• La grande hypothèse 11 partie c): L'éternité n'appartient qu'à Dieu (conte prophétique).

     

     

    La grande hypothèse 11 partie c): L'éternité n'appartient qu'à Dieu (conte prophétique).

     

     

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    "Inexorablement, l'histoire et les prophéties s'enchevêtreront dans  la longueur démesurée du temps terrestre, pour s'accomplir selon les prédictions. Le Cercle d'Or réapparaîtra sans nul doute au moment propice, voulu par les Combinaisons-Mathématiques-Divines. Ceux qui "prédisent" le retour de l'Atlantide par un nouveau bouleversement en 1983 ou 1999, ou tout autre date, se trompent! Non pas sur le sens même des prophéties, mais sur l'interprétation qu'ils donnent aux Textes sacrés.Ils disent qu'Ahâ-Men-Ptah resurgira de ses propres cendres en une certaine configuration céleste de l'année. xxxx, seule possible pour cela. Mais ne peut-on dire que plutôt que les documents originaux, tous les écrits sacrés des premiers jours d'Ath-Kâ-Ptah, retraçant l'histoire complète d'Ahâ-Men-Ptah, seront mis au jour à ce moment-là dans le Cercle d'Or? Ce serait une telle révélation quel'Atlantide resurgira véritablement de ses cendres! Car l'Eternité seule est au pouvoir de Dieu... 

     

    La grande pyramide  (Khéops,)

     

     

     

    I) Préambule à l'article:

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

             10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

             11) Ce que j'ai vu et compris - L'éternité n'appartient qu'à Dieu -

     

    II) Contenu de l'article:

     

    En  exergue:

    "Se mêlant aux cendres brûlantes, les flots coulaient à même les rues. Et l'un de ces torrents avait déferlé avec rage à l'endroit même où les prêtres d'Isis s'étaient rassemblés autour des autels."                                                                                       George B Lytton (Les derniers jours de Pompéï).                                                                                 

     "Le disque solaire ne brillera plus, et les nuages le feront disparaître. La nuit régnera éternellement et les hommes abasourdis par cette absence ne pourront plus vivre".                                                                                                                              Papyrus hiératique N° 1116    Ms du musée de Léningrad (Le conte prophétique).

     Il existe des récits prophétiques du temps des premiers pharaons. Les prophètes étaient des conseillers fort écoutés des Aînés. La noirceur des tableaux qu'ils dressent de l'avenir de l'humanité n'a rien à envier à celle d'Isaïe, de Saint Jean... ou de Nostradamus. La traduction d'un récit original qui suit, "Le grand Roi et les Magiciens" a été reproduite de nombreuses fois comme un conte à dormir debout! Nul des éminents égyptologues ne conteste l'authenticité du document original qui remonte à 5 000 ans A cette époque, nos propres ancêtres vivaient nus dans des grottes enfumées! Les sauvages ne pouvaient en aucun cas être ceux qui écrivaient des récits prophétisant ce qui se produirait des millénaires plus tard. Il faut cesser de considérer ces antiques sages comme des sauvages. C'est plutôt nous qui le sommes encore avec notre course insensée aux armements! C'est le seul moyen de comprendre l'obscurantisme dans lequel nous nous enfonçons de plus en plus, et qui risque de faire glisser notre planète dans le noir absolu. Ce texte, qui remonte à la nuit des temps, met en scène Khoufou (Khéops), qui s'attribua la Grande Pyramide et fit reconstruire  pour la troisième fois le temple de la Dame du Ciel, à Dendhérah:

     

    "Il arriva de grandes choses au temps où Sa Majesté Khoufou régnait sur les Deux-Pays. Apprends cela , ô toi qui lit les paroles que trace le Scribe Râbsenir, mais conserve-les par-devers toi, car ce serait une malédiction pour toute te famille et un très grand malheur pour toi, si tu les propageais auprès d'étrangers! Ainsi tu apprendras la Sagesse du Pharaon, à Lui Longue Vie, Force et Santé! Khoufou fut le bienfaiteur de le terre entière qui s'étend de celle du Couchant, où reposent les Bienheureux Endormis, à sa capitale Men-Nefer (Memphis), d'où je prépare mes calames pour noircir ces rouleaux de papyrus étalés sur ma palette. Car ici est le Coeur d'Ath-Kâ-Ptah (l'Egypte). 

    Or, un matin que les Conseillers Intimes du Pharon, à Lui très Longue Vie, Force et une grande Santé, en avaient terminé avec leur délibération quotidienne et s'étaient retirés comme à l'accoutumée pour vaquer à leurs nombreuses et importantes occupations, Khoufou, pris d'une inspiration subite, ordonna à son grand Chambellan qui ne quittait jamais le trône tant que Sa Majesté s'y tenait séant: "Cours après mes Conseillers Intimes, même s'ils ont déjà quitté le Palais, car je désire les entretenir de nouveau, sur-le -champ.! Va et ramène-les! J'en ai terminé." Le grand Chambellan n'en n'attend pas plus, court hors les murs, vole jusqu'aux Conseillers, les ramène tremblants, se demandant en quoi ils s'étaient attiré le courroux du Pharaon, à Lui L.V.F.S., et ce qui les attendait! A peine devant le trône de sa Majesté, tout le monde se jette à terre, plein d'effroi, s'attendant à une terrible sentence, dans un silence complet.

    Mais le silence dure, car le Pharaon, à lui L.V.F.S. s'étonne de cette peur qu'il sent s'échapper par toute la peau de ses Conseillers Intimes! Khoufou ne peut parler que d'une voix sereine, neutre et impérative, car sa requête est la conclusion d'un rêve qu'Ousir, à Lui la Vie Eternelle, lui a inspiré: demander à un Mage la révélation du Grand Secret! 

