun écho.

    liens: grindaizer.blogspot.fr -grenoble-le-lhc-et-le-reste

    blogg.org/blog -gabriele veneziano

     

    3) Les supernovae lointaines.

     

    Mais en octobre1998, une nouvelle fracassante fait le tour des laboratoires astronomiques du monde entier et la une des journaux, parmi lesquels la revue Nature, qui titre en gros caractères: "la révolution de l'année". Pourquoi tant d'agitation? La lumière émise par certaines de ces étoiles lointaines en train d'exploser montre qu'elles se situent bien plus loin que que ce que l'on croyait. La solution s'impose alors très vite, ahurissante: l'expansion de l'Univers est en train de s'accélérer. Comme propulsés par une force invisible dans le vide grandissant, étoiles et constellations s'éloignent irréversiblement les unes des autres et s'écartent de plus en plus, sans jamais revenir en arrière. Jusqu'à l'infini et que, dans un avenir immensément lointain, le ciel devienne noir pour toujours. 

    Et, l'année suivante, le 26 juin 1999, les deux frères furent autorisés à présenter leur "prédiction", encore très mal acceptée par certains membres du jury, lors de leur soutenance de thèse. Il devenait alors possible d'apporter une réponse à cette question, l'une des plus troublantes qui aient hanté l'homme: le temps a-t-il eu un commencement?

     

    4) Le grand mystère.

    Star wars épisode VII

     

     

     

     

     

     

    Avant de répondre, examinons ce phénomène très mystérieux.

    *L’énergie noire est une forme hypothétique d’énergie qui remplirait tout notre Univers et qui a été indirectement mise en évidence par diverses observations astrophysiques, notammentl’accélération de l’expansion de l’Univers.

    L’Univers est non seulement dans une phase d’expansion, mais aussi dans une expansion qui s’accélère.

    Du fait de sa nature répulsive, l’énergie noire a tendance à accélérer l’expansion de l’Univers, plutôt que la ralentir, comme le fait la matière normale par effet attractif gravitationnel.

    Une façon intuitive de visualiser l’expansion de l’Univers est de prendre l’analogie d’une toile élastique que l’on étire dans toutes les directions:

    Si l’on dessine des motifs sur la toile, alors ceux-ci vont grossir en même temps qu’ils semblent s’éloigner les uns des autres lorsque l’on étire la toile.

    Par contre, si au lieu de dessiner des motifs on colle sur la toile un objet rigide (une pièce de monnaie par exemple), alors, en étirant la toile, on va éloigner les objets les uns des autres, mais cette fois ils vont garder une taille constante.

    C’est un processus de ce type qui est à l’œuvre avec l’expansion de l’Univers.

    L’expansion de l’Univers ne signifie pas que les objets astrophysiques voient leur taille varier.

    Ce n’est que leur distance mutuelle qui varie au cours du temps, et ce uniquement pour des objets suffisamment éloignés.

    Historique: Historiquement, la seule forme d’énergie (hypothétique) se comportant comme de l’énergie noire était la constante cosmologique, proposée dans un autre contexte par Albert Einstein en 1916.

    En 1916, date à laquelle l’expansion de l’univers n’était pas connue, Albert Einstein considérait que l’Univers devait être statique, aussi lui fallait-il introduire une nouvelle force s’opposant à la force de gravitation, afin d’expliquer pourquoi l’Univers ne s’effondrait pas sur lui-même sous sa propre force d’attraction gravitationnelle.

    Le candidat idéal qui fut trouvé est la constante cosmologique Λ, qui permettait de contrebalancer l’effet attractif de la force gravitationnelle.

    La constante cosmologique est un paramètre rajouté par Einstein à ses équations de la relativité générale, dans le but de rendre sa théorie compatible avec l’idée qu’il y avait alors un Univers statique.

    La constante cosmologique représente une densité d’énergie constante qui remplit l’espace de façon homogène.

    Elle introduit une sorte d’énergie (un champ scalaire constant) présente en tout point du continuum spatio-temporel, qui, avec un choix convenable de signe et de valeur, peut s’opposer à la gravité et modifier le profil d’évolution de la taille de l’Univers.

    En 1929, Edwin Hubble observe un décalage vers le rouge (redshift) des galaxies qui témoignerait d’un Univers en expansion.

    La Loi d’Hubble énonce que les galaxies s’éloignent les unes des autres à une vitesse approximativement proportionnelle à leur distance.

    Autrement dit, plus une galaxie est loin de nous, plus elle semble s’éloigner rapidement.

    Cette loi ne concerne bien évidemment que la partie de l’Univers accessible aux observations (Univers observable).

    L’extrapolation de la loi de Hubble sur des distances plus grandes est possible, mais uniquement si l’Univers demeure homogène et isotrope sur de plus grandes distances (ses propriétés ne changent pas).

    C’est le principe cosmologique qui dit que l’Univers est:

    homogène: l’Univers est invariant quand on se déplace dedans, son apparence générale ne dépend pas de la position de l’observateur.

    isotrope: l’Univers est invariant quand on regarde dans différentes directions, son aspect ne dépend pas de la direction dans laquelle on l’observe.

    La conséquence immédiate de la loi de Hubble et de l’expansion de l’Univers est que celui-ci était par le passé plus dense et donc plus chaud, et de là découle le modèle du Big Bang.

    Il semblerait que, deux ans avant Hubble, Georges Lemaître avait prédit l’existence de cette loi…un nouvel exemple de la loi de Stigler.

    Suite à la découverte de Hubble, Albert Einstein revient sur l’introduction de la constante cosmologique, la qualifiant de « plus grande bêtise de sa vie. »

    Il est alors revenu à son équation originelle (où la constante cosmologique Λ ne figure pas), jugée plus conforme avec les observations de l’époque.

    Un temps abandonnée par la cosmologie, cette constante cosmologique a été récemment remise au goût du jour après la découverte dans les années 1990 de l’accélération de l’expansion de l’Univers (mis en évidence par des mesures sur des supernovae, le fond diffus cosmologique, lentilles gravitationnelles…), et on a vu apparaître un regain d’intérêt pour cette constante cosmologique.

    Elle décrirait une force ou énergie, encore hypothétique, qui accélèrerait l’expansion de l’Univers, appelée énergie sombre (ou énergie noire).

    Elle demeure compatible avec l’ensemble de la théorie de la relativité générale.

    Dans le cadre de la théorie d’Albert Einstein, lorsque qu’on cherche à construire un modèle cosmologique, un univers dynamique est bien plus naturel qu’un univers statique.

    Elle permet donc de s’appuyer sur les lois de la Relativité Générale pour définir une sorte d’énergie invisible qui se comporte contre la force de gravitation et qui accélère l’expansion de l’Univers.

    L’énergie noire se comporterait ainsi comme une force gravitationnelle répulsive.

     

    Certains y on vu une nouvelle force de l'Univers, la cinquième après les quatre autres déjà connues. D'où le nom qu'on lui attribue parfois: la quintessence. Pour d'autres, elle a quelque chose de vaguement inquiétant, comme un "mauvais côté de la force" et lui ont donné un nom évocateur, qui pourrait servir de titre au mythique épisode VII de "Star Wars" l'énergie sombre. 

     

    L'énergie noire reste un mystère total. Son origine et son contenu sont totalement inconnus.

    *Dans wikipedia.fr on trouve: En cosmologie, l'énergie sombre, ou énergie noire (dark energy en anglais) est une forme d'énergie inconnue en laboratoire emplissant tout l'Univers et dotée d'une pression négative, qui la fait se comporter comme une force gravitationnelle répulsive. L'énergie sombre est indirectement mise en évidence par diverses observations astrophysiques, notamment l'accélération de l'expansion de l'univers.L'énergie sombre est, en termes de densité d'énergie, la composante majeure de l'univers. Elle représente 65 % à 80 % de la densité d'énergie totale de l'univers (72 % d'après le site de la NASA1). En 2012, sa nature reste un mystère. Le terme d'énergie sombre est un terme générique qui englobe tout phénomène physique imitant une forme d'énergie à pression suffisamment négative.

     

    *La découverte imprévue de l’expansion accélérée de l’univers en 1998 a nécessité de reconsidérer une vieille énigme de la physique et de la cosmologie, remontant aux travaux d’Einstein : celle de laconstante cosmologique.

    Étroitement liée à la notion d’énergie du vide quantique, l'expansion accélérée impliquerait que plus de 70 % du contenu de l’univers est sous forme d’une énergie inconnue. Face à cette énergie inconnue, celle équivalent à la masse de la matière composant les étoiles et les cellules de notre corps apparaît comme une quantité presque négligeable. Cette énergie mystérieuse, signalant peut-être une nouvelle physique au-delà du modèle standard, a reçu le nom d’« énergie noire » (Dark energy en anglais).

    Plusieurs explications théoriques ont été proposées à son sujet et ce dossier a pour but de passer en revue certaines d’entre elles, parmi les plus prometteuses. Pour cela, Futura-Sciences a interviewé l’un des grands spécialistes français de ces théories, Philippe Brax, qui a bien voulu nous faire bénéficier de ses lumières en répondant à nos questions.

    En somme, tout le monde s'accorde aujourd'hui à dire que l'énergie noire est une sorte de "pression négative", une "énergie fantôme ayant des points communs avec la célèbre constante cosmologique introduite par Einstein en 1916, avant qu'il la récuse comme étant "la plus grande erreur de sa vie".

    liens: sciences.blogs.liberation.fr -l'univers qui accélère vaut le nobel

    futura-sciences.com/fr -définition d'accélération de l'expansion de l'univers

    wikipedia.org -Accélération_de_l'expansion_de_l'Univers

    clearharmony.net -l'expansion accélérée de l'univers ébranle le fondations de la physique

     

    fr.wikipedia.org -énergie sombre

    podcastscience.fm -dossiers énergie noire

    boulesteix.blog.lemonde.fr -l'énergie noire

    astro2009.futura-sciences.com -une-particule-cameleon-pour-expliquer-lenergie-noire

    agoravox.fr -l'énergie noire contrôle les amas de galaxies

    edelweiss2.in2p3.fr -expérience pour détecter les wimps  

    futura-sciences.com/fr -matiere-noire-des-milliards-de-wimps-traverseraient-notre-corps-chaque-seconde

    futura-sciences.com/fr -nouvelle lumiere sur l'énergie noire grâce aux cépheides

    lsst.in2p3.fr/Science-LSST -l'énergie noire (télescope LLST)

    amp2005.blog.lemonde -énergie noire, nouvelles particules

    cavainc.blogspot.frsciences-astronomie -qu"appelle-t-on énergie sombre?

    astronomienfolie.free.fr -expansion_univers_acceleration

    lal.in2p3.fr -l'énergie noire (laboratoire de l'accélérateur linéaire)

    planetastronomy.com -énergie noire

    rsfblog.canalblog.com -nouvelles des galaxies

    jp-petit.org/science -énergie noire: dossier CNRS

    fin-du-monde.org -matière noire (vidéo)

    science-cosmique.net -le modèle cosmologique

    cosmosgate.free.fr -matière noire

    http://irfu.cea.fr -énergie noire (service d'astrophysique laboratoire AIM)

    cerimes.fr -energie-noire-et-matiere-noire (vidéo IAP)

    apc.univ (astoparticules et cosmologie) -l'énergie noire

    hal.in2p3.fr/docs -These_AGorecki (modèle standard cosmologique et énergie noire)

     

    etudiant-scientific.forumactif.com -expansion-de-l-espace-temps

    wikipedia.org/wiki -Expansion_de_l'Univers

     

    techno-science.net -le temps pourrait devenir une dimension d'espace

     

    5) Le dilaton et le temps imaginaire.

