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    Peinture de mai


    Je montre ici mes dernières peintures bien que je sente que je ne fais encore aucun progrès, mais je voudrais passer à la prochaine peinture que je souhaite mieux réussie. La première peinture aquarelle représente un visage que je voulais du type peinture inspirée mais où les lavis et les mélanges sont loupés. J'ai l'impression de sentir ce qu'il faut faire, mais je n'arrive pas à un bon résultat. Est-ce irrémédiable?
     

     

     



    Les nuances que j'aurais aimé obtenir: (demarches.org -/Peinture par ressenti

     

     


     

    Pour le 2ème peinture, j'ai tenté un oiseau stylisé à l'huile mais le résultat n'est bon non plus. 

     

     

     

     

    Par comparaison, je diffuse ci-dessous des peintures à l'huile et acrylique que j'avais faites en 2012 et qui à la réflexion, me satisfont plus. Serait-ce que 5 ans après mon AVC en 2009, le "cerveau gauche", celui du langage et du calcul formel reprend le dessus sur le "cerveau droit", celui de mon intuition et de l'art?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les origines de la culture 3-1) "Une théorie sur laquelle 


    travailler": le mécanisme mimétique

     

     

    Nous vivons peut-être la fin de l'ère chrétienne, accompagnée d'une crise des valeurs (peut-être va-t-on vers un nouveau christianisme?) et de nombreux dérèglements se produisent dans notre société. On assiste à une résurgence du paganisme et des mythes de l'antiquité grecque. NarcisseProméthée sont de retour et deviennent envahissants.Le mimétisme s'exacerbe que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans les médias, même si l'individualisme est puissant et poussé par un ego qui devient forcené. 

    Cela me donne l'idée de rédiger une série d'articles en donnant "ma lecture" du livre de René Girard "Les origines de la culture" dont c'est ici l'article 3-1)

    wikipedia.org -René Girard

     
     

     

     

     

     

     

     

    Les livres de René Girard: 

     

     

     

    amazon.fr -Les-origines de la culture (Entretiens-Pierpaolo) (2006)

     

    Mes articles sur "les origines de la culture": 

     

    Les origines de la culture 2) Introduction: "une longue argumentation du début à la fin"



     Voici maintenant l'article Les origines de la culture 3) "Une théorie sur laquelle travailler": le mécanisme mimétique.

    Exergue: "J'avais enfin trouvé une théorie sur laquelle travailler". Charles Darwin autobiographie.

    Dans l'article 2 nous avons vu comment João Cesar de Castro Rocha et Pierpaolo Antonello présentent René girard dans leur introduction au livre "les origines de la culture": "cet essai tente de reconstituer, au cours de dialogues systématiques, ce fil que René Girard a tenu sa vie durant, "une seule et longue argumentationpour reprendre les mots de Charles Darwin.   Les auteurs ont donné à ce dialogue souvent dense et précis, le ton d'une autobiographie intellectuelle comparable selon eux à celle de Charles Darwin. 

    Après cette introduction, nous commencerons la lecture du livre de René Girard par le chapitre "Une théorie sur laquelle travailler: le mécanisme mimétique". 

    Je résume et donne ici ma lecture des questions posées à René Girard (en caractères gras) et de ses réponses. 

     

    1) Le fonctionnement du mécanisme mimétique.

     

    René girard: la conception du désir

     

     

     

     

     

    a) Désir mimétique et mécanisme mimétique.

    L'expression "mécanisme mimétique" désigne tout le processus qui commence par le désir mimétique, continue par la rivalité mimétique, s'exaspère en crise mimétique ou sacrificielle et et finit par la résolution dans le phénomène du bouc émissaire. 

    Commençons donc par le désir mimétique. D'abord, où commence le désir? L'appétit pour la nourriture ou le sexe n'est pas encore le désir, mais une "affaire biologique" qui devient désir par l'imitation d'un modèle dont la présence est un élément décisif. Le désir devient mimétique, donc imitatif, lorsque le sujet désire l'objet désiré par son modèle. Dans le cas où le sujet évolue dans un monde différent de son modèle, il ne peut posséder l'objet de son modèle et n'établir avec ce dernier qu'une "médiation externe".  Par exemple, si son acteur préféré, devenu son modèle, et moi-même, vivons dans des milieux différents, le conflit direct entre lui et moi est impossible et cette "médiation externe" ne suscite pas de conflit. En revanche, si le sujet vit dans le même milieu que son modèle (qui est alors son prochain"), alors les objets de son modèle lui sont accessibles. Par conséquent, la rivalité surgit. Ce type de relation mimétique est appelée par René Girard "médiation interne". Celle-ci se renforce alors constamment et engendre toujours plus de symétrie à cause de la proximité psychique et physique du sujet et du modèle, le sujet tendant à imiter autant que son modèle l'imite, lui. On évolue vers toujours plus de réciprocité, et donc plus de conflit, ce que René Girard appelle le rapport des "doubles". L'objet disparaît derrière la seule obsession des rivaux qui consiste alors à vaincre l'adversaire plutôt qu'à acquérir l'objet qui devient superflu, simple prétexte à l'exaspération du conflit. La crise mimétique, crise des doubles, surgit quand les rôles du sujet et du modèle se réduisent à cette rivalité. C'est la disparition de l'objet qui la rend possible et finalement elle s'exaspère et se répand contagieusement aux alentours. 

    b) Cette hypothèse ne contredit-t-elle pas la conception moderne du désir, expression authentique du moi, si le désir n'est pas quelque chose qui "appartient" à l'individu et s'il s'agit d'une convergence des appétits et des intérêts dont le "vecteur" est donné par le modèle?

    René Girard répond que le monde moderne est archi individualiste et on voudrait que que le désir soit unique et strictement individuel. L'attachement à l'objet du désir serait ainsi prédéterminé. Mais, s'il en est ainsi, je devrais désirer toujours les mêmes choses! Il n'y a pas grande différence entre un désir ainsi figé et les instincts. Pour que le désir soit en relation avec les appétits et les instincts d'un côté, et le milieu social de l'autre, il faut une bonne dose d'imitation. Seul le désir mimétique peut être libre, vraiment humain, parce qu'il choisit le modèle plus que l'objet; il nous rend humains en nous permettant d'échapper aux appétits routiniers et animaux et de construire notre propre identité. C'est cette nature mimétique du désir qui nous rend capable d'adaptation et donne à l'homme la possibilité d'apprendre ce qu'il a besoin de savoir pour participer à sa propre culture. En fait, il n'invente pas celle-ci, il la copie. 

    c) "Dans le cas de l'autisme (diminution de l'activité relationnelle), il est maintenant compris que l'imitation est le mécanisme par lequel l'enfant peut connaître quelque chose des sentiments de l'autre, elle fait le premier pont entre soi et l'autre. L'aptitude des bébés à faire le rapprochement entre le comportement de leurs proches et les effets induits par le fait de les imiter est fondamentale pour le développement ultérieur de l'intersubjectivité, de la communication et de la cognition sociale. Ne pas pouvoir imiter est le signe d'un grave déficit culturel." 

    La nature mimétique du désir pourrait bien nous échapper parce que nous nous reportons peu aux premiers stades du développement humain. Imitation et apprentissage sont indissociables. Paul Ricœur comparait la personne présentant un comportement mimétique à un enfant qui joue voulant dire que dans l'imitation il y a toujours un certain degré d'inconscience. La plupart de théories, dont celle de Jean Piaget, ont réduit ces comportements aux premiers stades du développement psychologique de l'individu, en les appliquant rarement à l'âge adulte. Nous ne nous résignons pas à reconnaître ceux que nous admirons lorsque nous les imitons, nous voyons là quelque chose de honteux. Pour Platon, dans "La République", l'image du miroir apparaît comme l'un des signes de la crise mimétique: il annonce l'apparition des doubles (dans la République, il décrit l'imitation libre comme comme une véritable crise des doubles: III, 395e-396b. Platon redoute la mimésis et pressent le danger de conflit derrière certaines pratiques imitatives non seulement dans l'art, danger qui peut surgir à tout instant dès que plusieurs hommes sont ensemble. Jacques Derrida, dans "la dissémination" remarque que dans "la République", Platon dit que Homère est condamné parce qu'il pratique la mimésis (la diégèse mimétique, non simple) tandis que "l'autre père, Parménide est condamné parce qu'il ignore la mimésis. S'il faut lever la main contre lui, c'est parce que son logos, la thèse paternelle, interdisait (de rendre compte) de la prolifération des doubles ("idoles, icones, mimèmes, phantasmes")..."

    d) pourquoi avoir choisi le mot mimétisme plutôt que celui d'imitation?

    Il y a moins de conscience dans le mimétisme et plus dans imitation. Il ne faut pas, comme l'a fait le 20ème siècle, définir toute imitation comme désir  C'est ce qu'a fait Freud, qui voyant des enfants imiter leurs parents, s'imagine que même les touts petits désirent la même chose que leurs parents. 

     

     

     

     

     

    Dans Au-delà du principe de plaisirle mot imitation est omniprésent, pourtant le concept n'y joue aucun rôle. Pour Girard, si freud a tendance à éluder le concept d'imitation, c'est que celui-ci, amputé de sa puissance conflictuelle, paraît "simpliste" et déçoit l'appétit actuel (très mimétique) de "complexité". Cette attitude de refus de débattre du concept d'imitation est encore dominante dans notre culture. Par exemple, Régis Debré, dans "le feu sacré", consacre 15 pages qui se voudraient féroces contre René Girard, mais sans accéder à la notion de rivalité mimétique. Il rattache Girard à Tarde et à la tradition d'imitation qui sévit depuis Aristote. 
    d) Depuis quelques années, l'imitation commence tout de même à intéresser les science cognitives et la neurologie. Les psychologues du comportement affirment que les nouveaux-nés imitent, d'une façon qui ne peut être expliquée ni par le conditionnement, ni par la mise en place de comportements innés (voir A Meltzof). Par ailleurs, les neurologues ont découvert les "neurones miroir". 

    On s'aperçoit que l'acquisition et l'appropriation sont rarement perçus comme des comportements qui peuvent être imités. Les théories de l'imitation ne parlent jamais de la mimésis d'appropriation ou de la rivalité mimétique. C'est pourtant le point important selon la perspective de René Girard. Pour le rendre évident, on peut penser aux relations et interactions des enfants; ils ont une relation  de médiation externe  d'imitation positive, avec les adultes et une relation de médiation interne, donc de rivalité avec les autres enfants. C'est Saint Augustin qui, le premier a défini ce type de rivalité dans les confessions où il décrit deux bébés qui ont la même nourrice. Alors qu'il y a suffisamment de lait pour les deux, ils tentent chacun d'obtenir tout le lait, pour empêcher l'autre d'un avoir.:"« J’ai vu de mes yeux, dit Saint Augustin, et bien observé un tout-petit en proie à la jalousie : il ne parlait pas encore et il ne pouvait sans pâlir arrêter son regard au spectacle amer de son frère de lait » (les confessions I VII: voir le texte de Lacan au chapitre I 2,Le complexe de l’intrusion). Cet exemple contient sans doute une part de mythe (les nourrissons sont-t-ils capables de concevoir une pénurie possible), mais il symbolise très bien la rôle de la rivalité mimétique, non seulement chez les enfants, mais dans l'humanité en général. 

     

     

    2) La rivalité mimétique et les mythes de l'origine.

    a) Bien que la mobilité du désir soit un trait qui caractérise l'émergence de l'individu moderne dans l'histoire, processus qui s'est accéléré depuis la Renaissance, vous affirmez que désir mimétique n'est pas une invention moderne.

     

     

    Triptolème recevant de Déméter et sa fille Perséphone

    Dans les temps modernes, l'éventail des modèles parmi lesquels se fait le choix est beaucoup plus large que par le passé. Les différences de classe et de caste s'aplanissent et même s'il y a entre les hommes de grandes différences de pouvoir d'achat, les gens appartenant au plus bas niveau social désirent ce qu'on les gens du plus niveau. Ils pensent qu'ils devraient posséder ces mêmes choses. Les plus riches achètent la plupart du temps la même chose que les plus pauvres (par les médias on sait que le président ou les stars boivent du coca-cola et on peut en boire aussi). Les gens sont harcelés par la publicité. Dans le passé, l'égalité dans le désir restait la plupart du temps inconcevable. L'accès à certains biens et services était très limité ou sévèrement contrôlé , les différences sociales et économiques étant très rigides. Cependant, le désir et la rivalité mimétiques étaient déjà présents, comme on peut les repérer aussi derrière les mythes et les textes religieux, les védas indiens ou la bible par exemple. De même, trouve de vastes compilations de rites et de commentaires sur la pratique du sacrifice dans les  Brahmanas. Si les mythes racontent en effet des événements réels, mais en les déformant, ils ne sont jamais la pure fiction que beaucoup de personnes se font d'eux.

    www.mythes-religions.com

    Pouvez vous nous en donner des exemples?

    La doctrine du sacrifice dans les Brahamanas de Sylvain Lévianthologie raisonnée des Brahamanas est un bon exemple: "Le hommes, de même que les dieux e les démons, ont été créés par le sacrifice lui-même, qui se fait créateur en la personne de Prajâpati, le plus grand de tous les dieux.Toutes les créatures intelligentes de Prajapâti sont vouées aux rivalités et, par conséquent, aux sacrifices, car seul le sacrifice est capable, nous allons le voir, d'apaiser les rivalités entre ses créatures.Entre les dieux (Devas) et les démons (Asuras), il y a toujours un objet dont les deux groupes veulent s'assurer la possession exclusive. [...]. Dans de nombreux cas  cependant les dieux et les démons se disputent des biens faciles à partager[...], le bétail par exemple. mais là aussi, le partage est impossible car ce que tous convoitent n'est pas un peu ou même beaucoup de bétail, mais le bétail en soi, l'idée abstrait du bétail. Ce ne sont jamais les mêmes objets deux fois de suite. A chaque épisode, en effet, les Devas l'emportent sur les Asuras, grâce aux sacrifices qu'ils exécutent mieux que que leurs rivaux, et cette victoire rituelle leur assure la propriété de l'objet disputé. Plus on va, plus on comprend que les objets n'ont aucune importance. Ce ne sont que des prétextes à la rivalité. [...] Si l'objet est secondaire, qu'est-ce qui est essentiel dans ces  rivalités?[...] Ils réussissent à relancer la rivalité même dans les circonstances les plus propices à son extinction. L'exemple de la lune le montre nettement. Elle est l'un des objets que les dieux et les démons désirent simultanément. A la différence de tant d'autres objets, la Lune, tout au moins dans l'astronomie védique, est éminemment partageable. Tous les mois, elle se partage en elle-même en une lune croissante et une lune décroissante. Pour éviter cette nouvelle rivalité, Pour éviter une nouvelle rivalité, je suppose, Prajâpati décide d'assigner la première aux Devas, la seconde aux Asuras. On ne saurait imaginer solution plus équitable, mais les Devas n'en veulent pas. [...]. Les dieux désobéissent à leur créateur et principal protecteur. Loin d'être punis, ils sont récompensés car ils "voient"les rites adéquats et ils les exécutent à la perfection. Comme toujours, la rivalité aboutit au sacrifice, et le sacrifice, comme toujours, résout la querelle en faveur des Devas qui emportent la lune entière, au nez et à la barbe de Prajâpati. 

    Ce qui est intéressant, dans ces rivalités, c'est le mimétisme qui les engendre et, par la suite, en devenant réciproque, ne cesse de les exaspérer. Pour en repérer la genèse, il faut examiner le début, toujours semblable, de tous les épisodes; les deux groupes sont séparés, mais ils ne cessent de s'observer, et dès que l'un des deux désire un objet, l'autre ne cesse de l'imiter; bientôt, il y a deux désirs au lieu d'un seul, forcément rivaux puisqu'ils ont le même objet. Partout, l'imitation est le moteur de la rivalité. Elle rend compte de toutes les symétries et de toutes les réciprocités qui marquent nos récits avant l'intervention du sacrifice, seul capable d'engendrer une différence décisive, toujours en faveur des dieux. Les rivalités recommencent toujours après leur conclusion sacrificielle, non parce que le conflit est mal éteint, mais parce qu'il y a toujours de nouveaux objets qui suscitent de nouveaux désirs, et ces nouveaux désirs suscitent de nouvelles rivalités, calmées, chaque fois par de nouvelles interventions du sacrifice, longtemps indécises, mais toujours décidées en faveur des dieux. Cette imitation perpétuelle du désir de l'autre qu'on trouve partout dans les Brahamanas, n'est pas un phénomène réservé aux dieux et aux démons, mais aussi chez les hommes. Cette imitation caractérise toutes les créatures intelligentes de Prajâpati. Elle est responsable de la violence extrême des rapports entre tous les êtres qui doivent recourir au sacrifice pour résoudre les conflits et se différencier les uns des autres. Les Brahamanas conseillent en fait aux hommes d'imiter les dieux (les parvenus du sacrifice) et de les imiter, c'est à dire de recourir aux spécialistes du sacrifice que sont les brahmanes.

    b) Dans "Je vois Satan tomber comme l'éclair", vous affirmez que le désir mimétique et la rivalité sont révélés dans la Bible où l'on passe d'une simple description à une compréhension plus normative de l'imitation et du conflit.

    C'est essentiel. Dans le livre de la genèse, le désir est représenté comme mimétique: Ëve a été incitée par un serpent à manger la pomme et Adam a désiré ce même objet par l'intermédiaire d'Eve dans un chaîne mimétique évidente. Quand au meurtre d'Abel par Cain, il y a un élémént d'envie qui intervient et l'envie, c'est la rivalité mimétique. Le dernier commandement du décalogue,quant à lui, il interdit le désir mimétique: "Tu ne convoiteras pas la mason de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, rien de ce qui est à ton prochain" (Ex 20, 17). Même si la liste des interdits n'est pas complète, ils ont un dénominateur commun: ils appartiennent tous au voisin, au prochain.  Donc, en nous interdisant de désirer "tout ce qui appartient à ton prochain", le dernier commandement interdit le désir mimétique. C'est en fait l'interdit essentiel du décalogue, celui qui les résume tous. Si on peut les respecter, les autres ne doivent pas poser de problème. En effet d'où viennent les crimes dont il est question dans les autres interdits (tu ne tueras pas, tu ne voleras pas,...[Ex 20, 13-16])? Le dixième commandement répond: du désir mimétique. Les évangiles disent la même chose, mais en termes d'imitation et non plus d'interdit. En général, les gens pensent que le thème de l'imitation est limité à un seul modèle, jésus, qui est proposé là dans un contexte non mimétique. Mais nous sommes toujours dans le monde suggéré par le dixième commandement de Dieu. Jésus nous recommande de l'imiter lui, plutôt que le prochain, pour nous protéger des rivalités mimétiques. Le modèle qui encourage la rivalité mimétique n'est pas forcément plus mauvais que nous, il peut même être meilleur, ce qui est l'enjeu du modèle du Christ. Car s'il désire de la même façon que nous, de manière égoïste et avide, nous imiterons nous imiterons son égoïsme, comme lui le notre et nous serons des modèles mauvais, forcément rivalitaires, qui finissent toujours par se battre avec leur imitateur.

     

    3) le bouc émissaire et l'ordre social.

    wikipedia.org -Bouc émissaire

    a) Le désir mimétique dont il vient d'être question concerne d'abord les relations interindividuelles. Mais vous avez souvent montré qu'il a aussi des effets perturbateurs à grande échelle, puisqu'il peut détruire l'ordre social. Revenons plus en détail sur ce point?

    Lorsque le mimétisme fonctionne dans la réciprocité violente, dans une double imitation, il accumule de l'énergie conflictuelle qui a tendance à se répandre. Le mécanisme devient  de plus en plus attirant, mimétiquement parlant,pour ceux qui sont dans le voisinage. En effet, si deux personnes se battent pour le même objet, celui-ci augmente de valeur aux yeux du tiers qui contemple cette rivalité et séduit de plus en plus d'individus autour de lui. Mais lorsque l'attrait du rival grandit, l'objet du conflit tend à disparaître peu à peu, déchiré, déchiqueté, détruit dans la bagarre de tous les rivaux. Lorsqu'il passa au second plan ou disparaît, la mimésis est transformée en pur antagonisme. Les doubles prolifèrent, la crise mimétique s'étend et s'intensifie de plus en plus. Thomas hobbes, auteur du léviathan (Traité de la matière, de la forme et du pouvoir d'une république ecclésiastique et civile), qui avait repéré ce phénomène l'a appelé la lutte de tous contre tous

    La seule réconciliation possible, le seul moyen d'interrompre la crise et de sauver la communauté de l'autodestruction, c'est de faire converger cette colère et cette rage collective vers une victime désignée par le mimétisme lui-même et adoptée unanimement. Il s'agit d'un membre de la communauté qui passe pour cause unique du désordre. Il n'est pas plus coupable que les autre, mais la communauté est persuadée du contraire. La crise se conclut par le meurtre du bouc émissaire parce que celui-ci est unanime. Ce mécanisme du bouc émissaire permet de canaliser la violence collective contre un membre de la communauté choisi de façon arbitraire et qui devient l'ennemi de la communauté qui se trouve réconciliée par le meurtre de cette victime.                      

    Dans les rituels, on trouve souvent la nature mimétique de ce processus. Le rituel débute par un désordre voulu, une crise délibérée ou simulée et débouche sur l'immolation rituelle de la victime. C'est un répétition de la crise mimétique conduisant spontanément au mécanisme victimaire. Il est espéré que qu'ainsi cela réitérera son pouvoir de réconciliation.

     

     

    b) La résolution de la crise victimaire ne pourrait-t-elle pas être provoquée par des circonstances étrangères à la mimésis d'appropriation (une vraie épidémie de peste par exemple). Notre ignorance peut provoquer le besoin de trouver un responsable à la crise et la désignation d'un bouc émissaire. Il faudrait séparer la phénoménologie du désir mimétique et de la rivalité de celle du ménanisme sacrificiel lui-même.

     

    Oui, effectivement,une catastrophe objective comme une épidémie, une sécheresse prolongée, une inondation, suscite une escalade des doubles et une crise mimétique qui va déboucher sur un phénomène de bouc émissaire. Mais il n'y aurait pas de bouc émissaire si on ne passait pas de la mimésis de l'objet désiré, qui divise à une mimésis qui permet toutes les alliances contre la victime. Pour résoudre une crise, ce qui importe, c'est le passage du désir d'objet, désir qui divise ceux qui imitent à la haine du rival, qui, elle, réconcilie, par la polarisation de toutes les haines sur une seule victime. Aprés la résolution victimaire de la crise, cette unanimité persiste et elle n'entraîne plus aucun conflit, puisque la victime unique a polarisé mimétiquement toute la communauté. De rivalitaire et conflictuelle, la crise se transforme automatiquement  et spntanément en mimésis de réconciliation. En effet, il est impossible pour les rivaux de s'entendre  autour de l'objet qu'ils désirent tous, mais ils s'entendent très bien, au contraire contre la victime qu'ils haïssent tous.

     

    c) la victime doit-elle être choisis au hasard?

    Pas forcément. Cela dépend du degré de compréhension des persécuteurs... et aussi de la victime qui peut troubler le jeu. Si quelqu'un dénonce le mécanisme du bouc émissaire ce fauteur de trouble en sera la victime toute désignée. C'est ce qui s'est produit pour le Christ évangilique qui n'est donc pas une victime du hasard, contrairement à ce qu'affirme Hans Urs Von Balthasar dans La gloire et la croix. Le Christ s'est désigné lui-même à ses persécuteurs en leur reprochant de s'en remettre à la violence et de condamner des victimes innocentes. Mais en général, on ne peut pas dire que la victime est choisie au hasard, ni qu'elle ne l'est pas. Quand on observe attentivement les mythes, René Girard fait remarquer que les victimes sont trop souvent des infirmes, des êtres handicapés, ou des étrangers pour avoir été choisies purement par hasard comme le montre un passage du deuxième Isaï, le serviteur de Yahvé (Is 53,2-3):

     

    "[...] Il a grandi devant nous, [...]sans beauté ni éclat pour attirer nos regards, et sans apparence qui nous eût séduits; objet de mépris, abandonné des hommes, homme de douleur, familier de la souffrance, comme quelqu'un devant qui on se voile la face, méprisé, nous n'en faisions aucun cas."

    Les signes qui sont donnés comme raison de choisir cette victime (infirmités, traits déplaisants, pris à tort pour des signes de culpabilité), sont des raisons scandaleuses et insuffisantes, mais ils ne permettent pas de parler de pur hasard. Par exemple, dans les illustrations médiévales, les sorcières sont représentées avec des traits déformés, bossues, boiteuses, un peu comme les juifs et parmi les dieux grecs, nombre d'entre eux, tel Héphaïstos, loin d'être des Apollons, sont souvent handicapés, mutilés, rabougris, disgraciés (voir un texte parodique de Lucien de SamosateTragodopodagra ou bien Carlo Ginzburg, qui montre ce lien qui existe entre le fait de boiter, ou la mutilation d'un membre parmi les personnages mythologiques et le meurtre rituel et le royaume de la mort). Mais si les dieux archaïques sont souvent un peu abimés physiquement, il y a aussi parmi eux des Apollons et des Vénus


    C) En fait le choix de la victime est un mélange d'arbitraire et de nécessité.