    Sa Majesté ayant repris l'entier contrôle de sa voix, l'éleva avec une nuance d'irritation: "Eh quoi? Mes fidèles Conseillers, se prosternent comme des esclaves? Qu'ont-ils fait pour mériter mon courroux?"

    Les quatre Conseillers Intimes et le grand Chambellan se redressent péniblement se demandant par quel heureux hasard il ne leur est rien reproché. Ce fut Khafriré, le fils royal, qui répondit au nom de tous à son père, le pharaon, à Lui V.L.F.S.: "Il est inhabituel que Ta Majesté rappelle ainsi ses Conseillers pour délibérer une seconde fois! "Nous craignions avoir offensé en quelque manière Ton auguste personne Divine ô Khoufou, à Toi Longue Vie, grande Vigueur et Santé éternelle."

    Alors, Sa Majesté, excédée, parla ainsi à Khafriré, son fils: "Eh quoi? Ton état est-il semblable à celui de la pleine vieillesse, que tu ne saches discerner l'opprobre d'une demande urgente d'un conseil? Aurais-tu si mauvaise conscience, Khafriré? Mes Conseillers me mentent-ils en quelque chose, pour craindre à ce point mon courroux?..."

    Khoufou, à Lui L.V.F.S., ne se rendait pas compte, qu'ayant droit de vie et de mort sur tous ses sujets, chacun d'eux craignait de l'offenser en quoi que ce soit, y compris son fils le Prince Khafriré. Aussi celui-ci répondit-il: Que Ta Majesté me pardonne ce manque en ton divin jugement. Rien n'aurait dû perturber nos Parcelles Divines, puisque nul sujet susceptible de les irriter ne les entache."

    Tendant les deux bras devant lui en signe d'allégeance, suivi en cela par les trois autres Conseillers Intimes et le grand Chambellan qui firent le même geste séculier, le prince Khafriré conclut sa phrase ainsi: "Nous écoutons attentivement l'urgence que Ta Majesté veut nous faire entendre. Telles nos enveloppes charnelles altérées de bonnes paroles, nos oreilles s'ouvrent grandes à l'entrée de Ta voix Juste. Parle!."

    Le pharaon, à Lui L.V.F.S., parla: "Cette nuit, la Divine voix s'est fait entendre à moi, en une suite de couleurs et d'obscurités. Tout était lumineux, doré, éblouissant, puis soudain, c'était le noir total, absolu, et je pensais être devenu aveugle, bien que je susse cela impossible. Cela s'est reproduit huit fois de suite, avec les mêmes alternances et les mêmes paroles.Que veut dire ce songe? Vous qui êtes mes Conseillers devez avoir une explication à cela.  Est-ce un funeste présage ou une prophétie bénéfique?... Répondez-moi en toute franchise."

    Devant le silence du prince Khafriré, le pontife de l'An du Nord, le vénéré Amemkâ, le conseiller royal pour les questions religieuses, prit la parole: "Tu es le descendant de Râ, Seigneur de l'Eternité toute-puissante, ô Khoufou,. Que ses rayons te divinisent pour des millions et des millions de vies à venir! Ton songe n'est pas tout à fait un présage, ni uniquement une prophétie. C'est la marque royale de ta toute-puissance. Djoser, ton ancêtre divin, à Lui la Vie Eternelle, qui éleva si grandement le temple du Soleil à Sakâra, avant de se construire un tombeau presque fastueux que celui qui deviendra le tien à la fin de ta vie terrestre, eu, à plusieurs reprises, des visions semblables à celle qui fut la tienne cette nuit. Les scribes royaux de sa Cour en attestent dans leurs rapports journaliers.

     Le pharaon,à Lui L.V.F.S., hocha la tête, comme pour approuver l'existence antique d'un rêve identique, avant de demander: "Ceci est Vrai, ô Amemkâ, rappelle-moi-donc la valeur accordée par les Mages de cette époque lointaine au rêve pareil au mien de mon ancêtre le grand Pre-Ahâ Djoser, à Lui la Vie Eternelle, éternellement." Amemkâ répondit à cette requête sans marquer la moindre hésitation: "les alternances de clarté aveuglante et d'obscurité totale, huit fois de suite, sont la preuve de l'influence divine de Râ sur toute le terre. Sa présence illumine et dispense le Vie; sa disparition aveugle et sème la Mort. Aussi les Mages préconisèrent-ils au grand Djoser, ton ancêtre, à Lui la Vie Eternelle, d'ordonner la construction du plus beau temple dédié au Soleil, tel qu'aucun roi n'en n'eût jamais construit. Ce qu'il fit, ô puissant Khoufou, et sa minute d'éternité sur le sol de notre Deuxième Coeur dura plus longtemps qu'habituellement..."

    Le silence méditatif du pharaon, à Lui L.V.F.S., ne dura que le temps d'un soupir, et sa Majesté à la voix juste dit: "Cela est parfaitement vrai, ô Amemkâ, qu'on porte sur l'autel du Par-Ahâ Djoser, à Lui la Vie Eternelle, une offrande de mille pains, de cent cruches de bière, de dix coupelles d'encens, ainsi que du taureau découpé selon nos sites ancestraux déterminés par Seth, à Lui le pouvoir éternel grâce à le toute-puissance de Râ. Fais de même placer sur l'autel de son Khaî-Habi une bonne ration de viande pure, une pinte de bière, une galette et une coupelle d'encens, afin qu'il continue de glorifier éternellement la grandeur d'âme de son Par-Ahâ, au pays des Bienheureux Endormis."