     

    Après cette vision récente de l'Univers, revenons en 1998. Ce que les frère Bogdanov soutenaient à leurs interlocuteurs parmi lesquels se trouvait Gabriele Veneziano, c'était leur idée sur la possibilité qu'une fluctuation de la signature de la métrique implique nécessairement la présence dans les équations d'une nouvelle force. Il devait s'agir de ce qu'on appelle en physique théorique un "champ scalaire", présent dès la phase "quantique" de l'espace-temps, avant le Big Bang. Ce champ devait être profondément associé à la fluctuation quantique temporelle de l'Univers à ce moment-là. Une fois le Big Bang déclenché, il devait se détacher de la métrique et donc, d'abord "dilater" l'espace-temps, puis "accélérer" son expansion. Or, en physique, il existe un champ, dit "scalaire" qui ressemble un peu à ce phénomène, on l'appelle dilaton, le dilaton qui  selon certaines hypothèses de la théorie des cordes, serait apparu dès l'instant de planck. Comme l'écrit l'astrophysicien Andrew Taylor en 2008 ("in the dark universe") :"une origine possible de l'énergie noire est qu'elle pourrait être causée par des fluctuations du vide."

    Selon certains théoriciens, le dilaton pourrait provenir de ce qui est appelé "une réduction dimensionnelle", c'est à dire ce qui se passe lorsqu'une des dimensions d'espace-temps disparaît. Considérons alors qu'à l'instant zéro, le temps est soumis à une telle réduction, au point de ne plus apparaître dans les équations. Comme le physicien théoricien Costas Kounnas l'a fait remarquer aux Bogdanov, , il n'y a alors pas d'autre choix que de remplacer la dimension réduite par du temps par le dilaton complexe, un champ ayant une partie réelle et une partie imaginaire pure. Et... la dilaton complexe transforme (inévitablement?) la quatrième coordonnée, le temps, en une coordonnée de temps imaginaire pur. 

     

     

    liens:

    champs: fr.wikipedia.org -Champ_scalaire

    aalem.free.fr -CHAMPS-DE-VECTEURS

    perso.ens-lyon.fr/francois.delduc -champ scalaire quantifié

    futura-sciences.com -la physique des champs scalaires (l'univers-inflationnaire)

    fr.wikipedia.org/wiki/Théorie du champ unifié de Heim (pas très connue ni diffusée)

     

    dilaton: wikipedia.org -Dilaton

    indico.in2p3.fr -tous noirs dans les théories (maxwell-einstein-dilaton)

    ncatlab.org -dilaton

    arxiv.org -dilaton au LHC

    answers.com -dilaton        wordnik.com -dilaton

    http://arxiv.org -le dilaton et la gravité modifiée

    io9.com -dilaton prd.aps.org -au LHC,Le dilaton, un boson pseudo-Nambu-Goldstone

    scribd.com -la théorie des cordes (alexandre depire) Le-dilaton

    hal.archives-ouvertes -dilaton

    fr.wikipedia.org -Réduction_dimensionnelle

     

     

     

    6) Conclusion.

    non localité quantique

     

     

     

    http://www.astrosurf.com/luxorion/quantique-teleportation.htm

     

     

     

     

    L'énergie noire, si son existence est confirmée semble être à l'origine de l'accélération de l'espace-temps. C'est un fort indice expérimental d'une nouvelle "trace" de l'existence d'un temps autre, un temps imaginaire avant le Big Bang.  Dans l'article suivant, "l'étrange expérience d'Aspect" nous examinerons les questions que pose la "non localité" et leur interprétation comme nouvelle trace du temps imaginaire.

     

     

     

     

    Mes liens pour les articles "au commencement du temps"

     

     

    Autres lienshttp://catalogue.polytechnique.fr/Files/p_PrincCosmo.pdf

    tel.archives-ouvertes.fr -théorie des cordes: configurations dépendantes du temps (these)

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au commencement du temps 4-5) L'Univers est-il rond?

     

    Dans tous les articles de la rubrique "au commencement du temps", je souhaite approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieuécrit par les frère Bogdanov et celle de mon article dans mon blog de reflexions à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov: "Au commencement du temps".

    Dans les articles précédents, j'ai fait un retour en arrière dans le passé jusqu'à l'instant zéro. ces articles m'ont permis de faire un saut dans l'histoire via les blogs et le articles que je déniche sur la toile, d'affiner mes connaissance sur la science et la recherche de l'Origine. Je trouve plaisir et jubilation à partager. Ces articles sont "ma lecture"  du livre des frères Bogdanov.

     

    Mes articles déjà parus dans cette rubrique:

    Au commencement du temps 4-2) Le passé peut-il encore exister?

     

     

    1) Après avoir remonté le temps à l'envers vers le passé depuis 2009, nous sommes arrivés à l'instant zéro dans l'article 3-11).

    "Au voisinage du mur de Planck et à fortiori avant, ces lois, dans le meilleur des cas, se transforment, et au pire, s'effondrent. La singularité garde tout son mystère. Les physiciens n'ont pas la moindre idée (actuellement) de ce qu'elle est. 

    Pour Etienne Klein, on ne peut expliquer l'Origine de quelque chose en invoquant autre chose. On n'exprime l'être que par l'être et pas par du devenir. Si on dit qu'à l'Origine il y avait déjà ceci ou quelque chose, on n'explique pas l'Origine, sauf à invoquer que la chose a toujours été là, donc qu'il n'y a pas d'Origine. En fait, pour lui, la science ne peut dire que deux choses: 

         a) Il n'est pas prouvé que l'Univers a eu une Origine, qui serait le transit qui fait passer de l'absence de toute chose à au moins une chose.

         b) Il n'est pas prouvé que l'Univers n'a pas d'Origine.

    C'est donc, comme la question de Dieu (si on se réfère à des philosophes comme Kant), du domaine de l'indécidable au sens de Gödel

    Dans un tel contexte, l'approche mathématique proposée par les frères Bogdanov ne peut-elle pas fournir des indications dont on peut tirer des hypothèses nouvelles et peut-être déplacer les lignes de nos connaissances? "En prenant toutefois cette approche pour ce qu'elle est et rien d'autre: une hypothèse dont l'essence mathématique correspond à la nature mathématique de "l'objet" que nous cherchons à comprendre, la singularité initiale de l'espace-temps. En tout cas, elle me permet une réflexion concernant la science, la philosophie, l'épistémologie et un réflexions sur moi-même, ce que j'appelle le "soi", mon "intérieur" invisible par opposition au visible...Et je trouve ça plutôt jubilatoire..."

     

     

     

    Nous nous sommes d'abord demandés au chapitre 4-1): comment tout cela est-il possible? et au chapitre 4-2): "le passé peut-il encore exister"?.  

    Puis nous avons pénétré au chapitre 4-3: dans la cinquième dimensionEn effet, Depuis Einstein, nous avons pris l'habitude de notre espace-temps quotidien à quatre dimensions, trois dimensions d'espace et une dimension de temps. Sur l'axe temporel, c'est le temps linéaire que l'on connait dans ce monde. Et la cinquième dimension?  Nous avons vu dans l'article 3-10) qu'on peut imaginer que l'immense force de gravitation qui règne à l'âge de Planck finit par faire basculer cette droite, qui pivote alors de 90° dans le plan complexe. Elle devient non plus réelle, mais imaginaire pure. C'est ce qui a pu se passer pour le temps, avant le Big Bang. Nous allons découvrir que c'est elle la cinquième dimension, le temps imaginaire.

    L'histoire d'une cinquième dimension peut être localisée à partir de juillet 1938, alors qu'Einstein, en compagnie de Peter Bergmann, vient de publier une important article dans lequel il écrit: "Nous allons montrer qu'il est possible d'assigner une réalité à la cinquième dimension sans entrer en contradiction avec les caractéristiques à quatre dimensions du continuum physique". Dans les chapitres qui suivent, nous allons essayer de découvrir la nature de cette cinquième dimension afin de comprendre ce qu'elle est, et comment les scientifiques l'utilisent dans leurs calculs. Car, peut-être bien que la cinquième dimension du temps imaginaire a précédé celle du temps réel.

    Et enfin nous avons trouvé dans mon article 4-4): une première trace dans le feu du big bang

     

    2) La forme de l'univers.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une autre trace du big bang est à rechercher dans la forme de l'Univers, dans  la courbure de l'espace. Dans mon article 4-1) comment tout cela est-il possible?, nous avons noté qu'après COBE lancé le 18 novembre 1989, les données du satellite d'observation du fonds cosmologique WMAP ont fait l'objet d'un dépouillement complet en mars 2006. Elles ont  fait apparaître que notre espace physique à 3 dimensions semble plat, mais pourrait être doté d'une courbure très légèrement (marginalement disent les experts) positive:  Presque plat...

     

     

    Dans l’article de 2003, Jean-Pierre Luminet et ses co


    llègues faisaient remarquer que le spectre de la courbe de puissance du rayonnement de fond diffus concernant les fluctuations de température était anormalement faible au niveau des contributions dites quadrupolaires et octupolaires, c'est-à-dire pour les grandes échelles spatiales de fluctuations de température. Bien qu’il faille tenir compte des incertitudes des mesures, ce manque de contributions aux grandes échelles dans le rayonnement fossile s’expliquait plus naturellement par un Univers de taille finie que de taille infinie. Si les observations de WMap étaient compatibles avec un Univers plat, elles étaient aussi légèrement favorables à un Univers fini de courbure positive.

     

    Planck Surveyor a semble-t-il confirmé ces résultats; donnera-il des informations plus précises sur la courbure de l'Univers? Pour le moment, il semble donc que l'espace à trois dimensions, celui dans lequel nous vivons, pourrait avoir une courbure "marginalement" positive. Ce qui veut dire qu'il pourrait ressembler à quelque chose de sphérique, la forme la plus simple des objets à courbure positive, comme nous le verrons dans le chapitre 4. Ce fait est très important, car si l'Univers peut être rond, cela peut permettre d'y trouver une nouvelle trace du temps imaginaire.  

     

    3) Quelle est donc la forme de l'Univers? A quoi ressemble-t-il?

     

     

    hypersphères

    Pour la première fois, la science, ou plus exactement nos moyens d'observation, nous permettent d'entrevoir une réponse. Mais, d'abord, que veut dire voir à quoi il ressemble? Nous vivons "dans" un espace-temps à 4 dimensions, 3 directions d'espace et 1 direction e temps. C'est sans y penser que nous visualisons un objet à 3 dimensions, (une chaise, un chien, notre voiture). Mais, avec une dimension de plus, tout change: il est impossible de nous représenter une sphère à 3 dimensions. Ce qu'on peut voir, c'est une sphère à 2 dimensions, par exemple un ballon de football, mais pas à 3 dimensions. De même, il nous est impossible de nous représenter l'univers dans son ensemble, puisque nous ne pouvons l'observer que depuis son intérieur, où nous sommes. De même que l'ombre d'une sphère sur un plan est un disque, l'ombre d'une sphère tridimensionnelle sur un hyperplan (plus précisément, sa projection orthogonale hyperplane) est une boule de dimension 3. Par contre, ses sections par des hyperplans sont des sphères.  