     

    imagesbible.com -Joseph et la femme de Putiphar

    Certainement. Même s'il n'y a pas de signe de victimisation, on choisira un bouc émissaire de toute façon  au moment crucial. N'importe quoi peut être choisi comme signe et tout le monde pensera que le coupable a été trouvé. Le mécanisme du bouc émissaire fonctionne comme un phénomène faussement scientifique, une chose révélée que chacun peut vérifier "dans les yeux de ses voisins" ce qui renforce la certitude de la foule. Parfois, c'est un objet physique qui est considéré comme une preuve directe: dans Phèdre, la protagoniste de l'hippolyte d'Euripide, qui se tue après accusé son beau-fils de viol, Thésée se laisse facilement convaincre de la culpabilité d'Hippolyte parce que phèdre peut exhiber l'épée de celui-ci comme preuve. Arthur Maurice Hocart parle ici d'une sorte de "fétichisme" naïf de l'objet. Un autre exemple se trouve dans l'histoire biblique de Joseph, où la femme de Putiphar a gardé la tunique de ce dernier, ce qui semble prouver que Le jeune homme a cherché à avoir avec elle une relation sexuelle. Dans tous ces cas, il y a un objet physique qui semble une preuve évidente, la pièce à conviction numéro un en quelque sorte.

     

     

    d) Nous avons vu le phénomène des doubles à l'échelle individuelle. La collectivisation de ce phénomène explique l'escalade, qui fait partie du mécanisme du bouc émissaire et qui conduit à l'indifférentiation du groupe social tout entier. Celle-ci refléterait alors au niveau social le mécanisme de l'émergence des doubles.

     

    arts-jumeaux-doubles.blogspot.fr (castor et pollux)

    Oui, plus les gens deviennent indifférentiés, plus il est il est facile de décider que n'importe lequel d'entre eux est coupable. Le mot double qui implique l'absence de toute différence symbolise la désymbolisation et signifie cette indifférentiation, l'absence de toute différence. Les jumeaux mythiques (la liste est longue).Dans la théorie de Claude Lévy-Strauss, contrairement à cette vision, tout est différence au point que pour lui, il y a différence même entre les jumeaux, qui sont une négation logique de la différence. Tout comme Ferdinand de Saussureil affirme que le langage ne peut exprimer l'absence de différence. Pourtant, le langage parle de l'indifférentiation dont la métaphore est prise très au sérieux dans certaines sociétés, puisqu'on y massacre les jumeaux.  Bien sûr, par contre, d'autres sociétés, conscientes du fait que les jumeaux biologiques n'ont rien à voir avec le processus d'indifférentiation sociale, ne les stigmatisent pas. Mais la culture primitive a pu parler d'infférentiation, même si, en principe, le langage ne le permet pas. Comme le dit René Girard, le langage est bien plus malin et capable de réalisme que ne l'imagine Lévy-Strauss.

    liens: espritdavant.com -Jumeaux et cultes: mythes, divinités et saints

     

    e) Ce qui le rend possible, c'est que le mécanisme du bouc émissaire précède l'ordre culturel et le langage en particulier. En fait, c'est lui qui permet à la culture de se développer.Cela amène à la question: comment se développe la culture? Pour René Girard, la réponse est: par le rituel. "Pour tenter d'empêcher les épisodes de violence mimétique imprévisibles et fréquents, les cultures organisent des moments de violence planifiés, contrôlés, maîtrisés, à dates fixes et ritualisés. En répétant sans cesse le même mécanisme (du bouc émissaire) sur des victimes de rechange, le rituel effectue une sorte d'apprentissage. Il interviendra toujours au même moment de la crise mimétique pour sa résolution. Peu à peu, il se transformera en une institution qui assagit la crise et toute forme de crise: crise de l'adolescence avec ses rites de passage, crise de la mort résolue par les rites funéraires, crise de la maladie avec la médecine rituelle. La crise peut aussi être imaginaire, mais la différence n'est pas grande. Une crise imaginaire peut tout aussi bien créer une vraie catastrophe. 

    Les Lumières n'ont vu dans le rituel que son utilisation par des prêtres "fourbes et avides" pour imposer leurs abracadabras au bon peuple excessivement crédule. Mais selon René Girard, cette thèse est absurde et les clergés ne peuvent pas précéder l'invention  de la culture. Le religieux est premier et et, loin d'être une farce dérisoire; il est l'origine de toute culture. Et l'humanité est fille du religieux.
    liens:  wikipedia.org -Culture
    wikipedia.org -Rite.

     

    f) Arthur Maurice Hocart, que nous avons évoqué en b) à propos du 

     

    mythologica.fr -le meurtre d'abel  

    fétichicisme de l'objet, souscrit à cette deuxième hypothèse pour avoir écrit: "Le rituel n'es guère apprécié par nos intellectuels. Ils l'assimilent pour la plupart, au cléricalisme pour lequel ils ont peu de sympathie. Cela ne les dispose guère à admettre que des institutions comme celles de l'administration moderne, qu'ils approuvent et qui leur semblent éminemment rationnelles et efficaces, soient nées de cette superstition qu'est, à leurs yeux, le rituel. Pour eux, seul l'intérêt économique peut créer quelque chose d'aussi solide que l'état. Pourtant, avec un peu d'attention, il leur serait aisé de voir partout autour d'eux des communautés cimentées par un intérêt rituel commun; et ils s'apercevraient que la ferveur rituelle est un ciment plus solide que toutes les ambitions économiques, puisqu'un rituel implique une règle morale tandis que l'économie est une règle de profit, qui divise au lieu d'unir.

    Ce texte est admirable, mais il faut aller plus loin et penser à l'histoire de Caïn qui est ici essentielle en révélant que Caïn est le fondateur de la première culture. Le texte pourtant ne mentionne aucune fondation. Dans le texte biblique on y trouve le meurtre d'Abel, puis, immédiatement après, la loi contre le meurtre (Gn 4,15):  L'Eternel lui dit: «Si quelqu'un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois». Cette loi représente, pour René Girard, la fondation de la culture, parce que la peine capitale, qu'on retrouve dans toutes les cultures, c'est déjà le meurtre rituel. On la retrouve dans le Lévitique avec une forme de mise à mort strictement codifiée, à laquelle toute la société participe. Depuis lors, avec la peine capitale, le meurtre originel se répète de la même façon,  tout le monde y prend part et personne n'en n'est responsable. On peut dire que la culture émerge de ce meurtre proto-rituel:  la bible dit que qu'à partir de Caïn, et de sa lignée, sont nées la domestication des animaux, la musique et la technique (Gn 4,20-22).

     

    g) C'est exactement le mythe de Prométhée raconté par Eschyle.

     

     

     

    "Prométhée est la victime sacrificielle qui est tuée, puis cannibalisée sans cesse, l'aigle lui mange le foie dans une répétition indéfinie du sacrifice. En tant que victime sacrificielle, il est "responsable" de l'invention de la culture, il est représenté comme la matrice d'où émergent le langage, les sciences et la technique.'

    Liens: philolog.fr -Le mythe de Prométhée
     

    mythologica.fr -prométhée

     

    liens: crdp.ac-paris.fr/parcours -Abel et Caïn, un récit fondateur de l’imaginaire occidental C’est toute l’humanité

    lemondedesreligions.fr -Le mythe de Prométhée réhabilité

    philolog.fr -Le mythe de Prométhée

    mythologica.fr -prométhée
    apprendre-la-philosophie.blogspot.fr -L'origine de la technique, le mythe de Prométhée
     

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  • Mon  dernier article est à voir sous le titre: "derniers articles"

     

     

    Après Annecy, ma nouvelle ville devient Aix les Bains, en  Savoie , pas très loin d'Annecy.

     

    Je découvre ici les bienfaits du thermalisme et la beauté d'un lac qu'a chanté Lamartine à qui est dédiée "la colline des poètes."

     

     

     

     

     

    lac du bourget - rive est

    Le lac du Bourget

     

    Lac du Bourget (lake of Bourget):C'est le plus grand lac naturel de France, chacune de ses berges a sa propre atmosphère : avec Aix-les-Bains la rive orientale est davantage balnéaire, plus construite, la route longeant les berges.

     

    La rive ouest est plus sauvage, avec des pentes raides qui plongent vers le lac, des bois et des routes sinueuses.

     

    Le tour du lac est très riche en panorama et édifices. Du mont du Chat au sud-ouest et au sommet du Molard Noir, on profite d'un très beau panorama.Dans un cadre naturel très reposant, l'abbaye royale de Hautecombe sur la rive occidentale abrite la plupart des souverains de la maison de Savoie ainsi que le dernier Roi d'Italie Umberto II.

     

    L'origine du bâtiment remonte au XIIe siècle. 

     

     

    Dans cet article je voudrais partager les photos anciennes d'Aix les Bains et du Revard en 1900 que j'ai découvert en musardant sur internet. 

     

    a) Les blogs à consulter:

    Le chemin du Revard et les cartes postales anciennes

     

    b) Aix les Bains, La reine des villes d'eaux et la ville d'eaux des reines

    C'était le temps des baigneurs, des mondanités et de toutes les excentricités... Au tournant du xxe siècle, la cité abandonne son identité savoyarde aux plaisirs de la modernité. Geneviève Frieh-Giraud, historienne, retrace le patrimoine d'Aix-les-Bains depuis une trentaine d'années à travers de nombreux ouvrages, dont Les Thermes d'Aix-Les-Bains (éd. Figep'partner), et la création du circuit culturel le Fil de l'eau. Elle nous emmène sur les traces du thermalisme aixois à sa plus « Belle Epoque ». 

    voir la suite dans La reine des villes d'eaux et la ville d'eaux des reines

     

     

     

    c) Les cartes postales, 19 pages avec les légendesgenealogie.com/aix-les-bains-73100/savoie-73/cartes-postales

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Au commencement du temps 3-4) Dans l'abîme du temps 

    (-15000 à -65 millions d'années)

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans ces articles, je voudrais approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieu" écrit par les frère Bogdanov et celle de mon article dans mon blog de reflexions à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov: "Au commencement du temps".

    Ils me permettent de faire un saut dans l'histoire via les blogs et le articles que je déniche sur la toile, d'affiner mes connaissance sur la science et la recherche de l'Origine. Je trouve plaisir et jubilation à partager.

     

     

    Mes articles déjà parus dans cette rubrique:

     

    Contenu de cet article: Dans l'abîme du temps.

    Le film de l'Univers remonté à l'envers vu par les frères Bogdanov (et moi dans ce blog, par ma lecture).

     

     

    a) A la fin de notre étape 3, nous étions vers 420 avant Jésus-christ"Sur les lieux de le future rue du Général Lepic, en plein bois. Un orage se prépare. Un grondement lointain monte, à peine perceptible, mais qui tient toute la place dans les profondeurs d'un nuage menaçant. Une nuée blanche remue jusqu'au sommet, presque vivante, coulant une ombre violette à l'horizon, là où le ciel prend appui sur la terre. A cet instant, nous avons réellement le sentiment que nous sommes perdus dans le temps".  Nous nous souvenons alors que c'est Platon a écrit "le temps est l'image mobile de l'éternité immobile". C'est bien là une définition du temps imaginaire

     

    Avant de reprendre le voyage dans les profondeurs insondables du temps, nous pouvons mesurer que "l'information artificielle" (les écrits et les "inventions techniques" créés par l'homme) émerge à peine. Elle se réduit à quelques centaines de gigabytes, une quantité d'informations inférieure à celle qui se trouve stockée, en 2009, sur le plus banal des ordinateurs portables. Et pourtant les penseurs de cette époque, Socrate, Platon, Aristote... ont traversé les siècles. Étranger au temps et à l'oubli, leur esprit éclaire l'avenir et a inspiré toute une civilisation. 

     

    b) Nouvelle plongée dans le passé: - 15 000 ans!.

    village néolithique reconstitué

    Cette fois le saut commence à être impressionnant, nous émergeons lentement de la brume temporelle. Les contours du monde se mettent en place. Nous sommes toujours sur notre colline, près de notre rocher... au néolithique, environ 15 000 ans dans le passé. Mais notre vision imaginaire du passé ne nous permet pas de confirmer s'il y a eu, comme semblent l'indiquer les grands mythes de l'humanité, le récit de l'Atlantide de Platon et de nombreux écrits ou blogs, une catastrophe planétaire environ 10 000 ans avant J. - C

     

     

     

     

    Écoutons en résumé ce que disent les frères Bogdanov: C'est l'été. Pourtant, il règne un froid polaire et le ciel est alourdi par des nuages cristallisés. D'énormes glaciers recouvrent la majeure partie du Bassin Parisien, la Seine est devenue un fleuve incroyablement puissant. Notre capitale se réduit à quelques rares huttes en rondins blotties contre des talus, à l'abri du vent. Des hordes de mammouths et de tigres blancs à dents de sabre foulent le sol enneigé de ce qui deviendra la la place du Trocadéro. Celle-ci est maintenant entièrement recouverte par une immense forêt où rôdent quelques tribus d'hommes préhistoriques

    bisons -magdalénien tardif

    Ces hommes ne produisent, à eux tous que quelques centaines de Mégabytes d'information, l'équivalent d'environ 300 livres de taille moyenne. Cette information, (fabriquée par l'homme à cette époque) est, si l'on excepte celle, incontrôlable à l'heure actuelle, de civilisations avancées  qui ont disparu, faite de gourdins, de flèches, de silex taillée, de fourrures rapiécées... L'art existe sous une forme rudimentaire: des  peintures symboliques recouvrent les parois des grottes, des encoches sont gravées sur des pierres et des ossements.  L'écriture, quant à elle, est presque inexistante, à l'exception de quelques milliers de signes éparpillés ici ou là à l'entrée des grottes ou sur des cailloux. Elaborée sur des années, elle est sédentaire, comme "gelée" et ne circule pratiquement plus.

    Notre rocher de chaillot est toujours là mais bien plus gros. Sur sa face, l'entaille est dèjà là! A son pied s'est ouverte une grotte peu profonde où des hommes ont trouvé refuge. La population mondiale est tombée à un million d'individus à peine. Ce monde est si différent du nôtre! A l'entrée de la grotte, sous notre rocher, surgit maintenant un spécimen de Canis familiaris, le tout premier chien de l'histoire (?), ancêtre du chien-loup. L'infosphère due à l'homme s'est rapetissée à quelques centaines de mégabytes d'information alors que l'information initiale, à l'oeuvre depuis le big-bang, s'est ramifiée au sein de créatures totalement différentes les unes des autres. Du moins en apparence. Car l'analyse de leur code génétique montre que certaines d'entres elles sont très proches, comme c'est le cas pour l'homme et le chien. Son génome sera décodé en 2005: 90% des instructions qu'il contient sont semblables aux nôtres. De même, pour le poisson (ancêtre du poisson zèbre), qui nage près d'ici dans l'eau de la Seine, 85% du capital génétique est semblable à celui de l'homme. Quant à la mouche qui vient de s'envoler dans un crépitement d'ailes, plus du tiers de ses gênes sont semblables aux nôtres. Et à mesure que nous allons remonter dans le temps, cet écart va se resserrer... jusqu'où?

     

    c) Le voyage s'accélère: -100 000 ans!

    "La Seine est de plus en plus puissante, charriant de hautes vagues qui viennent se fracasser en écume sur les rochers où prendra appui un jour le pont d'Iéna. La colline de Chaillot est toujours là, mais elle monte à pic, tranchée de lames pierreuses à angles vifs. Sur le plateau, le terrain est maintenant accidenté, rehaussé de petites collines recouvertes d'arbustes. Parmi les lames de pierre affleure notre repère rocheux (que nous avions remarqué au départ) avec, toujours, la même forme effilée. Et la même entaille". 

    C'est alors qu'apparaissent des hommes de Neandertal. Avec leur crâne massif (au moins 1600  cm3) étrangement plus gros que le nôtre, ils sont impressionnants. Cet endroit protégé (le futur Trocadéro avec sa place et ses cafés), plaît aussi à ces "Parisiens" du passé lointain. 

    Apparemment leur niveau de civilisation est inférieur à celui que certains ont décrit. celle-ci a vécu pendant plus de 300 000 ans pour disparaître il y a environ 30 à  40 000 ans: elle aurait été anéantie par l'homme actuel, l'homo sapiens?. Dans l'antre d'une grotte où coule une source d'eau claire en fine cascade, nos étranges promeneurs viennent d'y faire une halte pour s'y abreuver. L'un d'eux ramasse quelques châtaignes à fleur d'herbe (ancêtres impensables des macarons, spécialité de Carette) et les déguste dans un claquement de mâchoires. Leur nombre est estimé à quelques centaines en région parisienne et environ 180 000 sur terre, un petit peu moins que les homo sapiens, plus tard appelés hommes de Cro-Magnon, dont le patrimoine génétique diffère de celui des hommes de Neandertal. En cette période glaciaire, tapis dans la nuit épouvantable, ils sont en perpétuelle lutte contre le froid. Ils utilisent des  armes de jet  et des parures et ils inventent la sépulture. Ils sont en route vers une civilisation qu'ils n'atteindront jamais (même si elle est plus évoluée que les restes que nous en connaissons). Ce sont leurs squelettes, leurs silhouettes larges et trapues que nous retrouvons au XXè siècle au musée de l'homme, près de notre grotte de Chaillot.

     

    d)Nouvelle halte: Il y a un million d'années.

     

     

     

     

    La population mondiale compte moins de 100 000 individus. Maintenant la jauge d'information "artificielle" est très basse, tout au plus une vingtaine de Mégabytes. Les premiers hommes de cette époque ne fabriquent presque pas d'outils, tout juste quelques armes rudimentaires (gourdins, éclats d'os, lames de bois). Cachés dans des fourrés, on peut les apercevoir, le front fuyant, couverts de poils drus: des Homo-erectus. Difficile de les distinguer de leurs cousins les gorilles (les premiers hommes). Les lointains descendants de ces hommes s'installeront, c'est sûr, à la terrasse des cafés du Trocadéro. La grotte de Carette, elle, est toujours là. Ses clients? Des créatures de toutes sortes. Les Homo-erectus, bien sûr. "Ils se tiennent sur le seuil (en terrasse), mâchonnant des pommes naines cueillies sur l'arbre à l'emplacement du trottoir d'aujourd'hui. Mais aussitôt ont-ils détalé du côté de cette longue trouée au coeur de la forêt primaire (la future Avenue Kléber), que des animaux plus insolites les uns que les autres s'installent à leur tour: l'eau y semble plus douce qu'ailleurs". 

     

    Une étude vient de montrer qu'il y a 1,25 million d'années un accroissement du dépôt de particules de fer dans l'Océan Antarctique, a intensifié les glaciations

     

    e) Vers -10 millions d'années

    dryopithèque

    Un Dryopithèque bondit d'un arbuste à l'autre vers le mont de Chaillot.  Ce très lointain ancêtre de l'homme est venu vivre ici, après avoir quitté son pays natal situé dans le sud de la France, dans ce qui, bien plus tard deviendra Saint-Gaudens. Cette créature au poil hirsute, marchant le plus souvent à quatre pattes, a élu domicile au pied de notre rocher. Il est à peine différent d'un animal, mais il fait ses premiers pas dans la nuit des temps, en route vers l'humanité. La terre désormais presque vide  n'abrite désormais qu'une poignée de préhominiens. (Un de nos ancêtres plus récent (-7 millions d'années), serait, selon Yves Coppens, serait le Toumaï dont le crâne a été trouvé le 11 juillet 2002.

    Et le niveau d'information de cette première tentative de civilisation? Il atteint à peine quelques centaines de milliers de caractères, moins que la moindre des calculettes de poche. 

     

     

     

     

     

     

     

     

    f) -40 millions d'années (Asnieres sous la mer).

    Nous sommes en pleine époque "paléogene". Les glaces ont fondu, le climat est devenu tropical. Nous ne reconnaissons plus rien, les eaux ont déferlé dans le Bassin parisien. Le champ de Mars, Chaillot, ainsi que notre rocher et toute l'Île de France sont engloutis à des dizaines de mètres de profondeur, sous la mer (E)stampienne d'où émergera la ville d'Etampes, 40 millions d'années plus tard.Cette mer s'étend de la Manche à l'Atlantique, avec ça et là, de petites îles. De nos jours, seul le sommet de le Tour Eiffel pourrait encore échapper à l'engloutissement. Pour trouver le terre ferme, il faut aller jusqu'aux sommets des Vosges où, dans la moiteur de cet été perpétuel, nous pouvons rencontrer des créatures de plus en plus insolites: Le Cynodictdis, chien très primitif ressemblant à une mangouste géante, les inquiétants Gastorniséchassiers carnivores géants à plumage rouge vif, hauts de près de 3 m et armés d'un bec redoutable.

    Puis, il y a moins de 65 millions d'années, la mer s'est retirée de l'île de France et la colline de Chaillot tout comme la Champ de Mars sont à nouveau à sec. Notre rocher est redevenu visible. La disposition du paysage rappelle ce qui deviendra la place du Trocadéro. Mais la végétation n'est plus la même, ce sont de hauts palmiers qui se dressent là, avec autour de leurs troncs, des fleurs multicolores. La grotte de Carette, fait incroyable, est toujours là, nettement reconnaissable. Elle aura traversé les millions d'années, résistant aux remaniements du terrain et à l'engloutissement sous les mers. Le silence, immobile dans ce jour si lointain monte jusqu'au ciel, rayonnant d'une lumière aussi calme que les ombres de la grotte. Dans les herbes, à demi cachée, sommeille une sorte de loutre géante. Dans l'eau argentée au creux de la roche viennent s'abreuver des oiseaux inconnus par ce bel après-midi d'été, il y a 65 millions d'années. Un peu plus loin, dans les fourrés, un gigantesque nipah (voir page 3), sorte de palmier dont le tronc pousse à l'horizontale est à demi enfoui sous terre. Ses grandes feuilles presque bleues sortant directement du sol sont-elles une préfiguration de la statue du Général Foch? Aucun homme n'est encore là pour pour remuer les fougères de ses cris. Seuls les animaux font entendre leur étrangeté dans cette jungle. L'information est désormais uniquement définie par le travail physique, chimique, biologique ou génétique d'une nature qui continue à être projetée dans la très longue histoire de son évolution. 

     

    g) La couleur tombée du ciel: -65 millions d'années.

     

     

    C'est sans doute la période la plus  chaude à la surface de la terre. Il n'y a plus de neige ou de glace à la surface du globe, même aux pôles. Les palmiers et arbres tropicaux florissent partout à la surface du globe. 

    "La "sphère d'informations" ne correspond plus à aucune de nos intuitions et ne tient presque plus à des artefacts (des objets fabriqués par des êtres vivants). Cette terre des dinosaures obéit à des "opérateurs d'informations" physiques, biologiques et génétiques dont on peut assez facilement mesurer la complexité". Ils correspondent à des lois mesurables et quantifiables en information, comme l'est la loi de la gravitation. Ils "codent" chaque espèce et font qu'un brontosaure est différent d'un archéoptéryx ou d'un Volaticotherium  antiquus, sorte de petit mammifère qui ressemblait à un écureuil volant. iIs ont permis la différentiation entre les 1500 espèces de dinosaures, les millions de types d'insectes, de poissons, de plantes qui ont peuplé la terre pendant cette ère secondaire. Mais déjà une information "culturelle" représente quelques centaines de bytes. Ce sont des premiers artefacts fabriquées par les créatures pour assurer leur survie: galeries souterraines et autres terriers des petits rongeurs,  nids  assez sophistiqués des dinosaures...Cette transformation par les être vivants de leur environnement représente les premiers signes d'une intelligence rudimentaire au travail dans la nature, signes qui peuvent être déjà traduits sous le forme d'une information. Ce sont des "signes de vie", qui, même de manière infinitésimale, informent le monde: une empreinte de diplodocus dans le sable, les restes du festin aérien d'un ptérodactyle, un arbre déraciné au hasard par un brontosaure...Ce sont peut-être quelques 50 000 caractères dans le monde entier, tout juste quelques dizaines pages d'un livre. 

    Mais comment est le monde en l'une de ces ultimes journées paisible que vivront les habitants de la terre il y a 65 millions d'années? C'est la fin du crétacé, l'hémisphère nord est occupé par deux blocs continentaux: l'un comprend l'Asie et la partie ouest de l'Amérique du Nord, tandis que le second regroupe l'Europe et la partie Est de l'Amérique du Nord. Le nord du Bassin Parisien émerge au dessus d'une mer tropicale qui s'étend vers le sud-est, à partir de la région appelée actuellement le "massif de Fontainebleau", ses grès, ses sables. Alors que vers le sud, les terres subissent régulièrement des transgressions marines, ici le sol est recouvert d'une épaisse couche de sable blanc. La place du Trocadéro est méconnaissable. Ne ferait-t-il pas bon vivre dans ce monde encore vide de toute civilisation et s'allonger sur le sable tiède, écouter le silence à peine remué par les grandes feuilles de palmiers et de fougères et respirer à pleine poitrine l'air pur, transparent presque lumineux de cette jungle multicolore qui s'étend à perte de vue et touche à une immense plage vers le sud? Mais, l'espèce dominante ne cette fin du crétacé est celle des grands sauriens qui règnent sans partage depuis presque 160 millions d'années, avec à leur tête le légendaire tyrannosaure. Son crâne est gigantesque, mais à l'intérieur, il n'y a presque rien. Dans le vide d'une petite caverne osseuse, son cerveau est minuscule, à peine une dizaine de cm. On peut penser qu'il n'a pas d'émotions, pas de pitié, pas de regrets, à peine quinze secondes de mémoire. Il possède tout juste 10 000 neurones, 100 fois moins qu'une abeille. Cela n'empêche qu'un quart de notre patrimoine génétique serait identique au sien, même si on n'a encore jamais pu analyser complètement son  adn . 