    Amemkâ répondit: "Qu'il en soit fait conformément à la volonté de Ta Majesté." Et le pontife s'inclina, avant d'aller s'asseoir à sa place habituelle, sur un petit tabouret d'ébène, un peu en retrait de celui du prince Khafriré. Ce fut lui, le fils de Khoufou, qui se leva, pour venir juste devant Sa Majesté. Il dit à son tour: "le Roi Djoser a certes mérité d'accéder à l'éternité de la vie céleste à la suite de la ferveur avec laquelle il favorisa l'accomplissement des désirs de Râ introduits durant la nuit de ses présages. Cependant les Per-Ahâ se suivent mais leurs rêves ne se ressemblent pas. Son suivant, le Roi Nebkâ, a Lui toute l'Eternité, a été possédé par les mêmes visions que le Roi Djoser et identiquement à celles de Ta Majesté. Mais son Magicien lui indiqua que cette alternance d'une grande clarté et d'un noir total était le signe du grand équilibre universel, qui était le signe, ce qui était le signe que cette Majesté-là serait le plus grand Roi à la voix juste depuis le début des temps, ce que fut Nebkâ durant sa longue vie terrestre.Il rendit la justice avec une telle équité, qu'au moment du Jugement Ultime, son entrée dans l'Au-delà de la Vie Terrestre ne suscita que des louanges!"

    Le pharaon, à lui V.L.F.S., approuva et demanda: "Peux-tu me citer un exemple de cette lumière qui l'éclairait? " Khafriré hocha la tête: "Sa justice était telle qu'elle passait pour accomplir des prodiges! Un jour donc, que le Roi Nebkâ, à lui la Vie Eternelle, se rendait au temple de Ptah de la si belle capitale dont les Murs Blancs resplendissaient par ta présence. Or, à ta différence, à chaque fois qu'il se rendait au temple de Ptah, lr Roi Nebkhâ, à Lui la Vie Eternelle, se faisait précéder par son chef du protocole, le Khaï-Habi Oubaousir, afin que celui-ci ménage les emplacements de la suite royale durant la cérémonie religieuse dédicatoire à Ptah. Cependant , l'épouse d'Oubaousir était perfide, car dans la suite royale, existait un vassal, qui, dès l'heure où elle l'avait aperçu pour la première fois, lui fit oublier l'endroit du monde où se trouvait son foyer. Car, à chaque fois qu'Oubaousir rejoignait le roi pour une longue cérémonie dans le temple, elle envoyait sa servante, chaque fois avec de nouveaux présents, sous forme de vêtements. Et le riche vassal quittait sa tunique de Cour pour se parer des habits de fête et se rendre auprès de l'épouse d'Oubaousir, dans la vaste propriété de celui-ci, en bordure du grand fleuve Happy le Nil). Ils passaient ainsi tous les deux des heures d'ivresse dans le plaisir des sens, sur la couche d'un petit kiosque situé sur la presqu'île qui achevait le le jardin devant le fleuve. Après qui ils se baignaient tous les deux afin qu'il ne reste plus trace de leurs fatigues. Or, un jour que le vassal n'eut pas remercié comme à son habitude le jardinier, celui-ci s'en alla trouver son maître, le Khaï-habi, pour lui raconter toute l'affaire. Alors Oubaousir lui demanda de rapporter sa cassette d'ébène incrustée d'or, celle où il conserver son recueil de recettes antiques, pour maudire le Malin. Et il conçut un crocodile de cire, long de sept pouces selon le rituel, afin que la malédiction agisse efficacement. Oubaousir savait qu'il ne suffisait pas de jeter un homme chanceux comme ce vassal pour le noyer; même dans le grand fleuve, il serait capable de remonter à la surface, avec un beau poisson entre les dents!...Aussi lut-il avec conviction, sur le crocodile, la formule écrite sur le grimoire sacré en ajoutant: "Et Divin Oumbou, dès que le vassal traître à son serment se baignera près de mon kiosque, entraîne le jusqu'au fond du grand fleuve, et garde-le jusqu'à ce que je te le réclame. Fais ce que je te demande, au nom de Khoum!."

    Alors il remit le crocodile de cire au jardinier et lui dit: "Dès que le vassal, pour laver le résultat de son méfait, sera plongé dans les eaux du grand fleuve, jette ce crocodile à sa suite."  Ce qui se produisit dès le lendemain, lorsque, Oubaousir absent, le vassal accouru, se baigna avant de repartir. Et le crocodile de sept pouces en cire se changea en un crocodile de sept coudées, qui emporta immédiatement le vassal sous l'eau. Durant ce temps, Oubaousir parlait au Roi Nebkâ, à Lui la Vie Eternelle: Plaise à Ta Majesté de venir voir le prodige qui s'est produit chez moi, à cause de l'horrible conduite de ton vassal avec mon épouse."

    Le Roi suivit donc Oubaousir chez lui et le regarda parler aux eaux du grand fleuve: "Apporte le vassal hors de l'eau, ô Oumbou!". Et le crocodile de sept coudées jaillit hors de l'eau' tenant le vassal à moitié étouffé. Sa Majesté Nebkhâ, à Lui très très Longue Vie dans l'Eternité ne fut nullement effrayé par cette vision. Sa Voix Juste frémit seulement un peu pour dire au crocodile: "Cette enveloppe charnelle n'a plus de Parcelle Divine, elle est tienne, garde-la." Le crocodile de sept coudées plonge aussitôt avec sa proie au fond du grand fleuve, et nul ne sut ce qu'il advint, ni de l'un, ni de l'autre. Quant au roi Nebka, à la Voix Juste pour l'Eternité, il fit conduire l'épouse d'Oubaousir sur la face nord du tertre royal, où elle fut brûlée vive avant que ses cendres ne fussent jetées dans le fleuve. Ainsi la lueur des flammes régénéra le noir des sentiments qui avaient animé cette femme, triste représentante de l'espèce que le Per-Ahâ, à Lui Longue Vie, Force et grande Santé, avait enfantée. "voilà ô Puissant Taureau qui règne sur Tes Fils comme sur ceux des Deux-Pays, le signification de la lumière et des ténèbres de ton rêve."