    Alors, comment "voir" à quoi il ressemble? Jusqu'à maintenant, pour presque tous les astrophysiciens, l'espace à 3 dimensions dans lequel nous vivons est "plat". Cela signifie que si nous partons droit devant nous, nous ne reviendrons jamais à notre point de départ. Pourtant, et je vais suivre sur ce point les frères Bogdanov, qui pensent que les choses ne se passent pas comme cela. En effet, aucune observation irréfutable ne permet de trancher en faveur de cette solution. Au contraire, depuis 2006, comme nous venons de le voir, depuis 2006, les données fournies par les satellites astronomiques font pencher la balance vers un espace à trois dimensions légèrement courbé. 

    Mais qu'il soit plat ou courbe, il existe de nombreuses solutions possibles pour un espace à trois dimensions. Sa forme, ou sa topologie, pourrait être celle d'un cylindre, ou une forme ressemblant à celle d'un pneu de voiture (un tore). Pour un petit groupe de physiciens français, le choix s'est porté vers ce qu'en géométrie, on appelle un solide platonicien à douze faces ou "dodécahedron". Cet objet compliqué semble aujourd'hui disqualifié.

     

    liens: http://fr.wikipedia.org/wiki/Topologie_de_l'Univers

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Topologie

    l'univers hypertore par jean-pierre luminet

    luth2.obspm.fr/~luminet - l'univers est-t-il chiffonné?

    images.math.cnrs.fr qu'est-ce qu'une variété

    sphère tridimensionnelle

    obspm.fr/actual/ forme de l'univers

    dodécahédron

     

    4) L'Univers est-il rond?

    A l'échelle de l'Univers, il semble probable que le principe de simplicité domine. Par conséquent, parmi toutes les formes possibles et imaginables, il a dû adopter la plus simple. Et c'est la sphère. Mais attention, pas la simple sphère à deux dimensions comme un simple ballon, mais la sphère à trois dimensions que nous ne pouvons pas voir de l'extérieur et qui, par conséquent, échappe à toute représentation. 

    Somme-nous certains que c'est la forme la plus simple? En 1904Henri Poincaré avait annoncé ce résultat dans une des conjecture les plus célèbres de toute l'histoire des mathématiques: la conjecture de Poincaré. Elle a fait partie des sept problèmes du millénaire sélectionnés par la fondation Clay au début des années 2000.

    Elle fut énoncée ainsi par Poincaré: « Soit une variété compacte V simplement connexe, à 3 dimensions, sans bord. Alors V est homéomorphe à une hypersphère de dimension 3. ». Poincaré ajouta, avec beaucoup de clairvoyance, un commentaire : « mais cette question nous entraînerait trop loin »

     

    médaille fields

    La résolution de la conjecture de Poincaré est due au mathématicien russe Grigori Perelman. Il a fallu plus de deux ans aux meilleurs experts pour s'assurer de la validité de son impressionnante démonstration. Esprit d'une originalité extrême, son résultat sur la conjecture de Poincaré a été officiellement reconnu par la communauté mathématique qui lui a décerné la médaille Fields le 22 août 2006 lors du congrès international des mathématiciens et par l'Institut de mathématiques Clay qui lui a décerné le prix du millénaire le 18 mars 2010.
    Perelman a refusé la médaille Fields (voir 2,3,4) et le prix Clay (5). Il avait déjà refusé le prix de la Société Mathématique Européenne en 1996
    .

    Mais aujourd'hui le "théorème de Poincaré-Perelman" est pleinement reconnu: en trois dimensions, la sphère tridimensionnelle est l'objet le plus simple qui soit.

    Les travaux des frères Bogdanov sur l'Univers primordial, commencés en 1991, partaient de l'idée que l'espace à trois dimensions devait avoir la forme la plu simple possible: celle d'une sphère. Or, à cette époque, la conjecture de Poincaré n'était pas encore démontrée. Pourquoi alors ne pas adopter cette formule: "tout comme la Terre est ronde, l'Univers est rond lui aussi".

    liens: pi314159.wordpress.com -grigori perelman démontre la conjecture de poincaré

    uclouvain.be -perelman et la conjecture de poincaré: la résolution d'un problème centenaire

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Conjecture_de_Poincar%C3%A9

    http://fr.wikipedia.org/wiki/3-sph%C3%A8re

    http://www.mathcurve.com/surfaces/S3/s3.shtml

    http://www.tigres-volants.org/Thias/JavaSphere.html

    http://www.lesoir-echos.com/mathematiques-le-prix-du-millenaire-a-grigori-perelman/science-vie/4292/

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Topologie_de_l'Univers

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Topologie

    variétés et espaces

    l'univers hypertore    luth2.obspm.fr/~luminet - l'univers est-t-il chiffonné?

     

    5) Une sphère à trois dimensions.

    hypersphère d'un point de vue artistique

    Revenons à l'image du ballon de football. C'est une surface à deux dimensions, à ne pas confondre avec une boule Soit O un point de l’espace. On appelle sphère de centre O et de rayon R l’ensemble de tous les points de l’espace qui sont situés à une distance R du point O. On appelle boule de centre O et de rayon R l’ensemble de tous les points de l’espace qui sont situés à une distance du point O inférieure ou égale à R:

    Sphère et boule

    Dans notre cas, la sphère-Univers a trois dimensions, c'est ce que les mathématiciens appellent une hyper-sphère. Si nous ne pouvons pas visualiser cette sphère, c'est parce que nous vivons non pas "sur", mais "dans" cette surface à trois dimensions, à l'intérieur de celle-ci. Mais le ballon, possède bien un intérieur, c'est la troisième dimension, qui au sens strict, ne fait pas partie de la sphère. De même, notre sphère-Univers possède un intérieur qui existe dans la quatrième dimension: c'est le temps. D'un point de vue topologique, la droite du temps se trouve à l'intérieur de la sphère Univers, qui rappelons le n'a pas d'extérieur. C'est pourquoi, à chaque instant, l'Univers, dont le rayon, qui correspond au temps, change d'échelle.

    A travers cet Univers rond, nous découvrirons dans un prochain chapitre la trace dont nous avons déjà parlé, celle du temps imaginaire. Mais l'idée de représenter l'espace ordinaire par une sphère à trois dimensions a-t-elle une chance d'être vraie?

    sphère

    fr.wikipedia.org -N-sphère   groups.csail.mit.edu/mac/users -hypersphère d'un point de vue artistique

    memos/memoespaceland -sphère et boule

     

    6) L'observation d'une courbure très faible, mais positive.

     

    Dans l'article précédent, nous avons évoqué le fait que toutes les observations, notamment celles des satellites COBEWMAP et plus récemment de Planck Surveyor, suggèrent fortement que l'Univers est en équilibre thermodynamique très tôt dans son histoire  et à fortiori à l'échelle de Planck ainsi que l'analyse des traces observées par WMAP (Le rapport  spergel): 20 mars 2006. Ce jour là est publié le fameux rapport Spergel, cosigné par vingt-deux experts. Il s'agit des résultats de l'analyse portant sur les données de WMAP. 

     

    [*David Spergel: publications 

    *larecherche.fr: questions à David Spergel.

    *lambda.gsfc.nasa.gov -données sur le CMB (cosmologic mocrowave background)]

     

     Une Conférence et Point Presse sur le dernières données (mars 2008) du satellite WMAP après 5 années en orbite (WMAP 5), s'est tenue le Vendredi 11 Avril  2008 a 14h à l'Observatoire de Paris, Salle du Conseil du bâtiment Perrault (bâtiment historique) par le professeur David N. Spergel (du Team WMAP, Université de Princeton) ainsi que des spécialistes mondiaux du sujet présents à cette rencontre.

    · L'univers est baigné dans un flux énorme de neutrinos. (un bloc de Plomb de la taille du système solaire arriverait à peine à arrêter un seul neutrinos parmi les milliards qui nous traverse à chaque instant!)· La matière noire doit être non baryonique et interagit très peu avec les atomes et le rayonnement.

    · La mesure de la densité de la matière noire par WMAP impose des contraintes importantes sur le modèle de matière noire avec super symétrie.

    · La détermination précise des densités dans l'Univers (par rapport à la densité critique : correspond à la densité d'énergie que l'on doit avoir dans un univers homogène et isotrope en expansion pour que sa courbure spatiale soit nulle) est maintenant possible; on a testé la cohérence entre les densités WMAP et celles provenant des abondances de Deutérium. Soit 72,1% pour l'énergie noire et 23,3% pour la matière noire. Matière baryonique (atomes) : 4,6% et moins de 1% de neutrinos.

    · Détermination précise de la constante de Hubble : 70,1 km/s par Mpc +/- 1,3· Détermination précise de l'age de l'Univers : 13,73 Milliards d'années (Ga) +/- 0,12. La recombinaison (CMB) s'est produit 375.900 ans +/- 3.100 après le Big Bang. À cette époque l'Univers était composé de la façon suivante : 10% de neutrinos, 12% d'atomes; 63% de matière noire (dark matter); 15% de photons et l'énergie noire (dark energy) était négligeable.· Détermination précise de la température du bruit de fond : 2,725K.

     

     

    Aujourd'hui, en raison de la formidable expansion de l'Univers, la courbure est certes extrêmement faible, mais "presque plat, ce n'est pas pareil que "totalement" plat. Les mesures disent que la courbure existe et qu'elle est "marginalement " positive. Si nous marchions droit devant nous et assez vite pour dépasser l'expansion, au terme d'un immense parcours, nous devrions finir par revenir à notre point de départ. 

    Commentaires sur:

    a) Presque plat... Dans l’article de 2003 , Jean-Pierre Luminet et ses collègues faisaient remarquer que le spectre de la courbe de puissance du rayonnement de fond diffus concernant les fluctuations de température était anormalement faible au niveau des contributions dites quadrupolaires et octupolaires, c'est-à-dire pour les grandes échelles spatiales de fluctuations de température. Bien qu’il faille tenir compte des incertitudes des mesures, ce manque de contributions aux grandes échelles dans le rayonnement fossile s’expliquait plus naturellement par un Univers de taille finie que de taille infinie. Si les observations de WMap étaient compatibles avec un Univers plat, elles étaient aussi légèrement favorables à un Univers fini de courbure positive.

     

    b) topologie de l’Universfr.wikipedia.org/wiki/Univers: Une importante question de cosmologie qui reste sans réponse est la topologie de l’Univers

    Est-ce que l’Univers est « plat »? C’est-à-dire : est-ce que le théorème de Pythagore pour les triangles droits est valide à de plus grandes échelles ? Actuellement, la plupart des cosmologues pensent que l’Univers observable est (presque) plat, juste comme la Terre est (presque) plate.

    Est-ce que l’Univers est simplement connexe ? Selon le modèle standard du Big Bang, l’Univers n’a aucune frontière spatiale, mais peut néanmoins être de taille finie.

     

    Une majorité d'astrophysiciens a du mal a admettre que l'Univers n'est pas absolument plat, comme le leur a souligné le physicien théoricien George Francis- Rayner Ellisécrivent les frères Bogdanov. Ce dernier s'est intéressé de très près au changement possible du signe de la quatrième coordonnée de la métrique et à l'émergence d'un temps imaginaire en régime de forte gravité. Il a été corédacteur avec Stephen Hawking d'un ouvrage sur l'espace-temps à grande échelle qui contient entre autres, les fameux théorèmes de singularité développés avec Roger Penrose. A la question des Bogdanov (les données recueillies par WMAP débouchent-elles réellement sur une courbure positive pour l'espace à trois dimensions?), il avait répondu le 17 septembre 2004: "oui c'est correct - quoique beaucoup de gens résistent à cela". 