     

    Soudain, très haut dans le ciel, une boule de feu vient d'apparaître. (catastrophe du crétacé-tertiaire)

    Les animaux qui lèvent la tête prennent-ils conscience de  cet incroyable qui va suivre? Suivons les frères Bogdanov: Un énorme astéroïde de 10 km de diamètre, plus grand qu'une montagne, calcine autour de lui le bleu du ciel. Son poids? Effarant: 2 500 milliards de tonnes! La montagne de roche et de métal fondu chute en tournoyant sur elle-même à la vitesse d'environ 10 000 km/h (25 km/s), dans un grondement effroyable, à demi engloutie dans une longue traînée noire. Le sinistre bolide a traversé l'atmosphère en moins de trente secondes, en la volatilisant sur des centaines de km. A son impact, il percute l'océan dans ce qui va devenir la presqu'île du Yucatàn, à Chicxulub, au Mexique. A cet instant, les dinosaures qui broutent tranquillement sur l'emplacement du Trocadéro n'ont encore rien entendu. Mais tout à coup, une secousse brutale éventre le sol sous leurs griffes. Au même moment, leurs yeux sont frappés par un éclair aveuglant qui dégage instantanément une énergie équivalente à 5 milliards de bombes d'Hiroshima. Quelques secondes plus tard, cette chute provoque dans l'océan la formation d'une vague monstrueuse, immense barrière liquide de plus de 10 km de haut. Le cratère, quant à lui, se propage à ras de terre sur plus de 200 km de diamètre et atteint 3000 m de profondeur. 

    Sept minutes après la catastrophe, la montagne liquide s'abat en écumant sur les terres, écrasant d'un seul coup les dinosaures, les forêts et la plupart des créatures de cette époque. 

    Une heure vient de s'écouler, le visage de la Terre est complètement bouleversé. Les continents ont été envahis par les eaux, le choc a provoqué un jaillissement de matière pulvérulente jusqu'à 80 km de hauteur: gigantesque colonne de cendre et de cristaux de quartz qui s'élève dans le ciel empli de nuées. Le panache atteint plus de 1000 km de diamètre, recrachant des morceaux de lave et de matière en fusion. Ces blocs en feu ont illuminé le ciel noir, brûlant l'atmosphère à plus de 400 degrés.  Le méthane enfoui dans les couches internes de la Terre a été éjecté dans le ciel avant de s'enflammer brutalement, créant des incendies d'une ampleur inimaginable. Les dinosaures qui n'ont pas été emportés par le raz de marée ont été calcinés dans cette fournaise à ciel ouvert.

    La première vague de la catastrophe n'a duré que quelques heures, mais la plupart des habitants de cette Terre primitive ont été balayés, seuls ont pu survivre quelques petits mammifères.réfugiés dans les profondeurs des grottes souterraines ou sur les hautes montagnes. La catastrophe ayant eu lieu à l'équateur, l'immense nuage, qui a plongé le monde dans lune nuit suffocante, s'est étendu sur les deux hémisphères.L'air est devenu irrespirable, saturé de vapeurs de soufre, d'acide sulfurique et d'oxyde de carbone. Le soleil a été progressivement masqué et la température est tombée à - 20 degrés. Cette nuit glaciaire, qui durera des dizaines d'années, a été suivi par un terrible effet de serre qui a sévi durant 10 000 ans.

    Est ce qu'une preuve de ce qui s'est passé se trouve dans cette  couche sédimentaire  anormalement riche en irridium, métal rare, qui n'existe pratiquement pas sur notre planète, mais qu'on trouve en abondance dans les couches géologiques qui correspondent à l'époque du choc? Cette trace est repérable partout sur notre monde, même sur le place du Trocadéro ou sous les fondations des bâtiments. Les océans ont mis 5 000 siècles avant de se remettre du cataclysme. Que se serait-il passé si cette catastrophe n'avait pas eu lieu? L'homme ne pouvait pas apparaître. Étrangement, le chemin vers l'intelligence est passé par la route des étoiles.... (plus tard... -40 millions d'années, un changement d'ère, seuls(?) les oiseaux ont traversé la crise.)

     

    Pour finir ce chapitre et ce récit des frère Bogdanov (que j'ai résumé selon ma lecture), voici quelques blogs que j'ai retenus pour illustres cette période:

     

     

    Autres blogs relevés en rédigeant l'article. 

    http://www.chronologie-encyclopedique.fr/           index chronologique

    http://pythacli.chez-alice.fr/geologie2.htm

    échelle des temps géologiques                               ères géologiques   ère tertiaire

    dérive des continents animation                             dérive des continents II

    animaux cénozoïque                                              jurassic-world- presentation-dinosaures.html

    Flore-et-faune-de-l-Eocene                                   la vie des hommes de la préhistoire

    mythe de l'Atlantide                                                civilisations avancées 10 000 ans avant J. C.

    art rupestre: allposters                                            art néolithique -musée barbier-mueller

     

    Et maintenant, en route vers le chapitre suivant, encore plus loin dans la nuit des temps: "Des araignées géantes sur la colline de Chaillot".

    araignée géante palézoïque, reconstitution

     

     

    Quelques blogs notés dans les articles précédents que je revisite de temps en temps:

    astronoo- telescopesSpatiaux                                     cnrs.fr les mystères de l'univers 

    lycees.ac-rouen -le big bang                                      you tube- la mort du bing bang (théorie des cordes) pourquoi le LHC?

    user.web.cern- le boson manquant                                

    la relativité générale.

    La relativité restreinte.

    *blogs  Groupes quantiques.

    *blogs sur le principe holographique

    *blogs sur l'entropie

    *Blogs sur la complexité.

    *Autres blogs.

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    Ma peinture huile: le village de mon enfance: 

     

     

    la dordogne

     

     

     

    châteaux - Jumilhac

     

              Je me suis bien remis d'un AVC il y a deux ans, en 2009, mais ma vie en a été complètement bouleversée. Les cardiologues pensent que mon cerveau s'est en partie reconstruit, car je n'ai que des séquelles apparemment mineures. Par contre, je me suis découvert un goût pour la peinture que je ne me connaissais pas. Je pense que c'est un "éveil" du cerveau droit, plus porté sur l'art. Auparavant, le cerveau gauche était sans doute dominant par la logique, le logos, le calcul et tout ce qui fait la science. Cette découverte de l'art me rassure, j'ai peut-être un meilleur équilibre entre l'intuition, la partie féminine de l'être et le raisonnement, le calcul, le formalisme de la raison logique.

    Le résultat, je le vois dans ces deux tableaux du village de mon enfance, Jumilhac le Grand en Périgord que je reproduis ici. Leur valeur artistique est certainement faible, mais pour moi, ils ont une valeur "spirituelle" et traduisent une manifestation de l'esprit" qui m'anime.  

     

               Quand j'y repense, je crois qu'à Jumilhac j'avais déjà ce goût dans mon enfance. J'avais reçu en cadeau d'anniversaire le livre "les merveilles de la nature", livre magnifique s'il en est. Je l'ai gardé toute ma vie. C'est là que j'ai eu une fascination pour ces merveilles qui constituent l'essence et le titre de mon blog. Je ne me lassais pas des images d'astronomie, comme celle d'une éclipse de soleil, de paléontologie avec les dinosaures,  des plantes, d'animaux...  

    J'y ai appris les notions  qui m'ont permis d'approcher la science. Mais je dessinais et coloriais ces images, je faisais des "cartes postales de paysages de neige... J'ai conservé le goût de la science, mais, avec l'âge, j'étais insatisfait par les dessins. Je croyais ne pas être "à la hauteur" et je m'en suis lassé, jusqu'à... mon AVC.

     


     

     

     

    Le château de Jumilhac

     

     

     

     Et là, dans ce petit village, je regardais les saisons, les nuages, l'Isle et ses rives, les oiseaux, en bref, la nature. Au printemps: les fleurs, en été: la moisson avec les premières batteuses des années 1950 et les orages, en automne: les tapis de feuilles mortes, en hiver: la neige et les dessins de cartes postales...

     

    Présentation de Jumilhac et d'abord le château.

     

    présentation du château: best-of-perigord.tm.fr/sites:

    Tout comme Saint-Yrieix à 12 kilomètres, le Château de Jumilhac formait, aux marches du Limousin et du Périgord, une ligne de défense lors des incursions sarrasines, wisigothesnormandes et anglaises (1190), sans oublier la Guerre de Cent Ans. Maintes fois reconstruit et agrandi, il fut remanié à la Renaissance et couvert (1600) de ces toitures qui font aujourd'hui sa réputation. Ces cônes, poivrières et pyramides, ornés de faîtières aux allégories seigneuriales et alchimiques, sont uniques en France et font de Jumilhac la "Perle Noire" du Haut Périgord.

    Au XVIIème, les murs d'enceinte, les tours carrées de défense avancée et les dépendances furent transformés avec faste en corps de logis et de réception, donnant à la demeure des Marquis de Jumilhac (1655), splendeur et magnificence. Grand salon lambrissé, parqueté à la Versailles et animé de scènes de chasse, escalier d'apparat Louis XIII, salle à manger aux rosaces en pisée, cuisine aux cuivres en batterie, jardins thématiques en terrasse, (or et alchimie)... contrastent avec l'atmosphère austère de la Chambre de la Fileuse, Louise de Hautefort, incarcérée pendant 30 ans dans le donjon féodal.

     

    Extrait de  titelive.centerblog.net

    "Le château (XIII-XVIIème siècle), classé monument historique, est l’âme du village car il fut protégé de la Révolution par les habitants du bourg. Uniques en France, ses toitures féeriques ornées de faîtières aux allégories seigneuriales et alchimiques inspirèrent le graveur Gustave Doré qui les qualifia comme étant   « les plus romantiques de France ».

     Dressé sur un éperon rocheux il domine la haute vallée de l’Isle. Nous vous invitons à venir découvrir ses salles aux boiseries et meubles d’époque, ses toiles peintes (scènes de chasse…), sa fameuse batterie de cuisine en cuivre, sa légende de « la fileuse » et à vous délasser en visitant ses jardins en terrasse rénovés sur des thèmes liés à l’histoire du château : l’Or et l’alchimie.
     C’est aussi un des lieux de tournage du film « Le Pacte des Loups » de Christophe GANS sorti en janvier 2001 qui retrace la légende de la bête du Gévaudan. "

     

    A propos de l'orpaillage

    L'Isle est un affluent aurifère réputé de la Dordogne. Cette rivière modeste draine le secteur minier de St Yriex la Perche en Limousin, parcourant les départements de la Haute Vienne et de la Dordogne près de riches aurières exploitées dès l'époque gauloise par des mineurs fort habiles, il y a 2500 ans. De nombreux cours d'eau du Limousin charrient eux aussi des paillettes d'or

    Dans le département de la Dordogne, entre Coulaures et le lieu-dit Vauriac, aux toponymes évocateurs, avant de confluer avec la Loue, elle même aurifère, l'Isle dépose des placers d'alluvions à l'intérieur des courbes de son cours. Il faut aussi évoquer le site du Bourneix, maintenant épuisé.

     

     

     

    Les gens racontaient dans mon enfance l'histoire de la princesse de Jumilhac que son seigneur avait enfermé, prisonnière dans un chambre du château durant pratiquement toute sa vie, par jalousie. On  dit qu'elle l'avait trompé! C'est l'histoire de "la fileuse" qui nous faisait peur.

     

    Et, en allant à l'école, je passais tous les jours devant la maison où Eugène le Roy.   était percepteur entre 1872 et 1873:

    Eugène Le Roy (périgourdin célèbre), est le fils d'un couple de domestiques du baron Ange Hyacinthe Maxence, baron de Damas, ancien ministre, propriétaire du château d'Hautefort. Leur emploi force ses parents à le placer en nourrice chez une paysanne des environs. Ses souvenirs d'enfance marqueront fortement son œuvre future, dans laquelle abondent les enfants abandonnés, comme dans beaucoup d'autres romans contemporains. 

    Le hasard des nominations dans l'administration des Contributions a amené Eugène Le Roy à Jumilhac-le-Grand, où il a séjourné et exercé ses fonctions entre 1872 et 1873. Il a habité une fort belle maison, au coin de la place du Château, maison qu'on peut toujours voir, et sur laquelle fut apposée une plaque commémorative lors de la Félibrée de 1933. C'est à Jumilhac que notre percepteur rencontra celle qui deviendra son épouse : la postière de la commune, descendante d'une vieille famille locale, les Peyronnet. Outre cet événement heureux, on peut penser, sans grande audace, que c'est aussi sur place qu'il trouva une partie de l'inspiration de son premier roman, Le Moulin du Frau 1.

     

     

    Mais on le connait plus pour son roman Jacqou le croquant dont a été tiré un film qui a eu beaucoup de succès succès. Mais j'ai été un peu déçu et je ne m'y suis pas retrouvé par rapport à mon ressenti depuis mon enfance.

     

    Le Roman : 

    « Jacquou le Croquant » raconte l'histoire d'un enfant imaginé par Eugène Le Roy et basée sur des faits et des lieux réels. Publié en 1899, l'action se passe en 1830 dans la forêt Barade et décrit la lutte d'un jeune paysan en révolte contre la misère due à l'oppression du seigneur de l'Herm : le comte de Nansac.
    Commencé en mars 1896, le roman est achevé en mai 1897et publié en 1899. C'est un récit sur la forêt Barade mais il évoluera peu à peu vers la révolte d'un petit paysan orphelin contre les nobles qui accaparent toutes les richesses.
     L' Histoire :
    L'histoire commence en 1815 (Napoléon 1er est alors exilé à Ste Hélène), à Combenègre, pauvre métairie dépendant des terres de l'Herm, où les Ferral sont métayers du comte de Nansac. Suite au meurtre de Laborie, régisseur du château, Martissou, son père, est condamné aux galères où il meurt peu après.
    Marie, obligée de quitter Combenègre se réfugie dans une masure à Bars, où minée par les trajets et le peu de travail trouvé, meurt à son tour.
    Jacquou est seul au monde, orphelin; il a 9 ans. Désormais seul au monde, il s'en va par les chemins glaner un peu de travail çà ou là ; affamé le plus souvent, dormant dans les fossés, il échoue à Fanlac et s'endort au pied du vieux puits sur la place, épuisé. [ Parcours de Jacquou ]
    Le curé du village, Bonal, le recueille et entreprend son éducation ; peu à peu Jacquou se remet mais il n'oubliera jamais l'injustice qui ont fait mourir ses parents. A la mort du bon curé Bonal, Jacquou qui fréquente Lina, prend le métier de charbonnier avec son ami Jean, il braconne aussi quelque fois dans les bois du comte. Un soir il se fait prendre par les gardes du comte qui l'enferment dans les oubliettes du château ; ne voyant plus son ami et le croyant mort, Lina se jette dans le Gour (gouffre prés de Thenon) ; pendant ce temps le chevalier de Galibert, ami de Bonal, délivre Jacquou en menaçant le comte de représailles avec la justice. Jacquou est libéré mais, en apprenant la mort de sa belle, il rassemble autour de lui tous ceux qui ont eu à se plaindre du comte, et Dieu sait s'ils sont nombreux ; un soir ils incendient le château : Nansac est ruiné, Jacquou jugé et libéré. Il revient à l'Herm où il se marie et reprend son métier tranquille de paysan.

     

     

     

    Jumilhac le bourg, vue sur la descente qui mène "aux Croix Bancaud", à la maison de mon enfance.

     

    La rue des Croix Bancaud, la maison de Louis et Marie, nos voisins, devenue chambre d'hôtes.

    le gite de "la Croix bancaud"

     

    Jumilhac le château illuminé.

     

     

     

    le château: salon

     

     

    Le château: la chambre de la fileuse

     

     

    Face au chateau en venant de la mairie

     

    Jumilhac les bords de l'Isle

    C'est la vue que j'avais à 100 mètres de chez moi. On racontait qu'à l'intérieur du château il y avait des oubliettes dans lesquelles les prisonniers  étaient jetés. Ils y passaient le restant de leur courte vie. Avec les copains, on en frémissait d'horreur.

     

     

     

    le château en 1900

     

    Jumilhac 1900:

     

     

    jumilhac 1900: la descente vers l'Ile (la rivière) et ma maison

    La descente n'a pratiquement pas changé. L'urbanisation n'y a pas eu de prise. Je retrouve une nature "sauvage", celle des "merveilles de la nature" . Tout en bas, se trouve l'Isle (l'Isle), qui a bercé mon enfance. C'est là que j'allais pêcher les gardèches et les goujons. Mon oncle ramenait même des écrevisses. Je devais rentrer pour manger au "coup de sifflet" de mon père. Que de souvenirs (je devrais les écrire?). Par contre, la rivière a depuis lors, été "empoisonné par la pollution. Il y a les mines d'or de Saint-Yrieix, où le mercure a été utilisé, d'après ce que j'ai su depuis. j'ai aussi découvert depuis les mines d'or du limousin  Maintenant, l'Isle est quasiment une rivière morte.  

     

     

     

    Jumilhac les bords de l'Isle près de chez moi (mon lieu de pêche)

    Je regarde avec nostalgie merveilleuses photos de l'Isle qui me rappellent mes 10 ans .

     

     

    L'Isle en amont de Jumilhac

     

     

    jumilhac 1900: l'avenue du château

     

     

     

    Jumilhac 1900, la place  (elle était vivante, avec les paysans, sans touristes, comme dans mon enfance.

     

     

     

    Jumilhac, le château en 1900.

    Comparez la vue actuelle et ma peinture avec cette photo!

     

     

     

     

     

     

     

    jumilhac 1900: la mairie n'existait pas encore.

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  • Au commencement du temps 1) Introduction.

     

     


     

    www.terre.tv/fr/3110_le-visage-de-dieu

    fr.wikipedia.org/wiki/George_Fitzgerald_Smoot

    mon blog lesmerveillesdelaconnaissance.over-blog.com/album-1780122.htm

    mon blog monblogdereflexions.blogspot.com/p/le-visage-de-dieu.html

     

    1) Avant-propos.

    Dans ces articles, je voudrais approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieu" écrit par les frère Bogdanov et celle de mon article dans monblogdereflexions.blogspot.com/p/le-visage-de-dieu.html à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov: "Au commencement du temps".

     

     

    Le visage de Dieu: le titre de ce livre est tiré d'une expression prononcée par l'astrophysicien américain George Fitzgerald Smoot en 1992 lors de l'annonce des résultats de l'instrument DMR du satellite COBE. Cet instrument avait pour objectif de déceler les infimes variations de température du fond diffus cosmologique. Le fond diffus cosmologique peut être vu comme l'écho lumineux du Big Bang, qui a depuis était dilué et refroidi par l'expansion de l'univers. C'est ainsi un rayonnement très froid qui témoigne aujourd'hui de l'époque incroyablement dense et chaude  qu'a connue l'Univers par le passé.

     

    Ce fond diffus est le rayonnement le plus lointain nous parvenant aujourd'hui, et il est aussi l'image la plus ancienne de l'univers. La carte dressée par l'instrument DMR nous offre ainsi une photo d'un « bébé univers », tel qu'il était 380 000 ans après le Big Bang. En supposant que le Big Bang représente, sinon la création, au moins l'époque d'où est issu l'Univers tel que nous le connaissons, si l'on rapporte par une simple règle de trois cette époque comparée à l'âge actuel de l'Univers, environ 13,7 milliards d'années, c'est un peu comme si l'on comparait la photo d'un embryon d'un jour à celle d'un vieillard de 100 ans : c'est effectivement la genèse de notre Univers que l'on voit par l'intermédiaire du fond diffus cosmologique. Voir aussi http://monblogdereflexions.blogspot.com/2010/11/ma-reflexion-du-moment-17112010.html,  http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=5001786180055931959&postID=4957558054150748507 et http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=5001786180055931959&postID=6184617969723082474 à propos de l'affaire Bogdanov.

     

    2) Un entretien avec Dali.

     

    Cet entretien (20 novembre 1976), semble surréaliste, comme Dali lui-même sans doute. Cela se passait dans le grand hall de l'hôtel Meurice. Le récit pittoresque des frères Bogdanov, cadre bien avec ce qu'on peut trouver à propos de l'hôtel:

     

         Au début des années 1950, les familles royales ont peu à peu cédé la place aux discrets patrons de       multinationales, aux vedettes de l'écran et aux artistes, souvent plus excentriques.

     

         Au nombre de ces derniers, Salvador Dalí, le génie « transcendantal » de l'auto-publicité — qu'un de   ses anciens compagnons surréalistes avait surnommé « Avida dollars » — fut l’un des hôtes les plus insolites de l'hôtel. Durant plus de trente années, il occupa un mois par an l'ancienne suite royale d'Alphonse XIII dont il constellait les murs de taches de peinture, tandis que ses ocelotsapprivoisés se faisaient les griffes sur la moquette. Avec lui, le personnel — qui lui était très attaché et qu'il honorait d'étrennes sous forme de lithographies signées de sa « divine main » — ne manquait pas de distractions. Soit qu'il leur demandât de capturer des mouches dans les bosquets des Tuileries ou de lui amener un troupeau de chèvres sur lequel il tirait des balles à blanc ; soit qu'il les priât de jeter sous les roues de sa voiture, à chacun de ses départs, des pièces de vingt centimes, afin qu'il puisse se flatter de « rouler sur l'or » !

     

         Pour un hôtel comme Le Meurice, les désirs des clients — si étranges soient-ils — ne sont-ils pas des ordres ? Avec Dalì, un autre client hors du commun fut la milliardaire et mécène franco-américaine Florence Gould, dont les déjeuners littéraires réunissaient des personnalités aussi contrastées qu'Arletty et François MauriacLéautaud et Paul Morand, les Jouhandeau et Roger Peyrefitte. Grâce à elle, Le Meurice abrita l'un des derniers salons littéraires de Paris.

     

    Dali: la persistance de la mémoire.

    La Question des frères Bogdanov était liée au questionnement concernant le commencement du temps. Comment se représentait-il les relations entre la science et l'imaginaire? Avec la théâtralité qui le caractérisait Dali déroula des phrases sonores, "fortement accentuées": "Bit! bit! bit! d'informations! J'ai toujours eu envie de broyer un hologramme dans un moulin à café et d'en avaler la poudre afin que dans mon corps le plus profond chacune des cellules qui le composent soit imprégnée de l'information. Dans l'échange le plus insignifiant d'ADN, il y a plus d'information que dans tout l'imaginaire."   

    Dali venait de dire qu'il était un peintre scientifique. Sa toile intitulée persistance de la mémoire résume peut-être sa pensée. Ce tableau, peint en 1931, représente des montres "molles" en train de fondre, très étrangement, sous soleil.

    Il continua: "Dans Persistance de la mémoire, je ne me suis pas contenté de peindre bêtement, comme un singe fou et sans talent qui se prendrait pour un Vélasquez, la dilatation ou la contraction du temps relatif. J'ai laissé tout ça à Einstein. Regardez bien ces montres aux heures ramollies comme du beurre sur table au mois d'août. Le temps y fond à vue d'oeil et il continuera de fondre jusqu'à ce qu'il ait totalement disparu, sans laisser de trace. Dans ce vide débarrassé de lui-même, se trouve le secret du monde". Les Bogdanov ont vu là ce qui les conduirait à chercher, avant le Big Bang, l'infini dans le zéro. Le secret du monde est il dans le vide? 

     

     

     

     

    diégo vélasquez

     

     

    2) Chez Jean Guitton.

     

     

     

     

    Jean Guitton (Saint-ÉtienneLoire18 août 1901 – Paris21 mars 1999) était un philosophe et écrivain français, membre de l'Académie française.

    Il naît dans une famille catholique de la bourgeoisie stéphanoise : catholique traditionnel du côté paternel, et catholique humaniste du côté maternel, son grand-père maternel faisant preuve d'agnosticisme. Cette diversité dans les expressions de la foi marque l'originalité de sa pensée. Son frère, Henri Guitton, devint un économiste très réputé.

     L'astrophysicien Trinh Xuân Thuân accuse les frères Bogdanoff d'avoir plagié son livre La Mélodie secrète(1988) pour leur livre d'entretien avec Guitton intitulé Dieu et la science. Le procès qui s'ensuit les lave largement de ces accusations9.

    Entré à l'Ecole Normale Supérieure en 1920, agrégé de philosophie trois ans plus tard - il est un disciple de Bergson - Jean Guitton débute dans les Lettres en 1933 avec une thèse sur 'Le temps et l'éternité chez Plotin et Saint-Augustin'. Professeur aux lycées de Troyes, deMoulins, de Lyon puis à la faculté de Montpellier avant la guerre, il est fait prisonnier de juin 1940 à juin 1945. Professeur au lycée d'Avignon puis à la faculté de Dijon et enfin à laSorbonne, il obtient le Grand Prix de littérature de l'Académie française en 1954. Son oeuvre, abondante, compte surtout des études et des essais philosophiques qui l'imposent comme l'un des plus grands penseurs catholiques de la fin du XXème siècle. Elu à l'Académie françaiseen 1961, puis à l'Académie des sciences morales et politiques en 1987, commandeur de laLégion d'honneur, il meurt presque centenaire en 1999.