    Le silence méditatif du Pharaon, à Lui V.L.F.S., ne dura pas plus longtemps que pour la précédente narration.  Khoufou ne soupira que l'espace d'un souffle avant de convenir en lui-même que la Justesse de Nebkâ ne valait pas plus que la Noblesse de Djoser par rapport à Sa Majesté Khoufou, c'est à dire lui-même. Il dit cependant: "Cela est bien vrai, Khafriré; qu'on porte sur l'autel du Per-Ahâ Nebkâ, à Lui la Vie éternelle, une offrande de mille pains, de cent cruches de bière, de dix coupelles d'encens, ainsi que d'un taureau découpé rituellement selon les principes du Grand Ptah qui protégea Ousir durant le règne du Roi Nebkâ, à Lui Eternelle éternité! Fais de même placer sur l'autel de son Khaï-Habi, Oubaousir, une bonne ration de viande pure, une pinte de bière, une galette et une coupelle d'encens."

    Kafriré répondit: "Qu'il en soit fait conformément à la volonté de Ta Majesté." Le prince s'inclina devant son père le pharaon, à Lui L.V.F.S., avant de retourner s'asseoir auprès du pontife Amenkâ. Le troisième Conseiller Intime, déjà levé, s'approchait de Khoufou. C'était un noble descendant de la famille Zamankhou, dont le propre père avait été le Kaï-Habi du grand Snéfrou, à lui Longue Vie dans l'Eternité où il était entré depuis peu d'années, pleuré par les nombreuses femmes et concubines qui l'avaient doté d'une florissante progéniture, de laquelle justement, provenait Khoufou, à Lui L.V.S.F., et qui avait pris à ce moment-là le sceptre des mains du roi endormi. 

    Aussi Zamankhou, le Conseiller Intime de Khoufou, avait-il choisi d'éclairer le songe de son roi par celui qu'avait vécu Snéfrou en compagnie de son père, le Khaï-habi.Et il commença ainsi de parler: "Ceci est un des prodiges vécus par ton père, le grand Snéfrou, à Lui la vie Eternelle, à la suite d'un rêve identique au tien, ô Puissant Taureau qui règne sur les Deux-Pays."  Ce matin là, Sa Majesté fit appeler mon père, le Khaï-Habi, pour lui demander des explications sur son rêve? Après un moment de réflexion, Zamankhou comprit le sens de la vision, et s'en explique à Snéfrou: "Tu es triste, ô grand roi de la Terre, car ton coeur est lourd de tous les pêchés commis par les Cadets, tes sujets. Tout s'obscurcit et tout se noircira totalement si tu n'y remédies point. Pour t'éclairer, tu dois partir en croisière sur le grand fleuve, et celui qui a inspiré ton rêve t'illuminera alors de sa splendeur pour t'indiquer la Vérité." Le pharaon, à Lui la Gloire éternelle, fit la moue, car une promenade sur le Hapy avec des rameurs prisonniers ne l'enchantait guère. Comme s'il avait perçu le fil des pensées de son Maître, Zamankhou ajouta: "tu ordonneras de l'armer avec de belles filles de ton harem royal et non avec des prisonniers.Ton coeur s'allègera à leur vue, et la campagne qui borde les rives du grand fleuve t'en paraîtra plus belle! Fais donc apporter vingt rames en bois d'ébène incrusté d'or, dont les pales seront faites de coeur de bois de sycomore pour être sous la protection de la divine Isis. Et puis ordonne le venue des vingt plus belles nouvelles arrivantes dans ton harem, de celles qui ont beau corps, belles chevelures, et point encore d'enfants, vêtues de la seule fine résille au-dessus de leur nudité. Et quelque chose se produira, qui qui fera cesser tes sombres pensées pour te protéger dans l'ineffable clarté. "Ainsi fut fait lorsque le temps de la croisière fut venu. Les belles filles du harem ramaient en cadence, calées sur leur banc, les muscles tendant les jolies peaux sous l'effort.; et le coeur de Sa Majesté se réjouissait à les voir aller et venir au gré des mouvements, chantant à pleine voix pour se donner la force de tirer sur les rames. Le coeur de Sa Majesté était près de chanter pareillement, lorsque soudain, un des bois, ayant raté l'eau, rebondit; et, passant par-dessus la chevelure de la rameuse du rang précédent, balaya le poisson de malachite qui y était planté. De désespoir, la jeune fille se tut et cessa de ramer. Ce que cessèrent pareillement les autres belles filles. Sa Majesté, qui avait suivi la scène, s'approcha de la rameuse qui avait cessé la première ses évolutions sportives, et lui demanda pourquoi elle avait cessé de ramer, car il n'avait pas vu la disparition du poisson de malachite. Elle expliqua pourquoi au Roi Snéfrou. Sa Majesté lui en donnerait un autre tout aussi beau. Le belle fille lui répondit que ce n'était pas un autre poisson de malachite qu'elle voulait, mais c'était retrouver celui qu'elle avait perdu!