     

    Cette prédiction des deux frères avait été émise dès 1991: nous vivons dans une sphère à trois dimensions dont le rayon grandit constamment. Ceux qui partagent ce point de vue sont plutôt des mathématiciens, tel l'algébriste anglais Shan Majid, de l'université de Londres (et membre du jury de l'une des thèses des Bogdanov). En 2008, il a publié un ouvrage où, aux côtés d'Alain Connes, roger Penrose et d'autres, il effectue une solide approche mathématique de l'espace-temps au moment du Big Bang. Il écrit en 2008: "Ainsi, pour chaque point de la sphère quantique S3 il existe quatre directions dans lesquelles vous pouvez vous déplacer. [...] Je prétend que la direction supplémentaire pourrait être interprétée comme étant le temps (dans space and timequantum spacetime and physical reality)." et à propos de l'Univers à grande échelle:"A chaque instant il doit vraiment être vu comme une sphère à trois dimensions."

     

    Des raisons théoriques profondes ont conduit les frères Bogdanov vers l'hypothèse d'un Univers rond. En particulier, dans notre espace ordinaire, les physiciens détectent des grandes symétries, décrites par le groupe des rotations à trois dimensions. Ce groupe appelé SO(3) est topologiquement une sphère. A son propos, Shan Majid précise: "La première chose à dire est que lorsqu'un groupe de symétrie continu comme SO(3) est considéré en tant qu'espace, alors il possède une courbure." 

     

    Note sur la symétrie en physiqueEn physique la notion de symétrie, appelée aussi invariance, renvoie à la possibilité de considérer un même système physique selon plusieurs points de vues distincts en termes de description mais équivalents quant aux prédictions effectuées sur son évolution.

    Le statut de la notion de symétrie a beaucoup évolué. D'abord reconnue comme propriété des systèmes physiques, elle a ensuite été utilisée comme méthode théorique de génération de nouvelles solutions des équations qui gouvernent l'évolution de ces systèmes (d'où l'introduction du concept de groupe de Lie) et enfin depuis la deuxième moitié du xxe siècle la notion de symétrie prend une importance encore plus fondamentale puisque depuis cette époque, une théorie quantique est toujours définie principalement par la symétrie qui la sous-tend.

    Symétrie en physique classique: On présente ici les différents contextes de la physique classique où la notion de symétrie est particulièrement importante. On présente la notion d'isotropie, appelée encore symétrie de rotation, ou encore d'homogénéité qui est liée à l'invariance par translation dans l'espace.-tend. 
    Symétrie et conservation: Théorème de Noether (physique). Le théorème de Noether établit que pour toute quantité conservée il existe une symétrie sous-jacente de la théorie.

    Types de symétrie: *Symétrie discrète: lorsque l'ensemble des opérations de transformation autorisées constitue un ensemble fini. Par exemple les cristaux possèdent...un groupe de symétrie discret appelé groupe cristallographique. D'autres symétries discrètes sont importantes en mécanique quantique: il s'agit des symétries de conjugaison de charge, de parité et d'inversion du temps qui permettent d'exprimer le théorème CPT affirmant que toute théorie quantique doit être invariante sous le produit de ces trois symétries.
                                  *Symétrie continue: De façon intuitive, une symétrie est dite continue lorsque les paramètres qui la déterminent varient de façon continue. C'est le cas de la symétrie de rotation qui est associée au groupe de rotations dans l'espace par exemple. Ce dernier est paramétrisé par les trois angles d'Euler qui varient en effet de façon continue.
    La structure mathématique qui sous-tend la description des symétries continues est la théorie des groupes de Lie dont le groupe des rotations est un exemple.
    Symétrie globale.
                                 *Une symétrie est globale, on dit encore rigide, si on effectue la même transformation en tous les points du système pour aboutir à une configuration équivalente. Par exemple la loi universelle de la gravitation de Newton qui s'exerce entre deux corps est inchangée lorsqu'on effectue une rotation ou une translation identique sur les deux corps. On dit donc que la loi de la gravitation universelle est invariante sous les transformations globales de rotation et de translation.
    Symétrie locale.
    Il arrive parfois qu'une théorie admette une symétrie bien plus grande et autorise à effectuer des transformations différentes en chaque point de l'espace. Lorsque ce phénomène se produit, on parle alors de symétrie locale.
    Le premier cas connu de symétrie locale est celui de l'électromagnétisme. En effet les équations de Maxwell sont inchangées lorsqu'on change simultanément le potentiel électrique par la dérivée par rapport au temps d'une fonction arbitraire et qu'on change le potentiel vecteurpar le gradient de cette même fonction. Si cette fonction varie selon le temps et l'espace alors en chaque point on effectue bien une transformation différente. Pourtant les équations restent inchangées et les conclusions physiques restent les mêmes. La fonction arbitraire servant à construire ces transformations paramétrise le groupe de symétrie locale de l'électromagnétisme qui est notée mathématiquement .
    Dans le cas qu'on vient de voir, la symétrie utilisée agissait sur les champs de la théorie, il s'agissait donc d'une symétrie interne et dans ce cas on parle d'invariance de jauge. L'électromagnétisme est donc un exemple de théorie de jauge.
    Si on a affaire à une symétrie d'espace-temps, comme le cas des translations par exemple, les choses sont un peu plus compliquées d'un point de vue technique. Si la théorie est telle que cette symétrie est en plus locale, elle possède alors l'invariance par reparamétrisation de l'espace-temps, on parle encore de covariance générale, et il s'agit alors de la relativité générale. La loi universelle de la gravitation est invariante sous les transformations globales de translation mais pas locales. La relativité générale peut donc être vue comme l'extension de la gravité newtonienne pour laquelle on a agrandi l'ensemble des transformations sous lesquelles elle est invariante.
    Les deux cas que nous avons vus correspondaient à des groupes de symétrie discrets. Un cas plus exotique est celui de la construction d'orbifolds en théorie des cordes qui permet de construire des exemples de symétrie locale pour une symétrie discrète.

     

    liens: topologie et univers:mth.uct.ac.za/ george ellis/cv

    mth.uct.ac.za/ réflexions sur Quantum_Gravity

    ledifice.net/7045-3.html -Arkadiusz Jadczyk et la théorie de bogdanov

    http://arkadiusz-jadczyk.org/index.html     http://www.mth.uct.ac.za/~ellis/nature.pdf

    futura-sciences.com/fr -jean-pierre-luminet-commente-les-dernieres-observations

    topologie de l’Univers

    fr.wikipedia.org/wiki/Topologie_de_l'Univers

    fr.wikipedia.org/wiki/Topologie

    l'univers hypertore par jean-pierre luminet

    luth2.obspm.fr/~luminet - l'univers est-t-il chiffonné?

    images.math.cnrs.fr qu'est-ce qu'une variété

    sphère tridimensionnelle

    obspm.fr/actual/ forme de l'univers

     

    impan.pl -Noncommutative theory for mirror quantum spheres

    wikipedia.org- Sphère de bloch

     

     

    scientifiques: maths.qmul.ac.uk -majid: Quantum_Algebras

    arkadiusz-jadczyk.org

    alainconnes.org -site web

    motls.blogspot.fr -le blog de motl (article de strominger: black-holes-harmonic-oscillators...)

     

    Groupes: .fyma.ucl.ac.be -théorie des groupes

    fr.wikipedia.org/wiki -Groupe_de_symétrie

    fr.wikipedia.org -Groupe_orthogonal

    fr.wikipedia.org -symétries (physique)

    halshs.archives-ouvertes.fr -Groupes de Lie – groupes SO(3) et SU(2

    http://www.latroika.com -groupes de rotation et espaces projectifs

    eljjdx.canalblog.com -un peu de topologie pour tout le monde

    techno-science.net -groupes de lie

    th.u-psud.fr -structure fondamentale de la matière...groupes de lie

     

    7) De la courbure de l'Univers au temps imaginaire.

    Le fait que l'espace à trois dimensions soit peut-être une sphère tridimensionnelle implique qu'il est possible qu'avant le Big Bang, le temps ait pu être imaginaire. En effet, tout comme une sphère à deux dimensions est le bord d'un espace qui en compte trois, la sphère à trois dimensions est le bord d'un espace à quatre dimensions. Un espace possible est en fait l'espace-temps qui est le notre. Dans cet espace, la droite du temps a une certaine orientation à l'intérieur de la sphère. Mais on peut envisager d'autres orientations pour cette droite comme nous l'avons déjà vu dans des articles précédents: si nous faisons pivoter cette droite temporelle d'un angle droit dans le plan complexe, le temps réel devient alors temps imaginaire! Dans un langage plus "topologique", selon les frère Bogdanov, la sphère à trois dimensions est à la fois le bord de l'espace-temps ordinaire mais aussi de l'instanton gravitationnel, la boule à quatre dimensions qui représente l'espace-temps imaginaire.

    Comme on l'a découvert au cours des articles précédents, ce temps imaginaire n'avait  une "existence effective" qu'avant le Big Bang (en conservant la notion communément admise du temps et en s'aventurant dans le no-man's land hypothétique, mais combien passionnant).

    Mais tout ce que nous avons vu représente, à grande échelle, une trace de ce temps imaginaire qui existait sans doute lorsque le diamètre de la sphère à trois dimensions qui matérialise le bord de notre Univers ne mesurait que la longueur de Planck (\ell_P = 1,616\ 252\times 10^{-35} m.) Et ce temps-là a existé, c'était le temps de Planck.

     

    8) épilogue.

    Pour la première fois, nous pouvons accéder à une représentation plus "fidèle" de l'Univers dans lequel nous vivons et de sa forme grâce aux satellites d'observation COBE, WMAPPlanck Surveyor et aux outils d'observation tels que le télescope spatial HUBBLE. Et s'il est validé que l'Univers est bien rond, nous aurons un indice supplémentaire du fait que, avant le Big Bang, le temps réel et le temps imaginaire coexistaient au sein d'un temps plus global, le temps complexe, non ordonné sur le plan causal.

    Après les premiers indices, "la cinquième dimension","dans le feu du Big Bang", nous venons de découvrir "l'Univers est-il rond?" mais il existe d'autres et d'autres indices de ce temps archaïque qui a précédé le notre. Dans le prochain article, nous allons chercher dans les profondeurs mystérieuses et inquiétantes de l'énergie noire.

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    Parmi ceux qui connaissent le mieux François Hollande, son “découvreur” Jacques Attali était mon invité à midi. Le président de PlaNet Finance avait fait venir le nouveau chef d’État dans son équipe, autour de François Mitterrand, avant l’élection de 81. Il en parle avec émotion et pense que son poulain sera un bon président.

     

    Et maintenant, tout reste à faire pour François Hollande, dans un paysage politiqueentièrement recomposé. Analyse des votes de dimanche, et perpectives pour les législatives avec Pascal Perrineau, directeur du Centre de recherche politique de Science Po (Cevipof).

     

    Qui est Bernard thomasson?