     

    Pratiquant la peinture depuis son enfance, il y est fortement conduit et encouragé par Édith Desternes, peintre aux résidences parisienne et charitaine, comme lui aux racines bourbonnaises très fortes (à Moulins et au Veurdre), et qui l'invite à exposer régulièrement ses œuvres à la Galerie Katia Granoff de Paris. Guitton a notamment peint un Chemin de croix pour l'église Saint-Louis-des-Invalides : pour chaque station, pour chaque arrêt en ce chemin, il a réalisé une « toile » – une icône – sur laquelle il a écrit une courte phrase que la peinture éclaire et qui révèle ce qu’il a peint. Jean Cocteau l'a aussi incité à décorer la chapelle des Prémontés à Rome, puisque saint Gilbert, patron du Bourbonnais, avait fondé un monastère relevant de l'ordre des Prémontrés près de Saint-Pourçain sur Sioule10.Jean Guitton est mort en 1999, à 97 ans. Marié sur le tard à Marie-Louise Bonnet (1901-1974), il n'avait pas d'enfants.

    la Creuse en ballon

    La rencontre a eu lieu dans la "chaumière" de Jean Guitton, dans la Creuse, et, au milieu des collines, la campagne était partout. Il les accueille à la descente de leur hélicoptère par: "Combien de temps vous a-t-il fallu pour arriver jusqu'ici?". Puis sans attendre la réponse: "vous savez, c'est le temps qui compte le plus. Avoir du temps est bien plus précieux qu'avoir de l'espace."  Puis les frères Bogdanov lui ont fait prendre place à bord de leur Bell 2006 et ile survolèrent les champs de verdure.

    Au retour, jean Guitton a simplement avec un sourire un peu nostalgique: "C'est déjà fini...! Vous savez, je n'aime pas les choses qui se terminent. Je n'aime que les commencements." puis il ajouta d'un air songeur: "Je vis dans le temps qui commence. Car il contient la promesse de tout ce qui va suivre.

    -----§§§-----

     

    Au printemps 1989, Guitton  donnait une conférence pour ses confrères à l'Académie française sur le thème de sa thèse de doctorat le temps et l'éternité.

     

     

    Il soutint sa thèse en 1933 (au moment où Dali peignait son fameux tableau), sous le titre Le Temps et l'Eternité chez Plotin et Saint Augustin. Quelle en était l'idée directrice? Y avait-il un point commun entre cette thèse soutenue un demi siècle avant la rencontre de Guitton avec les Bogdanov les montre fondues de Dali et le livre "au commencement du temps"? 

     

    Ce jour là, guitton, encore occupé à chercher l'éternité dans l'instant, remontant dans la nuit du Moyen-Âge parlait de Guillaume d'Auvergne, puissant seigneur de l'Eglise, conseiller du roi saint Louis et évêque de Paris. Le prélat s'était demandé: "dans le temps qui a précédé le commencement du temps, quelque chose a-t-il existé?." Cette question tracassait et inquiétait Guitton: "Eh bien, à mon tour! Est-ce qu'il a existé un temps avant le temps? Un premier temps qui aurait précédé celui dans lequel nous vivons?" Mais, pensaient les Bogdanov en l'accompagnant dans sa rêverie, où chercher une réponse? Auprès de ses Maîtres en philosophie? Interrogé dès 1930, Bergson n'avait rien répondu. Guitton s'était ensuite tourné vers les scientifiques qu'il connaissait, en particulier Einstein louis de Broglie, et enfin l'abbé Lemaître (l'un des quatre fondateurs avec la russe Alexander Friedmann), du modèle standard du Big Bang. Mais là encore, aucune réponse vraiment utilisable pour un philosophe.

    temps imaginaire (hawking-Hartle)

    Ce n'est qu'au début des années 1990, en réfléchissant à leurs futurs travaux de thèse, qu'est venue à l'idée aux Bogdanov autour de laquelle ils ont bâti leur modèle: le temps réel a peut-être commencé par du temps imaginaire. Ce terme au sens mystérieux s'applique à un temps qui n'est ni "fantasmatique" ni un effet de l'imagination. C'est un concept scientifique qui date de la fin du 19èmè siècle, sur la base des travaux de Henri Poincaré qui fera l'objet du chapitre suivant.

    LE BIG BANG

    http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/astronomie-1/d/rayonnement-fossile_1085/c3/221/p1/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20111108-[DOSS-le_rayonnement_fossile_:_cle_pour_la_cosmologie]

     

     

     

     

    l'espace-temps

    le rayonnement fossile primordial.

     

     

    Un petit passage par Saint Augustin (et le temps)

    Augustin reste connu comme auteur de la fameuse boutade « Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais; mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus » (Confessions). Également célèbre pour la citation suivante : “Ce qui autorise à penser que le temps est, c’est qu’il tend à n’être plus.”

    Mais il cherche tout de même à défricher ce mystère. Il admet avec les philosophes que pour l’homme « Il y a trois temps, le présent du passé, le présent du futur et le présent du présent », mais se refuse à considérer que Dieu puisse être, comme l’homme, « prisonnier du temps », et en particulier impuissant à connaître l’avenir. Il estime que l’ensemble des instants de l’univers doit être, pour ce dernier, « omnia simul » : tout est présent à la fois, simultané, sans succession, éternel.

    Le chapitre 11 des Confessions indique clairement que pour Augustin Dieu a tiré du néant de concert la matière comme le temps : comment en effet définir quoi que ce soit qui ressemble au temps en l'absence de matière ?

    Il exprime la même idée dans De civita Dei, 11,6 : "Sans aucun doute possible, le monde a été fait avec le temps, non dans le temps".

     

    3) Henri Poincaré et le temps imaginaire.

    En partant de wikipédia:

    Henri Poincaré était un mathématicienphysicien et philosophe français né le 29 avril 1854 à Nancy et mort le 17 juillet 1912 à Paris. Il a réalisé des travaux d'importance majeure en optique et en calcul infinitésimal. Ses avancées sur le problème des trois corps en font un fondateur de l'étude qualitative1 des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos ; il est aussi un précurseur majeur de la théorie de la relativité restreinte. On le considère comme un des derniers grands savants universels, maîtrisant en particulier l'ensemble des branches des mathématiques de son époque2.

    En 1902, Poincaré publie La Science et l'Hypothèse. Même si ce livre est plus un ouvrage d'épistémologie que de physique, il appelle à ne pas considérer comme trop réels de nombreux artéfacts de la physique de son époque : le temps absolu, l'espace absolu, l'importance de l'éther. Einstein s'était particulièrement penché sur ce livre3, et les idées contenues font du livre un précurseur de la relativité restreinte.

    On y trouve en particulier ce passage :

    « Ainsi l'espace absolu, le temps absolu, la géométrie même ne sont pas des conditions qui s'imposent à la mécanique ; toutes ces choses ne préexistent pas plus à la mécanique que la langue française ne préexiste logiquement aux vérités que l'on exprime en français ».

     

    En 1905, Poincaré pose les équations des transformations de Lorentz, et les présente à l'Académie des sciences de Paris le 5 juin 1905. Ces transformations vérifient l'invariance de Lorentz, achevant le travail d'Hendrik Antoon Lorentz lui-même (Lorentz était un correspondant de Poincaré). Ces transformations sont celles qui s'appliquent en relativité restreinte, et on emploie encore aujourd'hui les équations telles que les a écrites Poincaré. Mais pour expliquer l'origine physique de ces transformations, Poincaré a recours a des contractions physiques de l'espace et du temps, conservant en références un éther et un temps absolu. C'est Einstein qui s'emploie à montrer qu'on retrouve les mêmes transformations en partant simplement du principe de relativité, éliminant les notions de référentiels ou horloge absolu, et faisant des différences de longueur des effets de la perspective dans un espace-temps en quatre dimensions, et non des contractions réelles4.

    Dans  La Science et l'Hypothèse, Poincaré avait osé écrire (alors que Guitton avait alors tout juste un an): "quelqu'un qui y consacrerait son existence pourrait peut-être arriver à se représenter la quatrième dimension." C'était aussi le problème d'Einstein: visualiser de manière simple, géométriquement la quatrième dimension. Poincaré a été le premier à se poser la bonne question, apparemment banale, mais profonde: comment distinguer le temps de l'espace? Et il a été le premier à fournir la réponse: en représentant le temps comme une quatrième cordonnée d'espace imaginaire! Ce ne fut pas Einstein mais son professeur de mathématique Hermann Minkowski qui qui allait reprendre l'idée et franchir en 1908 l'étape décisive, représenter l'Univers comme une continuum à quatre dimensions liées entre elles par la constante de structure de l'espace-temps qu'est la vitesse de la lumière. La notion de temps d'imaginaire, proprement scientifique est apparue en physique vers la fin des années 50. Il s'agit d'une deuxième forme de temps, différente du temps réel dans lequel nous vivons. La différence, c'est qu'on ne la mesure pas avec des nombres réels, mais avec des nombres imaginaires, nombres étranges ainsi  baptisés au VIIè siècle par Descartes et dont le carré est toujours négatif.

     

    Les frères Bogdanov l'on rencontré un après-midi du printemps 2006, à l'occasion de l'inauguration du laboratoire AstroParticule et Cosmologie de l'université Paris VII. Il venait présenter à la Bibliothèque Nationale de France une sélection de grands textes mathématiques commentés par lul: Et Dieu créa les nombres

    Hawking incarne le temps imaginaire. Peut-être le temps dans lequel il vit n'est plus tout à fait le même que le nôtre (il vit muet et paralysé de la tête aux pieds depuis des dizaines d'années). L'auditorium était comble, Gabriele Véneziano se tenait sur l'estrade, à sa droite. Gabriele Veneziano, né à Florence le 7 septembre 1942, est un physicien italien, considéré comme étant le « père » de la théorie des cordesUn silence presque parfait, inspiré par la voix artificielle régnait dans la pièce. 

    Au moment des questions, les frères lui demandèrent  si le temps imaginaire pouvait être considéré comme une forme fondamentale du temps. La réponse ne fut pas immédiate et la voix électronique qui permettait au savant de communiquer crépita dans la salle: "Oui c'est cela.

     

    5) Epilogue de l'article.

     

    effet tunnel multicolore

    "Le temps imaginaire pourrait être comparé à un temps sans durée, un temps "gelé", où tous les instants seraient en quelque sorte superposés, "enroulés" les uns sur les autres." 

     La bobine d'un film donne une idée de ce que représente le temps imaginaire: la pellicule enroulée sur elle-même contient toutes les images du film, toute son "histoire." Or, l'histoire est bien située "dans l'espace", celui de la pellicule enroulée. Tant que la pellicule est dans sa boîte, le film n'est pas dans le temps réel. Son "scénario" est bien là, mais il ne s'inscrit pas dans la durée: il est dans le temps imaginaire. En revanche, dès lors que la pellicule est placée dans la lumière d'un projecteur, image après image, le film entre dans le temps réel pour s'y dérouler. Son "histoire" est projetée dans la durée, créant à la fois le souvenir du passé et l'attente de l'avenir.

    La physique fait souvent appel au "temps imaginaire" pour expliquer certains phénomènes mystérieux, comme l'effet tunnel (ou  www.conspirovniscience.com/quantique/effetTUNNEL.php au cours desquels des particules semblent "sauter" instantanément d'un point à un autre, sans que ce bond s'inscrive dans le temps réel. Il n'est pas étonnant que ce temps apparaisse plus qu'un artifice de calcul. Le théoricien Anthony Zee, élève du physicien mathématicien Edward Witten (médaille Fields) a confié dans son dernier ouvrage: "Certains physiciens, moi y compris, sentons qu'il pourrait y avoir là quelque chose de profond, quelque chose que nous n'avons pas vraiment compris."

     

    l'instant zéro.

    Pour les frère Bogdanov, le temps imaginaire renferme une sorte de secret, quelque chose de mystérieux qui pourrait donner une idée même lointaine de ce qui se tient à l'origine de l'univers. Le théoricien Luboš_Motl a soutenu un point de vue similaire dans son dernier ouvrage: "le temps imaginaire cache certains des secrets les plus précieux concernant la naissance de l'Univers." Et ce plus précieux touche-t-il à l'existence de l'instant initial, l'instant zéro? S'agit-t-il d'un "instant imaginaire" que Saint augustin aurait pu décrire, à sa façon, comme une éternité réelle? 

    "Parler du commencement du temps, c'est aussi se demander si l'univers a un sens, c'est, de la matière à l'esprit, mettre en scène finalement Dieu ou le néant." C'est peut-être la raison pour laquelle cette pensée de Stephen Hawking a eu un si profond retentissement: "Si nous découvrons une théorie complète, elle devrait un jour être compréhensible dans ses grandes lignes par tout le monde et non par une poignée de scientifiques. Alors nous tous, philosophes, scientifiques et même gens de la rue, serons capable de prendre part à la discussion sur la question de savoir pourquoi l'Univers et nous existons. Si nous trouvons la réponse à cette question, ce sera le triomphe ultime de la raison humaine - à ce moment, nous connaîtrons la pensée de Dieu." (S. Hawking Une brève histoire du temps).

     

    S. Hawking.

     

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    J'aime

    le blog de www.valerieferre.com

     

    A VOIR ABSOLUMENT SI LA VIE SUR CETTE TERRE VOUS PARAIT TERNE !

     

    Image-5-copie-1.png

     

     

    cliquez sur 

     

     

     

    et vous verrez une symphonie.


    Une symphonie exquise de couleurs et de formes, le tout en musique... Laissons la magie de l’accélération du temps magnifier les Divines Créations Végétales et notre propre pouvoir créatif d'y ajouter les parfums ... Du Grand Art !

    "Si chaque homme chaque jour jetait une fleur sur le chemin de son prochain, 
    les routes de la terre seraient tellement plus agréables !"


    (Proverbe chinois)

     
     
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    66digg

     

    Rumbling Falls

     

    J'ai eu envie de partager ce images tellement elles sont magnifiques.

     

    Nature photography refers to a broad variety of photography taken outdoors and loyal to displaying natural rudiments such as landscapes, wildlife, plants, and close-ups of natural scenes and textures. Nature photography tends to put a stronger stress on the artistic value of the photo than other photography genres, such as photojournalism and documentary photography.

    Here is our variety of outside photography captured by Angus Clyne that is devoted to displaying the world’s natural rudiments such as vegetation, wildlife, landscapes, and other natural scenes. These photographs of the speculate of nature are certain to astonish your imagination, motivate you, and imprison your spirit.

    Autumn Colours Hermitage Bridge

    Black Falls

    Killin Falls

    Hailstorm @ Kingsbarns

    Good time for a Gin & Tonic...

    Falls - Glen Moidart

    RdTre

    Frosted

    Thwng

    Morar Sands

    Newburgh

    Birch Tree

    Round Law - Sidlaw Hills

    Millton Falls - Glenalmond

    Good time for a Gin & Tonic...

    Mossy

    Winter Beech

    Afternoon sunlight Beinn Dorain - Scotland

    Rainbow and a wee boat - Ardtoe - Scotland

    Off for a drink !

    Waterfall @ the Birks

    Bow Fiddle Rock

    Dunnottar Nutters

    Kercock Bothy

    Dawn Little Burnbane

    Uras Knaps

    Autumn Beech

    Grumpy !

    Birnam Beech

    All these photographs are copyrighted to Angus Clyne.

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    Le blog De tout et du reste: Périgueux (clin d'oeil et ironie!)

     

     

     

    Périgueux

     

     

     

     

     

     

    Mon commentaire.

     

    Mais non! Moi qui ai passé mon enfance sur les bords de l'Isle, je n'y vois que la douceur de vivre, Jacqou le Croquant, le moulin du Frau...

    Sur le bord de le route, ce sont des anges gardiens...

     

    Comme ce paysage ma rappelle les souvenirs de mes dix premières années, voudrais faire partager ces quelques photos de Périgueux et de Jumilhac le Grand, le village de mon enfance sur les bords de l'Isle. C'est là que je me suis éveillé à l'amour de la nature et à la connaissance que j'ai découvert dans un livre qui m'a été offert alors que j'avais 8 (ou 9?) ans: "les merveilles de la nature. A l'époque, l'dition était plus ancienne que la photo suivante.

     

     

     

     

    Périgueux

     

    la cathédrale Saint front

     

    la cathédrale Saint Front et les bords de l'Isle

     

     

     

     

     

     

     

    La baignade (un peu partout au début du 20è siècle).

     

     

     

     

     

     

    Jumilhac le Grand

     

    vue sur le chateau depuis les bords de l'Isle

     Cette vue (carte ancienne) n'a pratiquement pas changé. C'est la vue que j'avais depuis ma maison, tout au fond de la vallée. J'étais "immergé" dans la nature. c'est ce qui explique la devise de mon blog.

     

    les bords de l'Isle.

     

     

     C'est là que j'allais à la pêche. Quand il était l'heure d'aller manger, j'entendais le sifflet de mon père. A part les chants d'oiseaux, il n'y avait pas d'autre bruit.

     

     

    photo ancienne: vue élevée sur la vallée de l'Isle.

    vue ancienne de la chapelle

    vue aériennedu château

     

     

    Jumilhac: le château vu depuis une cour intérieure

     

    jumilhac: le château vu de la place

     

    Jumilhac: le château vu depuis la vallée de l'isle.

     

    Jumilhac: le château, vue ancienne

     

    Jumilhac: le rue surplombant la vallée de l'Isle (à imaginer sur la droite).

     Cette rue qui surplombe la vallée de l'Isle s'est un peu embellie depuis cette photo. Je l'ai connue presque telle avec seulement quelques commerçants, dont le médecin qui m'a orrert "les merveilles de la nature".

     

     

    jumilhac: le château illuminé.

     

    Jumilhac: le château, photo ancienne.

     

    Jumilhac: la montée vers la mairie.

    Le bâtiment de la mairie n'existait pas dans mon enfance, mais ces maisons étaient presque identiques. Je crois qu'elles existent toujours.

     

     

    jumilhac: l'Isle

    J'aime beaucoup cette photo de l'Isle. Je projette d'en faire une peinture à l'huile.

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    www.villa-rivalin.com/villa_rivalin  (cliquez sur photos aix les bains)

     

    La clé du bonheur.

     

    Ca y est, j'ai déménagé. Ma nouvelle ville devient Aix les Bains, toujours dans les Alpes, pas très loin d'Annecy. Dans un prochain article je montrerai les photos anciennes du train du Revard. 

     

    Je découvre ici les bienfaits du thermalisme et la beauté d'un lac qu'a chanté Lamartine à qui est dédiée "la colline des poètes."

     

     

     

     

    Le lac

    Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
    Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
    Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
    Jeter l'ancre un seul jour ?

    Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
    Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
    Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
    Où tu la vis s'asseoir !

    Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
    Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
    Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
    Sur ses pieds adorés.

    Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
    On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
    Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
    Tes flots harmonieux.

    Tout à coup des accents inconnus à la terre
    Du rivage charmé frappèrent les échos ;
    Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
    Laissa tomber ces mots :

    " Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours :
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours !

    " Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
    Coulez, coulez pour eux ;
    Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
    Oubliez les heureux.

    " Mais je demande en vain quelques moments encore,
    Le temps m'échappe et fuit ;
    Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
    Va dissiper la nuit.

    " Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
    Hâtons-nous, jouissons !
    L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
    Il coule, et nous passons ! "

    Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
    Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur, 
    S'envolent loin de nous de la même vitesse
    Que les jours de malheur ?

    Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
    Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
    Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
    Ne nous les rendra plus !

    Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
    Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
    Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
    Que vous nous ravissez ?

    Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
    Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
    Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
    Au moins le souvenir !

    Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
    Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
    Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
    Qui pendent sur tes eaux.

    Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
    Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
    Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
    De ses molles clartés.

    Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
    Que les parfums légers de ton air embaumé,
    Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
    Tout dise : Ils ont aimé !

     

    De 1816 à 1830, Lamartine (1790-1869) a séjourné huit fois à Aix-les-Bains.

    C’est au cours de son premier séjour, du 6 au 26 octobre 1816, à la Pension Perrier, qu’il rencontre la passion. Elle se nomme Julie Charles, de six ans son aînée, épouse de l’illustre physicien Jacques Charles. Julie est logée dans la chambre qui jouxte celle de Lamartine. Le 10 octobre 1816celui-ci la sauve d’un naufrage au cours d’une tempête sur le lac du Bourget. Il écrira : «j’ai sauvé avant hier une jeune femme qui se noyait, elle remplit aujourd’hui mes jours». Ensemble, ils parcourent les sites du Bourget. Puis ils se séparent et se reverront à Paris. voir la suite la colline des poètes.

     

     

     

     

     

     

     

    "Les premiers thermes" photo ci-dessous: 

    Around the IIIth century BC, some Celtic tribes – the Allobroges – came in the area and benefited yet of the sulphated and calcic water. In the Ist BC, the Romans founded Aquasense and created the first thermal therapeutics baths. The first thermal spa was developed in Aix les Bains during the XIXth century. 

     

     

     

     

    Géographie et carte d'Aix-les-Bains :

     

    L'altitude de la mairie d'Aix-les-Bains est de 240 mètres environ. La superficie d'Aix-les-Bains est de 12.62 km ². La latitude d'Aix-les-Bains est de 45.694 degrés Nord et la longitude d'Aix-les-Bains est de 5.909 degrés Est. Les villes et villages proches d'Aix-les-Bains sont : Tresserve (73) à 2.09 km, Mouxy (73) à 2.42 km, Brison-Saint-Innocent (73) à 3.11 km, Pugny-Chatenod (73) à 3.36 km, Grésy-sur-Aix (73) à 3.66 km.

     

    (Les distances avec ces communes proches d'Aix-les-Bains sont calculées à vol d'oiseau - Voir la liste des villes du département de la Savoie) 

     

     

     

    lac du bourget - rive est

     

    Lac du Bourget (lake of Bourget):It is the largest natural lake of France, C'est le plus grand lac naturel de France, chacune de ses berges a sa propre atmosphère : avec Aix-les-Bains la rive orientale est davantage balnéaire, plus construite, la route longeant les berges.

     

    La rive ouest est plus sauvage, avec des pentes raides qui plongent vers le lac, des bois et des routes sinueuses.

     

    Le tour du lac est très riche en panorama et édifices. Du mont du Chat au sud-ouest et au sommet du Molard Noir, on profite d'un très beau panorama.Dans un cadre naturel très reposant, l'abbaye royale de Hautecombe sur la rive occidentale abrite la plupart des souverains de la maison de Savoie ainsi que le dernier Roi d'Italie Umberto II.

    L'origine du bâtiment remonte au XIIe siècle. 

     

     

     

     

    Abbaye de Hautecombe

     

    C’est la nécropole des Princes et Ducs de Savoie. Elle est toujours en activité (pour son aspect abbaye, pas nécropole !) puisqu’elle héberge une communauté mixte de religieux et de laïcs modernes. On ne peut pas en faire le tour et seule une petite partie est ouverte à la visite. C’est dommage, on ne peut pas acceder au lac.

    On y voit les diverses sépultures de la famille de Savoie. Pièce remarquable : une statut de marbre d’une des bienfaitrice du bâtiment, où le sculpteur a été jusqu’à rendre les moirés des étoffes, les piqûres dans le cuir des gants et la trace des ongles à travers le gants.

     

     

     

     

    Pas de séjour à Aix-les-Bains sans une petite visite du Casino Grand Cercle, créé en 1847, qui vaut le coup d’œil avec son théâtre romantique à la française et des plafonds de mosaïques du Vénitien Salviati !

    A voir aussi les thermes nationaux, construits à partir de 1777 par le roi Victor-Amédée III et agrandis en 1932. Le nouveau bâtiment de style Art Déco possède notamment un hall et deux cabines de luxe classées monuments historiques.

    Les amateurs d’art ne manqueront pas la visite du musée Faure, qui accueille une collection de peintres impressionnistes (Cézanne, Degas, Pissarro, Bonnard, Marquet…) et la deuxième collection en France de Rodin, soit plus de 30 sculptures.

    Autour du lac, rendez-vous à l’abbaye d’Hautecombe, chef d’œuvre du style gothique troubadour et mausolée des princes de la Maison de Savoie. Elle surplombe le lac depuis le XIIème siècle et possède une chapelle des Princes et une grange batelière d’une belle austérité cistercienne.

    Profitez du calme et du silence offerts par le petit prieuré du Bourget-du-lac, fondé au XIème siècle, avec sa crypte romane et son jardin à la française, et allez jeter un coup d’oeil au château de Thomas II de Savoie.

     

     

     

    L’église Notre-Dame d'Aix-les-Bains est une église construite dans un style d'inspitation byzantine à la fin du XIXe siècle. Le bâtiment prend la forme d'une croix. La croisée des transepts supporte une coupole. Son clocher de couleur verte, à cause de l'oxydation de sa couverture, est fait de bois, sa tour s’élève à 55 mètres au-dessus du parvis. On peut également contempler ses voûtes en berceau simple qui, pour leur part, sont plutôt d’inspiration romane. Le chemin de croix, en cours de classement à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, provient d’Espagne, d’où il a été ramené par le général Forestier, lors des campagnes de Napoléon. Quant aux tableaux des douze apôtres, classés depuis 1976, et conservés dans le chœur, ils proviennent certainement d’Italie, d’après les expertises, et seraient du XVIIe siècle. Cet édifice domine de ses hauteurs la ville aixoise. Il est très présent dans la vie quotidienne des habitants. Son parking se transforme durant la semaine en parking public et ce en raison de son emplacement central dans le tissu urbain.

     


     

    Historique: Le projet de construction débuta dans les années 1875 sur les instances du curé Pavy. L’Église Notre-Dame, paroisse de l’Assomption se trouve dans le Centre ville d'Aix-les-Bains. Un concours d'architectes fut organisé pour la concevoir l'édifice religieux et fut remporté par Arthur Bertin. La construction fut confié à l'entreprise Bonna qui débuté les travaux en 1890 pour se terminer en 1892 bien qu'en réalité des modifications fut encore apportées jusqu'en 1905.

     

     

     

     

     

     

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    La grande hypothèse.