    C'est alors que le pharaon, à Lui V.L.F.S., dépêcha deux coursiers des plus rapides afin que mon père Zamankhou arrive jusqu'à lui sans délai, parce que son coeur qui était près de s'alléger selon ce qui avait été prédit s'alourdissait présentement au point de sombrer! Mon père fit célérité pour parvenir auprès de Snéfrou avant le désastre. Il récita la formulation des grimoires antiques pour refouler les eaux du grand fleuve au loin. Et les douze coudées d'épaisseur d'eau montèrent plus loin sur les douze coudées normales du reste de l'eau pour vider l'endroit où était tombé le poisson de malachite de la belle fille du harem royal. Zamenkhou descendit le prendre à pied sec et le remit à Snéfrou avant de réciter la fin de la la formule du grimoire pour que l'eau du fleuve hapy reprenne son cours normal. Sa Majesté rendit le poisson de malachite à la belle rameuse qui se remit au travail, tout comme ses autres compagnes. Ce fut une journée mémorable pour tous, mais elle s'acheva cette nuit-là dans la chambre royale pour la jeune et belle porteuse du poisson de malachite, dont la jolie chevelure resplendissait de clarté. De toutes les bonnes choses qui s'ensuivirent la plus importante fut la naissance de la splendeur des Deux-Pays d'aujourd'hui: Sa Majesté Khoufou!... La lumière éblouissante avait triomphé du sombre gouffre des eaux, pour que soit assurée la gloire rayonnante du Deuxième-Coeur!

    Le pharaon, à Lui V.L.F.S., cette fois, médita plus longuement, car il connaissait ce signe divin de sa naissance, et il se sentait soudain le besoin de se rendre lui-même au harem. Mais il surprit un regard furieux de son fils Khafriré, et il préféra temporiser en écoutant son quatrième et dernier Conseiller Intime. Et comme celui-ci était le plus secret et le moins prolifique en paroles, il se dit que ce ne serait pas une mauvaise idée. Il dit donc à Zamankhou, qui attendait debout et immobile le bon vouloir de sa royale personne: Tu as très bien parlé de Sa Majesté Snéfrou, à Lui l'Eternité de l'éternelle Paix Bienheureuse des Justes! Porte sur son autel uen offrande digne de sa virilité, dépose 2000 pains, 500 cruches de bière, dix coupelles d'encens, un taureau noir rituellement tranché selon les préceptes chers à Ousir, ainsi qu'un taureau blanc découpé selon les rites traditionnels des fils de notre Seth vénéré. Ainsi puisera-t-il un supplément de force éternelle dont je pourrai profiter.Quant à ton père, la Khaï-Habi, fais porter sur son autel privé, de la part de ma Majesté, une coupelle d'encens que tu entoureras de galettes et de pintes de bière que tu jugeras convenable. Vas, J'ai dit!."

    Zamankhou s'inclina respectueusement et retourna s'asseoir, cependant que le dernier Conseiller Intime, le grand voyant Senenptha, s'approchait de son roi, qui le regardait s'avancer d'un plus de plus en plus scrutateur. Senenptha venait de la lointaine Haut-Egypte, de cette Thébaîde où Khoufou n'avait pas encore eu l'occasion de se rendre. Dans son traité de paix et de fraternité avec cette importante région, son gouverneur avait inclus la présence amicale d'un conseiller. Etait-ce un espion, étais-ce un conseiller? Un peu des deux à ce qu'il semblait au pharaon, à Lui L.V.F.S.,. Et afin que Senenpthah ne puisse lire dans ses pensées, Sa Majesté s'empressa de lui demander: "Et toi, que penses-tu de mon présage et de ce qu'en ont dit tes collègues Conseillers?...

    Le grand voyant, qui n'était pas dupe, ni des pensées ni des intentions cachées de Khoufou, lui répondit: "Pour te répondre, ô grand roi des Deux-Pays, je vais faire appel à mon double Dadoukhourou." Sa Majesté s'étonna: "Pourquoi ce double dont le nom veut dire: qui connaît le passé et l'avenir?....Tu ne m'en n'as jamais parlé et tu ne l'as jamais amené devant moi..."  Senenptah répondit d'un air triste: "le moment n'en n'était pas encore venu, ô toi le Tout-Puissant détenteur du sceptre des Deux-Pays. Devant ton rêve de la nuit passée, il est temps de faire appel à lui, car le noir de l'avenir qu'il laisse présager me préoccupe." Pharaon, à Lui L.V.F.S., s'assombrit encore plus à cette phrase, Il dit: "Pourquoi parler ici de noir, alors que j'ai aussi vu de la lumière? Il ne peut pas faire noir! mais soit,: présente-moi vite ce Dadoukhourou. Fais le venir, toi qui est mon Conseiller, afin que je sache tout. "Senenptah répondit sans sourire: "Il est en moi, ô grand Khoufou je le questionne sur le passé ou sur l'avenir, et il me répond, et je transmets sa réponse par ma voix." Khoufou fut surpris mais ne le montra point, il demanda: "Pourquoi ne parle-t-il pas aussi du présent?" Senenptah répondit: "parce que le passé est écoulé, et que chacun pouvant en raconter sa propre perception,depuis derrière le miroir du temps, Dadoukhourou connaît la vérité du Bien et du Mal passés. Tes trois autres Conseillers ont décrit ton rêve d'après des présages passés, chacun à leur façon, te présentant trois facettes différentes et acceptables de ta vision. Il est impossible d'en parler au présent, puisque à la seconde même où je parle, le futur devient le passé, sans que le présent ne subsiste! Même que tu aura entendu mes paroles, tu ne pourras les utiliser dans le présent, mais préparer seulement le futur avec..."