     

     

     

    Après ses premiers articles dans la presse écrite du Limousin (L’ÉchoLa Montagne) et certains journaux nationaux, Bernard Thomasson s'est rapidement tourné vers la radio, notamment France Bleu Limousin où il a commenté l'épopée européenne duLimoges CSP de basket, et la télévision, en particulier France 3 Limousin-Poitou-Charentes en faisant partie de l'équipe du 19/20.

    Après un passage dans plusieurs radios locales de Radio France (Strasbourg,BesançonBrestAuxerreMelunGuéret, etc.), il est arrivé sur France Info en 1992.

    Passionné de la météorologie, Bernard Thomasson a été l'un des présentateurs de La Chaîne météochaîne de télévision française d'informations météorologiques en continu, à sa création en 1995, et pendant 13 ans.

    Depuis septembre 1999, il est rédacteur en chef adjoint à France Info1. Présentateur du 17h - 20h pendant 10 ans, il anime actuellement l'antenne du lundi au vendredi entre 12h et 14h, pour éclairer l'actualité avec de nombreux invités et des reportages.

     

     

     

    Publications[modifier]

     

    Le site de bernard thomasson

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Entretien avec Jean-Marie Pelt 

     

     

     

    1) introduction 

     

    « Le monde s’est-il créé tout seul ? » "Telle est la question faussement naïve que s’en est allé poser l’écrivain et journaliste Patrice Van Eersel, directeur de collection chez Albin Michel et accessoirement membre illustre de l’Institut de recherche sur les expériences extraordinaires (INREES), aux « plus grands scientifiques de notre temps ». « Comment l’univers a-t-il commencé ? A-t-il existé de toute éternité ? Ou a-t-il démarré à un certain instant T ? (…) Qu’y avait-il avant cet instant T (…) Quelle est la place du hasard dans l’évolution du réel ? Qu’en est-il de la liberté humaine ? Sommes-nous étrangers au monde ? Sommes-nous au contraire les enfants que le cosmos attendait ? » Telles sont quelques-unes des questions qui émaillent ces entretiens parfois un peu décousus, mais toujours passionnants, symptomatiques des principaux courants de pensée qui agitent actuellement la communauté scientifique et parascientifique. Petite revue « au fil de l’eau » de l’ouvrage…"

     

    En lisant cet article dans www.agoravox.fr, j'ai eu envie de rédiger des articles (un par interwiew) dans mon blog, pour méditer et partager ce qu'ont exprimé ces hommes plein de sagesse, de culture et de science, qui se sont exprimés dans le livre"Le monde s’est-il créé tout seul ?sous forme d'entretiens avec l’écrivain et journaliste Patrick Van Eersell

     

     

    Liens: cles.com/entretiens/article/le-monde-s-est-il-cree-tout-seul

    Jean marie pelt

    chaouqi.net -science et conscience

    wikipedia.org _Henri Atlan 

    cirs.net _henri Atlan - chercheur 

    wikipedia.org -Patrice_Van_Eersel 

    cles.com -patrice-van-eersel grand reporter

     

     

    Patrice van Eersel

    "Grand reporter, sa curiosité inlassable le pousse sans cesse aux frontières de la connaissance. Écrivain, citons entres-autres Réapprivoiser la mort(éd. Albin Michel), qui poursuit l’enquête menée parLa Source noire (éd. Grasset), Tisseur de Paix (éd. du Relié) et J’ai mal à mes ancêtres, avec Catherine Maillard (éd. Clés / Albin Michel)".

     

     

    2) Jean Marie Pelt.

    Jean Marie Pelt: d’abord professeur de biologie végétale et de cryptogamie à la Faculté de pharmacie de Nancy jusqu’en 1972, il fonde en 1971 à Metz l’Institut européen d'écologie, et enseigne la botanique et la physiologie végétale à la Faculté des sciences de l’Université de Metz. (fatrasenbleu.blog50.com -les leçons passionnées de jean-marie pelt)

     

    C'est l'un des plus aimés des botanistes français, auteur de nombreux livres et films sur les plantes. On lui doit la série télévisée "La Prodigieuse aventure des plantes". 

    Dans un de ses interviews (dans terre sacrée) il est amené à dire: "Le problème, c'est le rapport complètement inadéquat avec la nature : au lieu de la jardiner avec amour, nous l'exploitons. Ce n'est pas de l'avoir labourée un jour, c'est de l'avoir brutalisée. Les premiers jardins ont été faits par des femmes, de manière toute féminine... 

    Ensuite on a pris des socs, puis des tracteurs, puis 
    d'énormes bulldozers et maintenant on casse tout. On a 
    droit aux technologies, on n'a pas le droit d'en faire un 
    mauvais usage - je suis convaincu que les dérèglements 
    écologiques viennent d'un profond désintérêt pour la terre. 
    Le fait de ne pas l'aimer, tout part de là".

     

    Jean-Marie Pelt est un homme multidimensionnel, tout à la fois scientifique rigoureux, connaissant bien le monde des laboratoires, écologiste de la première heure, citoyen responsable (il est adjoint à la mairie de Metz), poète contemplatif devant la beauté du monde, chrétien profondément oecuménique et Européen convaincu. Ce lecteur de la Bible, aussi très sévère avec les intégristes en appelle au retour de l'intuition créatrice dans les labos et de l'humilité mystique dans les religions.. 

    J'ai été séduit par cette symbiose entre le sacré, la science et l'amour de la nature, c'est pourquoi j'écris ce premier article en donnant ma lecture de l'interview de Jean-marie Pelt.

     

     

    3) L'entretien avec Jean-Marie Peltcles.com/entretiens/article/le-monde-s-est-il-cree-tout-seul

    Dans "ma lecture" du livre "Le monde s'est-il créé tout seul?", je résume la question puis j'exprime ce que j'ai retenu de la réponse, en ajoutant éventuellement mes commentaires.

    "Distinguons bien science et spiritualité. Le scientifique en moi exige des preuves rationnelles. Le mystique pense qu'un atome qui en attire un autre, c'est déjà de l'amour!(Jean-Marie Pelt)

     

    a) PVE: "Le monde s'est-il créé tout seul? ..."

     

        JMP: "Je dirais que c'est là une question à laquelle la science a du mal à répondre, parce qu'elle relève, en partie au moins, de la philosophie. C'est la fameuse question de la "cause première" qui a tant agité les philosophes. C'est aussi une question qui frôle la métaphysique. Quand on évoque la cause première, on évoque aussi "les fins dernières". Donc, on est dans un domaine où la science n'est plus toute seule à apporter des réponses..."

     

    A voir à ce sujet mon article dans  mon blog: au commencement du temps 4-1) 

    Au voisinage du mur de Planck et à fortiori avant, les lois de la physique, dans le meilleur des cas, se transforment, et au pire, s'effondrent. La singularité garde tout son mystère. Les physiciens n'ont pas la moindre idée (actuellement) de ce qu'elle est. 

    Avis d'Etienne Kleinancien élève de l'École Centrale, titulaire d’un doctorat en philosophie des sciences, directeur de recherches au CEA, dirige actuellement le Laboratoire de Recherches sur les Sciences de la Matière, installé à Saclay:

    "on ne peut expliquer l'Origine de quelque chose en invoquant autre chose. On n'exprime l'être que par l'être et pas par du devenir. Si on dit qu'à l'Origine il y avait déjà ceci ou quelque chose, on n'explique pas l'Origine, sauf à invoquer que la chose a toujours été là, donc qu'il n'y a pas d'Origine. En fait, pour lui, la science ne peut dire que deux choses: 

         a) Il n'est pas prouvé que l'Univers a eu une Origine, qui serait le transit qui fait passer de l'absence de toute chose à au moins une chose.

         b) Il n'est pas prouvé que l'Univers n'a pas d'Origine.

    C'est donc, comme pour la "question de Dieu", (si on se réfère à des philosophes comme Kant), du domaine de l'indécidable au sens de Gödel". 

     

    Nous y trouvons au chapitre 2) Le graal de la physique?

     

    Le domaine de la connaissance qui touche à cet instant zéro est presque totalement inconnu. Les ténèbres les plus épaisses, les incertitudes les plus grandes y règnent sans partage. Au fond, un ne sait rien en dire, ce qui explique la prudence d'Etienne KleinStephen Hawking peut lancer ce rappel à la réalité: "demander ce qui s'est passé avant le Big Bang revient à chercher un point qui se trouverait à un km au nord du pôle Nord!". Un des blus brillants physiciens de notre époque, Alan Guth, qui a mis au point la célèbre théorie de l'inflation cosmique, répète lui aussi, sur un ton vaguement résigné: "L'instant de la création reste dans les ténèbres". Ces ténèbres, insensibles à la lumière venue du dehors, commencent là où s'arrête brutalement notre réalité physique: sur le mur de Planck, là où nos puissantes théories (la relativité, la mécanique quantique), s'effondrent l'une après l'autre. .

    Mais, mesurant l'abîme à franchir, Isabelle Stenger, philosophe des sciences et professeur à l'Université libre de Bruxelles fait remarquer qu'il s'agit peut-être là du "graal de la physique(?)". Auteur avec Ilya Prigogine de plusieurs ouvrages consacrés, entre autres, à la grande question du temps, elle ira, disent les frères Bogdanov, jusqu'à écrire dans un article publié en 2004 dans les annales de l'institut de philosophie de l'université de Bruxelles: "Les frères Bogdanov étaient bel et bien convaincus après tant d'autres qu'ils voyaient se dessiner le graal physico-mathématique dont la quête définit la gravitation quantique."

     

     

    "C'est cette conviction (ou cette illusion?) de frôler quelque chose de brûlant n comme un secret ultime, qui me pousse moi aussi à aller de l'avant au-delà du mur de Planck. Il est vrai que la dimension très mathématique de cette quête jalonnée d'équations et de calculs explique sans doute aussi l'attitude de la majorité des physiciens, pour qui, en l'absence de repères matériels, il est vain, absurde même de s'interroger sur ce qui a pu se passer avant le Big Bang?"

     

     


     

    b) PVE: "Dans "Après nous le déluge"?que vous avez cosigné avec Gilles-Eric Séralini, vous commencez par un exposé enthousiaste sur le miracle, mathématiquement hallucinant, de la vie sur la Terre. Vous rappelez que la probabilité pour qu'une vie biologique émerge quelque part dans l'Univers était infiniment petite et qu'il a fallu un extraordinaire concours de circonstances pour que nous habitions, par exemple, détail rarement cité, une planète penchée sur le plan de l'écliptique, qu'une lune bien placée et de taille ad hoc stabilise dans cette inclinaison  -sans quoi, la planète serait soumise à des sauts et tremblements rendant une vie complexe impossible. Seriez-vous partisan du principe anthropique?


        JMP: "Il y a deux versions à ce principe. Le principe anthropique faible, c'est l'idée que les lois de la physique sont agencées de telle sorte que nous étions productibles, que nous pouvions être là. Je suppose qu'une large majorité de scientifiques le pensent.Mais c'est une tautologie, puisque si ces dites lois de la physique avaient été différentes, nous ne serions évidemment pas là pour en parler" 
    Le principe anthropique fort, lui, introduit la notion d'une volonté au départ, qui entrevoit, à la fin d'un long processus, l'existence de l'homme.Là, je suis un peu gêné par le fait que l'on laisse entrer dans la science l'idée de finalité, c'est à dire que l'on prétende pouvoir scientifiquement donner un sens à l'Univers. Je ne dis pas que l'Univers n'a pas de sens, mais cette idée, je la ressens plus dans la métaphysique que dans la science. Donc, non, je ne dirais pas que je suis un adepte du principe anthropique fort...