     

    La Bible est présente  en permanence parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinaire de Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

     

    Les ouvrages d'Albert Slosman  sont la base de ma réflexion, mais j'ai découvert les écrits  d'Anton Parks.  qui parlent de ce même mythe.

    Pour l'ensemble des articles, je renvoie à mon blog: http://monblogdereflexions.blogspot.com/ (libellé "la grande hypothèse")

    ou http://lesmesrveillesdelaconnaissance (catégorie "la grande hypothèse").

     

     

     

     

     

     

     

     

    LA GRANDE HYPOTHESE et les survivants de l'Atlantide.

     

     

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14 000 ans selon Slosman. Les Trois grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de cet événement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moîse, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moîse, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

     

     

    Cette oeuvre d'Albert Slosman aurait dû être, sous la dénomination générique "L'éternité n'appartient qu'à Dieu".

     A) LA TRILOGIE DES ORIGINES.

         1) Le Grand Cataclysme (paru en 1976).

         2) Les survivants de l'Atlantide (paru en 1978).

         3) Et Dieu ressuscita à Dendérah (paru en  1980).

     B) LA TRILOGIE DU PASSE.

         1) Moîse l'Egyptien (paru en 1981).

         2) Akhenaton, le Divin mortel (non paru).

         3) Et Dieu oublia l'Egypte (non paru).

     C) LA TRILOGIE DU FUTUR.

    1) Jésus le Christ (non paru).

    2) L'Apocalypse de la 8ème vision (non paru).

    3) L'éternité n'appartient qu'à Dieu (non paru).

     D) LA TETRALOGIE DU SAVOIR.

         1) l'Astronomie selon les Egyptiens (non paru).

         2) Les Mathématiques selon les Egyptiens (non paru).

         3) La Médecine selon les Egyptiens (non paru).

         4) L'Evangile selon les Egyptiens (non paru).

     

     

     

     

    Sommaire de mes articles à lire dans les articles avec le libellé :"la grande hypothèse".

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le Cercle d'Or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

              10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

              11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.

     

     

     

    Ici je présente un bref résumé des articles pour permettre une vision un peu globale.

     

    LA GRANDE HYPOTHESE 1): "Le hasard existe-t-il?"

     

     

     

    Les hypothèses d'Albert Slosman sont rejetées sans examen par ceux qui pensent qu'en dehors de la science officielle il n'est pas de salut. C'était un marginal qui a payé très cher le droit de s'exprimer car il a su transformer les épreuves qu'il a subies en source vive de connaissance. C'était un esprit curieux et complet qui apportait à sa quête spirituelle la rapidité et la rigueur d'un informaticien. Il avait dit à son éditeur, Robert Laffont, que les deux ou trois prochaines années permettraient d'apporter à sa théorie deux confirmations concrètes. mais le destin n'en n'a pas décidé ainsi.

    Il était persuadé que si Champollion avait découvert la clé du déchiffrage des hiéroglyphes,il était mort trop tôt pour mener son oeuvre à son terme et qu'ainsi des erreurs d'interprétation s'étaient produites et retransmises sans qu'il put être question de les rectifier de nos jours parce qu'elles s'étaient officialisées. Son oeuvre est donc basée sur une interprétation personnelle de l'écriture Egyptienne. Il pensait que l'informatique permettrait de résoudre les données de ce   problème et travaillait sur l'établissement d'un programme informatique qui devait apporter une justification concrète à ses théories.

    Son affirmation du rôle essentiel de Dendérah comme le point de départ de la nouvelle ère monothéiste s'appuyait sur la certitude de l'importance archéologique de ce site qui comportait, d'après lui, entre monuments de la plus haute antiquité enfouis sous les ruines actuelles et non encore explorées, le fameux labyrinthe, haut lieu de la science Egyptienne. La découverte de l'emplacement de Troie par Schlieman relevait bien de l'utopie jusqu'au jour où ses contradicteurs furent confondus.

     Albert Slosman commence son oeuvre par le chapitre "le hasard existe-t-il"? : voir  la suite dans  l'article 1 libellé "la grande hypothèse" http://lesmerveillesdelaconnaissance.over-blog.com

    ou    http://monblogdereflexions.blogspot.com

     

    LA GRANDE HYPOTHESE 2): "Le destin s'écrit-il aussi?"

     

     

     

    Cristaux d'aurichalque (voir dans l'article: à Ta Ouz)

    Pour préciser le rôle du hasard et et entrer au coeur du mystère, le plus simple est de remonter le fil du temps jusqu'en 1942 où la deuxième année de l'occupation Allemande fut encore plus sinistre que les précédentes. Il venait d'avoir 17 ans, et ses parents, d'origine russe et israélo-allemande avaient disparu et il venait d'échapper  à des arrestations opérées par la Gestapo. Son frère, de genève, lui conseilla de contacter la Croix Rouge suisse en France occupée, dont la présidente était Mme Odette Micheli. Mais la veille du jour de la rencontre, il fit sa connaissance par "hasard", au cours d'une alerte, dans un centre d'accueil pour enfants. Il y eut un "courant" qui le galvanisa et il ressenti comme un choc pour cette nouvelle coïncidence!

    Il vécut mille aventures au cours de cette période, avec la Croix Rouge Suisse. 

     

    voir  la suite dans  l'article 2 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

    (extrait): "... C'est alors que l'idée germa qu'il n'y avait au fond qu'un seul Dieu en Egypte, et qu'il devait écrire "une histoire du monothéisme" avec pour seul point fixe la survivance des créatures de Dieu. Ses amis Berbères lui narrèrent leur origine "divine", ils venaient d'un "ailleurs idyllique" qui se perdait dans la nuit des temps et ils croyaient  en ce Dieu juste et bon qui les punit après sa désobéissance."

     

    LA GRANDE HYPOTHESE 3): "Le grand cataclysme."

     

    En exergue: 

    "Il traitait de l'exploit le plus grand, et qui eût justement mérité d'être le plus illustre de tous ceux que cette cité ai jamais accomplis. Mais par l'effet du temps et de la mort des acteurs, le récit n'est pas venu jusqu'à nous".                               Platon (Le Critias).

     

    "Peut-être avez-vous entendu prononcé le nom d'Atlas, et celui de la race qui descendit de lui en nombreuses générations? C'est, dit-on aussi, de lui que descendirent les nombreuses familles qui composèrent notre race. Hélas! ce fut jadis une nation heureuse et chérie de dieux aussi longtemps qu'elle honora le ciel. Jérôme Frascator (Siphilidis, chant III).

     

     

    "L'histoire du monothéisme" qui est l'objet de "la grande hypothèse", fait état d'un continent englouti à la suite d'un bouleversement cataclysmique. Quoi de plus normal que d'appeler cette terre "Atlantide", en français, tout comme Platon l'avait fait à la suite du sage Solon qu'il tentait de traduire en prose. Comme on l'a vu dans les premiers articles à propos de l'histoire de Slosman, ce dernier a sa propre lecture des hiéroglyphes, qu'il estime aussi juste que le ce que j'appelle le "charabia" incompréhensible sur ce sujet de l'interprétation sacrée des textes, de la plupart des Egyptologues.

     

    Son nom hiéroglyphique : Ahâ-Men-Ptah ou "Aîné-Couché-de-Dieu". Ce nom a été contracté dans le livre appelé improprement "livre des morts" en Amenta. Il a cependant conservé sa signification originelle , celui de "Pays des Morts", "Pays des Bienheureux", "Pays de l'Au-delà". Ce pays était représentatif de l'Eden terrestre décrit par la Bible. Les monarques successifs furent traditionnellement les Ptah-Ahâ ce qui veut dire en hiéroglyphique "Aîné de Dieu". En effet tous descendaient en droite ligne du premier Fils de Dieu, donc de l'Aîné. Si nous phonétisons en français, Ahâ se lit Ahan qui, devenu Adam, reste l'Aîné. Ptah s'écrit aussi Phtah et dans une phonétisation grecque, où pi devient phi, Phtah Ahan devient Pharaon. Et "l'Aîné" de Dieu" devient "Fils de dieu". Ainsi après le cataclysme, l'Ahâ-Men-Ptah  ("Ainé-Couché-de-Dieu") est devenu pour les rescapés Ath-Kâ-Ptah (Deuxième-Coeur-de-Dieu") et en phonétisation grecque: Aegyptos, soit Egypte en français. Les coptes sont-ils les derniers descendants de cette race illustre? Vont-ils révéler le fameux cercle dOr dont Slosman dit qu'il doit être dévoilé en 2016?

     

    voir  la suite dans  l'article 3 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    LA GRANDE HYPOTHÈSE 4) "L'âme Atlante n'est pas perdue!"

     

     

     

    Ta Ouz (le lieu d'Osiris?)

     

     

     

    En 1973, A. Slosman n'avait pas encore fait le rapprochement entre l'Amenta du livre dit "des morts" et ce pays englouti lorsqu'il parvint au Maroc pour sa convalescence suite à son accident...La teneur de certains textes des bords du Nil se rapportant au "Lieu du Couchant" ou Ta Mana en hiéroglyphique lui laissait supposer que cette terre était le Maroc, puisque ce nom ne lui était donné qu'en français, gardant sa signification arabe: "Mogreb el-Aqsa" ou le "Pays du Couchant". Il devint ici lecteur de la bibliothèque du ministère des mines et put connaître la géologie, la minéralogie et la structure géophysique des terrains avoisinants comme ceux des Canaries, ces "Iles fortunées". Comme son sol sablonneux était constellé de millions de coquillages non fossilisés, il n'y avait aucune impossibilité pour que cet endroit se trouve au bord de la mer et serve de lieu d'accostage et d'abri à des rescapés d'un naufrage 10 000 ans avant notre ère. Ce fut là qu'il entendit parler de Tamanar, village situé à une soixantaine au nord d'Agadir et dont un très vieux prophète en faisait la renommée dans le Maroc tout entier. Puis, pour Ta Ouz, (on y reconnaît Ouzir, Osiris)

     

    voir  la suite dans  l'article 4 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    Extrait:"...Il était incontestable que la tribu des Berbères était la descendante de ceux qui, des millénaires auparavant, avaient accosté à cet endroit au bord de la mer. certaines familles s'étaient implantée ici et avaient fait souche afin d'assurer le arrières du reste des rescapés qui partaient à la recherche de "Ta Meri",le "Coeur Aimé". Il fallait que les métaux et le ravitaillement suivent. Lorsqu'il devint inutile d'envoyer tout cet approvisionnement, un deuxième point fixe ayant été établi bien plus en avant (cette implantation devint sédentaire et donna naissance à la grande tribu des Kabyles), ceux qui étaient implantés à Ta Mana y restèrent. Non seulement parce que le climat était sain et la culture facile, mais l'extraction des métaux et des minéraux devait se poursuivre. La troisième raison, plus spirituelle, était que le site funéraire de Ta Ouz devait être toujours être protégé, jusqu'à ce que les temps soient venus de révéler la vérité avant qu'un cataclysme plus radical encore ne détruise totalement le terre!..."

     

    LA GRANDE HYPOTHESE 5): "Les rescapés de l'Ahâ-Men-¨Ptah."

    Après l'hébétude, la souffrance et les recherches pour trouver d'autre survivants, les rescapés de ce qui fut l'Ahâ-Men-Ptah commencèrent de s'organiser en la Ta-Mana, la terre où ils avaient accosté (Le Maroc selon Slosman). Ce fut la première idée qui surnagea du cataclysme: vivre le temps d'avertir comme il le fallait les générations à venir qu'un pareil malheur pourrait survenir à nouveau faute d'obéir au Créateur de toutes choses. Les premiers Conseils des Anciens, qui réunirent ceux qui avaient échappé sur leurs "mandjits", grâce à Dieu, recherchèrent les moyens de retenir la leçon du passé. 

     

    voir  la suite dans  l'article 5 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    extrait:"...C'est dans l'énorme boucle effectuée dans le cours du Nil, comme en une intention précise par le Très-Haut, que le pontife et les prêtres reconnurent l'endroit trois fois sacré où se reconstruisit le Cercle d'Or qui fut englouti bien longtemps auparavant dans l'Ahâ-Men-Ptah. Ses rescapés se mettraient à l'ouvrage immédiatement afin que renaissent dans la gigantesque construction dorée, les Combinaisons-Mathématiques-Divines."

     

    LA GRANDE HYPOTHESE 6) "La résurrection de Ptah à Dendérah"

     

    Le grand cataclysme eut lieu le 27 juillet 9792 avant notre ère, et cette date est certaine grâce à la carte du ciel gravé au plafond d'une salle du temple de Dendérah, plus connue sous le nom de "zodiaque", dès le moment de sa découverte par les savants lors de la campagne d'Egypte par Napoléon. Les rescapés ont accosté à Ta Mana, au Maroc et ont fondé leur survie sur la mémoire de cette catastrophe afin d'avertir les générations futures qu'un tel malheur pourrait à nouveau survenir, faute d'obéir au Créateur de toutes choses. Après une errance de quelques 5 000 ans, et des luttes fratricides entre les partisans d'Ousir, le descendant de l'Aîné de l'Ahâ-Men-Ptah et, Seth, son frère Rebelle, ces multitudes venaient d'aboutir sur le plateau qui dominait au loin cette immense boucle du fleuve et à l'intérieur de laquelle croissait une si verdoyante oasis. Cet exode ne fait-il pas penser à celui du peuple juif hors d'Egypte quelque 5 000ans plus tard, fondant une nouvelle religion? Ce miracle  devint le signe de l'Alliance avec Ptah: ce serait Dendérah!

     

    Denderah le temple

     

    C'est là que devait s'implanter la Double-Maison-de-Vie qui serait la détentrice de tous les textes sacrés. Ceux-ci étaient devenus trop difficiles à conserver oralement dans leur intégrité et leur intégralité. Ceux qui avaient appris depuis l'enfance un ou deux chapitres n'avaient pu résister jusqu'au bout à l'énorme effort d'endurance qui consistait à arriver vivant sur la Terre promise. Aussi, il fut demandé au peuple un autre effort prodigieux, il faudrait ériger en ce lieu, incontestablement béni par Dieu, qui redeviendrait la gloire du nouveau pays, après été celle du continent englouti: le grand complexe qui permettrait à nouveau le calcul de Combinaisons-Mathématiques-Divines. 

     

    voir  la suite dans  l'article 6 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

     

    La grande hypothèse 7) A la découverte du grand Labyrinthe, le Cercle d'Or

     

     
     

    Dendérah-le zodiaque

     

     Il est bien difficile de s'imaginer le gigantesque de la construction du Cercle d'or tant qu'il ne sera pas mis au jour (voir plus loin, le Cercle d'Or,  "Et Dieu ressuscita à Dendérah"). Les fouilles datant de l'époque de Slosman avaient montré quelques dalles datées du temps de Chéops. Mais rien de nouveau ne s'est passé depuis. L'existence des six constructions précédentes au temple actuel, dont parle Slosman n'a pas été confirmée malgré les documents qui parlent du Cercle d'Or. Mais  l'existence de Troie avait longtemps mise en cause avant la découverte des ruines par Heinrich Schliemann en 1871.  On trouve des écrits, en particulier le manuscrit original écrit par le Père Jésuite Claude Sicard en 1718 que Slosman a compulsé à Chantilly. Pour en arriver à la compréhension de la réalité du Cercle d'Or, il faut entreprendre le même cheminement que Slosman, afin de suivre pas à pas, comme si on y participait et parvenir d'abord à la découverte de ce qu'est devenu le Grand Labyrinthe

     

    voir  la suite dans  l'article 7 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

     

     

    La grande hypothèse 8 partie1 ) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah.

     

     

    Dendérah est le pivot central de  l'"histoire du monothéisme", 

              1) Le temple actuel est la sixième reconstruction de l'édifice originel, qui remonte aux "suivants d'Horus", donc aux rois prédynastiques.

              2) Ce temple avait la seule école enseignant l'astronomie dédoublée dans une "Double-Maison-de-Vie": l'une pour le jour, l'autre pour la nuit.

              3) Son Planisphère, ou "Zodiaque", reste le monument le plus controversé découvert en Egypte, depuis que des mises à jour archéologiques sont faites. 

              4) Les Combinaisons-Mathématiques-Divines gravées sur les parois du temple content l'histoire d'un peuple originel dirigé par Osiris, Horus et Isis, la Triade Divine, dont justement le Zodiaque est la justification, puisqu'il représente le carte du ciel le jour du Grand Cataclysme qui eut lieu il y a 12 000 ans environ.

    Il faut comprendre l'originalité incontestable de ce monument qui ressort de toutes ses murailles, toutes ses galeries, ses colonnes, ses plafonds, ses escaliers intérieurs couverts d'inscriptions hiéroglyphiques, de ses cryptes souterraines ou cachées dans les épaisseurs du sol lui-même et enfin de ses chambres initiatiques nichées dans la terrasse supérieure, tout comme de la planisphère devenue Zodiaque qui en est l'élément dominant. L'entrée dans ce temple s'effectue après la traversée d'une vaste esplanade entourée d'un haut mur d'enceinte, percé en son centre sud par un portique impressionnant. 

     

    voir  la suite dans  l'article 8 partie 1 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

     

    La grande hypothèse 8 partie 2) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah. 

     

    sérapeum de Saqqarah

     

    De la masse des document, un point d'interrogation appelle une réponse précise: celui de la date du commencement de la I'ère dynastie pharaonique. La divergence de vue entre tous les Egyptologues est telle qu'elle nécessite une réflexion plus approfondie.Partons uniquement d'un calendrier astronomique, puisque Têta (Thot ou Athotis), disait dans les annales de son temps avoir rétabli l'ère calendérique en partant du jour de la conjonction Sirius-Soleil. La dernière configuration céleste de cette importance, connue et répertoriée, se produisit le 21 juillet de l'an 139 de notre ère. Partant de cette date, et en remontant dans le temps, il y avait avant Christ, quatre possibilités astronomiquement valables: 1322, -2783, -4244, et -5705.La chronologie mise par le Sainte Eglise inspira sans doute les chercheurs. Les Egyptologues anciens et modernes laissèrent de côté l'astronomie et donnèrent des dates présumées qui n'avaient aucun rapport avec la motivation annoncée par les Textes Sacrés, à savoir l'avènement du Taureau Céleste et l'Année sothiaque, soit:

    Champollion: -5867, Lesieur: -5773, Boeckh: -5702, Africanus: -5619, Pochant: -5558, Sir Flinders Petrie: -5546, Hensy: -5303, Lenormant: -5124, Mariette et Maspéro (selon Manéthon): -5004, de Saulcy: -4717, Brugsch: -4455, Meyer: -4244, Borchardt: -4186, Lepsius: -3892, de Bunsen: -3623, Weigall: -3407, Moret: -3315, Junker: -3300, Leclant: -3000.

    Le créneau est énorme puisque l'écart est de près de 3000 ans. A l'époque de Slosman, il existait encore deux écoles chronologiques chez les égyptologues, dont l'officielle était la plus courte., représentée par J. Leclant, le célèbre traducteur des "Textes de Pyramides". 

    Aujourdh'hui, on situe le Commencement de la première dynastie pharaonique autour de -3105. Le drâme pour tous ces savants, c'est qu'une fois pour toutes, pour eux, tout ce qui est antérieur à 3 000 ans avant christ, est de la préhistoire et non de l'histoire. 

     

    voir  la suite dans  l'article 8 partie 2 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    Extrait: "...D'après la liste de Manéthon des Dynasties et des rois, la seule date possible est celle préconisée par E. Meyer il y a cent ans, et dont le chanoine Dioron ne voulait aucunement entendre parler: 4244 avant notre ère! Cette date est par ailleurs la en concordance avec l'entrée du soleil en Taureau. Tout le complexe de Dendérah en fait foi, et pas seulement le Zodiaque, comme l'a laissé pressentir J.-B. Biot...."

     

     

    La grande hypothèse 9 partie 1) L'ère du Bélier: Moïse le Rebelle

     

     Aucun pays n'a connu une longévité et une durée de stabilité historique dans sa vénération monothéiste qu'Ath-Kâ-Ptah. Siècle après siècle, millénaire après millénaire, dynastie après dynastie, qu'elles aient été memphites, Saïtiques étiopiennes, hycksos ou ptolémaïques, seule l'Egypte survécut tant que le culte de Ptah symbolisa  le pays en même temps que sa création, qui provenait de Créateur unique de tout ce qui s'y trouvait. Cette indestructibilité dura le temps de la croyance monothéiste, ce qui confirme que les civilisations les plus avancées meurent de leur impiété avant toute autre considération. Cette vérité était flagrante au moment de la naissance de Moïse, qui nous amène au XVIéme siècle avant Christ. La chronologie officielle, dite courte (dont l'actuelle), ne diffère plus ici que d'un siècle, bien qu'il y ait eu un changement de dynastie: elle donne la naissance de Moïse sous Ramsès II. Or, nulle part dans la bible, ce nom n'est cité, mais seulement "Pharaon". Ensuite, si on admet que la mort de ce Roi dans la mer Rouge, ll ne peut s'agir d'aucun des souverains de la XIXéme dynastie, puisque tout ce qui concerne leur décès est connu. Il n'en va pas de même avec le Pharaon Thoutmôsis II, de la XVIIIème dynastie, dont les annales ont délibérément disparu et dont les textes gravés ont été martelés.

    Pour le détail, il faut se référer au livre de Slosman: "Moise l'Egyptien. Ce qui suit est ma lecture de "la grande hypothèse".

    Chronologie des Pharaons de la XVIIème dynastie selon A. Slosman:

    Manéthon: N°  xxx Noms grecs     durée de règne           Datation        Fait marquant

                             171  Amosis              25 ans               1480-1555    Naissance de Moîse

                             172  Aménophis I      23 ans               1558-1532    Fut co-gérant pendant 3 ans

                             173  Thoutmôsis I     12 ans                1532-1520     

                             174  Thoutmôsis II     20 ans                1520-1500   Mort  dans la mer Rouge 

                             175   Hatchepsout     23 ans                1500-1477   C'est l'Amenset de  Manéthon                         

                                                                                                                    et de Champollion.   

                              176  Thoutmôsis III    30 ans                1477-1447

                              177  Aménophis II     35 ans                1447-1412

                              178  Thoutmôsis IV     9 ans                1412-1403

                              179   Aménophis III    36 ans               1403-1367

                              180   Aménophis IV   16 ans               1367-1351  Transforma son nom en Akenathon

     

    Moise sauvé des eaux (Nicolas Poussin)

    1500 est donc la date essentielle de l'histoire de Moise, puisqu'elle situe le passage de la Mer rouge. Les erreurs commises à ce sujet proviennent d'une tentative d'interpréter les textes de Manéthon.

     

    voir  la suite dans  l'article 9 partie 1 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    extrait:  "...Moise. Le plus important, et qui n'est pas écrit dans cette chronologie manéthonienne, est que cette même année naquit une "enveloppe charnelle" du sexe masculin, qui n'eut aucune appellation connue pour sceller l'entrée de sa "parcelle divine" dans ce corps. Trois mois plus tard, le nom de Moses lui sera donné par la belle et jeune Thermoutis qui l'avait trouvé dans les roseaux proches de la plage du palais d'été, là où elle se baignait avec ses suivantes...

     

    La grande hypothèse:  9) Compléments sur Moïse (Chapitre L'ère du Bélier)

     

    la traversée de la mer rouge.

     

    Ainsi, Slosman a reconstitué la vie de Moîse avec l'aide des faits historiques troublés de ce temps et des écrits contenus dans le deuxième livre de l'Ancien Testament, désigné selon l'antique coutume juive par le mot: Chémot, ou "les noms"  que les auteurs grecs ont rendu par Exodos. Les textes bibliques , recueillis, oralement, ont été mis par écrit environ quatre siècles après la mort de Moîse par les prêtres lévites, les plus fidèles à l'esprit mosaîque. Mais la crainte d'en laisser perdre quelque bribe véridique vitale, a conduit les rédacteurs du texte définitif à y inclure certains récits en double, ou des variantes sujettes à caution, d'autant plus que cela se passe quelque mille ans après Moîse, au Ve siècle avant Christ.! C'est pourquoi ce fond spirituel du monothéisme, qui remonte à la nuit des temps, doit être lu au travers des pensées qui animaient les prêtre juifs du VIe et Ve siècle, correspondant à la déportation en Babylonie, à l'exil et au retour avec la reconstruction du Temple de Jérusalem. Il est impensable que ces méditations à l'étranger n'aient pas influencé la rédaction du texte d'un exode vieux d'un millénaire, qui rappelait étrangement l'aveuglement et la décadence d'un autre peuple primitivement élu du même Dieu, dont l'origine égyptienne remontait aux temps les plus reculés.

     

     

    Le document sur l'exode a donc été composé dans le but unique d'apporter des enseignements stricts,copiés sur les commandements originaux, afin qu'Israël survive dans un premier temps. puis vive selon les préceptes rigoureux, en accord avec les Tables de la Loi et l'érection du temple monumental prévu.C'est cette déformation lévite que Slosman a tenté de laisser délibérément tomber. Pour le fond, les notes jointes au livre "Moïse l'Egyptien" apportent assez de preuves que les Dix Commandements existaient déjà des siècles avant  quitte les bords du Nil et qu'en tant que grand'prêtre il en connaissait la teneur par coeur. 

    Ce chapitre vital a été écrit de cette façon suite à un long séjour au Sinaï. Slosman a passé 3 jours et 2 nuits au sommet, seul,pour se replonger dans l'espace et le temps où Moïse le Rebelle, épris de Dieu, s'y trouvait. La lecture l'a aussi beaucoup aidé. En particulier, le très savant Jean Salvador a publié "les Institutions de Moïse" en 1881. Un des passages prouve que les Commandements ont bien été amenés d'Egypte.