    Pharaon, à Lui L.V.F.S., fronça les sourcils sous un effort de compréhension inhabituel, avant de redemander: "Que compte-tu m'apprendre de nouveau sur mon rêve, Senenptah,? Parle en toute franchise." Le grand voyant se redressa un peu plus, pour dire d'un ton un peu méprisant: "Jusqu'à présent, les Conseillers de Ta Majesté ont parlé de prodiges réalisés par tes Ancêtres plus ou moins lointains, à propos de rêves symboliques apparemment identiques au tien cette nuit. Ils sont connus par les actes écrits des Scribes royaux, mais le symbolisme de certains faits, comme le transformation du crocodile de cire en un vrai, ou du découpage des eaux du Grand Fleuve en deux parties pour repêcher la malachite de la fille du harem,ne peuvent être garantis comme véridiques de cette façon concrète. Je ne dis pas qu'il y a supercherie, mais transformation de la vérité pour expliquer un passé prophétique qui s'est réalisé, tel celui de ta naissance. Et c'est ce que je te propose: faire connaître à Ta Majesté, Dadoukhourou, mon double intérieur,que tu ne connais pas, bien qu'il soit éternellement dans le présent pour ne te parler que de l'avenir!"

    Pharaon, à Lui L.V.F.S., demanda de nouveau: "Comment cela est-il possible, Senenpthah? Le grand voyant lui répondit en haussant les épaules: "Je ne le sais pas exactement, ce que je peux te dire, c'est qu'il est entré en moi en même temps que ma Parcelle Divine, et que présentement, il y a plus de 120 ans. Mais il vivait déjà au temps du Grand Cataclysme où le Soleil avançait au lieu de reculer dans le Lion. Il s'est battu avec le boeuf Hapy et va souvent en ma compagnie dans le grand fleuve y répandre des forces nouvelles. Il a surtout assisté Atêta le trois fois béni, dans son oeuvre salvatrice des  rescapés du peuple élu, en aidant ce pharaon, à Lui la Vie Eternelle à la droite de Ptah, à réintroduire la marche du temps, la poursuite de la Vie, et le Connaissance de l'Eternité du Créateur!"

    Khoufou soupira tout haut malgré lui. L'histoire d'Atêta dont l'Eternité était assurée, lui rappelait pareillement celle du roi Mêna, Vie Eternelle à l'Unificateur également, constructeur du temple de Men-Nefer certes, mais aussi du Cercle d'Or de l'An-du-Sud, bâti sur le tombeau même de Mêna. Ah! cet An-du-Sud dans lequel se trouvaient des montagnes et des montagnes d'or et de pierreries!...Parvenir à cette richesse incommensurable qui brillait devant ses yeux, pire que l'éblouissement qu'il avait eu dans son rêve nocturne, pharaon, à Lui L.V.F.S., fut soudain certain que c'était la connaissance du Cercle d'Or qui lui était annoncée!... Aussi ferma-t-il les paupières un instant pour reprendre le contrôle de lui-même et ne rien laisser paraître de ses sentiments devant le grand voyant. D'une voix plus neutre, Khoufou dit: "Atêta, Gloire éternelle à son nom, trois fois grand, fut le grand rénovateur de toute notre littérature sacrée! N'a-t-il pas écrit lui-même les têtes sur les épaules et parler aux astres, mais il a écrit lui-même les 42 livres avant de les enfermer dans les coffrets à écrits, qu'il a descendus dans la crypte réservée à cet effet dans le Cercle d'Or protégé par Isis!"

    A ces mots Khoufou ne put s'empêcher de tressaillir et il posa sa suivante question sans regarder Senenpthah:"ne peux-tu donc en faire une copie pour mon tombeau, que j'emmènerai avec moi dans l'au-delà de la vie terrestre?" Il dit à Sa Majesté: "Je ne peux pas interroger Dadoukhourou sur le passé, il ne me répond pas. Mais je peux l'interroger sur l'avenir. "Le pharaon, à Lui L.V.F.S., retint à grand-peine un mouvement de dépit. Il dit: "L'avenir m'intéresse peu à ce sujet. Interroge-le sur ce passé précis." Senenptah secoua la tête: "Il ne me répondra pas. A son grand âge, il est à l'abri des requêtes de ce genre. Il ne se prépare plus qu'à sa mise en bandelettes et à son retour auprès de son Créateur. Mais il y a tout de même une possibilité de l'interroger à su sujet." Sa Majesté dit: "Vite, dis-moi laquelle?". Le grand voyant dit: "Je vais m'étendre à terre et ordonner à Dadoukhourou de m'endormir et de se servir de mon corps pour répondre à tes questions. Interroge-le sur les rois du futur qui tenteront de pénétrer dans le Cercle d'Or pour s'emparer du grand  trésor originel, il te parlera peut-être alors de l'emplacement des coffrets à livres et du moyen d'en obtenir une copie pour ton tombeau. " Khoufou approuva: "Cela est bien Senenphtah, demande donc à ton Dadoukhourou de t'endormir et je lui parlerai."

    Ce qui fut rapidement fait. Lorsque le grand voyant n'eut plus que l'aspect rigide d'une enveloppe charnelle sans âme, le pharaon, à Lui L.V.F.S., se dressa sur son trône et descendit auprès de l'être inerte étendu. Khoufou se pencha et dit: "Qu'est-ce cela, Dadoukhourou, que je t'ai encore jamais vu?" Une autre voix, beaucoup grave sortit du corps de Senenpthah pour répondre: "Parce que je suis une âme errante sans corps dans cette vie. Tu ne peux me voir, mais je t'entends et je te réponds, ô Roi!" Khoufou dit de nouveau: "Le grand voyant prétend que tu sais recoudre les têtes."  La voix répondit: "Je le peux ô Roi. Casse une tête et je la réparerai!" Sa Majesté se redressa et ordonna au grand Chambellan: "Qu'on amène ici devant moi un prisonnier, un de ceux dont la condamnation est prononcée, sur l'heure!"