    Maintenant, si j'introduis l'idée d'une volonté créatrice, je parle alors de mes convictions spirituelles... Je suis probablement le seul scientifique croyant chrétien de cet ouvrage. Je mesure à quel point c'est une position difficile dans la science, surtout en France. La science a toujours été très tentée par le scientisme et par un rationalisme exacerbé, où l'on considère qu'être croyant, c'est automatiquement être obscurantiste. Cela me choque d'autant plus que, adhérant par exemple à l'Êvangile de Jean, je me sens un homme de lumière. Chez saint Jean, il y a une foi profonde dans le Christ ressuscité, qui est la Lumière face aux ténèbres. Or il s'est produit une retournement tout à fait étonnant du vocabulaire, puisque désormais, c'est celui qui est croyant qui est jugé obscurantiste, donc du côté des ténèbres. (dinosoria.com _jesus_christ,  bible.catholique.org: evangile-selon-saint-jean/3264-chapitre-1)

     

     

    liensPrincipe anthropique

    lacosmo.com _remarques sur le principe anthropique (christian magnan)

    wikipedia.org/wiki _Principe anthropique      wikipedia.org _Principe anthropique faible

    fr.answers.yahoo.com -le principe anthropique fort

    lebandeau.forumactif.fr _le principe anthropique fort

    atoi2voir.com -le principe anthropique fort (trinh xhuan thuan)

    astrosurf.com/luxorion _principe anthropique

    radio-canada.ca _le principe anthropique

    sceptiques.qc.ca _le principe anthropique (victor stender)

    techno-science.net _le principe anthropique

    futura-sciences.com _jean-pierre-luminet: principe anthropique et exoplanètes

    media4.obspm.fr _anthropique (les exoplanètes)

    entendre.wordpress.com _principe-anthropique-science-et-religion

    asmp.fr _principe anthropique (débat avec d'espagnat...)

    luth2.obspm.fr _brandon carter et le principe anthropique

    editions-bayol.com _princioe anthropique (pour un principe matérialiste fort)

    oncle.dom.pagesperso-orange.fr _le principe anthropique

    jeanzin.fr _un-univers-a-notre-mesure (le principe anthropique a tout pour déplaire)

    cvablog.com _creation et évolution /principe-anthropique

     

     

     

    c) PVE: En temps que croyant chrétien, vous adhérez à ce qu'enseigne la Bible?

    Family Bible, 1859

        JMP: "Oui, mais là, je m'empresse tout de suite de dégoupiller une autre grenade que vous me lancez, quant à la manière dont on lit la Bible. C'est toute la bagarre entre le créationnisme et le darwinisme. Pour moi, la Bible n'est pas un livre scientifique.C'est un livre qui "fait sens"... On se trouve un peu dans la situation de quelqu'un qui lit une fable de La Fontaine. Il sait bien que les animaux ne parlent pas entre eux. Il ne nous viendrait pas à l'idée de prendre cette histoire à la lettre. En revanche, à la fin de la fable, il y a une morale...Dans ma lecture de la Bible, c'est ce sens qui m'intéresse. Je suis donc aux antipodes des créationnistes, qui sont des adultes demeurés en enfance. 

     

     

    Les quatre sens de l'Ecriture: En herméneutique judaïque et chrétienne (école scolastique), la doctrine des quatre sens de l'Écriture désigne les quatre sens selon lesquels on peut interpréter les Écritures :PeshatRemezDrashSod (dans la tradition judaïque)historique, allégoriquetropologique, et anagogique (dans la tradition chrétienne).

     

    Le sens de la Bible1. Lire l'événement  2. L'exégèse historique 3. L'exégèse sociologique 4. L'exégèse psychologique 5. La lecture liturgique 6. Le texte polyvalent ? 7. Les divers sens de l'Ecriture 8. La linguiste actuelle 9. Le Lecteur de l'Ecriture 10. Critères de l'Ecriture 

    kabbale.org: clés de lecture, une quête du sens. Pour les kabbalistes, il existe toujours un sens sous le sens. Chaque interprétation différente d'un texte correspond à un sursaut de conscience vers plus de compréhension, jusqu'à atteindre le Sens, union avec l'esprit même de celui qui traça les mots. Dans ce processus de connaissance, la forme peut revêtir une importance cruciale. Il est même possible d'imaginer un ouvrage dont seules les variations de l'épaisseur de l'encre sur les pages fourniraient un message. Ces considérations visent un but commun : relativiser sa perception du réel, multiplier les regards pour espérer mieux voir.

     

    Frontispice du livre de la Genèse : In principio...

    d) PVE: "Une Françoise Dolto aurait été d'accord avec vous, elle qui dans son Evangile au risque de la psychanalyse suggère que le livre de la genèse - l'histoire de la création du monde en sept jours - doit être lue comme s'adressant à des enfants, ou à des adultes enfants".
        JMP: "En tant que lecteur moderne de l'Ecriture, je reçois le livre de la Genèse comme ce qu'il est, c'est à dire comme un texte écrit par des hommes exilés en Mésopotamie, six siècles avant Jésus Christ, et très malheureux de ne pas être à Jérusalem. Dans ce contexte là, ils décident de rédiger un morceau de bravoure en l'honneur de leur dieu,qu'ils hissent tout de suite au sommet pour en faire le chef suprême...ils nous expliquent que leur dieu est le créateur du monde...Et c'est assez réussi puisque leur texte est encore l'un des plus grands best-sellers mondiaux, deux millénaires et demi après! Mais encore une fois, dans ce texte, ce qui m'intéresse, c'est le sens profond. Cela dit, attention, le créationnisme est une tentation...Je pense que fondamentalement, l'ouverture appelle l'ouverture, et que la fermeture appelle la fermeture. J'adhère à ce que me dit l'homme de l'Êvangile, à ses récits, dont je reçois la substantifique moelle, dans l'ouverture de l'autre". 

    le zodiaque de Dendérah


    Personnellement, je pense que pour la Genèse et la Bible  c'est beaucoup plus complexe que cela. Elles sont des Mythes  fondateurs inscrits dans la mémoire de l'Humanité. 

    Je renvoie à ici à mes articles dans la catégorie "la grande hypothèse", et en particulier à la grande hypothèse 11) l'éternité n'appartient qu'à Dieu:

     I) Préambule à l'article:

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde. L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8 partie 1)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en ath-kâ-ptah

              8 partie 2)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-kâ-ptah 

              9 partie 1)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle

              9) compléments L'ère du Bélier, compléments sur la vie de Moïse

              9 partie 2)   Et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou)

             10 partie 1)  L'ère des Poissons: Jésus le Christ (la naissance)

             10 partie 2)  L'ère des poissons: Jésus le Christ (la vie et le mort de Jésus)

             11 partie a)  Ce que j'ai vu et compris -

             11 partie b)  Pour notre temps

             11 partie c)  L'éternité n'appartient qu'à Dieu (conte prophétique)

     

    http://monblogdereflexions.blogspot.fr/2012/04/les-legendes-des-cites-englouties.html

     

    liens: eden-saga.com/fr -un-dieu-unique: la-grande-hypothese-d-albert-slosman

    tradition-science.com -Slosman-et-velikovsky-les-precurseurs

     

    christiasylf.xooit.org -en savoir plus sur albert slosman http://astrolys.forumperso.com/t454-albert-slosman-qqs-donnees-sur-ces-livres

     

     

    d) PVE: "Et cette coexistence de deux discours ne vous gêne pas en tant que scientifique?"

        JMP: "Mais pas du tout!...Je crois que je suis un vrai scientifique. J'insiste sur ce point parce que nous sommes à une époque de grande confusion, où des tas de gens s'imaginent que qu'on ne peut pas être scientifique et croyant à la fois. Alors ce sont des domaines distincts. La science doit nous permettre de mieux comprendre comment la nature fonctionne...indépendamment de toute croyance. Ma foi, elle, répond aux questions ultimes, aux causes premières et aux fins dernières, sur lesquelles la science n'a pas de discours à tenir... Beaucoup de gens n'y comprennent plus rien. Ils ne savent plus s'il faut croire ce que disent les scientifiques ou ce que disent les curés. Les curés n'ont pas suffisamment fait la révolution copernicienne qui consiste à s'exprimer comme je le fais je parle de la base, de ce qui est enseigné aux aux enfants, pas des élites de la théologie. Quant aux scientifiques, ils pensent qu'en dehors de l'objet de leur science, il n'existe rien, comme si le matérialisme était dans la nature des choses...Personnellement, je me situe entre ces deux pôles. J'appartiens aux deux". 

    e) PVE: "Concernant les créationnistes et les darwiniens, ne trouvez-vous pas que le débat "Dieu contre Darwin", régulièrement relayé par les médias, sent le piège manichéen? Ou vous êtes matérialiste athée, ou vous appartenez au camp des demeurés, pas d'autre choix!

     

         JMP: "C'est ce que j'appelle un débat tronqué. D'abord il y a d'innombrables variétés de créationnistes...jusqu'aux adeptes du fameux mouvement du "Dessein intelligent", dont on a beaucoup parlé. En face, les darwiniens nous posent un problème de pure linguistique. Car, dans la darwinisme, on met à la fois l'idée d'évolution et les processus par lesquels Darwin explique celle-ci...

    1) le fait de l'évolution, auquel il est raisonnable d'adhérer et auquel j'adhère évidemment -même si des questions se posent...

    Mimétisme orchidée

    2) Les mécanismes de l'évolution, ce qui est tout à fait autre chose: comment ça marche? Quand on dit "darwinisme", on vent à la fois l'évolution et et le modèle d'explication.

    Or, sur les mécanismes de l'évolution, je ne suis pas du tout convaincu que cela se passe "seulement" comme le pensent les darwiniens, par des mutations aléatoires triées par sélection naturelle. Je crois que ce n'est qu'une partie de l'explication, une partie essentielle, très pertinente, mais une partie tout de même...Mais à côté de ce mécanisme, il y en a certainement d'autres. Par exemple le mimétisme, qui pourrait correspondre à certaines des hypothèses du britannique Rupert Sheldraque, qu'on devrait creuser. En tant que botaniste, je suis confronté à des phénomènes de mimétisme époustouflants, quand une orchidée se déguise en insecte, prend le parfum de l'insecte, dispose ses poils comme ceux de la femelle de l'insecte, pour attirer l'insecte mâle, qui se trouve irrésistiblement attiré, se pose, s'agite, copule... Supposer que ce leurre soit apparu par le jeu du hasard même savamment baptisé "coévolution" m'interroge". (voir sheldrake.org/homepage- et la résonnance morphique)

     

    En fait, Le débat sur le dessein intelligent fait encore rage comme on peut le voir dans: staune.fr Dessein-intelligent-le-debatl (dont voici quelques extraits).

    Les créationnistes et les partisans du « Dessein intelligent » suscitent depuis quelques années de vives réactions de la part des mouvements rationalistes, qui les accusent de défendre leur foi en se parant des allures de la science.Face à cette polémique, certains scientifiques, tout en s’opposant aux thèses créationnistes, affirment qu’il est légitime pour des hommes de science de se poser des questions métaphysiques...