     

     

    voir  la suite dans  l'article   9) compléments sur Moïse  libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

     

    Extrait: "...Moîse, élevé parmi les prêtres égyptiens, savait tout de leur science. Si donc les Hébreux emportèrent leurs vêtements, des vases d'or et d'argent, des instruments pour dresser leurs tentes, Moise emporta aussi de quoi écrire, ainsi que les lois écrites sur des rouleaux de papyrus conservés dans les sanctuaires d'Egypte..."

     

     La grande hypothèse 9) Partie 2: Et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

     

    La partie 1 a traité:  L'ère du Bélier -Moïse le Rebelle.

     

     

     

    le taureau Apis

     

    A peine le dernier quart de navigation solaire le long du "Grand Fleuve Céleste"  en Bélier fut-il commencé, qu'Israël et l'Egypte perdirent leurs identité dans le même temps! Les Hébreux furent déportés en Babylonie, et les Perses transférèrent 500 000 prisonniers égyptiens vers leur pays, où très peu arrivèrent vivants. Ainsi, les défenseurs de l'ère du Bélier furent balayés de leurs deux mères patries. Moîse  et Akhénaton n'avaient pas réalisé leur rêve d'un monothéisme défenseur des droits de chaque humain à vivre dans la paix de Dieu sur Terre.  Les cinq siècles restant à accomplir jusqu'à l'entrée du Soleil dans la constellation des Poissons virent un énorme brassage de population dans ce Proche-Orient au courant de toutes les prophéties devant s'accomplir avant l'ère nouvelle. Chaque pays faisait tout pour influer sur les évènements pour qu'ils tournent en faveur du plus fort ou du plus malin. Le troisième livre de Manéthon qui énonce les noms et titres des 66 derniers pharaons présente une division remarquable des dynasties. Les "hauts faits" ayant marqué le règne de Cambyse nous sont connus par le récit d'Hérodote dans son Voyage en Egypte.

    L'impiété s'implantant de plus en plus et une nouvelle idolâtrie introduite par les Grecs appelés en renfort par le pharaon Amosis amenèrent les Perses à agir rapidement. C'est pourquoi, les temps s'accomplissant, Dieu oublia l'Egypte pour punir tout ce méchant monde! Les Perses, avec Zoroastre, leurs Mages et leurs Prophètes, connaissaient l'attente anxieuse dans laquelle vivaient les égyptiens. Ceux-ci savaient leur fin inéluctable! Les Combinaisons-Mathématiques-Divines en avaient décidé ainsi! Comme dans les temps les plus reculés d'Ahâ-Men-Ptah, les Maîtres de la Mesure et du Nombre l'avaient assuré. Les Perses, de leur côté, le reconnaissaient formellement. Leurs prêtres profitèrent de l'occasion d'un Cambyse, un esprit faible dans un corps malade, dont la violence des idées l'emportait dans son désir de tout soumettre à sa volonté pour l'influencer vers une guerre sainte. Or, il y avait une certitude que les égyptiens se laisseraient tuer sur place plutôt que de se défendre devant la fatalité... Et l'armée de Cambyse fonça vers la conquête des zoolâtres en une guerre sainte destinée à anéantir le Taureau Apis!

     

    voir  la suite dans  l'article 9) Partie 2 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

     

    extrait: "Pourtant, durant l'occupation gréco-romaine qui suivit celle des Perses  et avant l'entrée du Soleil dans la constellation des Poissons, le grand Alexandre, tombé amoureux de l'Egypte, commença la restauration des lieux du culte. Mais ce fut un ultime sursaut. Les véritables monothéistes s'assemblèrent en une population spirituelle différente, qui garda le patronyme de "Coeur-de-Dieu": Kâ-Ptah, qui devint Koptos en grec et copte en français." Leur signe de ralliement fut un poisson gravé sur un scarabée  dans l'oeil d'Isis, pour tromper ceux qui voulaient leur perte en les empêchant de se réunir. Avec l'entrée dans l'ère des Poissons, le Messie apparut. Et le poisson devint le symbole des premiers chrétiens.

     

     

    La grande hypothèse10 partie 1) L'ère des Poissons: Jésus le Christ. (la naissance)

     

     La naissance de Jésus.

     

    Les questions chronologiques interfèrent inévitablement sur la vie de Jésus, en particulier la date précise de sa naissance. On peut la recalculer dans le contexte historique entre les années qui précédèrent l'ère chrétienne avec Hérode, puis les années qui suivirent avec Ponce Pilate. Les textes les plus anciens ont été relevés dans "les Constitutions Apostoliques" (livre V page 13). Il n'y a point à douter de cette authenticité, car elle est approuvée par la savante démonstration effectuée par Siméon de Magistris, reproduite dans les Patrologies de Migne (page 523 et suivantes) qui ne réfute que quelques altérations additives de Paul de Samostate , et prouve que saint Clément, pape et disciple des Apôtres, tout autant que saint Hippolyte a conservé la stricte vérité. Toutes les dates, jours et mois, y sont décomptées par le calendrier hébreu, seul valable en ce temps des Apôtres, presque tous d'origine juive, qui ne connaissaient rien d'autre! Et l'année sainte débutait alors le jour du retour du printemps. Par conséquent, les premiers chrétiens nommaient le mois d'avril la premier de l'année ecclésiastique.  Partant de cet axiome érigé en loi, le 25è jour du 9è mois se trouvait être le 25 décembre de l'année romaine et païenne. Quand à l'épiphanie, le 6è jour du 10è mois était donc le 6 janvier. Le reste de l'imposant ouvrage des "Constitutions" règle tout avec ce calendrier qui ne fut changé que durant le règne de Charles IX en France. Cela suffit à prouver que ces deux fêtes remontent bien aux temps apostoliques.

    Il existe d'autre part, dans les livres saints, trois points de repère qui permettent de cerner cette date; dans Saint Matthieu et Saint Luc

         a) Jésus est né avant la mort d'Hérode Ier, dit le Grand.

         b) Trois évènements intervinrent entre la naissance de Jésus et la mort d'Hérode: l'adoration des Mages, la fuite en Egypte, et son retour après la mort d'Hérode.

         c) La naissance de Jésus coïncida avec un dénombrement général des habitants de l'Empire romain.

    La mort d'Hérode étant survenue en l'an 4 avant notre ère, et les traces du passage de Jésus à Jérusalem pour y célébrer la Pâque juive en l'an 7 où il est alors âgé de 12 ans étant historiquement prouvées, on peut ainsi cerner la date naissance du Messie. Jésus est donc né le 25 décembre de l'an 5 avant notre ère.

     

     

     

     

    voir  la suite dans  l'article 10) Partie 1 libellé "la grande hypothèse" http://lesmerveillesdelaconnaissance.over-blog.com

    ou    http://monblogdereflexions.blogspot.com

    extrait: De même que pour la naissance d'Osiris, né de sa mère Nout engendrée par Ptah sous le sycomore sacré, le croyant des temps pharaoniques renouvelait sa foi à chaque lecture de ce passage des Ecrits sacrés, ceux de Râ haussaient les épaules en ricanant, car pour eux, c'était Râ, le soleil, qui avait enfanté le premier humain. 

     

    La grande hypothèse10 partie 2) L'ère des Poissons: Jésus le Christ  (la vie et la mort de Jésus). 

     

     

     

     

    Jerusalem au temps d'hérode

    La partie 1) a été axée sur le monde et les évènements dans l'Empire romain en ce début de l'ère des Poissons. La naissance du Christ évoque de façon troublante une autre naissance, plus de 12 000 ans auparavant, celle d'Osiris, né de Dieu dans des circonstances similaires, mais non totalement identiques. La profondeur et la vérité de ce mythe restent troublantes pour moi.

    Ce texte de Slosman, que je résume et dont je donne ma lecture, écrit par Slosman vers 1980, provoque peut-être aujourd'hui des réactions dues aux évènements récents, à la radicalisation de la laïcité et de la tolérance qui font qu'on ne peut plus dire certaines choses sans réactions violentes de rejet, les commentaires en seront donc des plus intéressants.

     

     

    voir  la suite dans  l'article 10) Partie 2 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    Jésus et pilate: "ecce homo".

    extrait"Les docteurs, et les premiers d'entre les juifs, révoltés contre la doctrine de Jésus qui les confondait, et furieux de voir le peuple courir en foule sur ses pas, forcèrent Pilate, commandant en Judée pour les romains, de le leur abandonner, pour le crucifier. Lui-même, il l'avait prédit. Ce n'était pas assez: les prophètes l'avaient prédit longtemps auparavant."

     "Les juifs, ayant saisi Jésus, le présentèrent à Ponce Pilate, lequel, en sa qualité de délégué de 'empire, gouvernait alors la Syrie. Ils lui demandèrent de l'attacher à la croix, ne reprochant à jésus rien d'autre que s'être dit le Fila de Dieu et le Roi des Juifs. Pilate, ayant entendu ces accusations, et voyant que Jésus ne disait rien pour se défendre, déclara qu'il ne trouvait rien en lui qui fût digne de la mort. Mais ces injustes accusateurs, de concert avec le peuple qu'ils avaient excité, se mirent à crier et à demander opiniâtrement son crucifiement, par des cris violents et menaçants. Alors, Pontius fut vaincu par ces clameurs et pars les instances du tétrarque Hérode qui craignait d'être détrôné. Néanmoins, li ne prononça point de sentence; mais il le livra aux Juifs, pour qu'ils le jugeassent selon leur loi."

     

    La grande hypothèse11 partie a) Ce que j'ai vu et compris 

    voir  l'intégralité dans  l'article 11 Partie a libellé "la grande hypothèse"  dans 

     

     

     

    Extraits de l'article 11 partie a):

    a) L'éclair-la lueur.

    Selon Decartes, l'étendue est l'essence des corps. Disons plutôt que l'âme possède l'insondable densité de l'espace qui l'a propulsée dans l'enveloppe charnelle, restant sa détentrice durant son séjour terrestre.

     

     

    Il n'est pas dans mes intentions de de philosopher ici, mais simplement de raconter ce que j'ai vu, et qui m'a donc permis de de comprendre l'ensemble de la réalité cosmique. Pas plus que de parler de l'accident (mon AVC) qui a développé certaines facultés mentales et spirituelles. mais partir plutôt de ce instant primordial, au sortir de l'anesthésie, celui où j'ai découvert la lueur qui me manquait. C'est un peu ce que déclare A. Slosman (en beaucoup primordial évidemment, vu ses accidents). Il parle donc lui, de la lueur qui lui manquait pour faire la jonction entre tous les éléments épars de de la compréhension trouvée, qu'il avait déjà emmagasinés. Je vais donc essayer de partager ce que j'ai découvert à sa lecture que je m'imagine comprendre, dans la découverte de mon existence bouleversée suite à mon AVC. 

     

    §§§  §§§  §§§

     

    Slosman décrit ainsi son "éveil à la Connaissance":

    "Tout cela, je l'ai connu durant mes hospitalisations prolongées. J'avais le temps d'ouvrir ou de fermer les yeux, de réfléchir, de voir les lumières, ou de rester plongé dans les ténèbres. Je cherchais la lumière et elle venait à moi, à force de réfléchir. Dans cette Egypte fascinante, j'avais longuement médité, mais la présence agglutinante de la masse des touristes, faisait que je ne pouvais pas me recueillir comme je le désirais, hormis à Dendérah... Il convenait de mettre noir sur blanc mes réflexions et de développer les centaines de diapos que je faisais, pour en étudier attentivement la hiéroglyphique. Car tout était là, dessiné, gravé reproduit en signe d'avertissement destiné au futur. Rien d'autre n'était possible!

    Ma compréhension globale des faits m'avait déjà permis de discerner le principe communautaire de ces antiques qui ne voyaient que deux classes: celle de leur peuple et celle des étrangers. Eux, ils comprenaient pratiquement sans études le besoin de se mettre sous la protection de Dieu. C'était inné chez tous les natifs de cette terre seconde. Les autres, ceux qui vivaient ailleurs, leur étaient indifférents, et ils restaient pour cela dans l'ignorance. Ils ne cherchaient pas à répandre la bonne parole, ceux qu'elle intéressait n'avaient qu'à venir s'établir sur les bords du Nil. Les autres devenant ainsi les infidèles de Ptah, mais non des ennemis; ils restaient des étrangers indignes d'être instruits. 

    Leur grande crainte provenait du fait, prévisible, que leurs générations futures, celles de leurs cadets, oublient les leçons du Passé et deviennent des étrangers sur ce sol béni une seconde fois de Ptah; Ath-Kâ-Ptah, le "Second Coeur de Dieu". Là était le raison majeure de l'enseignement indestructible gravé sur les murs de pierre, partout dans le temple de Dendérah. Là était la raison majeure de ces énormes blocs étagés pour soutenir cette écriture sacrée destinée à défier le temps, pour être retrouvée plus tard, si Ptah décidait d'oublier l'Egypte aux temps prévus."

    §§§  §§§  §§§

     

     

    Le mythe de Prométhée, par exemple, qui est un des plus beaux fleurons d'Hésiode, prophétise le Christ! Il est fascinant par les réminiscences émanant des traditions originelles et du début du christianisme. Un de ses protagonistes, Chiron le Centaure est mis en vedette par Nostradamus, voir page 63 du livre Nostradamus trahi, par Elisabeth Bellecour. 

     

    Prométhée était le fils d'un Titan, Japet, donc Titan lui-même, et père de Deucalion et Hellen. Au temps où il vivait, Jupiter venait de détrôner Saturne et se trouva donc le roi des dieux présidant l'OlympePour se venger du désintéressement humain à sa nouvelle gloire, Jupiter cacha la nourriture aux hommes les obligeant ainsi à un travail pénible pour s'en procurer et subsister, ce qui dégénéra en en une dispute mémorable entre les divers dieux et les créatures de la terre au sujet de la part revenant à l'Olympe et du sacrifice que cela occasionnait aux mortels. Pour arbitrer justement le différent, Prométhée partagea un boeuf en deux morceaux, plaçant d'un côté tous les os recouverts de la graisse de l'animal, et de l'autre les chairs sous la peau entière du boeuf. Jupiter, roi des dieux, feignit de s'y laisser prendre et il choisit exprès les os recouverts de graisse. Et pour punir Prométhée de sa rébellion, il cacha le feu aux hommes. Mais par son habileté le Titan le retrouva et l'introduisit auprès des mortels. Nouvelle vengeance de Jupiter: ce fut Pandore, la première femme de limon fabriquée par Vulcain sur l'ordre du roi des dieux, afin de séduire Epiméthée, le frère de Prométhée. Ce fut elle dont la curiosité punit toute la terre, car elle ouvrit l'amphore d'où sortirent tous les maux de l'humanité! Et Prométhée fut lié à une colonne où un aigle arrivait chaque jour pour dévorer son foie immortel. Ce fut Hercule, le propre fils de Jupiter et d'Alcmène qui délivra Prométhée, qui en perdit ainsi son immortalité. Ce ne sera qu'ensuite que grâce à Chiron le Centaure, qu'il la retrouvera.

     

    §§§  §§§  §§§

     

    En guise de récapitulation de l'oeuvre, cette certitude d'Albert Slosman résonne  en moi comme une révélation:

    "Voilà ce que j'ai vu et compris dans mon lit de douleur: c'est la connivence de fait, spirituellement parlant, entre toutes les théologies hébraîques, chrétiennes et même grecques, mais partant d'un seul monothéisme: celui immergé avec l'Ahâ-Men-Ptah, retransmis par ses survivants jusqu'en Ath-Kâ-Ptah (Aegyptos ou Egypte)".

     

     

    La grande hypothèse 11 partie b) Pour notre temps

     

     

    Notes préliminaires pour cet article:

    a) "Le zodiaque de Dendérah nous montre la constellation des Poissons au zénith de son tracé. Il domine le ciel avec une évidence criante. De surcroît, entre les deux vertébrés aquatiques, inscrit dans un cadre rectangulaire, se trouve le hiéroglyphe des fortes inondations, voire du déluge, composé de trois lignes brisées en dent de scie, enfermées dans un cadre symbolique, semblable  à celui inscrit dans un cartouche.

    Ainsi, il y a six millénaires au moins, Les Maîtres de la Mesure et du Nombre portaient déjà à la connaissance de leurs élèves, les futurs grands-prêtres l'état dans lequel parviendrait le globe terrestre à la fin du cycle des Poissons pour entrer dans celui du Verse-eau."

     

     

    "Quelle est donc la lueur qui sauvera le monde, et qui seule est susceptible en cette fin d'ère des Poissons de faire retrouver à l'humanité sa conscience; la FOI. Et ce n'est pas le christianisme générique, mais l'entendement d'un Dieu Créateur, ayant engendré des Fils, des Messies, des Prophètes et l'Humanité que nous formons tous aujourd'hui, quelque soit la couleur de la peau. C'est ce qu'ont assuré tous les philosophes et patriarches depuis des millénaires. C'est ce qu'a dû se dire Galilée qui est mort quatre ans après être devenu aveugle! Car on oublie que du jour où il a maladroitement renié ce qui était la simple vérité, à savoir que  c'était la Terre qui tournait autour du Soleil et non le contraire, il a perdu la foi et l'étincelle de clarté qui s'accrochait à sa parcelle Divine! Il fallut attendre mars 1980 pour voir le Vatican rouvrir le dossier en réhabilitation de Galilée. 

     

    Le Cercle d'Or restera-t-il dans le noir complet avant que la nouvelle ère ne l'efface de la surface du globe? Se trouvera-t-il enfin une équipe aux yeux très grands ouvert pour bien comprendre le cycle éternel de l'éternité?

    Mais la situation en cette fin d'ère des Poissons est toute différente de celles du passé, elle dépend de plus des hommes eux-mêmes! 

     

    b) A titre de commentaire voici ma réponse à un commentaire de Maxime:

    Maxime R: Que tout cela est bien compliqué. Si tout est écrit d'avance qu'en est-il de la valeur de la liberté humaine ? Toute décision ne serait-t-elle alors qu'une fausse illusion d'avoir un peu d'influence sur le cours des chose ? Il y a des phénomènes qui nous échappent : météorites et super volcan ont la capacité de nous faire disparaître.Notre propre arsenal nucléaire (civil ou militaire) peut nous exploser à la figure. La fin du monde, de ce monde est une vérité scientifique. Il n'est nul besoin d'aller se faire peur, la vie est assez compliquée comme ça et en plus si nous n'y pouvons rien à quoi cela sert-il ? Le livre de l'Apocalypse en ce sens est plein de sagesse, c'est un livre d'espérance. N'est-ce pas ce dont l'homme a besoin pour vivre en harmonie avec la Planète, les Autres et Lui-même.

     

    Ma réponse: Tout n'est pas "écrit"  par quelqu'un, par un humain, mais dans le lois du Créateur, que j'appelle les lois de la nature. On les a traduite en lois physiques et elles sont devenues "la science". 

    Nos ancêtres les ont subies et ont vécu des cataclysmes, dont certains sont restés dans l'inconscient et sont devenus les grands mythes de l'humanité. Les religions en sont sans doute issues. 

    Pour dominer et maîtriser cette nature, la "parcelle divine" qu'est le conscient et l'"intelligence" s'est peu à peu éveillée en science et technologie (Dans la Bible, Dieu a bien "dit": ..."dominez"...). Puis dans nos civilisations de cette ère des Poissons, après la révélation des Evangiles et le "rendez à César ce qui est à César" (le "matériel" du monde), et à Dieu ce qui est à Dieu (le divin de l'Etre), la désacralisation a abouti à un monde seulement scientifique, technologique, d'"avoir", de performance,... L'homme veut se libérer de Dieu et maîtriser la nature par sa seule intelligence toute puissante et en oubliant son Créateur. Il se crée ainsi les conditions de sa propre destruction et disparition. On le voit dans les progrès inouïs qui devraient le bonheur avec les promesses de la science et de la technologie. La décision a une influence sur le cours des choses, mais la certitude de la liberté de l'homme dans sa toute puissance est une illusion et on le découvre de plus en en plus après les certitudes scientiste. Il ne s'agit pas de faire peur, car la fin de monde, si elle est vérité  "scientifique", n'est pas "vérité" tout court. 

    Encore une fois, la "Parcelle Divine" a cette espérance (pas exactement l'espoir), l'apocalypse. C'est la lueur dont il est question en cette fin d'ère des Poissons: on crée les conditions de notre destruction, mais contrairement à ce que disent les "prophètes", ce n'est pas la fin du monde et la destruction. La situation est toute différente, le cataclysme est proche, mais pour la première fois, l'issue dépend de plus des hommes eux-mêmes! Vont-ils voir l'harmonie de la nature?...

     

    voir  l'intégralité dans  l'article 11 Partie a libellé "la grande hypothèse"  dans 

     

     

     

    ..../....

     

     

    A nous de réfléchir et de méditer sur la nécessité du destin et de la connaissance de l'avenir. Le zodiaque de Dendérah nous montre la constellation des Poissons au zénith de son tracé. Il domine le ciel avec une évidence criante. De surcroît, entre les deux vertébrés aquatiques, inscrit dans un cadre rectangulaire, se trouve le hiéroglyphe des fortes inondations, voire du déluge, composé de trois lignes brisées en dent de scie, enfermées dans un cadre symbolique, semblable  à celui inscrit dans un cartouche.

    Ainsi, il y a six millénaires au moins, Les Maîtres de la Mesure et du Nombre portaient déjà à la connaissance de leurs élèves, les futurs grands-prêtres l'état dans lequel parviendrait le globe terrestre à la fin du cycle des Poissons pour entrer dans celui du Verse-eau.

    §§§ §§§ §§§

    "Quelle est donc la lueur qui sauvera le monde, et qui seule est susceptible en cette fin d'ère des Poissons de faire retrouver à l'humanité sa conscience; la FOI. Et ce n'est pas le christianisme générique, mais l'entendement d'un Dieu Créateur, ayant engendré des Fils, des Messies, des Prophètes et l'Humanité que nous formons tous aujourd'hui, quelque soit la couleur de la peau. C'est ce qu'ont assuré tous les philosophes et patriarches depuis des millénaires. C'est ce qu'a dû se dire Galilée qui est mort quatre ans après être devenu aveugle! Car on oublie que du jour où il a maladroitement renié ce qui était la simple vérité, à savoir que  c'était la Terre qui tournait autour du Soleil et non le contraire, il a perdu la foi et l'étincelle de clarté qui s'accrochait à sa parcelle Divine! Il fallut attendre mars 1980 pour voir le Vatican rouvrir le dossier en réhabilitation de Galilée. 

     

    Le Cercle d'Or restera-t-il dans le noir complet avant que la nouvelle ère ne l'efface de la surface du globe? Se trouvera-t-il enfin une équipe aux yeux très grands ouvert pour bien comprendre le cycle éternel de l'éternité?

     

     

    La grande hypothèse 11 partie c) (conte prophétique): L'éternité n'appartient qu'à Dieu 

     

     

    Il existe des récits prophétiques du temps des premiers pharaons. Les prophètes étaient des conseillers fort écoutés des Aînés. La noirceur des tableaux qu'ils dressent de l'avenir de l'humanité n'a rien à envier à celle d'Isaïe, de Saint Jean... ou de Nostradamus. La traduction d'un récit original qui suit, "Le grand Roi et les Magiciens" a été reproduite de nombreuses fois comme un conte à dormir debout! Nul des éminents égyptologues ne conteste l'authenticité du document original qui remonte à 5 000 ans A cette époque, nos propres ancêtres vivaient nus dans des grottes enfumées! Les sauvages ne pouvaient en aucun cas être ceux qui écrivaient des récits prophétisant ce qui se produirait des millénaires plus tard. Il faut cesser de considérer ces antiques sages comme des sauvages. C'est plutôt nous qui le sommes encore avec notre course insensée aux armements! C'est le seul moyen de comprendre l'obscurantisme dans lequel nous nous enfonçons de plus en plus, et qui risque de faire glisser notre planète dans le noir absolu. Ce texte, qui remonte à la nuit des temps, met en scène Khoufou (Khéops), qui s'attribua la Grande Pyramide et fit reconstruire  pour la troisième fois le temple de la Dame du Ciel, à Dendhéra.

     

    voir  la suite dans  l'article 11 Partie c) libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    Extrait:

     

    "Inexorablement, l'histoire et les prophéties s'enchevêtreront dans  la longueur démesurée du temps terrestre, pour s'accomplir selon les prédictions. Le Cercle d'Or réapparaîtra sans nul doute au moment propice, voulu par les Combinaisons-Mathématiques-Divines. Ceux qui "prédisent" le retour de l'Atlantide par un nouveau bouleversement en 1983 ou 1999, ou tout autre date, se trompent,! Non pas sur le sens même des prophéties, mais sur l'interprétation qu'ils donnent aux Textes sacrés.Ils disent qu'Ahâ-Men-Ptah resurgira de ses propres cendres en une certaine configuration céleste de l'année. xxxx, seule possible pour cela. Mais ne peut-on dire que plutôt que les documents originaux, tous les écrits sacrés des premiers jours d'Ath-Kâ-Ptah, retraçant l'histoire complète d'Ahâ-Men-Ptah, seront mis au jour à ce moment-là dans le Cercle d'Or? Ce serait une telle révélation que l'Atlantide resurgira véritablement de ses cendres! Car l'Eternité seule est au pouvoir de Dieu... Enregistrons seulement les données prophétiques...

     

     

     

    La grande hypothèse.