    Le grand Chambellan se précipita vers les prisons de la cave du palais avec des soldats et un geôlier, et il ramena un prisonnier fort comme un taureau, chargé de chaînes, qui avait tué, un soir d'ivresse, deux soldats de la garde royale, uniquement avec ses mains nues! Les soldats l'obligèrent à se prosterner devant le pharaon, à Lui L.V.F.S., la tête posée sur un tabouret d'ébène où était assis auparavant Senenptah. Et un soldat armé d'une massue abattit soudainement celle-ci sur le crâne du prisonnier, le fracassant, en même temps que le tabouret. Et Khoufou dit au corps toujours rigide du grand voyant: "A toi de faire voir si ce que tu prétends est vrai Dadoukhourou: recouds-moi ce crâne-là. Lentement le corps de Senenptah se releva. Dès qu'il fut debout, très rapidement, il entreprit d'ôter des outils de sa tunique, et se mit en devoir de raser la chevelure, couper la peau, ôter des morceaux d'os, d'éponger le sang et de remettre les peaux en place. Après ça, il se retourna vers Khoufou et il lui dit de la même voix grave: "Le prisonnier va reprendre connaissance et il vivra. Maintenant laisse-moi en paix, ô Roi!."  Sa Majesté dit vivement: "Attends Dadoukhourou, j'ai une requête importante à t'adresser". La voix grave répondit dans le corps debout: "Je t'écoute". Khoufou dit: "Senenptah prétend que tu connais l'endroit où se trouvent les coffrets à écrits, ceux d'Atêta, à Lui l'Eternité éternelle de l'au-delà. Est-ce vrai, Dadoukhourou?" La voix grave dans le corps immobile debout répondit: "C'est exact ô Roi, derrière la grande pierre en grès qui forme l'accès à la Salle des Archives de la Chambre des Rôles dans l'An du Sud." Sa Majesté dit alors d'une voix émue: "Peux-tu m'y conduire?"  Je ne le peux pas, car je n'ai aucun souvenir du passé." Khoufou reprit d'une voix attristée: "Alors je partirai pour l'au-delà sans que des copies de ces textes sacrés n'entrent dans mon tombeau. N'y a-t-il aucun moyen pour que j'en obtienne Dadoukhourou?"  La voix grave répondit: "Il en existe un ô Roi. Prévois une requête dans ton tombeau, destinée à tes petits-enfants, car l'un d'eux tentera d'entrer dans le Cercle d'Or, et s'il n'en ressort pas, sa suite trouvera une cachette où sont déjà entreposées des copies du contenu des coffrets à écrits.!"

    La déception de pharaon, à Lui L.V.F.S., était grande. Mais il ne désespérait pas d'apprendre le secret de l'entrée du souterrain donnant accès à l'entrée du Cercle d'Or en questionnant plus avant Dadoukhourou. Sa Majesté dit: "Soit, j'agirai ainsi. Mais puisque tu sais lire dans l'avenir, répond à ceci: Qui pénétrera le secret du Cercle d'Or, aujourd'hui perdu?" La voix grave sortit du corps toujours immobile et debout, pour dire: "Ce ne sera que dans cinq millénaires, une fois venus les temps prescrits pour un nouveau cycle des Combinaisons-Mathématiques-Divines, que le Cercle d'Or livrera son contenu aux Cadets de cette époque-là, pas avant!" Khoufou dit: "Que deviendront ceux qui tenteront de pénétrer dans le Cercle d'Or, Dadoukhourou? "Et la voix grave donna un arrêt sans appel: "Tous ceux qui tenteront de percer le secret avant le temps prescrit périront! Cela est irrévocable, ô Roi!"

    Pharaon, à Lui L.V.F.S.; était très déçu, car il avait déjà formé le voeu d'aller lui-même sur place à la recherche du grand trésor. Sa Majesté dit encore: "Ces rois ne pourraient-ils pas se racheter de leur curiosité, Dadoukhourou?" Et la voix grave répondit: "Si, en dépensant sans compter le contenu le reste de leur cassette royale pour reconstruire un temple à Isis, encore plus beau que celui qu'ils ont profané sans succès! Maintenant, je me repose, pour que Senenpthah récupère son corps." Khoufou dit vivement: "Attends! attends! Par le Dieu qui t'as créé tel que tu es, attends! Senenpthah a le temps!" La voix grave répondit: Le grand voyant n'est pas content, il a peur que tu en apprennes trop." Sa Majesté s'impatienta: "Que m'importe Senenpthah! réponds-moi à ceci: quels seront les rois du futur qui tenteront de percer le secret du Cercle d'Or? Le sais-tu?..." La voix grave répondit: "Je le sais, ô roi, mais cela ne t'avancera en rien, car je ne peux te répondre que sous la forme de paraboles prophétiques. Voici ce que les Combinaisons-Mathématiques-Divines annoncent: du ciel descendront trois princes maudits, nés de la branche fratricide du vieux Lion, mort du jeune!Leur naissance fut tellement difficile qu'Isis, Nephtys et Khnoum durent unir leurs efforts lors de chaque enfantement, devant se faire aider, qui de son sistre, qui de son bâton, qui de ses najas. Ainsi vinrent au monde les trois pestiférés. Le premier enfant avait un gros ventre, le deuxième avait la bouche forte, le troisième, bien que plus normal, était désigné par ses cheveux en lapis-lazuli. Voilà le détail précis des trois curieux à naître, qui mourront tous dans des douleurs justes, à la hauteur de leurs crimes de lèse-divinité. Je me repose maintenant."

    Vivement, Pharaon, à Lui L.V.F.S., "Donne-moi d'abord leurs noms.!" La voix grave dit: "Je me repose maintenant." Khoufou l'en empêcha en le retenant. Il dit: "Donne-moi les noms des trois futurs rois. Je suis ton Aîné, je le veux?"  Le corps immobile resta un instant sans voix, et Sa Majesté crut avoir perdu le contact. Mais la gravité vocale hésitante et plus lointaine dit: "Le troisième, le plus scélérat pour le Cercle d'Or, viendra de l'étranger. Il s'appellera Khambénoui le sanguinaire, mais le premier, qui débutera la série,sera nommé Rakâoui le ténébreux. J'en ai fini, il est trop tard, pour assurer mes bandelettes!..." 

    Sa Majesté, excédé, ne comprit pas le sens terrible de ces paroles.Khoufou retint le corps qui se penchait par la tunique, mais celle-ci lui resta entre les mains. L'enveloppe charnelle fondait. La matière se réduisait en cendres, en petit monticule que le roi regarda d'un air consterné. Et Senenpthah et Dadoukhourou étaient réduits à néant! Un intermède survint avec le prisonnier qui revenait à la vie, et à qui le pharaon, à Lui L.V.F.S., rendit la liberté avant d'ordonner: "Qu'on mette ces restes dans une urne et qu'on la porte près de l'autel du temple de Ptah avec cent bottes d'échalotes et cent bottes d'ail. Ils ne méritent pas autre chose pour avoir disparu avant de me révéler la Vérité...Le Ténébreux! qui peut me parler de Rakâoui le Ténébreux?..."

    Aucun des trois Conseillers Intimes restants ne put résoudre cette énigme. Et comme le Pharaon, à Lui la Force et la Santé, savait qu'il ne faisait pas partie de ces trois maudits, il décida de se rendre dans ce lointain Sakhibou, cette Thébaîde détentrice, par Isis et Atêta, de si terribles secrets, mais aussi d'immenses trésors! Et s'il échouait, il ferait reconstruire un temple splendide en l'honneur de la Bonne mère du Ciel, afin de continuer à régner sur les Deux-Pays, en toute clarté terrestre, et donc loin de toute obscurité céleste."

     

    Cette page énigmatique et hermétique mériterait, à elle seule, un ouvrage complet. Les abréviations L.V.F.S., étaient employées par les scribes antiques pour remplacer la formule protocolaire partout obligatoire, Longue Vie, Force, Santé, qu'on devait adjoindre à la suite de de "pharaon"Le symbolisme originel en était "Ankh", la Vie.Dans l'extrait  suivant de la vie de Khéops (la grande hypothèse), ce dernier ordonne, par décret, la troisième reconstruction du temple d'Isis, à Dendérah:  

    "Le Soleil apparut à l'horizon, oriental... Il sembla balancer, son or fusionnant devant les paupières clignotantes, et très vite, il nuança le site complet de Dendérah des couleurs les plus vives.... Car les ruines de ce lieu allaient renaître du sacrilège qui avait été commis. Un roi maudit - et non un vrai Par-Ahâ - d'un mysticisme outrancier avait au nom de son idolâtrie solaire, ordonné de mettre bas les temples de Ptah, dans tout le pays, dans le nord à Men-Nefer (Memphis), comme ici à Dendérah! Vingt années de basse dictature avaient passé, accentuant la misère du peuple de dieu...Le Roi Khoufou, s'il ne s'agissait pas sur le tard, semblait rechercher la bienveillance de Ptah pour tout le mal qu'il lui avait fait, en recherchant l'entrée du Cercle d'Or et en tentant d'en accaparer toutes les richesses. Il en avait été maudit, et son règne ne tarderait pas à s'achever lamentablement! Cherchant à s'attirer toutes les grâces célestes pour son arrivée dans l'Au-delà de la vie, il avait donné l'ordre de rétablir la liberté des cultes dans tout le royaume,   et même dans les deux terres: Ath-Kâ-Ptah et Ahâ-Men-Ptah. 

    le pontife Khânepou sourit à cette pensée, puisque l'Amenta était le terre des bienheureux Endormis et que ceux-ci ,sans doute, se moquaient éperdument des décrets bassement terrestres de cet adorateur du Soleil!...

     

    "Inexorablement, l'histoire et les prophéties s'enchevêtreront dans  la longueur démesurée du temps terrestre, pour s'accomplir selon les prédictions. Le Cercle d'Or réapparaîtra sans nul doute au moment propice, voulu par les Combinaisons-Mathématiques-Divines. Ceux qui "prédisent" le retour de l'Atlantide par un nouveau bouleversement en 1983 ou 1999, ou tout autre date, se trompent,! Non pas sur le sens même des prophéties, mais sur l'interprétation qu'ils donnent aux Textes sacrés.Ils disent qu'Ahâ-Men-Ptah resurgira de ses propres cendres en une certaine configuration céleste de l'année. xxxx, seule possible pour cela. Mais ne peut-on dire que plutôt que les documents originaux, tous les écrits sacrés des premiers jours d'Ath-Kâ-Ptah, retraçant l'histoire complète d'Ahâ-Men-Ptah, seront mis au jour à ce moment-là dans le Cercle d'Or? Ce serait une telle révélation que l'Atlantide resurgira véritablement de ses cendres! Car l'Eternité seule est au pouvoir de Dieu... Enregistrons seulement les données prophétiques...

     

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