    Pour sa part, Trinh Xuan Thuan est frappé par l’unité qui caractérise l’univers : « Aristote pensait que le ciel et la terre obéissaient à des lois physiques différentes. Puis Newton a unifié ces lois au XIIe siècle avec la gravitation universelle. Au XXe, Maxwell unifie l’électricité et le magnétisme, qu’on pensait de natures différentes. Au XXe siècle, Einstein a unifié le temps et l’espace ; et l’on pense désormais que les 4 forces fondamentales ne sont en fait qu’une seule et même force à l’origine »...

    Pour Trinh Xuan Thuan, cette position est acceptable (la séparation des deux registres scientifique et religieux), mais « l’être humain forme un tout », ajoute-t-il. Ce n’est pas par hasard que l’humanité a toujours été préoccupée par des questions de nature religieuse ou spirituelle. Manifestement, le « matériel » ne lui suffit pas. »...

    En cosmologie et en astrophysique, la question d’un univers « conçu » par une intelligence supérieure anime un véritable débat scientifique, distinct de la thèse du Dessein intelligent. Mais il y a là encore une confusion, car le terme utilisé est le même en anglais : Design. La réflexion est centrée sur le « principe anthropique », à savoir l’idée que les constantes de l’univers sont précisément réglées pour l’apparition de la vie puis de la conscience. Tautologie ! affirment les athées. Nous sommes là, donc il faut bien que l’univers soit réglé d telle façon que nous existions, ce qui n’implique pas l’intervention d’un principe créateur. Mais il ne s’agit là que de la « version faible » du principe anthropique.

    L’intuition d’un univers organisé

    Dans sa version forte, « il exprime l’idée qu’il y a tout de même un réglage très fin dès le début de la formation de l’univers, explique Trinh Xuan Thuan . L’univers est régi par une quinzaine de constantes ; si l’on change un tant soit peu les choses, les étoiles ne se forment pas, et, puisque nous sommes tous « poussières d’étoiles », la vie ne peut apparaître car elle a besoin de la complexité des éléments lourds formés dans les étoiles. Personne ne discute ce fait. Par exemple, la densité initiale de l’univers est réglée à un facteur 10-60 près. On peut comparer cette précision à celle d’un archer qui atteindrait une cible de 1cm2 située à l’autre bout de l’univers, soit 14 milliards d’année-lumière. Mais la notion de principe anthropique est trompeuse, car elle dit que l’univers tend vers l’homme. Je préfère parler de « principe de complexité ». Pour reprendre les mots du physicien Freeman Dyson, « c’est comme si l’univers savait dès les premières secondes après le Big-Bang que la vie allait apparaître ». Je pense que l’univers tend vers la vie et la conscience, et qu’il a du sens parce que nous sommes là pour l’observer et appréhender sa beauté harmonique. Mais j’insiste sur le fait qu’il s’agit là d’un pari métaphysique, et non d’un strict raisonnement scientifique »

    En anglais on parle de « finetuning », réglage fin, si fin qu’il semble résulter d’une intention.

    liens: http://www.sheldrake.org/homepage.html

    sceptiques.qc.ca -résonnance morphique (sheldrake a clairement délaissé la science en faveur de la théologie et de la philosophie selon ce blog)

    unisson06.org/dossiers/science/sheldrake -champs morphiques dans: chaouqi.net -science et conscience

     

    f) PVE: "Si cela se produisait vraiment par hasard, cette orchidée aurait eu besoin de milliards de fois plus de temps"?

     

        JMP: "Il aurait surtout fallu que l'idée finale soit là, à l'avance, pour que les variations aillent dans le bon sens! Il aurait fallu... que l'orchidée ait un "projet" qui se projette dans un temps lointain, pour qu'elle sélectionne les mutations qui lui permettront d'aller là-bas. Mais alors, ce ne serait plus du hasard. Donc, le modèle darwinien sur les orchidées mimétiques ne marche pas...

    Ensuite, il y a ce qu'a dit le vieux Lamarck, que le jeune Darwin a détrôné. Lamarck pensait que si les girafes ont un long cou, c'est que leurs ancêtres ont beaucoup tiré dessus...Darwin a inversé la logique: le long cou, aléatoirement survenu, a donné un avantage aux girafes qui, par hasard, se trouvaient vivre près de feuillages haut perchés. Sans doute dans ce cas, Darwin a-t-il raison? Pour autant doit-on brûler Lamarck? A-t-il tout faux? Je n'en suis pas sûr.

    (Le transformisme est une théorie biologique, rivale du fixisme, dont l'histoire remonte à l'époque où Jean-Baptiste de Lamarck (1744-1829) énonça sa fameuse théorie sur l'évolution des espèces)

     

    g) PVE: "Boris Cyrulnik dit que les idées de Lamarck ont plutöt à remonter actuellement..."

     

         JMP: "Il a raison. Il y a chez Lamarck une part de vérité, si bien qu'on pourrait dire que le père du transformisme c'est lui. Mais on peut remonter plus loin. J'étais récemment au tricentenaire de Buffon: déjà à son époque, donc avant la révolution française, cet homme avait des intuitions de transformisme. Buffon a écrit des choses presque identiques à Darwin sur les oiseaux, notamment qu'ils avaient des ancêtres communs...Et bien sûr que la Bible n'expliquait rien de tout cela, pensait-il".

     

    les théories de l'évolution: un bicentenaire. Si 2007 marquait le tricentenaire de Linné et de Buffon, 2009 est « l'année Darwin » puisque l'auteur de l'Origine des espèces, publiée il y a cent cinquante ans, est né en 1809. On pourrait bien célébrer aussi Lamarck, dont l'ouvrage le plus réputé, Philosophie zoologique, date de cette même année 1809. Cependant, si Charles Darwin est crédité, à juste titre, de l'importance donnée au hasard et à la sélection naturelle, Lamarck reste associé au concept d'hérédité des caractères acquis et, par cette injustice, on oublie qu'il fut d'abord l'auteur de la première théorie évolutionniste (au sens strictement scientifique du terme) par opposition au fixisme. Sans renier la génétique moderne, on peut donc fêter 2009 comme le bicentenaire de l'évolution biologique !

     

    liens: monblogdereflexions.blogspot.fr -le-paradigme-de-la-complexite (voir d'autres liens)

     lionel.mesnard.free.fr -boris cyrulnik et le concept de résilience

    gilles-jobin.org -boris cyrulnik_citations

    www.psychoactu.org -la resilience

    geol.cher.free.fr -les théories de l'évolution, un bicentenaire (et tricentenaire de linné et buffon)

     

    resistanceinventerre.wordpress.com -sheldrake: 95% de l'hérédité échappe à la génétique (Propos recueillis par Patrice van Eersel)

    agoravox.fr/actualites -rupert-sheldrake le biologiste de l'âme

    elishean.org -résonnance morphique, la théorie du 100è singe

    suprememastertv.com -résonnance morphique (vidéo en anglais)

    sechangersoi.be -Sheldrake (du centième singe au champs morphiques)

    quantiqueplanete.com -congres-quantique-lyon-2011 (voir vidéo et sheldrake)

     

     

    lesinfluences.fr -Kauffman-Stuart

    futuribles.com -Systémique, complexité, transdisciplinarité

    wikipedia.org -Stuart_Kauffman

    matierevolution.fr -qu'est-ce que l'émergence? stuart kauffman

    wikipedia.org -Sigmoïde

    astrosurf.com -les modèles informatiques de l'évolution

     

    h) PVE: "ce qui n'empêche pas que Darwin était génial".

     

         JMP: " certes, et il n'était pas du genre à suivre la catéchisme de stricte observance! Tout au long de sa vie, il n'a cessé de se poser des questions sur son modèle. Alors que les darwiniens purs et durs  ne doutent de rien. Cela ressemble parfois à de l'intégrisme...Les vrais chercheurs scientifiques ne fonctionnent pas ainsi. Tout ce que nous venons de dire relève de la logique du cerveau gauche, qui nous pousse aux limites de nos déductions, ou de nos inductions. Je pense, comme le professeur Lucien Israël que, pour mener à bien une spéculation, il faut aussi laisser travailler l'hémisphère droit, qui est celui de l'intuition, des affects de la sensibilité. L'intuition joue un rôle essentiel en science. Je suis frappé et inquiet de voir combien, poussés par la nécessité d'avoir des résultats rapides,de publier vite, beaucoup de scientifiques finissent par avoir une approche mécanique de la biologie moléculaire...Elle n'a pas fait sa révolution copernicienne".

     

     i) PVE: "Que voulez-vous dire?".

     

         JMP: "En particulier, qu'elle  (la biologie moléculaire) n'a pas pris en compte l'aspect vibratoire des molécules, ce qui est incroyable. Elle est en contradiction complète avec la physique quantique, et du coup en retard. Un retard qu'elle ne comble pas, parce qu'elle a une vision mécaniste...Parfois, je me dis qu'il faudrait (leur) rappeler que dans son petit appartement de Trinity Collegele grand Newton avait des transes! Les fameuses lois de la science moderne, il ne les a pas élaborées par des raisonnements déductifs, mais par des intuitions extrêmement fortes, quand il se trouvait dans un état second...Einstein aussi a raconté que, quand il a eu l'idée de la relativité, ce fut par une sorte de révélation, où il a vu des images colorées s'imposer à lui, comme si elles lui avaient été données...La créativité en sciences, ce n'est pas seulement faire comme tout le monde, pour avoir des crédits et un public. Il s'agit de faire fonctionner, ou plutôt de laisser fonctionner les deux parts de son cerveau. 

    Reprenons Darwin un instant. A la fin de sa vie, il avait deux soucis. Le premier, c'est d'avoir fait tant de peine à sa femme en affirmant que Dieu n'existait pas...Et son deuxième souci, c'est qu'il était devenu sec comme un désert, ne comprenant plus rien à l'art, à la poésie, à la musique, à rien de ce qui est véhiculé par l'hémisphère droit. Il s'était complètement gauchisé dans son cerveau. Et moi, je regrette terriblement que la science actuelle soit devenue comme cela...L'hémisphère gauche sait surtout reproduire des systèmes simples, compter, numériser, classer...Or, quand ce type de fonctionnement s'empare, par exemple de l'ADN, cela donne la logique des OGM. Je repère un gêne, je l'isole...parce que la vie est tout à fait compliquée et que cela ne marche pas ainsi. L'approche purement mécaniste produit la technologie que nous voyons. Je suis en vive réaction contre ce qu'on appelle aujourd'hui la technoscience, dont je ne suis pas sûr qu'elle va libérer l'homme. Je pense au contraire qu'elle va l'asservir et que nous allons devenir des robots".

     

    Lien sur Newton dernier magicien: ours.courageux.pagesperso -Newton n’était pas le premier au siècle de la Raison, il était le dernier du siècle des Magiciens

    La malle de newton

     

    Autre liens: 

    artivision.fr/docs -JacquesBergier: science contemporaine et conscience alchimique

    larecherche.fr -Newton et la transmutation des métaux

    franceculture.fr -la perruque de newton (j. p. luminet)

    decitre.fr/livres -la malle de newton

    chizodoxe.com -dans-la-malle-de-newton

    planetastronomy.com -la malle de newton

    http://www.astrosurf.com/luxorion/newton-hommage5.htm

    ovnisant.com albert-einstein-et-la-theorie-de-la-relativite

     

     

    biodiversité

    j) PVE: "Votre pessimisme ne vient-il pas du fait que vous êtes aussi un écologiste?".