     

    La Bible est présente  en permanence parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinaire de Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

     

    Les ouvrages d'Albert Slosman  sont la base de ma réflexion, mais j'ai découvert les écrits  d'Anton Parks.  qui parlent de ce même mythe.

    Pour l'ensemble des articles, je renvoie à mon blog: http://monblogdereflexions.blogspot.com/ (libellé "la grande hypothèse")

    ou http://lesmesrveillesdelaconnaissance (catégorie "la grande hypothèse").

     

     

     

     

     

     

     

     

    LA GRANDE HYPOTHESE et les survivants de l'Atlantide.

     

     

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14 000 ans selon Slosman. Les Trois grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de cet événement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moîse, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moîse, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

     

     

    Cette oeuvre d'Albert Slosman aurait dû être, sous la dénomination générique "L'éternité n'appartient qu'à Dieu".

     A) LA TRILOGIE DES ORIGINES.

         1) Le Grand Cataclysme (paru en 1976).

         2) Les survivants de l'Atlantide (paru en 1978).

         3) Et Dieu ressuscita à Dendérah (paru en  1980).

     B) LA TRILOGIE DU PASSE.

         1) Moîse l'Egyptien (paru en 1981).

         2) Akhenaton, le Divin mortel (non paru).

         3) Et Dieu oublia l'Egypte (non paru).

     C) LA TRILOGIE DU FUTUR.

    1) Jésus le Christ (non paru).

    2) L'Apocalypse de la 8ème vision (non paru).

    3) L'éternité n'appartient qu'à Dieu (non paru).

     D) LA TETRALOGIE DU SAVOIR.

         1) l'Astronomie selon les Egyptiens (non paru).

         2) Les Mathématiques selon les Egyptiens (non paru).

         3) La Médecine selon les Egyptiens (non paru).

         4) L'Evangile selon les Egyptiens (non paru).

     

     

     

     

    Sommaire de mes articles à lire dans les articles avec le libellé :"la grande hypothèse".

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le Cercle d'Or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

              10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

              11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.

     

     

     

    Ici je présente un bref résumé des articles pour permettre une vision un peu globale.

     

    LA GRANDE HYPOTHESE 1): "Le hasard existe-t-il?"

     

     

     

    Les hypothèses d'Albert Slosman sont rejetées sans examen par ceux qui pensent qu'en dehors de la science officielle il n'est pas de salut. C'était un marginal qui a payé très cher le droit de s'exprimer car il a su transformer les épreuves qu'il a subies en source vive de connaissance. C'était un esprit curieux et complet qui apportait à sa quête spirituelle la rapidité et la rigueur d'un informaticien. Il avait dit à son éditeur, Robert Laffont, que les deux ou trois prochaines années permettraient d'apporter à sa théorie deux confirmations concrètes. mais le destin n'en n'a pas décidé ainsi.

    Il était persuadé que si Champollion avait découvert la clé du déchiffrage des hiéroglyphes,il était mort trop tôt pour mener son oeuvre à son terme et qu'ainsi des erreurs d'interprétation s'étaient produites et retransmises sans qu'il put être question de les rectifier de nos jours parce qu'elles s'étaient officialisées. Son oeuvre est donc basée sur une interprétation personnelle de l'écriture Egyptienne. Il pensait que l'informatique permettrait de résoudre les données de ce   problème et travaillait sur l'établissement d'un programme informatique qui devait apporter une justification concrète à ses théories.

    Son affirmation du rôle essentiel de Dendérah comme le point de départ de la nouvelle ère monothéiste s'appuyait sur la certitude de l'importance archéologique de ce site qui comportait, d'après lui, entre monuments de la plus haute antiquité enfouis sous les ruines actuelles et non encore explorées, le fameux labyrinthe, haut lieu de la science Egyptienne. La découverte de l'emplacement de Troie par Schlieman relevait bien de l'utopie jusqu'au jour où ses contradicteurs furent confondus.

     Albert Slosman commence son oeuvre par le chapitre "le hasard existe-t-il"? : voir  la suite dans  l'article 1 libellé "la grande hypothèse" http://lesmerveillesdelaconnaissance.over-blog.com

    ou    http://monblogdereflexions.blogspot.com

     

    LA GRANDE HYPOTHESE 2): "Le destin s'écrit-il aussi?"

     

     

     

    Cristaux d'aurichalque (voir dans l'article: à Ta Ouz)

    Pour préciser le rôle du hasard et et entrer au coeur du mystère, le plus simple est de remonter le fil du temps jusqu'en 1942 où la deuxième année de l'occupation Allemande fut encore plus sinistre que les précédentes. Il venait d'avoir 17 ans, et ses parents, d'origine russe et israélo-allemande avaient disparu et il venait d'échapper  à des arrestations opérées par la Gestapo. Son frère, de genève, lui conseilla de contacter la Croix Rouge suisse en France occupée, dont la présidente était Mme Odette Micheli. Mais la veille du jour de la rencontre, il fit sa connaissance par "hasard", au cours d'une alerte, dans un centre d'accueil pour enfants. Il y eut un "courant" qui le galvanisa et il ressenti comme un choc pour cette nouvelle coïncidence!

    Il vécut mille aventures au cours de cette période, avec la Croix Rouge Suisse. 

     

    voir  la suite dans  l'article 2 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

    (extrait): "... C'est alors que l'idée germa qu'il n'y avait au fond qu'un seul Dieu en Egypte, et qu'il devait écrire "une histoire du monothéisme" avec pour seul point fixe la survivance des créatures de Dieu. Ses amis Berbères lui narrèrent leur origine "divine", ils venaient d'un "ailleurs idyllique" qui se perdait dans la nuit des temps et ils croyaient  en ce Dieu juste et bon qui les punit après sa désobéissance."

     

    LA GRANDE HYPOTHESE 3): "Le grand cataclysme."

     

    En exergue: 

    "Il traitait de l'exploit le plus grand, et qui eût justement mérité d'être le plus illustre de tous ceux que cette cité ai jamais accomplis. Mais par l'effet du temps et de la mort des acteurs, le récit n'est pas venu jusqu'à nous".                               Platon (Le Critias).

     

    "Peut-être avez-vous entendu prononcé le nom d'Atlas, et celui de la race qui descendit de lui en nombreuses générations? C'est, dit-on aussi, de lui que descendirent les nombreuses familles qui composèrent notre race. Hélas! ce fut jadis une nation heureuse et chérie de dieux aussi longtemps qu'elle honora le ciel. Jérôme Frascator (Siphilidis, chant III).

     

     

    "L'histoire du monothéisme" qui est l'objet de "la grande hypothèse", fait état d'un continent englouti à la suite d'un bouleversement cataclysmique. Quoi de plus normal que d'appeler cette terre "Atlantide", en français, tout comme Platon l'avait fait à la suite du sage Solon qu'il tentait de traduire en prose. Comme on l'a vu dans les premiers articles à propos de l'histoire de Slosman, ce dernier a sa propre lecture des hiéroglyphes, qu'il estime aussi juste que le ce que j'appelle le "charabia" incompréhensible sur ce sujet de l'interprétation sacrée des textes, de la plupart des Egyptologues.

     

    Son nom hiéroglyphique : Ahâ-Men-Ptah ou "Aîné-Couché-de-Dieu". Ce nom a été contracté dans le livre appelé improprement "livre des morts" en Amenta. Il a cependant conservé sa signification originelle , celui de "Pays des Morts", "Pays des Bienheureux", "Pays de l'Au-delà". Ce pays était représentatif de l'Eden terrestre décrit par la Bible. Les monarques successifs furent traditionnellement les Ptah-Ahâ ce qui veut dire en hiéroglyphique "Aîné de Dieu". En effet tous descendaient en droite ligne du premier Fils de Dieu, donc de l'Aîné. Si nous phonétisons en français, Ahâ se lit Ahan qui, devenu Adam, reste l'Aîné. Ptah s'écrit aussi Phtah et dans une phonétisation grecque, où pi devient phi, Phtah Ahan devient Pharaon. Et "l'Aîné" de Dieu" devient "Fils de dieu". Ainsi après le cataclysme, l'Ahâ-Men-Ptah  ("Ainé-Couché-de-Dieu") est devenu pour les rescapés Ath-Kâ-Ptah (Deuxième-Coeur-de-Dieu") et en phonétisation grecque: Aegyptos, soit Egypte en français. Les coptes sont-ils les derniers descendants de cette race illustre? Vont-ils révéler le fameux cercle dOr dont Slosman dit qu'il doit être dévoilé en 2016?

     

    voir  la suite dans  l'article 3 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    LA GRANDE HYPOTHÈSE 4) "L'âme Atlante n'est pas perdue!"

     

     

     

    Ta Ouz (le lieu d'Osiris?)

     

     

     

    En 1973, A. Slosman n'avait pas encore fait le rapprochement entre l'Amenta du livre dit "des morts" et ce pays englouti lorsqu'il parvint au Maroc pour sa convalescence suite à son accident...La teneur de certains textes des bords du Nil se rapportant au "Lieu du Couchant" ou Ta Mana en hiéroglyphique lui laissait supposer que cette terre était le Maroc, puisque ce nom ne lui était donné qu'en français, gardant sa signification arabe: "Mogreb el-Aqsa" ou le "Pays du Couchant". Il devint ici lecteur de la bibliothèque du ministère des mines et put connaître la géologie, la minéralogie et la structure géophysique des terrains avoisinants comme ceux des Canaries, ces "Iles fortunées". Comme son sol sablonneux était constellé de millions de coquillages non fossilisés, il n'y avait aucune impossibilité pour que cet endroit se trouve au bord de la mer et serve de lieu d'accostage et d'abri à des rescapés d'un naufrage 10 000 ans avant notre ère. Ce fut là qu'il entendit parler de Tamanar, village situé à une soixantaine au nord d'Agadir et dont un très vieux prophète en faisait la renommée dans le Maroc tout entier. Puis, pour Ta Ouz, (on y reconnaît Ouzir, Osiris)

     

    voir  la suite dans  l'article 4 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    Extrait:"...Il était incontestable que la tribu des Berbères était la descendante de ceux qui, des millénaires auparavant, avaient accosté à cet endroit au bord de la mer. certaines familles s'étaient implantée ici et avaient fait souche afin d'assurer le arrières du reste des rescapés qui partaient à la recherche de "Ta Meri",le "Coeur Aimé". Il fallait que les métaux et le ravitaillement suivent. Lorsqu'il devint inutile d'envoyer tout cet approvisionnement, un deuxième point fixe ayant été établi bien plus en avant (cette implantation devint sédentaire et donna naissance à la grande tribu des Kabyles), ceux qui étaient implantés à Ta Mana y restèrent. Non seulement parce que le climat était sain et la culture facile, mais l'extraction des métaux et des minéraux devait se poursuivre. La troisième raison, plus spirituelle, était que le site funéraire de Ta Ouz devait être toujours être protégé, jusqu'à ce que les temps soient venus de révéler la vérité avant qu'un cataclysme plus radical encore ne détruise totalement le terre!..."

     

    LA GRANDE HYPOTHESE 5): "Les rescapés de l'Ahâ-Men-¨Ptah."

    Après l'hébétude, la souffrance et les recherches pour trouver d'autre survivants, les rescapés de ce qui fut l'Ahâ-Men-Ptah commencèrent de s'organiser en la Ta-Mana, la terre où ils avaient accosté (Le Maroc selon Slosman). Ce fut la première idée qui surnagea du cataclysme: vivre le temps d'avertir comme il le fallait les générations à venir qu'un pareil malheur pourrait survenir à nouveau faute d'obéir au Créateur de toutes choses. Les premiers Conseils des Anciens, qui réunirent ceux qui avaient échappé sur leurs "mandjits", grâce à Dieu, recherchèrent les moyens de retenir la leçon du passé. 

     

    voir  la suite dans  l'article 5 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    extrait:"...C'est dans l'énorme boucle effectuée dans le cours du Nil, comme en une intention précise par le Très-Haut, que le pontife et les prêtres reconnurent l'endroit trois fois sacré où se reconstruisit le Cercle d'Or qui fut englouti bien longtemps auparavant dans l'Ahâ-Men-Ptah. Ses rescapés se mettraient à l'ouvrage immédiatement afin que renaissent dans la gigantesque construction dorée, les Combinaisons-Mathématiques-Divines."

     

    LA GRANDE HYPOTHESE 6) "La résurrection de Ptah à Dendérah"

     

    Le grand cataclysme eut lieu le 27 juillet 9792 avant notre ère, et cette date est certaine grâce à la carte du ciel gravé au plafond d'une salle du temple de Dendérah, plus connue sous le nom de "zodiaque", dès le moment de sa découverte par les savants lors de la campagne d'Egypte par Napoléon. Les rescapés ont accosté à Ta Mana, au Maroc et ont fondé leur survie sur la mémoire de cette catastrophe afin d'avertir les générations futures qu'un tel malheur pourrait à nouveau survenir, faute d'obéir au Créateur de toutes choses. Après une errance de quelques 5 000 ans, et des luttes fratricides entre les partisans d'Ousir, le descendant de l'Aîné de l'Ahâ-Men-Ptah et, Seth, son frère Rebelle, ces multitudes venaient d'aboutir sur le plateau qui dominait au loin cette immense boucle du fleuve et à l'intérieur de laquelle croissait une si verdoyante oasis. Cet exode ne fait-il pas penser à celui du peuple juif hors d'Egypte quelque 5 000ans plus tard, fondant une nouvelle religion? Ce miracle  devint le signe de l'Alliance avec Ptah: ce serait Dendérah!

     

    Denderah le temple

     

    C'est là que devait s'implanter la Double-Maison-de-Vie qui serait la détentrice de tous les textes sacrés. Ceux-ci étaient devenus trop difficiles à conserver oralement dans leur intégrité et leur intégralité. Ceux qui avaient appris depuis l'enfance un ou deux chapitres n'avaient pu résister jusqu'au bout à l'énorme effort d'endurance qui consistait à arriver vivant sur la Terre promise. Aussi, il fut demandé au peuple un autre effort prodigieux, il faudrait ériger en ce lieu, incontestablement béni par Dieu, qui redeviendrait la gloire du nouveau pays, après été celle du continent englouti: le grand complexe qui permettrait à nouveau le calcul de Combinaisons-Mathématiques-Divines. 

     

    voir  la suite dans  l'article 6 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

     

    La grande hypothèse 7) A la découverte du grand Labyrinthe, le Cercle d'Or

     

     
     

    Dendérah-le zodiaque

     

     Il est bien difficile de s'imaginer le gigantesque de la construction du Cercle d'or tant qu'il ne sera pas mis au jour (voir plus loin, le Cercle d'Or,  "Et Dieu ressuscita à Dendérah"). Les fouilles datant de l'époque de Slosman avaient montré quelques dalles datées du temps de Chéops. Mais rien de nouveau ne s'est passé depuis. L'existence des six constructions précédentes au temple actuel, dont parle Slosman n'a pas été confirmée malgré les documents qui parlent du Cercle d'Or. Mais  l'existence de Troie avait longtemps mise en cause avant la découverte des ruines par Heinrich Schliemann en 1871.  On trouve des écrits, en particulier le manuscrit original écrit par le Père Jésuite Claude Sicard en 1718 que Slosman a compulsé à Chantilly. Pour en arriver à la compréhension de la réalité du Cercle d'Or, il faut entreprendre le même cheminement que Slosman, afin de suivre pas à pas, comme si on y participait et parvenir d'abord à la découverte de ce qu'est devenu le Grand Labyrinthe

     

    voir  la suite dans  l'article 7 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

     

     

    La grande hypothèse 8 partie1 ) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah.

     

     

    Dendérah est le pivot central de  l'"histoire du monothéisme", 

              1) Le temple actuel est la sixième reconstruction de l'édifice originel, qui remonte aux "suivants d'Horus", donc aux rois prédynastiques.

              2) Ce temple avait la seule école enseignant l'astronomie dédoublée dans une "Double-Maison-de-Vie": l'une pour le jour, l'autre pour la nuit.

              3) Son Planisphère, ou "Zodiaque", reste le monument le plus controversé découvert en Egypte, depuis que des mises à jour archéologiques sont faites. 

              4) Les Combinaisons-Mathématiques-Divines gravées sur les parois du temple content l'histoire d'un peuple originel dirigé par Osiris, Horus et Isis, la Triade Divine, dont justement le Zodiaque est la justification, puisqu'il représente le carte du ciel le jour du Grand Cataclysme qui eut lieu il y a 12 000 ans environ.

    Il faut comprendre l'originalité incontestable de ce monument qui ressort de toutes ses murailles, toutes ses galeries, ses colonnes, ses plafonds, ses escaliers intérieurs couverts d'inscriptions hiéroglyphiques, de ses cryptes souterraines ou cachées dans les épaisseurs du sol lui-même et enfin de ses chambres initiatiques nichées dans la terrasse supérieure, tout comme de la planisphère devenue Zodiaque qui en est l'élément dominant. L'entrée dans ce temple s'effectue après la traversée d'une vaste esplanade entourée d'un haut mur d'enceinte, percé en son centre sud par un portique impressionnant. 

     

    voir  la suite dans  l'article 8 partie 1 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

     

    La grande hypothèse 8 partie 2) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah. 

     

    sérapeum de Saqqarah

     

    De la masse des document, un point d'interrogation appelle une réponse précise: celui de la date du commencement de la I'ère dynastie pharaonique. La divergence de vue entre tous les Egyptologues est telle qu'elle nécessite une réflexion plus approfondie.Partons uniquement d'un calendrier astronomique, puisque Têta (Thot ou Athotis), disait dans les annales de son temps avoir rétabli l'ère calendérique en partant du jour de la conjonction Sirius-Soleil. La dernière configuration céleste de cette importance, connue et répertoriée, se produisit le 21 juillet de l'an 139 de notre ère. Partant de cette date, et en remontant dans le temps, il y avait avant Christ, quatre possibilités astronomiquement valables: 1322, -2783, -4244, et -5705.La chronologie mise par le Sainte Eglise inspira sans doute les chercheurs. Les Egyptologues anciens et modernes laissèrent de côté l'astronomie et donnèrent des dates présumées qui n'avaient aucun rapport avec la motivation annoncée par les Textes Sacrés, à savoir l'avènement du Taureau Céleste et l'Année sothiaque, soit:

    Champollion: -5867, Lesieur: -5773, Boeckh: -5702, Africanus: -5619, Pochant: -5558, Sir Flinders Petrie: -5546, Hensy: -5303, Lenormant: -5124, Mariette et Maspéro (selon Manéthon): -5004, de Saulcy: -4717, Brugsch: -4455, Meyer: -4244, Borchardt: -4186, Lepsius: -3892, de Bunsen: -3623, Weigall: -3407, Moret: -3315, Junker: -3300, Leclant: -3000.

    Le créneau est énorme puisque l'écart est de près de 3000 ans. A l'époque de Slosman, il existait encore deux écoles chronologiques chez les égyptologues, dont l'officielle était la plus courte., représentée par J. Leclant, le célèbre traducteur des "Textes de Pyramides". 

    Aujourdh'hui, on situe le Commencement de la première dynastie pharaonique autour de -3105. Le drâme pour tous ces savants, c'est qu'une fois pour toutes, pour eux, tout ce qui est antérieur à 3 000 ans avant christ, est de la préhistoire et non de l'histoire. 

     

    voir  la suite dans  l'article 8 partie 2 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    Extrait: "...D'après la liste de Manéthon des Dynasties et des rois, la seule date possible est celle préconisée par E. Meyer il y a cent ans, et dont le chanoine Dioron ne voulait aucunement entendre parler: 4244 avant notre ère! Cette date est par ailleurs la en concordance avec l'entrée du soleil en Taureau. Tout le complexe de Dendérah en fait foi, et pas seulement le Zodiaque, comme l'a laissé pressentir J.-B. Biot...."

     

     

    La grande hypothèse 9 partie 1) L'ère du Bélier: Moïse le Rebelle

     

     Aucun pays n'a connu une longévité et une durée de stabilité historique dans sa vénération monothéiste qu'Ath-Kâ-Ptah. Siècle après siècle, millénaire après millénaire, dynastie après dynastie, qu'elles aient été memphites, Saïtiques étiopiennes, hycksos ou ptolémaïques, seule l'Egypte survécut tant que le culte de Ptah symbolisa  le pays en même temps que sa création, qui provenait de Créateur unique de tout ce qui s'y trouvait. Cette indestructibilité dura le temps de la croyance monothéiste, ce qui confirme que les civilisations les plus avancées meurent de leur impiété avant toute autre considération. Cette vérité était flagrante au moment de la naissance de Moïse, qui nous amène au XVIéme siècle avant Christ. La chronologie officielle, dite courte (dont l'actuelle), ne diffère plus ici que d'un siècle, bien qu'il y ait eu un changement de dynastie: elle donne la naissance de Moïse sous Ramsès II. Or, nulle part dans la bible, ce nom n'est cité, mais seulement "Pharaon". Ensuite, si on admet que la mort de ce Roi dans la mer Rouge, ll ne peut s'agir d'aucun des souverains de la XIXéme dynastie, puisque tout ce qui concerne leur décès est connu. Il n'en va pas de même avec le Pharaon Thoutmôsis II, de la XVIIIème dynastie, dont les annales ont délibérément disparu et dont les textes gravés ont été martelés.

    Pour le détail, il faut se référer au livre de Slosman: "Moise l'Egyptien. Ce qui suit est ma lecture de "la grande hypothèse".

    Chronologie des Pharaons de la XVIIème dynastie selon A. Slosman:

    Manéthon: N°  xxx Noms grecs     durée de règne           Datation        Fait marquant

                             171  Amosis              25 ans               1480-1555    Naissance de Moîse

                             172  Aménophis I      23 ans               1558-1532    Fut co-gérant pendant 3 ans

                             173  Thoutmôsis I     12 ans                1532-1520     

                             174  Thoutmôsis II     20 ans                1520-1500   Mort  dans la mer Rouge 

                             175   Hatchepsout     23 ans                1500-1477   C'est l'Amenset de  Manéthon                         

                                                                                                                    et de Champollion.   

                              176  Thoutmôsis III    30 ans                1477-1447

                              177  Aménophis II     35 ans                1447-1412

                              178  Thoutmôsis IV     9 ans                1412-1403

                              179   Aménophis III    36 ans               1403-1367

                              180   Aménophis IV   16 ans               1367-1351  Transforma son nom en Akenathon

     

    Moise sauvé des eaux (Nicolas Poussin)

    1500 est donc la date essentielle de l'histoire de Moise, puisqu'elle situe le passage de la Mer rouge. Les erreurs commises à ce sujet proviennent d'une tentative d'interpréter les textes de Manéthon.

     

    voir  la suite dans  l'article 9 partie 1 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    extrait:  "...Moise. Le plus important, et qui n'est pas écrit dans cette chronologie manéthonienne, est que cette même année naquit une "enveloppe charnelle" du sexe masculin, qui n'eut aucune appellation connue pour sceller l'entrée de sa "parcelle divine" dans ce corps. Trois mois plus tard, le nom de Moses lui sera donné par la belle et jeune Thermoutis qui l'avait trouvé dans les roseaux proches de la plage du palais d'été, là où elle se baignait avec ses suivantes...

     

    La grande hypothèse:  9) Compléments sur Moïse (Chapitre L'ère du Bélier)

     

    la traversée de la mer rouge.

     

    Ainsi, Slosman a reconstitué la vie de Moîse avec l'aide des faits historiques troublés de ce temps et des écrits contenus dans le deuxième livre de l'Ancien Testament, désigné selon l'antique coutume juive par le mot: Chémot, ou "les noms"  que les auteurs grecs ont rendu par Exodos. Les textes bibliques , recueillis, oralement, ont été mis par écrit environ quatre siècles après la mort de Moîse par les prêtres lévites, les plus fidèles à l'esprit mosaîque. Mais la crainte d'en laisser perdre quelque bribe véridique vitale, a conduit les rédacteurs du texte définitif à y inclure certains récits en double, ou des variantes sujettes à caution, d'autant plus que cela se passe quelque mille ans après Moîse, au Ve siècle avant Christ.! C'est pourquoi ce fond spirituel du monothéisme, qui remonte à la nuit des temps, doit être lu au travers des pensées qui animaient les prêtre juifs du VIe et Ve siècle, correspondant à la déportation en Babylonie, à l'exil et au retour avec la reconstruction du Temple de Jérusalem. Il est impensable que ces méditations à l'étranger n'aient pas influencé la rédaction du texte d'un exode vieux d'un millénaire, qui rappelait étrangement l'aveuglement et la décadence d'un autre peuple primitivement élu du même Dieu, dont l'origine égyptienne remontait aux temps les plus reculés.

     

     

    Le document sur l'exode a donc été composé dans le but unique d'apporter des enseignements stricts,copiés sur les commandements originaux, afin qu'Israël survive dans un premier temps. puis vive selon les préceptes rigoureux, en accord avec les Tables de la Loi et l'érection du temple monumental prévu.C'est cette déformation lévite que Slosman a tenté de laisser délibérément tomber. Pour le fond, les notes jointes au livre "Moïse l'Egyptien" apportent assez de preuves que les Dix Commandements existaient déjà des siècles avant  quitte les bords du Nil et qu'en tant que grand'prêtre il en connaissait la teneur par coeur. 

    Ce chapitre vital a été écrit de cette façon suite à un long séjour au Sinaï. Slosman a passé 3 jours et 2 nuits au sommet, seul,pour se replonger dans l'espace et le temps où Moïse le Rebelle, épris de Dieu, s'y trouvait. La lecture l'a aussi beaucoup aidé. En particulier, le très savant Jean Salvador a publié "les Institutions de Moïse" en 1881. Un des passages prouve que les Commandements ont bien été amenés d'Egypte.

     

     

    voir  la suite dans  l'article   9) compléments sur Moïse  libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

     

    Extrait: "...Moîse, élevé parmi les prêtres égyptiens, savait tout de leur science. Si donc les Hébreux emportèrent leurs vêtements, des vases d'or et d'argent, des instruments pour dresser leurs tentes, Moise emporta aussi de quoi écrire, ainsi que les lois écrites sur des rouleaux de papyrus conservés dans les sanctuaires d'Egypte..."

     

     La grande hypothèse 9) Partie 2: Et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

     

    La partie 1 a traité:  L'ère du Bélier -Moïse le Rebelle.

     

     

     

    le taureau Apis

     

    A peine le dernier quart de navigation solaire le long du "Grand Fleuve Céleste"  en Bélier fut-il commencé, qu'Israël et l'Egypte perdirent leurs identité dans le même temps! Les Hébreux furent déportés en Babylonie, et les Perses transférèrent 500 000 prisonniers égyptiens vers leur pays, où très peu arrivèrent vivants. Ainsi, les défenseurs de l'ère du Bélier furent balayés de leurs deux mères patries. Moîse  et Akhénaton n'avaient pas réalisé leur rêve d'un monothéisme défenseur des droits de chaque humain à vivre dans la paix de Dieu sur Terre.  Les cinq siècles restant à accomplir jusqu'à l'entrée du Soleil dans la constellation des Poissons virent un énorme brassage de population dans ce Proche-Orient au courant de toutes les prophéties devant s'accomplir avant l'ère nouvelle. Chaque pays faisait tout pour influer sur les évènements pour qu'ils tournent en faveur du plus fort ou du plus malin. Le troisième livre de Manéthon qui énonce les noms et titres des 66 derniers pharaons présente une division remarquable des dynasties. Les "hauts faits" ayant marqué le règne de Cambyse nous sont connus par le récit d'Hérodote dans son Voyage en Egypte.

    L'impiété s'implantant de plus en plus et une nouvelle idolâtrie introduite par les Grecs appelés en renfort par le pharaon Amosis amenèrent les Perses à agir rapidement. C'est pourquoi, les temps s'accomplissant, Dieu oublia l'Egypte pour punir tout ce méchant monde! Les Perses, avec Zoroastre, leurs Mages et leurs Prophètes, connaissaient l'attente anxieuse dans laquelle vivaient les égyptiens. Ceux-ci savaient leur fin inéluctable! Les Combinaisons-Mathématiques-Divines en avaient décidé ainsi! Comme dans les temps les plus reculés d'Ahâ-Men-Ptah, les Maîtres de la Mesure et du Nombre l'avaient assuré. Les Perses, de leur côté, le reconnaissaient formellement. Leurs prêtres profitèrent de l'occasion d'un Cambyse, un esprit faible dans un corps malade, dont la violence des idées l'emportait dans son désir de tout soumettre à sa volonté pour l'influencer vers une guerre sainte. Or, il y avait une certitude que les égyptiens se laisseraient tuer sur place plutôt que de se défendre devant la fatalité... Et l'armée de Cambyse fonça vers la conquête des zoolâtres en une guerre sainte destinée à anéantir le Taureau Apis!

     

    voir  la suite dans  l'article 9) Partie 2 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

     

    extrait: "Pourtant, durant l'occupation gréco-romaine qui suivit celle des Perses  et avant l'entrée du Soleil dans la constellation des Poissons, le grand Alexandre, tombé amoureux de l'Egypte, commença la restauration des lieux du culte. Mais ce fut un ultime sursaut. Les véritables monothéistes s'assemblèrent en une population spirituelle différente, qui garda le patronyme de "Coeur-de-Dieu": Kâ-Ptah, qui devint Koptos en grec et copte en français." Leur signe de ralliement fut un poisson gravé sur un scarabée  dans l'oeil d'Isis, pour tromper ceux qui voulaient leur perte en les empêchant de se réunir. Avec l'entrée dans l'ère des Poissons, le Messie apparut. Et le poisson devint le symbole des premiers chrétiens.

     

     

    La grande hypothèse10 partie 1) L'ère des Poissons: Jésus le Christ. (la naissance)

     

     La naissance de Jésus.

     

    Les questions chronologiques interfèrent inévitablement sur la vie de Jésus, en particulier la date précise de sa naissance. On peut la recalculer dans le contexte historique entre les années qui précédèrent l'ère chrétienne avec Hérode, puis les années qui suivirent avec Ponce Pilate. Les textes les plus anciens ont été relevés dans "les Constitutions Apostoliques" (livre V page 13). Il n'y a point à douter de cette authenticité, car elle est approuvée par la savante démonstration effectuée par Siméon de Magistris, reproduite dans les Patrologies de Migne (page 523 et suivantes) qui ne réfute que quelques altérations additives de Paul de Samostate , et prouve que saint Clément, pape et disciple des Apôtres, tout autant que saint Hippolyte a conservé la stricte vérité. Toutes les dates, jours et mois, y sont décomptées par le calendrier hébreu, seul valable en ce temps des Apôtres, presque tous d'origine juive, qui ne connaissaient rien d'autre! Et l'année sainte débutait alors le jour du retour du printemps. Par conséquent, les premiers chrétiens nommaient le mois d'avril la premier de l'année ecclésiastique.  Partant de cet axiome érigé en loi, le 25è jour du 9è mois se trouvait être le 25 décembre de l'année romaine et païenne. Quand à l'épiphanie, le 6è jour du 10è mois était donc le 6 janvier. Le reste de l'imposant ouvrage des "Constitutions" règle tout avec ce calendrier qui ne fut changé que durant le règne de Charles IX en France. Cela suffit à prouver que ces deux fêtes remontent bien aux temps apostoliques.

    Il existe d'autre part, dans les livres saints, trois points de repère qui permettent de cerner cette date; dans Saint Matthieu et Saint Luc

         a) Jésus est né avant la mort d'Hérode Ier, dit le Grand.

         b) Trois évènements intervinrent entre la naissance de Jésus et la mort d'Hérode: l'adoration des Mages, la fuite en Egypte, et son retour après la mort d'Hérode.

         c) La naissance de Jésus coïncida avec un dénombrement général des habitants de l'Empire romain.

    La mort d'Hérode étant survenue en l'an 4 avant notre ère, et les traces du passage de Jésus à Jérusalem pour y célébrer la Pâque juive en l'an 7 où il est alors âgé de 12 ans étant historiquement prouvées, on peut ainsi cerner la date naissance du Messie. Jésus est donc né le 25 décembre de l'an 5 avant notre ère.

     

     

     

     

    voir  la suite dans  l'article 10) Partie 1 libellé "la grande hypothèse" http://lesmerveillesdelaconnaissance.over-blog.com

    ou    http://monblogdereflexions.blogspot.com

    extrait: De même que pour la naissance d'Osiris, né de sa mère Nout engendrée par Ptah sous le sycomore sacré, le croyant des temps pharaoniques renouvelait sa foi à chaque lecture de ce passage des Ecrits sacrés, ceux de Râ haussaient les épaules en ricanant, car pour eux, c'était Râ, le soleil, qui avait enfanté le premier humain. 

     

    La grande hypothèse10 partie 2) L'ère des Poissons: Jésus le Christ  (la vie et la mort de Jésus). 

     

     

     

     

    Jerusalem au temps d'hérode

    La partie 1) a été axée sur le monde et les évènements dans l'Empire romain en ce début de l'ère des Poissons. La naissance du Christ évoque de façon troublante une autre naissance, plus de 12 000 ans auparavant, celle d'Osiris, né de Dieu dans des circonstances similaires, mais non totalement identiques. La profondeur et la vérité de ce mythe restent troublantes pour moi.

    Ce texte de Slosman, que je résume et dont je donne ma lecture, écrit par Slosman vers 1980, provoque peut-être aujourd'hui des réactions dues aux évènements récents, à la radicalisation de la laïcité et de la tolérance qui font qu'on ne peut plus dire certaines choses sans réactions violentes de rejet, les commentaires en seront donc des plus intéressants.

     

     

    voir  la suite dans  l'article 10) Partie 2 libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    Jésus et pilate: "ecce homo".

    extrait"Les docteurs, et les premiers d'entre les juifs, révoltés contre la doctrine de Jésus qui les confondait, et furieux de voir le peuple courir en foule sur ses pas, forcèrent Pilate, commandant en Judée pour les romains, de le leur abandonner, pour le crucifier. Lui-même, il l'avait prédit. Ce n'était pas assez: les prophètes l'avaient prédit longtemps auparavant."

     "Les juifs, ayant saisi Jésus, le présentèrent à Ponce Pilate, lequel, en sa qualité de délégué de 'empire, gouvernait alors la Syrie. Ils lui demandèrent de l'attacher à la croix, ne reprochant à jésus rien d'autre que s'être dit le Fila de Dieu et le Roi des Juifs. Pilate, ayant entendu ces accusations, et voyant que Jésus ne disait rien pour se défendre, déclara qu'il ne trouvait rien en lui qui fût digne de la mort. Mais ces injustes accusateurs, de concert avec le peuple qu'ils avaient excité, se mirent à crier et à demander opiniâtrement son crucifiement, par des cris violents et menaçants. Alors, Pontius fut vaincu par ces clameurs et pars les instances du tétrarque Hérode qui craignait d'être détrôné. Néanmoins, li ne prononça point de sentence; mais il le livra aux Juifs, pour qu'ils le jugeassent selon leur loi."

     

    La grande hypothèse11 partie a) Ce que j'ai vu et compris 

    voir  l'intégralité dans  l'article 11 Partie a libellé "la grande hypothèse"  dans 

     

     

     

    Extraits de l'article 11 partie a):

    a) L'éclair-la lueur.

    Selon Decartes, l'étendue est l'essence des corps. Disons plutôt que l'âme possède l'insondable densité de l'espace qui l'a propulsée dans l'enveloppe charnelle, restant sa détentrice durant son séjour terrestre.

     

     

    Il n'est pas dans mes intentions de de philosopher ici, mais simplement de raconter ce que j'ai vu, et qui m'a donc permis de de comprendre l'ensemble de la réalité cosmique. Pas plus que de parler de l'accident (mon AVC) qui a développé certaines facultés mentales et spirituelles. mais partir plutôt de ce instant primordial, au sortir de l'anesthésie, celui où j'ai découvert la lueur qui me manquait. C'est un peu ce que déclare A. Slosman (en beaucoup primordial évidemment, vu ses accidents). Il parle donc lui, de la lueur qui lui manquait pour faire la jonction entre tous les éléments épars de de la compréhension trouvée, qu'il avait déjà emmagasinés. Je vais donc essayer de partager ce que j'ai découvert à sa lecture que je m'imagine comprendre, dans la découverte de mon existence bouleversée suite à mon AVC. 

     

    §§§  §§§  §§§

     

    Slosman décrit ainsi son "éveil à la Connaissance":

    "Tout cela, je l'ai connu durant mes hospitalisations prolongées. J'avais le temps d'ouvrir ou de fermer les yeux, de réfléchir, de voir les lumières, ou de rester plongé dans les ténèbres. Je cherchais la lumière et elle venait à moi, à force de réfléchir. Dans cette Egypte fascinante, j'avais longuement médité, mais la présence agglutinante de la masse des touristes, faisait que je ne pouvais pas me recueillir comme je le désirais, hormis à Dendérah... Il convenait de mettre noir sur blanc mes réflexions et de développer les centaines de diapos que je faisais, pour en étudier attentivement la hiéroglyphique. Car tout était là, dessiné, gravé reproduit en signe d'avertissement destiné au futur. Rien d'autre n'était possible!

    Ma compréhension globale des faits m'avait déjà permis de discerner le principe communautaire de ces antiques qui ne voyaient que deux classes: celle de leur peuple et celle des étrangers. Eux, ils comprenaient pratiquement sans études le besoin de se mettre sous la protection de Dieu. C'était inné chez tous les natifs de cette terre seconde. Les autres, ceux qui vivaient ailleurs, leur étaient indifférents, et ils restaient pour cela dans l'ignorance. Ils ne cherchaient pas à répandre la bonne parole, ceux qu'elle intéressait n'avaient qu'à venir s'établir sur les bords du Nil. Les autres devenant ainsi les infidèles de Ptah, mais non des ennemis; ils restaient des étrangers indignes d'être instruits. 

    Leur grande crainte provenait du fait, prévisible, que leurs générations futures, celles de leurs cadets, oublient les leçons du Passé et deviennent des étrangers sur ce sol béni une seconde fois de Ptah; Ath-Kâ-Ptah, le "Second Coeur de Dieu". Là était le raison majeure de l'enseignement indestructible gravé sur les murs de pierre, partout dans le temple de Dendérah. Là était la raison majeure de ces énormes blocs étagés pour soutenir cette écriture sacrée destinée à défier le temps, pour être retrouvée plus tard, si Ptah décidait d'oublier l'Egypte aux temps prévus."

    §§§  §§§  §§§

     

     

    Le mythe de Prométhée, par exemple, qui est un des plus beaux fleurons d'Hésiode, prophétise le Christ! Il est fascinant par les réminiscences émanant des traditions originelles et du début du christianisme. Un de ses protagonistes, Chiron le Centaure est mis en vedette par Nostradamus, voir page 63 du livre Nostradamus trahi, par Elisabeth Bellecour. 

     

    Prométhée était le fils d'un Titan, Japet, donc Titan lui-même, et père de Deucalion et Hellen. Au temps où il vivait, Jupiter venait de détrôner Saturne et se trouva donc le roi des dieux présidant l'OlympePour se venger du désintéressement humain à sa nouvelle gloire, Jupiter cacha la nourriture aux hommes les obligeant ainsi à un travail pénible pour s'en procurer et subsister, ce qui dégénéra en en une dispute mémorable entre les divers dieux et les créatures de la terre au sujet de la part revenant à l'Olympe et du sacrifice que cela occasionnait aux mortels. Pour arbitrer justement le différent, Prométhée partagea un boeuf en deux morceaux, plaçant d'un côté tous les os recouverts de la graisse de l'animal, et de l'autre les chairs sous la peau entière du boeuf. Jupiter, roi des dieux, feignit de s'y laisser prendre et il choisit exprès les os recouverts de graisse. Et pour punir Prométhée de sa rébellion, il cacha le feu aux hommes. Mais par son habileté le Titan le retrouva et l'introduisit auprès des mortels. Nouvelle vengeance de Jupiter: ce fut Pandore, la première femme de limon fabriquée par Vulcain sur l'ordre du roi des dieux, afin de séduire Epiméthée, le frère de Prométhée. Ce fut elle dont la curiosité punit toute la terre, car elle ouvrit l'amphore d'où sortirent tous les maux de l'humanité! Et Prométhée fut lié à une colonne où un aigle arrivait chaque jour pour dévorer son foie immortel. Ce fut Hercule, le propre fils de Jupiter et d'Alcmène qui délivra Prométhée, qui en perdit ainsi son immortalité. Ce ne sera qu'ensuite que grâce à Chiron le Centaure, qu'il la retrouvera.

     

    §§§  §§§  §§§

     

    En guise de récapitulation de l'oeuvre, cette certitude d'Albert Slosman résonne  en moi comme une révélation:

    "Voilà ce que j'ai vu et compris dans mon lit de douleur: c'est la connivence de fait, spirituellement parlant, entre toutes les théologies hébraîques, chrétiennes et même grecques, mais partant d'un seul monothéisme: celui immergé avec l'Ahâ-Men-Ptah, retransmis par ses survivants jusqu'en Ath-Kâ-Ptah (Aegyptos ou Egypte)".

     

     

    La grande hypothèse 11 partie b) Pour notre temps

     

     

    Notes préliminaires pour cet article:

    a) "Le zodiaque de Dendérah nous montre la constellation des Poissons au zénith de son tracé. Il domine le ciel avec une évidence criante. De surcroît, entre les deux vertébrés aquatiques, inscrit dans un cadre rectangulaire, se trouve le hiéroglyphe des fortes inondations, voire du déluge, composé de trois lignes brisées en dent de scie, enfermées dans un cadre symbolique, semblable  à celui inscrit dans un cartouche.

    Ainsi, il y a six millénaires au moins, Les Maîtres de la Mesure et du Nombre portaient déjà à la connaissance de leurs élèves, les futurs grands-prêtres l'état dans lequel parviendrait le globe terrestre à la fin du cycle des Poissons pour entrer dans celui du Verse-eau."

     

     

    "Quelle est donc la lueur qui sauvera le monde, et qui seule est susceptible en cette fin d'ère des Poissons de faire retrouver à l'humanité sa conscience; la FOI. Et ce n'est pas le christianisme générique, mais l'entendement d'un Dieu Créateur, ayant engendré des Fils, des Messies, des Prophètes et l'Humanité que nous formons tous aujourd'hui, quelque soit la couleur de la peau. C'est ce qu'ont assuré tous les philosophes et patriarches depuis des millénaires. C'est ce qu'a dû se dire Galilée qui est mort quatre ans après être devenu aveugle! Car on oublie que du jour où il a maladroitement renié ce qui était la simple vérité, à savoir que  c'était la Terre qui tournait autour du Soleil et non le contraire, il a perdu la foi et l'étincelle de clarté qui s'accrochait à sa parcelle Divine! Il fallut attendre mars 1980 pour voir le Vatican rouvrir le dossier en réhabilitation de Galilée. 

     

    Le Cercle d'Or restera-t-il dans le noir complet avant que la nouvelle ère ne l'efface de la surface du globe? Se trouvera-t-il enfin une équipe aux yeux très grands ouvert pour bien comprendre le cycle éternel de l'éternité?

    Mais la situation en cette fin d'ère des Poissons est toute différente de celles du passé, elle dépend de plus des hommes eux-mêmes! 

     

    b) A titre de commentaire voici ma réponse à un commentaire de Maxime:

    Maxime R: Que tout cela est bien compliqué. Si tout est écrit d'avance qu'en est-il de la valeur de la liberté humaine ? Toute décision ne serait-t-elle alors qu'une fausse illusion d'avoir un peu d'influence sur le cours des chose ? Il y a des phénomènes qui nous échappent : météorites et super volcan ont la capacité de nous faire disparaître.Notre propre arsenal nucléaire (civil ou militaire) peut nous exploser à la figure. La fin du monde, de ce monde est une vérité scientifique. Il n'est nul besoin d'aller se faire peur, la vie est assez compliquée comme ça et en plus si nous n'y pouvons rien à quoi cela sert-il ? Le livre de l'Apocalypse en ce sens est plein de sagesse, c'est un livre d'espérance. N'est-ce pas ce dont l'homme a besoin pour vivre en harmonie avec la Planète, les Autres et Lui-même.

     

    Ma réponse: Tout n'est pas "écrit"  par quelqu'un, par un humain, mais dans le lois du Créateur, que j'appelle les lois de la nature. On les a traduite en lois physiques et elles sont devenues "la science". 

    Nos ancêtres les ont subies et ont vécu des cataclysmes, dont certains sont restés dans l'inconscient et sont devenus les grands mythes de l'humanité. Les religions en sont sans doute issues. 

    Pour dominer et maîtriser cette nature, la "parcelle divine" qu'est le conscient et l'"intelligence" s'est peu à peu éveillée en science et technologie (Dans la Bible, Dieu a bien "dit": ..."dominez"...). Puis dans nos civilisations de cette ère des Poissons, après la révélation des Evangiles et le "rendez à César ce qui est à César" (le "matériel" du monde), et à Dieu ce qui est à Dieu (le divin de l'Etre), la désacralisation a abouti à un monde seulement scientifique, technologique, d'"avoir", de performance,... L'homme veut se libérer de Dieu et maîtriser la nature par sa seule intelligence toute puissante et en oubliant son Créateur. Il se crée ainsi les conditions de sa propre destruction et disparition. On le voit dans les progrès inouïs qui devraient le bonheur avec les promesses de la science et de la technologie. La décision a une influence sur le cours des choses, mais la certitude de la liberté de l'homme dans sa toute puissance est une illusion et on le découvre de plus en en plus après les certitudes scientiste. Il ne s'agit pas de faire peur, car la fin de monde, si elle est vérité  "scientifique", n'est pas "vérité" tout court. 

    Encore une fois, la "Parcelle Divine" a cette espérance (pas exactement l'espoir), l'apocalypse. C'est la lueur dont il est question en cette fin d'ère des Poissons: on crée les conditions de notre destruction, mais contrairement à ce que disent les "prophètes", ce n'est pas la fin du monde et la destruction. La situation est toute différente, le cataclysme est proche, mais pour la première fois, l'issue dépend de plus des hommes eux-mêmes! Vont-ils voir l'harmonie de la nature?...

     

    voir  l'intégralité dans  l'article 11 Partie a libellé "la grande hypothèse"  dans 

     

     

     

    ..../....

     

     

    A nous de réfléchir et de méditer sur la nécessité du destin et de la connaissance de l'avenir. Le zodiaque de Dendérah nous montre la constellation des Poissons au zénith de son tracé. Il domine le ciel avec une évidence criante. De surcroît, entre les deux vertébrés aquatiques, inscrit dans un cadre rectangulaire, se trouve le hiéroglyphe des fortes inondations, voire du déluge, composé de trois lignes brisées en dent de scie, enfermées dans un cadre symbolique, semblable  à celui inscrit dans un cartouche.

    Ainsi, il y a six millénaires au moins, Les Maîtres de la Mesure et du Nombre portaient déjà à la connaissance de leurs élèves, les futurs grands-prêtres l'état dans lequel parviendrait le globe terrestre à la fin du cycle des Poissons pour entrer dans celui du Verse-eau.

    §§§ §§§ §§§

    "Quelle est donc la lueur qui sauvera le monde, et qui seule est susceptible en cette fin d'ère des Poissons de faire retrouver à l'humanité sa conscience; la FOI. Et ce n'est pas le christianisme générique, mais l'entendement d'un Dieu Créateur, ayant engendré des Fils, des Messies, des Prophètes et l'Humanité que nous formons tous aujourd'hui, quelque soit la couleur de la peau. C'est ce qu'ont assuré tous les philosophes et patriarches depuis des millénaires. C'est ce qu'a dû se dire Galilée qui est mort quatre ans après être devenu aveugle! Car on oublie que du jour où il a maladroitement renié ce qui était la simple vérité, à savoir que  c'était la Terre qui tournait autour du Soleil et non le contraire, il a perdu la foi et l'étincelle de clarté qui s'accrochait à sa parcelle Divine! Il fallut attendre mars 1980 pour voir le Vatican rouvrir le dossier en réhabilitation de Galilée. 

     

    Le Cercle d'Or restera-t-il dans le noir complet avant que la nouvelle ère ne l'efface de la surface du globe? Se trouvera-t-il enfin une équipe aux yeux très grands ouvert pour bien comprendre le cycle éternel de l'éternité?

     

     

    La grande hypothèse 11 partie c) (conte prophétique): L'éternité n'appartient qu'à Dieu 

     

     

    Il existe des récits prophétiques du temps des premiers pharaons. Les prophètes étaient des conseillers fort écoutés des Aînés. La noirceur des tableaux qu'ils dressent de l'avenir de l'humanité n'a rien à envier à celle d'Isaïe, de Saint Jean... ou de Nostradamus. La traduction d'un récit original qui suit, "Le grand Roi et les Magiciens" a été reproduite de nombreuses fois comme un conte à dormir debout! Nul des éminents égyptologues ne conteste l'authenticité du document original qui remonte à 5 000 ans A cette époque, nos propres ancêtres vivaient nus dans des grottes enfumées! Les sauvages ne pouvaient en aucun cas être ceux qui écrivaient des récits prophétisant ce qui se produirait des millénaires plus tard. Il faut cesser de considérer ces antiques sages comme des sauvages. C'est plutôt nous qui le sommes encore avec notre course insensée aux armements! C'est le seul moyen de comprendre l'obscurantisme dans lequel nous nous enfonçons de plus en plus, et qui risque de faire glisser notre planète dans le noir absolu. Ce texte, qui remonte à la nuit des temps, met en scène Khoufou (Khéops), qui s'attribua la Grande Pyramide et fit reconstruire  pour la troisième fois le temple de la Dame du Ciel, à Dendhéra.

     

    voir  la suite dans  l'article 11 Partie c) libellé "la grande hypothèse" 

     

     

     

    Extrait:

     

    "Inexorablement, l'histoire et les prophéties s'enchevêtreront dans  la longueur démesurée du temps terrestre, pour s'accomplir selon les prédictions. Le Cercle d'Or réapparaîtra sans nul doute au moment propice, voulu par les Combinaisons-Mathématiques-Divines. Ceux qui "prédisent" le retour de l'Atlantide par un nouveau bouleversement en 1983 ou 1999, ou tout autre date, se trompent,! Non pas sur le sens même des prophéties, mais sur l'interprétation qu'ils donnent aux Textes sacrés.Ils disent qu'Ahâ-Men-Ptah resurgira de ses propres cendres en une certaine configuration céleste de l'année. xxxx, seule possible pour cela. Mais ne peut-on dire que plutôt que les documents originaux, tous les écrits sacrés des premiers jours d'Ath-Kâ-Ptah, retraçant l'histoire complète d'Ahâ-Men-Ptah, seront mis au jour à ce moment-là dans le Cercle d'Or? Ce serait une telle révélation que l'Atlantide resurgira véritablement de ses cendres! Car l'Eternité seule est au pouvoir de Dieu... Enregistrons seulement les données prophétiques...

     

     

     

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