     

        JMP: "Certainement. L'écologie est portée par une démarche beaucoup intuitive que déductive. Car, la vie n'est pas linéaire. Elle est dialectique, yin et yang. Et puis, il y a un grand mystère écologique en biologie, c'est la biodiversité, dont tout le monde sait aujourd'hui qu'elle nous est vitale et que le réchauffement la détruit. Or le paradoxe confondant, on n'enseigne plus les plantes et les animaux dans les universités. Plus on parle de biodiversité, moins il y a de gens capables de reconnaître les plantes et les animaux qu'il faut protéger. Il y a là une incroyable contradiction...Tout le monde travaille exclusivement sur le gêne. Et moi, le "tout-gêne" me gêne. Parce que la biologie n'est pas que cela. C'est plein d'autres choses que l'on va découvrir".

     

     

    k) PVE: "Vous dites que la biologie moléculaire n'a pas fait sa "révolution copernicienne", qui serait d'intégrer la physique quantique, en "amont d'elle" (dans la classification des sciences selon Auguste Comte), faites-vous allusion à la manière que nous avons aujourd'hui de cultiver le terre, suivant la méthode du Baron Von Liebig, père de l'industrie des engrais, qui croyait qu'il fallait mécaniquement restituer à la terre, au gramme près, les éléments chimiques que les plantes y avaient pompés? ...on a oublié que la terre avait aussi besoin d'humus et de fumier, qui sont des systèmes beaucoup plus complexes.

     

        JMP: "Bien sûr...Le phénomène Liebig est tout à fait d'actualité avec nos questionnements sur l'agriculture. Mais il faut se souvenir qu'à la fin de sa vie, Liebig était un peu comme Darwin. Il a pensé s'être trompé...il revenait au fumier comme une sorte de précurseur de l'agriculture biologique. On l'ignore totalement: le baron Justus Von Liebig s'est rétracté! Or toute l'énorme industrie agrochimique mondiale est fondée sur ses travaux!"

     

    l) PVE: "Revenons à notre naïve question de départ: le monde s'est-il créé tout seul? Depuis quelques décennies ont fleuri toutes sortes de théories de l'auto-organisation...Je pense notamment à Ilya Prigogine et à ses structures dissipatives, qui montrent comment, dans certaines conditions, le chaos engendre spontanément de l'ordre. On n'est plus ici dans une approche mécaniste et linéaire. Ces théories ne peuvent-elles pas réussir à expliquer le monde? Mais...les théoriciens de la physique quantique n'ont-ils pas abouti à l'idée que le réel était décidément impossible à "coincer" par une approche scientifique, ou même par un système de connaissance quelconque? Ce serait alors le théorème de Gödel qui dit vrai: tout système contient forcément au moins un élément indémontrable...

     

        JMP: "Les deux sont vrais. Il est indéniable qu'il y a de l'auto-organisation à l'oeuvre à tous les niveaux. Mais...il y a une zone de mystère qui enveloppe le tout...tout n'est pas entièrement révélé à nos capacités de comprendre. Je suis sensible à la phrase de Saint-Paul sur le miroir un peu voilé, qui fait qu'on ne voit pas tout (Saint Paul, dans l'épître aux corinthiensmentionne le miroir qui peut faire progresser la connaissance de soi-même ; je vous en livre le passage :« La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais qu'en ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel  disparaîtra. Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je résonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant)....Quand j'étais jeune scientifique, hyper-mordu par la science, je pensais que celle-ci finirait par tout éclairer...Aujourd'hui, je ne dirais plus ça. Je ne sais pas s'il faut s'en référer au théorème de Gödel ou à d'autres, mais je pense que la science est par nature enfermée dans des présupposés que lui impose la finitude humaine (Jacques Arsac écrit: Peut-être parce que je suis un scientifique, imbibé de culture scientifique, je suis très sensible à l'idée de l'infini de Dieu. Que Dieu soit infini, cela me paraît évident. S’il n’était pas infini, il pourrait y avoir un plus grand que Dieu). Et que celle-ci impose, puisque la science est produite par l'homme, une non-finitude de la scienceOn ne peut pas sortir l'infini du fini...Je pense que l'homme est un être fini, qui devrait être beaucoup humble. Cela lui ferait le plus grand bien dans ses rapports avec les autres, lui éviterait des guerres et beaucoup de misère...L'infini, le divin, si l'on est croyant, s'atteint mieux par la mystique que par la science. C'est d'ailleurs la définition même de la mystique dans les dictionnaires: l'union à Dieu...Bien sûr, je sais que cette approche sent le souffre dans la société actuelle... C'est vrai que l'ADN est une belle machine qui fonctionne d'une manière surprenante! Mais selon moi, ce n'est pas par cette voie qu'on peut aller vers l'infini. La voie mystique me semble plus sûre, si l'on veut toucher à la non-finitude...

    liens: artbourgogne.free.fr/miroir -l'expérience du miroir, ou le sujet entre être et doute

    remi.sentis.perso.sfr.fr- la finitude humaine et l'infini de dieu (jacques arsac)

    esprit-universel.over-blog.com -rene-guenon-l-infini-et-la-possibilite

     

    matierevolution.fr -les idée de prigogine fr.wikipedia.org -Système_dissipatif (prigogine)

    www.universalis.fr -ilya-prigogine/2-auto-organisation

    jeanzin.fr -les-limites-de-l-auto-organisation        marianne2.fr -Hommage-a-Henri-Atlan-vive-l-auto-organisation-vive-l-emergence

    webinet.blogspot.fr /auto-organisation et sociétés d'insectes

    villemin.gerard.free.fr -Aut-organisation

    hypergeo.eu -auto-organisation

    sitegb.free.fr -l'auto-organisation issue du chaos

    elissalt.net -auto-organisation

     

    m) PVE: "Personnellement, j'ai du mal à comprendre que l'on soit scientifique et athéeAgnostique oui. C'est même d'une certaine façon, indispensable. Mais le spectacle de l'Univers est tellement fantastique qu'affirmer savoir absolument qu'il n'y a aucun sens me paraît infantile...

     

    psyché (michel-ange)

        JMP: "C'est parce que nous ne sommes plus dans un monde de savants, mais dans un monde de techniciens...Le choeur de notre société, c'est la technique, les engins. Les jeunes vivent de cela. Ils sont totalement instrumentalisés par un pouvoir économique qui en tire le plus grand profit et les rend hermétiques à ce qui n'est pas techno. Enlevez-leur les portables..., vous allez voir une dépression effroyable s'abattre sur la jeunesse. Le lien à la nature est beaucoup plus lointain...On ne se pose pas la question de savoir si on pourrait se passer de la nature, elle n'est plus là. 

    Il se trouve que j'ai été élevé dans une ferme de l'Auvergne profonde, pendant le guerre, totalement immergé dans la nature. Cela m'a donné un sentiment d'équilibre profond. Ce furent, de loin, les années les plus heureuses de mon existence. Quand je gardais les vaches, quand j'allais glaner pour les poules...Le lien à la nature est un lien qui construit la psyché humaine (l'anima?)C'est un lien très fort, sans doute parce que notre corps, c'est aussi la nature. Mais nous en avons complètement perdu le sentiment. Beaucoup de mal-être tient à cette perte. C'est quelque chose qu'il faut redécouvrir d'urgence si nous ne voulons pas aller dans le mur. C'est dans ce lien-là qu'on découvre le lien supérieur avec la totalité, en agnostique ou en croyant, peu importe...

     

    n) PVE: "Pourtant, les mentalités changent. Les colloques verts se multiplient et sont littéralement bondés de très jeunes gens! Et surtout beaucoup passent à la pratique".

     

        JMP: "Tant mieux. Mais pour la majorité, l'homme est ainsi fait qu'il ne bouge que quand ça va très mal. Seules les grosses catastrophes pourraient le faire évoluer".

    bibleetnombres.online.fr/apocalypse L'apocalypse (le dévoilement) cosmobranche.free _ApocalypseStJean

     

     

    o) PVE: "Boris Cyrulnik dit qu'un enfant qui manque du minimum d'affection ne se développe pas. Il peut devenir débile, être atteint de nanisme affectif, ou même mourir. On peut mourir par manque de liens affectifs.C'est comme une loi du vivant".  

     

        JMP: "Mais oui. L'amour c'est la vie.C'est vrai pour les enfants comme pour les adultes. Mais c'est vrai aussi pour les autres espèces vivantes!"

     

    p) PVE: "Irez-vous jusqu'à dire que "l'amour" est ce qui fait avancer le monde?"

     

        JMP: "On sort ici du discours scientifique, pour entrer dans celui des convictions. Cela dit,...Il y a l'attraction l'une vers l'autre de particules élémentaires, les quarks, qui s'attirent trois par trois, et s'associent pour donner des neutrons, des protons, des électron. Ensuite, ceux-ci s'attirent pour donner des atomes...Les organes donnent l'organisme, et les organismes s'attirent pour donner une société...Il y a une loi de coalescence d'identités, qui vont vers du plus complexe. Là, on retrouve l'idée de Theilhard de Chardin de la montée en complexité-conscience, qui passe par le seuil de la vie et par le seuil de l'esprit. Plus cela devient complexe, plus apparaissent des propriétés émergentes...Vous prenez des molécules seules qui n'ont aucun effet, vous les mettez ensemble, vous les injectez à des animaux, elles produisent un effet thérapeutique. Seules, aux mêmes doses, elles n'en produisent pas... C'est une loi essentielle de la vie et de la constitution des formes nouvelles. La sélection naturelle de Darwin intervient ensuite, éliminant les associations non viables. Mais avant que la sélection ne frappe, il a bien fallu qu'un mécanisme engendre des formes nouvelles! La mécanique de la construction est antérieure à la mécanique de l'élimination. Il faut un spermatozoïde et un ovule pour donner un bonhomme, un animal ou une plante. Au niveau humain, on appelle ça l'amour. J'y crois, vraiment!

     

     

    q) PVE: "Si on appelle "amour" la force évolutive arrivée au seuil humain, à partir de ce même seuil, il y a aussi ce qu'on appelle "liberté", non?

     

        JMP: "Oui et cela comprend la liberté du non-amour. Où l'amour est, il y a aussi la liberté de lui dire non. Et si Dieu est amour, il y a la liberté de dire "Dieu, je m'en fous!" Le Dieu des chrétiens en tout cas est un Dieu à qui on peut dire ça.Parce qu'il nous veut debout.

    L'amour, c'est la grande affaire, la grande question.

     

     

     

    La devise de mon blog monblogdereflexions.blogspot.frLES MERVEILLES DE LA NATURE ME FASCINENT. MES REFLEXIONS: LE SENS DE L'UNIVERS ET DE l'EXISTENCE. 

    EN MOI IL YA DEUX MONDES: LE MONDE EXTERIEUR DU "FAIRE" ET LE MONDE DE L'INTERIEUR, NON CONSCIENT,  AUTANT REEL.

    MA DEVISE: L'ESSENTIEL, C'EST L'AMOUR, AMOUR DU SACRE.

    MES MODELES: JESUS (l'amour), PYTHAGORE (la mathématique), EINSTEIN (la physique).

    "Dieu est mort" (Nietzsche):la désacralisation est consommée! 

    La Toute puissance du scientisme technologique est prégnante! La Personne humaine devient progressivement objet!

     

     

    mfpg.be -celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est Amour

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires