-
Par amourdelapeinture le 13 Mars 2012 à 10:26
Au commencement du temps 3-8)
La première seconde de l'Univers après le big bang.
Au commencement du temps 3-8)
La première seconde de l'Univers après le big bang.
Dans ces articles, je voudrais approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieu" écrit par les frère Bogdanov et celle de mon article dans mon blog de reflexions à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov: "Au commencement du temps".
Ils me permettent de faire un saut dans l'histoire via les blogs et le articles que je déniche sur la toile, d'affiner mes connaissance sur la science et la recherche de l'Origine. Je trouve plaisir et jubilation à partager.
Mes articles déjà parus dans cette rubrique:
Au commencement du temps 2) En voiture vers l'origine (le graal de la physique)
Au-commencement du temps 3-2) 1979-1830 le film de l'univers vu à l'envers - étape 2
Au commencement du temps 3-3) Des figuiers Romains au Trocadéro: étape 3
Au commencement du temps -3-4) dans l'abime du temps (-15000 à -65 millions-d-années)
Au commencement du temps 3-6) paris au fond de l'océan (530 millions à 3,5 milliards d'années)
Au commencement du temps 3-7) vers-la-toute-premiere-lumiere-5-milliards-a-137-milliards-dannees/
1) A la fin de l'article 3-7), notre aventure de la plongée dans le temps en était arrivée à 380 000 ans après le Big Bang:
Maintenant, la folle contraction de l'Univers se poursuit tandis que la température s'élève de plus en plus.
Les premières étoiles disparaissent à leur tour, et au fil des millions d'années, les nébuleuses primordiales se désagrègent et se fondent en un plasma incandescent de particules élémentaires. L'Univers a maintenant l'aspect d'une sorte de "soupe" épaisse de photons, de protons et d'électrons au milieu desquels on trouve des noyaux de deutérium, d'hélium et d'hydrogène. Où donc est la Terre? la place du Trocadéro? ses terrasses et ses cafés? Nous voici à environ 13 milliards 700 millions d'années dans le passé. L'Univers n'était encore âgé que de 380 000 ans. Nos repères ont presque tous disparu: à la place des étoiles, nébuleuses, galaxies, on découvre un immense nuage de gaz à haute température duquel naîtront dans plusieurs centaines de millions d'années les premières étoiles et bien plus tard les éléments lourds desquels seront faits les chiens, les chats, les voitures qui circuleront place du Trocadéro. Le fond du ciel de cette époque, loin d'être plongé dans la nuit, est baigné par une sorte de brume laiteuse, ce plasma de gaz qu'on vient de décrire, porté à la température de 3000 degrés environ.
La jauge d'information est à son niveau le plus bes depuis le début de notre voyage: 10110 bits. L'Univers est désormais d'une simplicité extrême, il est beaucoup moins "informé" que de nos jours. Il se réduit pour l'essentiel à ce plasma de particules élémentaires. Et pourtant, obéissant aux lois physiques qui guident son évolution, il semble contenir, "en germe", le scénario cosmique qui va conduire jusqu'à nous. L'évolution conduirait-elle, inévitablement, par paliers de complexité croissante, vers de la matière vivante et consciente? La position des étoiles dans leurs galaxies semble déterminante pour augmenter les chances que la vie se développe sur des planètes en orbite autour d'elles, celles qui se trouvent dans les régions extérieures des bras galactiques sont jeunes et donc plus propices à la vie que les anciennes étoiles concentrées dans les régions centrales. Par ailleurs, il est nécessaire que la distance qui sépare la planète du centre galactique soit située dans une région où la vitesse orbitale des étoiles et celle des bras galactiques soient égales. Le soleil, qui se trouve dans "l'écosphère galactique" a croisé le bras du Sagittaire il y a 4,6 milliards d'années et abordera le bras de Persée dans 3,3 milliards d'années. Les étoiles les plus éloignées du centre galactique tournent plus lentement que les bras spiraux et donc les croisent plus souvent. Or les étoiles placées plus près du centre tournent autour de le galaxie plus vite que les bras, ce qui fait qu'elles le croisent plus souvent. Lorsqu'une étoile croise une bras spiral, elle court plus de risques d'être la cible des radiations émanant des supernovae qui explosent, ce qui peut représenter un évènement fatal.
Ainsi, l'histoire de la vie sur Terre est intimement liée à celle de l'Univers tout entier. Dès les premiers instants après le Big Bang, la matière a commencé une longue et irrésistible ascension vers la complexité. Cette évolution semble obéir à un certain nombre de lois physiques qui qui conduisent inexorablement vers la vie. la réponse se trouve-t-elle en approchant encore plus près de la source, la première seconde et la naissance même de l'univers?
2) Plongeons maintenant en-dessous de cette "surface de dernière diffusion" de l'Univers comme l'appellent les astrophysiciens.
C'est un peu comme si nous nous enfoncions sous la surface de l'eau. Nous allons remonter jusqu'à la première minute et même au-delà, jusqu'à la première seconde du temps. C'est entre la première seconde et la première minute qu'un véritable miracle s'est produit: l'apparition de la matière. L'Univers observable (la partie de l'Univers délimitée par la distance parcourue par la lumière depuis le Big Bang, en gardant à l'esprit que l'espace-temps "continue" au-delà de l'horizon visible) va rétrécir encore de plus en plus.
D'un seul coup, nous voilà plongés dans une obscurité totale. Imaginons des lunettes spéciales et nous pourrons voir dans cet environnement les points brillants minuscules que sont les grains de lumière qui nous entourent: les photons. Le milieu est tellement dense qu'ils sont sans cesse déviés et entravés par d'autres particules de matière, notamment les électrons et les noyaux atomiques. Ainsi englués dans un véritable marécage de particules, ils sont incapables de remplir leur mission, celle d'éclairer l'Univers qui vient de naître. Le jeune cosmos se trouve ainsi plongé dans une nuit totale, bien que la lumière existe encore. Il s'agit d'une sorte de "lumière noire".
3) vers le Big Bang.
10 000 ans après le Big Bang.
La température est passée de 3 000 à 10 000 degrés et la densité d'énergie due à la lumière est dorénavant supérieure à celle de la matière.Bien avant les dinosaures, bien avant les hommes, les maîtres de l'Univers sont bel et bien les photons. Beaucoup nombreux que toutes les autres particules, ils interdisent toute liaison entre les noyaux de la matière et les électrons. Les atomes ordinaires, ceux d'hydrogène ou d'hélium, ne peuvent plus exister. Nous ne rencontrons que les noyaux de ces atomes ainsi que des électrons couplés aux photons.
1000 ans après le Big Bang.
L'Univers observable continue de rétrécir: il ne mesure plus que 10 millions de milliards de km. Sa composition est un mélange d'électrons de noyaux d'hélium, de deutérium et bien sur d'hydrogène.
100 ans après le Big Bang.
L'Univers observable devient trois fois plus petit que que le distance séparant en 2009 la Terre de l'Etoile polaire. Dans la "soupe" de protomatière la densité est telle qu'il n'y a pratiquement plus d'électrons libres. Ils sont continuellement capturés par les photons.
Un an après le Big Bang.
L'Univers observable mesure 9 000 milliards de km, distance parcourue par la lumière en un an.
Un jour après le Big Bang.
La soupe de protomatière est de plus en plus dense. Le rayon de l'univers observable est environ de quatre fois celui du système solaire, 25 milliards de km seulement.
Une heure après le Big Bang.
La sphère cosmique ne dépasse guère 1 milliard de km, distance qui sépare la Terre de la planète géante Jupiter. Le confinement devient de plus en plus grand, les noyaux d'hélium et de deutérium s'entrechoquent de plus en plus vite, mais les photons ne sont pas encore assez énergétiques pour les briser.
Une demi-heure après le Big Bang.
La température atteint jusqu'à 300 millions de degrés K. L'univers observable ne mesure plus que 500 millions de km, environ trois fois la distance entre la Terre et le soleil.
Un quart d'heure après le Big Bang.
La température dépasse maintenant les 500 millions de degrés et l'Univers observable couvre à peine 250 millions de km. Les noyaux de matière résistent de plus en plus difficilement à l'agitation thermique grandissante. Il faut savoir que les neutrons (dont la durée de vie est seulement de 1/4 d'heure alors que celle du proton dépasse les milliards de milliards d'années) ne sont pas des particules stables. Les neutrons solitaires apparus à cette époque, non combinés à un noyau atomique, disposent donc d'un quart d'heure à peine pour trouver un partenaire (un proton) avec lequel ils pourront fusionner et former des noyaux. sinon, ils vont se désintégrer à tout jamais dans une mort solitaire.
3 minutes après le Big Bang.
Maintenant, le cosmos observable mesure à peine 60 millions de km (distance inférieure à celle qui sépare la terre de Mars) et sa température atteint des valeurs à peine concevables: plus d'un milliard de degrés. Les noyaux de matière, essentiellement ceux d'hélium et d'hydrogène, commencent à se désagréger, à se défaire en protons et neutrons. C'est une étape décisive de notre voyage dans le passé: les fondements de la matière sont désormais instables. C'est pendant ces trois premières minutes qu'on été produits les noyaux des atomes qu'on retrouve aujourd'hui en plus grand nombre dans l'Univers: hydrogène (un simple proton solitaire), deutérium (un proton, un neutron) et hélium (deux protons, deux neutrons). Ainsi, quand nous buvons un simple verre d'eau, nous avalons aussi les noyaux d'hydrogène qui ont été fabriqués dans ce passé à peine imaginable.
4) Remontons maintenant en core plus loin dans le passé.
1 minute après le Big bang.
L'horizon cosmologique ne s'étend plus que sur 20 millions de km, à peine un quart de la distance qui nous sépare de Mars. Soumis à une température de plus en plus élevée, les photons déstabilisent maintenant les noyaux de matière. Dès qu'un proton ou un électron apparaît, il est aussitôt capturé par un photon. L'Univers devient une sorte de "gaz" de photons, d'électrons, de protons et de neutrons. Ce n'est qu'à partir de la troisième minute que les noyaux commencent à se stabiliser. Les photons sont les plus nombreux, on en compte environ 1 milliard pour un seul proton. Les protons eux, sont 7 fois plus nombreux que les neutrons. C'est ce qui va permettre à l'hydrogène, dont le noyau n'est constitué que d'un seul proton, de de devenir plus tard l'élément le plus abondant de l'Univers (75% de toute la matière existante).
10 secondes après le Big Bang.
L'Univers visible ne cesse de rétrécir: il ne mesure plus que 3 millions de km et sa température est de 5 milliards de degrés. Les premiers noyaux se forment et se désintègrent sans cesse dans un rythme de plus en plus frénétique. Les électrons ne sont pas stables et on assiste au "ballet" création-annihilation des paires électrons-positrons. On peut parler d'une ère leptonique. La charge électrique du positron est positive et lorsqu'il rencontre un électron, les deux particules s'annihilent avec création d'un photon gamma hautement énergétique. C'est ce qui s'est passé entre la première et la dixième seconde de l'Univers. Mais une espèce de miracle a eu lieu, un électron sur un milliard a échappé à la destruction et est resté dans la "soupe" de particules alors suffisamment refroidie. Ainsi, à l'issue de cette formidable annihilation matière-antimatière, le "gaz cosmique" originel se trouve constitué d'un infime excédent de matière. C'est grâce à ce petit rien de matière que l'Univers d'aujourd'hui son existence. Grâce à lui, les milliards d'étoiles, les planètes, la tour Eiffel, les objets qui nous entourent ont pu exister.
La première seconde après le Big Bang.
L'Univers visible ne s'étend plus que sur 300 000 km (la distance Terre-Lune). Nous avons maintenant un seuil critique de température: 10 milliards de degrés. Les ultimes noyaux d'hélium et de deutérium sont détruits par le photons devenus ultra-énergétiques à de telles températures. Les neutrinos cessent d'interagir avec la matière pour s'en séparer définitivement (c'est parce qu'ils ont cessé d'interagir avec la matière que la température des neutrinos devrait être inférieure à celle du rayonnement fossile. On pense qu'elle serait de 2 °K contre 2,7 °K pour le rayonnement fossile). Ce instant est connu sous le nom de "découplage faible": Lorsque la température descend en dessous de 10 milliards de ° K, l'énergie des neutrinos diminue, les empêchant d'interagir avec les nucléons. Ils deviennent alors libres de circuler. Cette température joue le même rôle vis-à-vis des neutrinos que celle de 3000 K vis-à-vis des photons : c'est la température de découplage faible. L'enjeu de certaines expériences actuelles est de détecter ces fameux neutrinos émis à la première seconde dans l'espoir d'entrevoir, à travers ces "archives cosmologiques", l'Univers tel qu'il était au moment de sa naissance.
Le neutrino au cours de cette première seconde.
Le neutrino est une particule élémentaire du modèle standard de la physique des particules. C’est un fermion de spin ½. Il en existe trois saveurs : électronique,muonique et tauique. L’existence du neutrino a été postulée pour la première fois en 1930 par Wolfgang Paulipour expliquer le spectre continu de la désintégration bêta ainsi que l’apparente non-conservation du moment cinétique, et sa première confirmation expérimentale remonte à 1956.
D'où vient cette particule plutôt mystérieuse, mais d'une importance extrême? Dans l'Univers naissant, sous certaines conditions, les neutrons se transforment en protons, ce qui entraîne l'émission d'un électron et d'un neutrino 100 000 (?) fois plus léger que le proton? Pour un seul proton, il existe 10 milliards de neutrinos. Rien ne peut arrêter leur course folle. Pour parvenir enfin à les stopper, il faudrait un mur de plomb de 9 000 milliards de km d'épaisseur! A chaque seconde, plus de 60 millions de neutrinos traversent chaque centimètre carré de notre peau. Ils ont été émis à la première seconde de l'Univers, seconde cosmique tout à fait capitale.
Le cosmos n'est alors plus qu'un gaz d'électrons, de protons et de neutrons agités par l'énergie de photons et des neutrinos.
Sa densité est de plus en plus grande, un litre pèse 400 000 Kg. Mais ce qui est surprenant, c'est que cette "soupe primitive" est en équilibre thermodynamique (relation entre équilibre thermodynamique et entropie-temps?) La quantité énorme de photons rend le rayonnement incroyablement intense. Tout n'est que pure lumière, mais une lumière invisible, prisonnière de la matière primordiale. C'est à partir de là que va commencer la "nucléosynthèse", la fabrication des premiers noyaux atomiques, essentiellement l'hydrogène et l'hélium.
Cette première seconde de l'Univers marque le tout début de la création de matière qui, comme on vient de le voir ne va durer que 3 minutes. La folle succession d'évènements qui vont se produire entre la première seconde et la troisième minute se trouve, en quelque sorte, entièrement "programmée" dès la première seconde. Pourquoi? Parce que dès cette première seconde, l'Univers se trouve dans un équilibre thermique presque parfait. Tout est dans le "presque", car, si la soupe primitive est bien en équilibre, il existe une particule, une seule, qui est en dehors: le neutrino qui vient de se découpler de la matière comme nous venons de le voir. Et c'est ce découplage précoce du neutrino qui a permis aux bases de la matière de se constituer durant les 3 premières minutes, car il n'a plus été en mesure d'interagir avec les nucléons, laissant le terrain libre pour la formation des noyaux au cours des 3 minutes suivantes.
5) Qu'y a t'il avant cette première seconde?
détection des ondes gravitationnelles
Pourra-on "voir" un jour cette première seconde comme on voit le fond diffus cosmologique? Naturellement pas avec des photons, puisqu'aucune lumière ne peut "circuler" en deçà de l'an 380 000. Mais de même que les rayons X "voient" derrière les objets, les neutrinos, lorsque nous saurons vraiment les détecter et les utiliser, pourront peut-être permettre des observations jusqu'à la première seconde. Et avec les gravitons, les éventuels "messagers" de l'interaction gravitationnelle (voir le modèle standard), qu'on espère mettre en évidence grâce aux détecteurs mis en service, on devrait, en principe, remonter jusqu'au voisinage du Big Bang lui-même.
En attendant ces découvertes, reste une question: d'où viennent les électrons, les protons et neutrons, d'où viennent ces grains de lumière qui ont dominé l'Univers depuis la première seconde jusqu'à l'an 380 0000?
Il va falloir remonter dans le prochain article, encore plus tôt dans la passé, avant le première seconde.
Quelques autres liens découverts en rédigeant cet article:
http://www.astronomes.com/le-big-bang/nucleosynthese-primordiale/
notions de base de la radio-activité
eres-cosmologiques- ere-leptonique les éres cosmologiques
températures: Ordre_de_grandeur
science.gouv- aux-origines-de-l-univers-l-enigme-des-premiers-instants
mondedemain.org- l'origine-de-l'univers
scienceinschool.org- le lhc ou l'etude du big bang
l'univers- de-la-premiere-seconde-a-aujourd'hui
Univers, du big bang aux galaxies strange-univers.over-blog- Lorigine_de_lUnivers
futura-sciences. question posée par le temps-de-lobservateur
les très vielles étoiles (12 milliards d' années)
la doyenne du cosmos a 13 milliards d'années
science-et-vie.com -l'astre-le-plus-lointain-de-lunivers/
sytinet. histoire de l'univers, de la vie, de l'homme
le big bang par astronoo.com notre Univers: Chronologie techno-science: le big bang
Lorigine_de_lUnivers par strange univers
la-machine-a-remonter-14-milliards-dannees
les limites des modèles du big bang la cosmologie: les problèmes du modèle standard
les premiers pas de l'Univers -gaz-primordial quelques minutes après le big bang
l'univers structure l'univers l'univers visible -jusqu'à 14 milliards d'années
livre-metaphysique.moonfrui/ loi-realite-primordiale
la lumière des origines 'adileck.olympe.com
avant le big bang _spiritisme.net pré big bang, modèle cosmologique
sciences_de_l_ingenieur- les_limites_de_la_connaissance_physique
sciences_de_l_ingenieur- la_relativite_generale
Quelques blogs notés dans les articles précédents que je revisite de temps en temps:
science.gouv: le bosons de higgs serat-il observé en 2012? lefigaro- les premières traces du boson de higgs
la relativité générale.
http://hubblesite.org/ Einstein et la philosophie des science l'erreur d'einstein relativité générale (iap)
la relativité générale pour débutants la relativité générale -.futura-sciences la relativité générale -astrosurf
La relativité restreinte.
la relativité restreinte -wikipedia la relativite restreinte -astronomes.com Einstein et la relativité restreinte
*blogs Groupes quantiques.
*blogs sur le principe holographique
*blogs sur l'entropie
*Blogs sur la complexité.
*Autres blogs.
votre commentaire -
au commencement du temps 3-7) vers la toute première lumière (- 5 milliards à -13,7 milliards d'anné
Par amourdelapeinture le 13 Mars 2012 à 10:22<
au commencement du temps 3)7 vers la toute première lumière;
(-5 milliards -13,7 milliards d'années)
Dans ces articles, je voudrais approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieu" écrit par les frère Bogdanov et celle de mon article dans mon blog de reflexions à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov: "Au commencement du temps".
Ils me permettent de faire un saut dans l'histoire via les blogs et le articles que je déniche sur la toile, d'affiner mes connaissance sur la science et la recherche de l'Origine. Je trouve plaisir et jubilation à partager.
Mes articles déjà parus dans cette rubrique:
Au commencement du temps 2) En voiture vers l'origine (le graal de la physique)
Au-commencement du temps 3-2) 1979-1830 le film de l'univers vu à l'envers - étape 2
Au commencement du temps 3-3) Des figuiers Romains au Trocadéro: étape 3
Au commencement du temps -3-4) dans l'abime du temps (-15000 à -65 millions-d-années)
Au commencement du temps 3-7) Vers la toute première lumière
(- 5 milliards d'années - 13,7 milliards d'années)
A la fin de l'article précédent, nous nous étions arrêté Il y a environ 4,5 milliards d'années. Un corps céleste (nommé Théia) serait entré en collision avec la Terre. Son noyau ferreux s'y serait incorporé en grande partie. Les fragments du manteau terrestre, arrachés par la collision se seraient mélangés au débris de la planète. L'anneau de roches et de gaz résultant se serait condensé pour former la lune, ce qui expliquerait les parentés de composition anormales qui existent entre les roches du manteau terrestre et celles de la lune, ainsi que son déficit en fer.
Si la lune n'avait pas existé, l'axe de rotation terrestre aurait présenté des instabilités variant de 0 à plus de 60°qui auraient rendu presque impossible la chimie prébiotique et donc sans doute l'apparition de la vie. Cela a eu pour effet de régler la vitesse de rotation du globe terrestre: la durée de l'alternance entre le jour et la nuit aurait été très différente et la vie aurait eu beaucoup de mal à se développer car des périodes régulières et assez longues d'ensoleillement sont indispensables à la photosynthèse et par conséquent à la dynamique du vivant.
Il est maintenant -5 milliards d'années à l'horloge cosmique.
Nos poursuivons notre voyage vers l'origine dans la nuit profonde du passé. La jauge qui permet de mesurer l'information globale de l'Univers a nettement baissé, de 10 120 bits d'information aujourd'hui à 10 115 bits il y a - 5 milliards d'années (voir Au commencement du temps 2) En voiture vers l'origine (le graal de la physique) chapitre 10). L'Univers de cette époque était alors plus "simple" que celui qui nous est familier aujourd'hui. De nombreux systèmes solaires sont en formation tandis que le nombre d'étoiles géantes solitaires est un peu élevé qu'il ne l'est de nos jours. Il n'y encore ni le Soleil, ni la Terre, Vénus, Mars, ni aucune planète. Seul, un immense nuage de gaz et de poussières forme pour le moment le disque protoplanétaire.
position des planètes sur la voûte céleste
Les étoiles disséminées dans l'espace noir et glacé brillent d'une lumière beaucoup ardente que celle que nous voyons de nos jours dans le ciel nocturne. La température du "fond spatial" est très légèrement supérieure à celle que nous connaissons de nos jours. De nombreux amas globulaires contenant à cette époque des dizaines de milliers d'étoiles, embrasent la voûte céleste dans les régions centrales de la galaxie. Ils sont vingt fois plus massifs que la plupart de ceux que nous observons actuellement. Leur lumière visible est obscurcie par de la poussière interstellaire. Brillant de tous leurs feux, les jeunes étoiles bleues sont disséminées parmi les supergéantes rouges. On voit aussi à l'oeil nu les les supergéantes avant qu'elles n'explosent en supernovae. l'une d'entre elles donnera-t-elle un jour naissance aux éléments lourds qui desquels seront faites les tables et les chaises du salon de thé de Carette, place du Trocadéro.
Dans de nombreuses régions dérivent d'immenses nuages de gaz ionisés qui s'étendent sur plusieurs centaines d'années-lumière. Ils entourent d'innombrables populations d'étoiles en formation. Les masses d'hydrogène qui les enveloppent sont excitées par leur rayonnement ultra-violet et deviennent superbement lumineuses au moment où elles se recombinent. En arrière-plan, on peut voir les résidus de la formation d'autres amas d'étoiles que les soleils de ces amas ont soufflé au moment ils se sont allumés pour rayonner de tout leur éclat.
A cette époque, presque chaque instant est le témoin de de la naissance flamboyante d'un soleil sous l'effet de l'effondrement gravitationnel et de la fantastique pression qui en résulte. La température atteint alors le seuil critique de 15 millions de degrés qui permet d'aboutir aux premières réactions éblouissantes de fusion dans les régions centrales de la future étoile.
Approchons nous maintenant de la région de la galaxie au sein de laquelle notre futur système est sur le point d'apparaître.
Voici le disque de matériaux protoplanétaires qui entoure cette jeune étoile, notre soleil. Il est sur le point de donner naissance à un cortège de planètes et nous pouvons reconnaître Mercure, Vénus, la Terre, Mars, et beaucoup loin, Jupiter et les planètes géantes. Comment imaginer qu'une de ces planètes encore toute jeune donnera un jour naissance à des milliards d'espèces vivantes dont l'une d'entre elles deviendra consciente et intelligente. La conscience est-elle inscrite dès l'origine dans la matière?
L'aventure de la vie n'en n'est pour le moment qu'à ses lointains débuts alors que le panorama cosmique est grandiose. Nous y reconnaissons la splendide nébuleuse de la Tarentule située à une distance de 180 000 années-lumière, vaste région de gaz ionisés de 1000 années-lumière de longueur entourant une nombreuse population d'étoiles en formation situées dans les Nuages de Magellan. Un phénomène comparable d'ionisation et de recombinaison des masses d'hydrogène illumine la nébuleuse d'Orion, même si elle n'atteint que le centième de la taille de la Tarentule. Des supernovae visibles à l'oeil nu viennent d'apparaître dans cette région particulièrement active du ciel.
Continuons notre voyage dans le temps jusqu'à dix milliards d'années dans le passé.
L'anneau argenté qui forme la voie lactée semble beaucoup plus large et nettement plus lumineux qu'aujourd'hui. Les étoiles sont moins nombreuses mais leur luminosité est beaucoup plus vive et la plupart d'entre elles sont de couleur bleue, signe qu'elles sont très jeunes et que leur masse et leur température sont bien plus élevées que celles de notre soleil.
Notre jauge cosmique, celle qui indique le niveau global de l'information contenue dans l'Univers atteint des niveaux de plus en plus bas.
Poursuivons notre voyage parmi les jeunes étoiles. Des filaments verts, jaunes et rouges concentrés sur les bords d'une nébuleuse sont les débris d'une supernova dans l'espace lors de son explosion. Au centre, se trouve le noyau de l'étoile qui a explosé: c'est un pulsar, étoile à neutrons en rotation rapide qui mesure seulement 10 km mais dont la masse est plus importante que celle du soleil. Notre poids sur ce étrange corps exploserait: plus de 5 000 tonnes. Nous serions aplatis comme une feuille de papier. Le paysage se réduirait à une sorte de glu hyper dense composée uniformément de neutrons. L'objet tourne sur lui-même à la vitesse fantastique de 30 tours par seconde et émet un champ magnétique puissant qui accélère les particules à une vitesse proche de celle de la lumière. Un éclat de couleur bleue est visible, de manière diffuse, dans les régions intérieures de la nébuleuse (lumière émise par les électrons tandis qu'ils tournent en spirale dans le champ magnétique de celle-ci). Il est alimenté par le pulsar qui remodèle son environnement à la vitesse de la lumière.
Notre ascension vertigineuse vers le début de l'Univers nous amène maintenant à 12 milliards d'années dans le passé.
Le centre de ce qui deviendra notre galaxie nous découvre un spectacle magnifique: d'immenses nuées de gaz et de poussières semblent s'embraser avant de tomber en tournoyant vers un immense trou noir. En tombant dans le trou noir, ils émettent une lumière très brillante qui illumine la galaxie toute entière, immense geyser lumineux plus de 100 milliards de fois à l'éclat d'une étoile normale. C'est en fait un des premiers quasars qui vient de se former. Ces phénomènes sont engendrés par un trou noir supermassif, monstre invisible dont la masse peut atteindre un milliard de fois celle de notre soleil.
A cette époque, le jeune cosmos est embrasé par des millions de quasars et les trous noirs dans lesquels ils trouvent leur origine sont eux-même des monstres insatiables tapis au-dessous des quasars. Ces ogres cosmiques engloutissent chaque année environ mille étoiles aussi massives que notre soleil. C'est une vision saisissante que forment ces millions de quasars primordiaux sous lesquels se dissimulent , à jamais invisibles, ces objets mystérieux que sont les trous noirs. Alors que la place du Trocadéro, Paris, la Terre, le Soleil ou notre voie lactée n'existeront que dans des milliards d'années, les nébuleuses occupées par les pulsars extrêmement dynamiques et leur structure se modifie régulièrement sous l'influence du pulsar qui remodèle son environnement à la vitesse de la lumière.
Douze milliards et demi d'années en arrière.
La voie lactée n'est plus du tout distincte des innombrables nébuleuses en train de se former. Il n'y a plus que des structures vagues, des filaments et des nuées plus ou moins denses de matière ordinaire, mais aussi sans doute de matière noire qui pourrait représenter 90% du total(?). A mesure que le temps passe, ces filaments s'entrelacent, la matière semble se condenser pour se réchauffer sous l'action de la gravitation. Comme ces masses sont en rotation, elles forment peu à peu une sorte de disque entouré d'un halo qui contient peut-être de la matière sombre exotique et la voie lactée en émergera. Les étoiles sont encore rares quand notre horloge cosmique vient d'annoncer le premier milliard d'années. La gravitation, le grand maître de l'Univers, a déjà façonné les grandes structures que nous observons aujourd'hui. La jauge cosmique elle, continue de baisser.
Encore 500 millions d'années plus tôt, et le cosmos tout entier semble beaucoup plus petit qu'aujourd'hui.
Nous sommes un peu plus de 13 milliards d'années en arrière. Le spectacle que nous voyons a été dévoilé par les photographies transmises par le télescope Hubble, fantastique machine à photographier le ces objets du passé lointain. Nous voyons en effet l'Univers en train de naître. En 2006, il a découvert 500 galaxies, de petite taille, très brillantes, de couleur bleue en raison de la formation de très jeunes étoiles datant de 900 millions d'années seulement après le Big Bang. Elles doivent provenir de galaxies encore plus petites, mais pas assez brillantes pour être observées avec les moyens actuels, qui existaient il y a peut-être il y a plus de 13 milliards d'années. Le rythme des naissances stellaires actuel est négligeable, bien que des étoiles continuent de se former, eu égard à la fantastique effervescence des premiers âges de l'Univers. Il semble en effet que l'Univers se soit embrasé d'un feu torrentiel plus tôt qu'on ne l'avait imaginé, à peine quelques centaines millions d'années après le Big Bang.
Projetons nous maintenant 13 milliards 400 millions d'années dans le passé.
Dans le jeune Univers, des régions plus claires constituent des "fenêtres" sur des amas ouverts de très jeunes étoiles en formation. On peut distinguer d'immenses piliers et volutes de poussière sombre et froide de gaz moléculaires qui n'ont pas encore été absorbés par les étoiles en train de naître. Au premier plan, on voit des jeunes étoiles bleues dont la lumière et les vents sont emportés au loin vers les filaments résiduels ainsi que les parois lumineuses de de gaz et de poussières. D'immenses geysers de couleur bleue sombre sont provoqués par l'hydrogène chaud au moment où les colonnes de gaz éjectés par les bébés stellaires entrent en collision avec le gaz froid du nuage environnant. Ces premiers soleils du cosmos sont 100 à 1000 fois plus massifs que le nôtre, et des millions de fois plus lumineux. Mais ils ne vivront que quelques millions d'années en raison de leur masse, un souffle par rapport aux 5 milliards d'années qu'a déjà vécu notre Soleil.
Maintenant, la folle contraction de l'Univers se poursuit tandis que la température s'élève de plus en plus.
Les premières étoiles disparaissent à leur tour, et au fil des millions d'années, les nébuleuses primordiales se désagrègent et se fondent en un plasma incandescent de particules élémentaires. L'Univers a maintenant l'aspect d'une sorte de "soupe" épaisse de photons, de protons et d'électrons au milieu desquels on trouve des noyaux de deutérium, d'hélium et d'hydrogène. Où donc est la Terre? la place du Trocadéro? ses terrasses et ses cafés? Nous voici à environ 13 milliards 700 millions d'années dans le passé. L'Univers n'était encore âgé que de 380 000 ans. Nos repères ont presque tous disparu: à la place des étoiles, nébuleuses, galaxies, on découvre un immense nuage de gaz à haute température duquel naîtront dans plusieurs centaines de millions d'années les premières étoiles et bien plus tard les éléments lourds desquels seront faits les chiens, les chats, les voitures qui circuleront place du Trocadéro. Le fond du ciel de cette époque, loin d'être plongé dans la nuit, est baigné par une sorte de brume laiteuse, ce plasma de gaz qu'on vient de décrire, porté à la température de 3000 degrés environ.
La jauge d'information est à son niveau le plus bes depuis le début de notre voyage: 10110 bits. L'Univers est désormais d'une simplicité extrême, il est beaucoup moins "informé" que de nos jours. Il se réduit pour l'essentiel à ce plasma de particules élémentaires. Et pourtant, obéissant aux lois physiques qui guident son évolution, il semble contenir, "en germe", le scénario cosmique qui va conduire jusqu'à nous. L'évolution conduirait-elle, inévitablement, par paliers de complexité croissante, vers de la matière vivante et consciente? La position des étoiles dans leurs galaxies semble déterminante pour augmenter les chances que la vie se développe sur des planètes en orbite autour d'elles, celles qui se trouvent dans les régions extérieures des bras galactiques sont jeunes et donc plus propices à la vie que les anciennes étoiles concentrées dans les régions centrales. Par ailleurs, il est nécessaire que la distance qui sépare la planète du centre galactique soit située dans une région où la vitesse orbitale des étoiles et celle des bras galactiques soient égales. Le soleil, qui se trouve dans "l'écosphère galactique" a croisé le bras du Sagittaire il y a 4,6 milliards d'années et abordera le bras de Persée dans 3,3 milliards d'années. Les étoiles les plus éloignées du centre galactique tournent plus lentement que les bras spiraux et donc les croisent plus souvent. Or les étoiles placées plus près du centre tournent autour de le galaxie plus vite que les bras, ce qui fait qu'elles le croisent plus souvent. Lorsqu'une étoile croise une bras spiral, elle court plus de risques d'être la cible des radiations émanant des supernovae qui explosent, ce qui peut représenter un évènement fatal.
Ainsi, l'histoire de la vie sur Terre est intimement liée à celle de l'Univers tout entier. Dès les premiers instants après le Big Bang, la matière a commencé une longue et irrésistible ascension vers la complexité. Cette évolution semble obéir à un certain nombre de lois physiques qui qui conduisent inexorablement vers la vie. la réponse se trouve-t-elle en approchant encore plus près de la source, la première seconde et la naissance même de l'univers?
Prochain article: la première seconde.
Blogs que j'ai consultés pour rédiger cet article.
les trous noirs géants se seraient formés avant leurs galaxies-hôte lestrousnoirs.net
l'Univers à l'âge des ténèbres (formation des galaxies)
gaz-primordial quelques minutes après le big bang
des-nuages-de-gaz-nes-du-big-bang
trou noir supermassif primordial
trous-blancs.- notes sur une-hypothese-cosmologique
Douze milliards et demi d'années avant notre époque
ces-Graine-de-Quasar. le plus ancien quasar observé
comment se sont formées les premières galaxies
confins de l'Univers et lentilles cosmiques
les-cendres-des-premieres-etoiles 200 millions d'années après le big bang
conscience homme/animal éveil à le conscience -radio-canada conscience et vérité.
crise-de-civilisation-ou-mutation-d-espece? la conscience est-elle le propre de l'homme?
la matière et l'esprit la conscience dans la matière la matière pensante de locke
basarab.nicolescu -l'énergie troisième matière?
la conscience dans la matière: de la physique quantique à la biologie
naissance-systeme-solaire lesia.obspm. Origine-du-Systeme-Solaire.html
naissance du système solaire et notre position
comètes et nhttp://clubastronomie.free.fr/univers/galax.htm
system.solaire.free.fr disque d'accrétion d'une protoplanète
le-milieu-interstellaire-et-la-galaxie/gaz-interstellaire le milieu interstellaire -nébuleuses
poussière interstellaire ngc 1999 a la recherche des poussières interstellaires
poussière interstellaire fractale un nuage d'hydrogène bientôt près de chez nous
ciel et espace radio la-voute-celeste kazeo: description-de-la-voute-celeste
évolution stellaire des masses gaz ionisées cours-astro -le milieu ionisé
Comment s'orienter sur la voûte céleste position des planètes sur la voûte céleste
skysurvey.org/ la voûte céleste
les régions centrales de la galaxie au coeur de la galaxie
le-milieu-interstellaire-et-la-galaxie -centre-galactique/
la source d'antimatière au coeur de la galaxie voyage au centre de notre galaxie
le centre galactique un sursaut au centre de la galaxie
astrospace/ les étoiles (caractéristiques) decouverte-de-la-plus-grosse-etoile-de-lunivers
luminosité des étoiles (diagrammes) les étoiles: couleur et luminosité les étoiles: sciences.ch
astronomieamateur -LES_ETOILES_Types_et_classifications
la naissance du système solaire vu via -thermoluminescence
la naissance du système solaire vu via -thermoluminescence
il y 6 milliards d'années crash dans le groupe local de galaxies
jeunes étoiles massives étoiles bleues supergéante rouge geanteBleueEtRouge
/Supernova_historique: la nébuleuse du crabe les supernovae
la-fin-des-etoiles-massives: supernova le cataclysme: supernova
supernova vue par starcraftscience.com supernov par imagine.gsfc.nasa.gov/
la plus lointaine supernova ? la plus vieille supernova?
supernovae -feu d'artifice dans la grande ourse
il y 10 milliards d'années les supernovae explosaient cinq fois plus souvent qu'aujourdhui
futura-sciences. question posée par le temps-de-lobservateur
les très vielles étoiles (12 milliards d' années)
la doyenne du cosmos a 13 milliards d'années
science-et-vie.com -l'astre-le-plus-lointain-de-lunivers/
sytinet. histoire de l'univers, de la vie, de l'homme
le big bang par astronoo.com notre Univers: Chronologie techno-science: le big bang
Lorigine_de_lUnivers par strange univers
la-machine-a-remonter-14-milliards-dannees
les limites des modèles du big bang la cosmologie: les problèmes du modèle standard
les premiers pas de l'Univers -gaz-primordial quelques minutes après le big bang
l'univers structure l'univers l'univers visible -jusqu'à 14 milliards d'années
votre commentaire -
Par amourdelapeinture le 6 Février 2012 à 15:15
Elle est vraiment vivante et magnifique notre Terre, la Mère.
Au commencement du temps 3-6) Paris au fond de l'océan
(-530 millions à -3,5 milliards d'années)
Dans ces articles, je voudrais approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieu" écrit par les frère Bogdanov et celle de mon article dans mon blog de reflexions à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov: "Au commencement du temps".
Ils me permettent de faire un saut dans l'histoire via les blogs et le articles que je déniche sur la toile, d'affiner mes connaissance sur la science et la recherche de l'Origine. Je trouve plaisir et jubilation à partager.
Mes articles déjà parus dans cette rubrique:
Au commencement du temps 2) En voiture vers l'origine (le graal de la physique)
Au-commencement du temps 3-2) 1979-1830 le film de l'univers vu à l'envers - étape 2
Au commencement du temps 3-3) Des figuiers Romains au Trocadéro: étape 3
Au commencement du temps -3-4) dans l'abime du temps (-15000 à -65 millions-d-années)
Au commencement du temps 3-6) Paris au fond de l'océan
(-530 millions à -3,5 milliards d'années)
Maintenant, nous pouvons nous projeter vers Paris au fond de l'océan et vers la première lumière pendant l'explosion du cambrien (mythe ou réalité).
C'était bien avant la prolifération des organismes évolués du carbonifère., scolopendres, libellules et autres araignées.
Cependant, comme à l'ère primaire le niveau d'informations sur terre, est négligeable par rapport à la quantité inimaginable d'informations qui "codent" l'Univers tout entier et ce, quelles que soient les époques. Les informations liées à "l'intelligence artificielle du vivant" (capacité des êtres vivants de modifier leur environnement) avait déjà diminué de façon extraordinaire au carbonifère, mais cette différence intervient à peine dans le bilan global. Le niveau d'information est à peine plus faible à cette époque que celui d'aujourd'hui, tout juste d'un ordre de grandeur différent. En effet, la jauge décrivant toutes les informations possibles de l'Univers en 2009 ("artificielles" et "naturelles") est comme on l'a vu dans les premiers articles d'environ 10 120 bits. Or il y a 500 millions d'années elle indiquait un chiffre autour de 10 119, soit seulement dix fois moins d'informations à l'échelle de l'Univers. La quantité d'informations "naturelles" qui "codent" la physique, la chimie, les systèmes qui caractérisent le cosmos est donc extrêmement élevée. Une explication sera donnée ultérieurement.
les continents au cambrien
Nous voici donc face à cette extraordinaire explosion du cambrien, mais l'origine de la vie est sans doute bien antérieure. Au fond des mers, on assiste à une formidable diversification de la bio-diversité et de la vie, alors qu'elle n'est représentée sur terre que par des micro-organismes d'origine marine, certainement des lichens nés de la symbiose d'un champignon et d'une algue. Les clients des cafés du Trocadéro sont à cette époque les trilobites, êtres étonnants ressemblant un peu à des punaises géantes. Ce sont les premiers maîtres de la Terre. Leur règne va durer presque 300 millions d'années.
(trilobite1 trilobite 2 trilobite 3).
Il est à noter que "tous les phylums du règne animal connus à ce jour, sont apparus en même temps à la surface du globe, pendant une période de temps géologique connu sous le nom de Cambrien. Ce Cambrien est une période géologique datée entre 570 et 505 millions d’années, ayant duré 65 millions d’années. La période où apparut si brusquement la majorité des espèces animales se limite à une phase très brève du Cambrien souvent appelée l’explosion cambrienne. Stephen C. Meyer, P. A. Nelson et Paul Chien, dans un article écrit en 2001, s’appuyant sur une enquête, remarquent que "l’explosion cambrienne est survenue pendant une période très courte à l’échelle géologique, qui a duré pas plus de 5 à 6 millions d’années".". Cela conduit certains auteurs à remettre en cause la théorie de l'évolution et à être favorables au "créationnisme".
Les continents forment alors un bloc de quatre masses séparées par des mers peu profondes, qui correspondent à l'Europe, à l'Amérique du Nord, à l'Asie et un ensemble de terres constitué de l'Antarctique, l'Amérique du Sud, l'Australie, l'Afrique et l'Inde. Cependant, contrairement aux schémas actuellement admis qui situent le début de la tectonique des plaques (telle que nous la connaissons aujourd’hui) vers 900 millions d’années, une équipe internationale dirigée par un chercheur du laboratoire Géoscience-Environnement Toulouse (CNRS, IRD, Université Paul Sabatier /OMP), démontre que des roches des bassins aurifères de l’Afrique de l’Ouest, vieilles d’environ 2 milliards d’années, sont issues de processus de subduction identiques à la subduction moderne. Ces résultats sont publiés dans la revue Nature Geoscience.
"Maintenant nous nous mettons peu à peu à ressentir que nous nos rapprochons du commencement du temps. Car tout autour de nous tout est si nu, dépouillé, simple, que nous constatons à quel point le monde a perdu sa complexité. Nous avons atterri sur un rocher, face à la mer. Immense et vide. Nous ne savons pas pourquoi, mais nous avons l'impression que cette roche sous nos pieds est la même que celle que nous découvrirons sur la colline du Trocadéro. En tout cas cette encoche profonde tailladée dans la pierre sur plus de 20 cm ressemble à s'y méprendre à celle que nous connaissons! Si c'était donc vrai?...Il est certain que c'est le même endroit, au milieu de la place du Trocadéro, à quelques de mètres de la terrasse du grand café qui fera le coin de l'avenue d'Eylau qui a subi les remaniements de la croûte terrestre et les multiples dérives continentales.
Remontons encore plus loin dans le passé, vers l'océan primitif qui s'étendait sur le Terre il y a un milliard d'années.
Le paysage est totalement silencieux. Les cyanobactéries viennent de convertir l'azote en oxygène par photosynthèse (Déjà présent il y a 2,8 milliards d'années, l'oxygène a fluctué de façon non négligeable avant l'explosion cambrienne). Le ciel est devenu bleu tandis que la température de l'eau est tombée à environ 30 degrés. Les vagues devaient ressembler à celles des océans et mers chaudes qui recouvrent de nos jours l'hémisphère sud. La terre est là, le soleil aussi, mais cette mer indifférente qui roule ses flots à l'infini dit toute l'étrangeté de ce monde qui pourrait bien abriter un jour, les cafés de la place du Trocadéro.
Continuons plus loin, bond inconcevable de deux millions et demi de siècles, trois milliards d'années en arrière.
Le température de l'eau est maintenant de bien plus élevée, entre 60 et 80 degrés. Cela a peut-être favorisé les réactions chimiques à l'origine de la vie avec l'influence conjuguée de l'énergie libérée par le coeur des volcans, des ondes de choc générées par les impacts météoritiques, des décharges électriques des orages, des rayons cosmiques émanant du jeune soleil, de la radioactivité naturelle de l'écorce terrestre, des composés organiques provenant des comètes et dissous dans les océans, et de la chaleur des sources hydrothermales. Les formes complexes de vie datées jusqu'à présent de 600 millions d'années, pourraient être bien antérieures et datées de plus de deux milliards d'années, voire de de trois milliards d'années.
En ce moment, c'est la nuit. Le ciel est d'une étonnante pureté, traversé par l'immense bande de la voie lactée. Est-ce une illusion? Les constellations semblent briller d'un éclat plus vif. Une sorte de halo phosphorescent baigne les premiers déserts des premiers âges. Comme si la nuit n'était plus tout à fait noire. On ne reconnait aucune des constellations qui nous sont familières, ni la Grande Ourse, ni sa soeur, la Petite Ourse. Mais la nuit est courte. Le lever du soleil découvre ce paysage du début des temps. Nous sommes quelque part sur une immense lame rocheuse de couleur grisâtre, sans un brin d'herbe, ni même un mousse. La vie n'a pas encore pris possession de la matière minérale à l'air libre. De temps en temps, un aérolithe troue les nuages et laisse son sillage incandescent dans le ciel, puis dans un sifflement aigu, il percute la roche en y creusant un profond sillage. Les contours fumants de l'entaille rappellent celle qui nous a guidé depuis le départ, sur le rocher de Chaillot. Les premiers "Parisiens", ballottés par les vagues, sont totalement indifférents à ce qui vient de se passer. Cellules insignifiantes à ce moment, elles ne cherchent qu'à échapper au courant qui les entraîne vers vers le fantôme à venir de la Tour Eiffel.
Un nouveau saut dans le temps de 400 millions d'années nous entraîne 4,4 milliards d'années en arrière dans le passé.
la naissance de la lune
"La terre vient tout juste de naître, presque en même temps que le soleil. Le sol est encore tiède et la lave jaillit parfois de crevasses qui se creusent soudain sous nos pas. D'immenses colonnes de fumée noirâtre recrachées par les volcans montent en panaches vers les hauteurs béantes".
Le monde qui nous entoure a beaucoup changé. Les constellations sont maintenant presque méconnaissables et la voie lactée est nettement plus brillante.
A -4,5 milliards d'années, on assiste à la naissance de la lune.
Peut-être, sans elle, la vie ne serait jamais apparue sur Terre, alors que cette dernière, encore très jeune, est un magma en fusion dont la température atteint plusieurs milliers de degrés. Comment alors imaginer que la vie puisse un jour surgir de cet enfer? "Soudain, un corps céleste de la taille de Mars frappe notre jeune planète qui est à peine âgée de 42 millions d'années. Le choc est d'une violence indescriptible. En quelques instants, des milliards de tonnes de matière en fusion résultant de cette collision titanesque sont projetées dans l'espace avant de dériver sur une orbite lointaine. Progressivement, au fil des millions d'années, ces débris vont se rassembler jusqu'à former le visage actuel de la lune".
Ce scénario repose sur les données minéralogiques et chimiques analysées lors des missions appolo, notamment en ce qui concerne certains isotopes du fer et les simulations informatiques de la naissance du système solaire et son cortège de planètes.
Il y a environ 4,5 milliards d'années, un corps céleste (nommé Théia) serait entré en collision avec la Terre. Son noyau ferreux s'y serait incorporé en grande partie. Les fragments du manteau terrestre, arrachés par la collision se seraient mélangés au débris de la planète. L'anneau de roches et de gaz résultant se serait condensé pour former la lune, ce qui expliquerait les parentés de composition anormales qui existent entre les roches du manteau terrestre et celles de la lune, ainsi que son déficit en fer.
Si la lune n'avait pas existé, l'axe de rotation terrestre aurait présenté des instabilités variant de 0 à plus de 60°qui auraient rendu presque impossible la chimie prébiotique et donc sans doute l'apparition de la vie. Cela a eu pour effet de régler la vitesse de rotation du globe terrestre: la durée de l'alternance entre le jour et la nuit aurait été très différente et la vie aurait eu beaucoup de mal à se développer car des périodes régulières et assez longues d'ensoleillement sont indispensables à la photosynthèse et par conséquent à la dynamique du vivant.
Maintenant, nous atteignons la dernière étape dans le passé au cours de laquelle ni la Terre, ni les planètes du système solaire n'existent encore. Qu'y a-t-il à leur place? C'est ce que nous verrons lors de notre prochaine exploration: Vers la toute première lumière (5 milliards d'années à -13,7 milliards d'années).
périodes (ères) le phanérozoïque (ère primaire) ère primaire jcboulay.free.fr/astro -ère primaire http://www.fossiliraptor.be/paleozoique.htm
l'histoire de la vie et de la terre
monde au jurassique jurassique océan thétys
le monde à la fin du crétacé mésozoïque
Les origines de la vie -(pythacli) le jurassique
le climat -voyage-dans-les-eres.php
l'évolution de la vie -gigadino.pagestriasfaune
wikipedia -Histoire évolutive_du_vivant
alpha-centaure.com -fossiles: animations
futura-sciences -une-toile-daraignee-vieille-de-140-millions-dannees_
650 millions d'années en 1 mn 20
chronologie de la terre -pythacli
orum.hardware.fr -araignée géante.
l'histoire de la terre la naissance de la terre périodes de la terre (ères)
youtube. l'univers dans un milliard d'années
l'histoire de la terre et de la viel'univers jusqu'à un milliard d'années
il y a deux milliards d'années l'oxygène atmosphérique s'écroulait
il-y-a-2-milliards-dannees-des-organismes-grouillaient-dans-leau
il-a-deux-milliards d'années, la vie
il y a 2 milliards d'années: les débuts de la tectonique moderne
la-vie-il-y-a-2-1-milliards-d-039-annees.html
dailymotion.com une-vie-quelque-part-au-gabon il y a 2,1 milliards d'années
il-a-deux-milliards d'années: la vie
de-la-photosynthese-il-y-a-plus-de-3-milliards-dannees/
des gènes vieux de plus de 3 milliards d'années
il-y-a-3,5-milliards-dannees-des-aurores-polaires-geantes-a-new-york
il-y-4-milliards-dannees. les planètes ont le même adn
il-y-4-milliards-dannees. la terre aurait eu deux lunes
les variations de co2 depuis 4,5 milliards d'années
Il-y-a-six-milliards-d-annees crash...
il-y-10-milliards-dannees-les-supernovae-explosaient-cinq-fois-plus-souvent-quaujourdhui
13,2-milliards-d-annees-lumiere la plus ancienne galaxie connue
.futura-sciences.com: 13,7-milliards-dannees-en-3-minutes-30
comment-notre-galaxie-est-nee-apres-le-big-bang
la mémoire du big bang -franceculture.fr/blog-en-quete-de-science
Quelques blogs notés dans les articles précédents que je revisite de temps en temps:
science.gouv: le bosons de higgs serat-il observé en 2012? lefigaro- les premières traces du boson de higgs
la relativité générale.
http://hubblesite.org/ Einstein et la philosophie des science l'erreur d'einstein relativité générale (iap)
la relativité générale pour débutants la relativité générale -.futura-sciences la relativité générale -astrosurf
La relativité restreinte.
la relativité restreinte -wikipedia la relativite restreinte -astronomes.com Einstein et la relativité restreinte
*blogs Groupes quantiques.
*blogs sur le principe holographique
*blogs sur l'entropie
*Blogs sur la complexité.
*Autres blogs.
votre commentaire -
Au commencement du temps 3-5) Des araignées géantes sur la colline de Chaillot (-80 millions à - 500
Par amourdelapeinture le 31 Janvier 2012 à 19:07Au commencement du temps
3-5) Des araignées géantes sur la colline de Chaillot
(80 millions à - 500 millions d'années).
A l'ère paléozoïque
Dans ces articles, je voudrais approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieu" écrit par les frère Bogdanov et celle de mon article dans mon blog de reflexions à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov: "Au commencement du temps".
Ils me permettent de faire un saut dans l'histoire via les blogs et le articles que je déniche sur la toile, d'affiner mes connaissance sur la science et la recherche de l'Origine. Je trouve plaisir et jubilation à partager.
Mes articles déjà parus dans cette rubrique:
Au commencement du temps 2) En voiture vers l'origine (le graal de la physique)
Au-commencement du temps 3-2) 1979-1830 le film de l'univers vu à l'envers - étape 2
Au commencement du temps 3-3) Des figuiers Romains au Trocadéro: étape 3
Voir aussi à la fin de cet article les blogs trouvés en faisant des recherches sur internet.
Au commencement du temps -3-4) dans l'abime du temps (-15000 à -65 millions-d-années)
Au commencement du temps 3-5)
Des araignées géantes sur la colline de Chaillot.
(-80 à -500 millions d'années)
a) A la fin de l'article précédent:
...Soudain, très haut dans le ciel, une boule de feu vient d'apparaître. (catastrophe du crétacé-tertiaire)
Les animaux qui lèvent la tête prennent-ils conscience de cet incroyable qui va suivre? Un énorme astéroïde de 10 km de diamètre, plus grand qu'une montagne, calcine autour de lui le bleu du ciel.
La catastrophe a eu lieu à l'équateur, l'immense nuage, qui a plongé le monde dans lune nuit suffocante, s'est étendu sur les deux hémisphères.L'air est devenu irrespirable, saturé de vapeurs de soufre, d'acide sulfurique et d'oxyde de carbone. Le soleil a été progressivement masqué et la température est tombée à - 20 degrés. Cette nuit glaciaire, qui durera des dizaines d'années, a été suivi par un terrible effet de serre qui a sévi durant 10 000
Est ce qu'une preuve de ce qui s'est passé se trouve dans cette couche sédimentaire anormalement riche en irridium, métal rare, qui n'existe pratiquement pas sur notre planète, mais qu'on trouve en abondance dans les couches géologiques qui correspondent à l'époque du choc? Cette trace est repérable partout sur notre monde, même sur le place du Trocadéro ou sous les fondations des bâtiments. Les océans ont mis 5 000 siècles avant de se remettre du cataclysme. Que se serait-il passé si cette catastrophe n'avait pas eu lieu? L'homme ne pouvait pas apparaître. Étrangement, le chemin vers l'intelligence est passé par la route des étoiles....
b) nouveau bond dans le temps: J. -C. - 80 millions d'années (des-plumes-de-dinosaures-datant-de-80-millions-d-annees), "très longtemps avant le cataclysme du crétacé. Un grand ciel sans nuage, un ciel bleu jusqu'à l'infini pèse sur le grand silence du monde.
tyrannosaurus
Nous nous retrouvons au milieu d'un massif de fougères à triple rang d'épines. Des créatures colossales, masses de chair grisâtres, fendent la végétation. L'une d'elles, un carnassier géant tourne sa tête hérissée de dents avant que son cerveau minuscule lui commande de se jeter sur la proie facile que des êtres humains représentent. Il s'ébranle lourdement en secouant la tête dans notre direction. Le sol tremble, éventré sous ses griffes qui projettent en tous sens des mottes de terre fraîche. L'air, riche en oxygène, est soudain saturé par les vapeurs acides que dégage le monstre. D'un bond, nous nous jetons dans un fossé profond. Presque aveugle, la chose passe sans nous voir, déchirant les broussailles de sa queue affreusement mobile. Puis elle disparaît, engloutie par les lianes qui se referment derrière elle...".
Les sauriens géants sont partout dans les profondeurs des océans, dans les forêts chaudes et humides ou planent dans les airs. Mais dans cette halte 80 millions d'années avant notre ère, on peut rencontrer une miniscule créature de la taille d'un rat ou d'un écureuil appelée purgatorius. Qu'a-t-il de spécial? Contrairement aux dinosaures qui l'entourent, il s'agit d'un mammifère, peut-être même l'ancêtre commun de tous les primates. Les paléontologues n'en sont pas certains; il n'est pas impossible que cette créature ait été dotée dès cette époque, d'une caractéristique décisive: un pouce opposable aux autres doigts. Cela aura sans doute suffi à le placer sur la longue route de l'évolution vers l'intelligence.
Où en est notre colline de Chaillot?
On devine sa silhouette escarpée qui dépasse de quelques mètres au ras de l'eau. Le Bassin Parisien se trouve presque entièrement recouvert par la mer Boréale. Rejoignant au sud l'Océan Thétys, elle inonde la plus grande partie de la France. (voir mer Boréale: ...le rift océanique qui se forme dans cet océan alpin va entraîner une transgression importante sur le continent, en raison de la subsidence thermique des marges. Mais comme la dorsale est de type rapide l'eau se retire rapidement mais le bassin de Paris persiste. Il est donc alimenté, au Trias, par la Téthys au sud, mer chaude donnant une faune mésogéenne, et par la mer boréale au nord, mer froide). Face à la mer, on a beaucoup de mal à croire que sur la plaine en contrebas sera un jour érigée la Tour Eiffel et plus loin, l'Ecole Militaire et que des millions d'hommes vivront en ce lieu.
Replongeons vers le passé à -130 millions d'années.
la terre il y a 130 millions d' années
Notre colline a émergé en bord de mer, mais l'emplacement de la Tour Eiffel a disparu sous une dizaine de mètres d'eau. Encore 20 millions d'années en arrière et la colline de Chaillot est une fois de plus engloutie sous les vagues.
Changeons d'ère géologique: le trias, il y a 200 millions d'années
"Là où se tenaient la colline de Chaillot et son rocher, se dresse un massif émergé, formé de couches de grès. Ce promontoire silencieux surplombe de quelques mètres une mer vide à perte de vue.Une chaleur tropicale se déverse sur les eaux peu profondes et transparentes. Des courants chauds se forment sur les fonds sablonneux visibles sous le soleil, d'un seul tenant jusqu'à la mer germanique à l'est et Thétys au sud.
Mais un autre cataclysme nous attend, il y a 250 millions d'années
C'est sans doute le plus dramatique (vidéo triasic parc) que notre monde ait jamais connu. Il est à la frontière entre le permien et le trias. A cette époque, tous les continents se trouvaient réunis en un seul bloc: la Pangée dans lequel la vie s'était déjà diversifiée en de multiples espèces. Cataclysme inimaginable: 90% des espèces vivant sur la terre ont disparu (70% sur terre et plus de 90% sous les mers. Comme pour les dinosaures l'hypothèse d'un astéroïde venu de l'espace est une des plus souvent envisagée. "Un bloc gigantesque dépassant les 15 km de diamètre (une montagne trois fois plus grande que le Mont-Blanc), est sans doute entré en collision avec la terre, dans une région qui correspondrait au nord de l'Australie. Des centaines de milliards de tonnes de roche ont sans doute été catapultées dans l'atmosphère. Les entrailles de notre planète ont été déchirées sous le choc d'une violence inouïe: Des éruptions volcaniques monstrueuses, un effet de plasma suivi de l'empoisonnement de l'air et d'un très long hiver nucléaire ont sans doute causé la disparition de presque toutes les espèces..." Certains chercheurs affirment avoir mis en évidence, au large de l'Australie, l'existence d'un immense cratère de 193 km de diamètre. Mais une autre autre solution à l'extinction du permien a été envisagée. En effet, on ne retrouve pas les traces d'iridium comme pour la catastrophe qui a provoqué la disparition des dinosaures. Il y aurait non pas un, mais deux tueurs. L'extinction aurait été progressive en trois phases étalées sur 80 000 ans. Des éjections grandioses de laves sous formes de coulées réchauffant les eaux des mers et la présence d'importantes quantités d'hydrate de méthane (un très puissant gaz à effet de serre stocké dans les couches de roche et résultant en grande partie de l'activité biologique, plantes et animaux).
Quittons cette époque de bouleversements pour remonter vers la vie au carbonifère, il y a 300 millions d'années, ère qui doit son nom aux accumulations ce charbon dans ses couches géologiques (video carbonifère):.
forêt carbonifère
Brutalement, le Bassin Parisien s'est soulevé une fois de plus, sorte de haut plateau comparable au Tibet et ce qui deviendra la colline de Chaillot est au sec. Des montagnes (chaines hercyniennes) colossales recouvrent toute le France et une grande partie de l'Europe. Un mont impressionnant s'élève à l'emplacement (si ce mot à encore un sens) de la colline de Chaillot d'où nous pouvons contempler deux énormes chaînes de montagne dont les pics se perdent dans les hauteurs béantes, à plus de 8000 m d'altitude. La végétation a envahi les vallées, les dépressions, les failles. La forêt est partout : maigres arbustes enserrés de fougères et de lianes. Les dinosaures ne sont pas encore là. Les "Parisiens" de cette époque sont des créatures inconnues. Un Dimétrodon, reptile mammalien long de 1 m se dandine sur ses pattes très plates. On dirait un croisement entre une grosse loutre et une salamandre. C'est en fait l'un de nos ancêtres directs les plus primitifs. Cet animal qui bondit hors de l'eau est un Crassiriginus Scoticus, une sorte de têtard géant de plus de 2 m de long. Il vaut mieux se cacher derrière les feuilles d'un Palaeo-Weichselia, plante subarborescente à tige dressée portant à son sommet un bouquet de frondes de grande taille. Les insectes géants dans le voisinage ne sont pas non plus rassurants. Ce dont on est sûr, c'est que la distance génétique qui sépare toutes ces créatures se réduit à mesure que nous remontons dans le temps: les différentes formes de vie se ressemblent de plus en plus, la complexité diminue quand on se rapproche du point zéro.
C'est peut-être ici, sur cette zone plate, face cette rivière qui se trouve en contrebas, que sera édifié le futur palais du Trocadéro. Il semble que le rocher que nous apercevons soit le même que celui que nous avons quitté sur la colline voilà 300 millions d'années. Même forme, même encoche sur la face supérieure. C'est peut-être dû à l'étourdissement devant tant d'étrangeté!
Nous sommes alors entraînés de plus en plus loin: -350 millions d'années.
forêt dévonienne
L'Europe et l'Amérique se trouvent à hauteur de l'équateur, réunis dans le continent de la Pangée. Dans l'épaisse forêt dévonienne essentiellement constituée de fougères géantes, de lianes enchevêtrées et de bambous qui pourrissent dans les marais. il n'y a encore ni mammifères ni oiseaux. Dans l'air lourd et humide, on peut entendre le bourdonnement continu et incessant d'innombrables arthropodes et insectes. Ces insectes géants sont alors les maîtres du monde: araignées mesurant jusqu'à plus de 2 m de haut, libellules dépassant la taille d'un aigle royal, monstrueux mille-pattes herbivores atteignant les 5 m de longueur...Comment imaginer que cet espace plongé dans l'ombre des fougères qui atteignent 40 m de haut au-dessus du sol marécageux, et dans lequel on peut voir deux énormes araignées noires entrer chez Carette (ou plutôt dans la clairière herbue qui, en descendant la ligne d'Univers nous amènera un jour chez Carette), pourra être celui de Paris, 350 millions d'années plus tard. Mais voilà, un peu plus loin, un sauropside, animal qui ressemble un peu à un lézard dont les descendants sont les groupes de reptiles (?) et les oiseaux (ou oiseaux -ancetres). Cette question étant controversée, arêtons-nous un instant aux plumes des oiseaux. C'est alors qu'un synapside tente à grand bruit de gagner un sol plus ferme. chacune de ses pattes arrache une forte odeur de pourriture du fond du marécage. Il vient d'échapper de peu à l'attaque conjuguée de libellules démesurées dont les ailes vibrent non loin de là. Qualifié par les spécialistes de "mammalien", on suppose que cette étrange créature aurait joué un rôle essentiel dans notre existence:c'est sans doute l'ancêtre commun de tous les mammifères.
Pour quelle raison ces animaux de cauchemar étaient-ils si grands? C'est sans doute parce que l'atmosphère de l'époque était beaucoup plus riche, et saturée en oxygène. Les passants actuels du Trocadéro en seraient bien incommodés, mais si un de ces "mille-pattes" venait s'échouer un matin au pied de la Tour Eiffel, l'effrayante créature serait bien incapable de survivre très longtemps dans notre atmosphère.
C'est alors qu'eut lieu une autre catastrophe, un de ces cataclysmes qui ont décimé la vie sur terre. Il y a 377 millions d'années, un volcan en éruption a entraîné la seconde destruction de masse de l'histoire terrestre. Pourtant, certains poissons ont trouvé un moyen de survivre au manque d'eau en devenant amphibiens : ils ont quitté la mer pour la terre.
Animal Armageddon La Terre en enfer 2 par tetranychus
Animal Armageddon La Terre en enfer 3 par tetranychus
Avant de quitter cette ère phanérozoïque, antérieurement appelée ère primaire, faisons le point sur ce qui se passait il y a 430 millions d'années, tout au début de cette ére..
la terre au silurien
Nous nous étions précédemment arrêtés il y a 377 millions d'années. 60 millions d'années plus tôt, nos sommes au silurien. les paysages sont vides, il n'y a plus un seul animal sur la terre ferme. La vie est alors dans l'eau.(vidéo). Parmi cette vie sous-marine, les poissons, tous plus insolites les uns que les autres, entament la conquête de la terre en donnant naissance aux insectes que nous venons de voir au dévonien avant que ceux-ci engendrent les dinosaures. Le Bassin Parisien se détache de de l'Eura-mérique, gigantesque continent résultant de la rencontre entre l'Amérique du Nord et l'Europe. Commence alors pour le Bassin Parisien et la future colline de Chaillot une dérive qui va le mener jusqu'au Gondwana, disque continental qui comprenant l'Amérique du Sud, l'Afrique et l'inde.
En jetant un coup d'oeil à notre jauge d'information, nous constatons qu'elle ne contient plus un seul Byte "d'information artificielle", pas même l'équivalent d'une page de livre. C'est la grande différence avec toutes les époques antérieures. La Terre ne contient plus aucune information résultant d'une transformation volontaire de l'environnement. C'est parce que la vie est sous-marine et les animaux aquatiques ne fabriquent plus aucun artefact, aucun objet. Les formes de vie sont alors totalement passives et n'agissent plus sur l'environnement.
Quant au niveau d'informations sur terre, il est négligeable par rapport à la quantité inimaginable d'informations qui "codent" l'Univers tout entier et ce, quelles que soient les époques. Les informations liées à "l'intelligence artificielle du vivant" (capacité des êtres vivants de modifier leur environnement) a diminué de façon extraordinaire au carbonifère, mais cette différence intervient à peine dans le bilan global. Le niveau d'information est à peine plus faible à l'époque de silurien que celui d'aujourd'hui, tout juste d'un ordre de grandeur différent. En effet, la jauge décrivant toutes les informations possibles de l'Univers en 2009 ("artificielles" et "naturelles") est comme on l'a vu dans les premiers articles d'environ 10 120 bits. Or il y a 500 millions d'années elle indiquait un chiffre autour de 10 119, soit seulement dix fois moins d'informations à l'échelle de l'Univers. La quantité d'informations "naturelles" qui "codent" la physique, la chimie, les systèmes qui caractérisent le cosmos est donc extrêmement élevée. Une explication sera donnée ultérieurement.Maintenant, nous pouvons nous projeter vers Paris au fond de l'océan et vers la première lumière.
la première image de l'ensemble de l'Univers
Quelques autre blogs.
périodes (ères) le phanérozoïque (ère primaire) ère primaire jcboulay.free.fr/astro -ère primaire http://www.fossiliraptor.be/paleozoique.htm
l'histoire de la vie et de la terre
monde au jurassique jurassique océan thétys
le monde à la fin du crétacé mésozoïque
Les origines de la vie -(pythacli) le jurassique
le climat -voyage-dans-les-eres.php
l'évolution de la vie -gigadino.pagestriasfaune
wikipedia -Histoire évolutive_du_vivant
alpha-centaure.com -fossiles: animations
futura-sciences -une-toile-daraignee-vieille-de-140-millions-dannees_
650 millions d'années en 1 mn 20
chronologie de la terre -pythacli
orum.hardware.fr -araignée géante.
l'histoire de la terre la naissance de la terre périodes de la terre (ères)
.futura-sciences.com: 13,7-milliards-dannees-en-3-minutes-30
Quelques blogs notés dans les articles précédents que je revisite de temps en temps:
science.gouv: le bosons de higgs serat-il observé en 2012? lefigaro- les premières traces du boson de higgs
la relativité générale.
http://hubblesite.org/ Einstein et la philosophie des science l'erreur d'einstein relativité générale (iap)
la relativité générale pour débutants la relativité générale -.futura-sciences la relativité générale -astrosurf
La relativité restreinte.
la relativité restreinte -wikipedia la relativite restreinte -astronomes.com Einstein et la relativité restreinte
*blogs Groupes quantiques.
*blogs sur le principe holographique
*blogs sur l'entropie
*Blogs sur la complexité.
*Autres blogs.
votre commentaire -
Par amourdelapeinture le 19 Janvier 2012 à 15:44
Au commencement du temps 3-4) Dans l'abîme du temps
(-15000 à -65 millions d'années)
Dans ces articles, je voudrais approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieu" écrit par les frère Bogdanov et celle de mon article dans mon blog de reflexions à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov: "Au commencement du temps".
Ils me permettent de faire un saut dans l'histoire via les blogs et le articles que je déniche sur la toile, d'affiner mes connaissance sur la science et la recherche de l'Origine. Je trouve plaisir et jubilation à partager.
Mes articles déjà parus dans cette rubrique:
Au commencement du temps 2) En voiture vers l'origine (le graal de la physique)
Au-commencement du temps 3-2) 1979-1830 le film de l'univers vu à l'envers - étape 2
Au commencement du temps 3-3) Des figuiers Romains au Trocadéro: étape 3
Voir aussi à la fin de cet article les blogs trouvés en faisant des recherches sur internet.
Contenu de cet article: Dans l'abîme du temps.
Le film de l'Univers remonté à l'envers vu par les frères Bogdanov (et moi dans ce blog, par ma lecture).
a) A la fin de notre étape 3, nous étions vers 420 avant Jésus-christ. "Sur les lieux de le future rue du Général Lepic, en plein bois. Un orage se prépare. Un grondement lointain monte, à peine perceptible, mais qui tient toute la place dans les profondeurs d'un nuage menaçant. Une nuée blanche remue jusqu'au sommet, presque vivante, coulant une ombre violette à l'horizon, là où le ciel prend appui sur la terre. A cet instant, nous avons réellement le sentiment que nous sommes perdus dans le temps". Nous nous souvenons alors que c'est Platon a écrit "le temps est l'image mobile de l'éternité immobile". C'est bien là une définition du temps imaginaire.
Avant de reprendre le voyage dans les profondeurs insondables du temps, nous pouvons mesurer que "l'information artificielle" (les écrits et les "inventions techniques" créés par l'homme) émerge à peine. Elle se réduit à quelques centaines de gigabytes, une quantité d'informations inférieure à celle qui se trouve stockée, en 2009, sur le plus banal des ordinateurs portables. Et pourtant les penseurs de cette époque, Socrate, Platon, Aristote... ont traversé les siècles. Étranger au temps et à l'oubli, leur esprit éclaire l'avenir et a inspiré toute une civilisation.
b) Nouvelle plongée dans le passé: - 15 000 ans!.
village néolithique reconstitué
Cette fois le saut commence à être impressionnant, nous émergeons lentement de la brume temporelle. Les contours du monde se mettent en place. Nous sommes toujours sur notre colline, près de notre rocher... au néolithique, environ 15 000 ans dans le passé. Mais notre vision imaginaire du passé ne nous permet pas de confirmer s'il y a eu, comme semblent l'indiquer les grands mythes de l'humanité, le récit de l'Atlantide de Platon et de nombreux écrits ou blogs, une catastrophe planétaire environ 10 000 ans avant J. - C.
Écoutons en résumé ce que disent les frères Bogdanov: C'est l'été. Pourtant, il règne un froid polaire et le ciel est alourdi par des nuages cristallisés. D'énormes glaciers recouvrent la majeure partie du Bassin Parisien, la Seine est devenue un fleuve incroyablement puissant. Notre capitale se réduit à quelques rares huttes en rondins blotties contre des talus, à l'abri du vent. Des hordes de mammouths et de tigres blancs à dents de sabre foulent le sol enneigé de ce qui deviendra la la place du Trocadéro. Celle-ci est maintenant entièrement recouverte par une immense forêt où rôdent quelques tribus d'hommes préhistoriques.
bisons -magdalénien tardif
Ces hommes ne produisent, à eux tous que quelques centaines de Mégabytes d'information, l'équivalent d'environ 300 livres de taille moyenne. Cette information, (fabriquée par l'homme à cette époque) est, si l'on excepte celle, incontrôlable à l'heure actuelle, de civilisations avancées qui ont disparu, faite de gourdins, de flèches, de silex taillée, de fourrures rapiécées... L'art existe sous une forme rudimentaire: des peintures symboliques recouvrent les parois des grottes, des encoches sont gravées sur des pierres et des ossements. L'écriture, quant à elle, est presque inexistante, à l'exception de quelques milliers de signes éparpillés ici ou là à l'entrée des grottes ou sur des cailloux. Elaborée sur des années, elle est sédentaire, comme "gelée" et ne circule pratiquement plus.
Notre rocher de chaillot est toujours là mais bien plus gros. Sur sa face, l'entaille est dèjà là! A son pied s'est ouverte une grotte peu profonde où des hommes ont trouvé refuge. La population mondiale est tombée à un million d'individus à peine. Ce monde est si différent du nôtre! A l'entrée de la grotte, sous notre rocher, surgit maintenant un spécimen de Canis familiaris, le tout premier chien de l'histoire (?), ancêtre du chien-loup. L'infosphère due à l'homme s'est rapetissée à quelques centaines de mégabytes d'information alors que l'information initiale, à l'oeuvre depuis le big-bang, s'est ramifiée au sein de créatures totalement différentes les unes des autres. Du moins en apparence. Car l'analyse de leur code génétique montre que certaines d'entres elles sont très proches, comme c'est le cas pour l'homme et le chien. Son génome sera décodé en 2005: 90% des instructions qu'il contient sont semblables aux nôtres. De même, pour le poisson (ancêtre du poisson zèbre), qui nage près d'ici dans l'eau de la Seine, 85% du capital génétique est semblable à celui de l'homme. Quant à la mouche qui vient de s'envoler dans un crépitement d'ailes, plus du tiers de ses gênes sont semblables aux nôtres. Et à mesure que nous allons remonter dans le temps, cet écart va se resserrer... jusqu'où?
c) Le voyage s'accélère: -100 000 ans!
"La Seine est de plus en plus puissante, charriant de hautes vagues qui viennent se fracasser en écume sur les rochers où prendra appui un jour le pont d'Iéna. La colline de Chaillot est toujours là, mais elle monte à pic, tranchée de lames pierreuses à angles vifs. Sur le plateau, le terrain est maintenant accidenté, rehaussé de petites collines recouvertes d'arbustes. Parmi les lames de pierre affleure notre repère rocheux (que nous avions remarqué au départ) avec, toujours, la même forme effilée. Et la même entaille".
C'est alors qu'apparaissent des hommes de Neandertal. Avec leur crâne massif (au moins 1600 cm3) étrangement plus gros que le nôtre, ils sont impressionnants. Cet endroit protégé (le futur Trocadéro avec sa place et ses cafés), plaît aussi à ces "Parisiens" du passé lointain.
Apparemment leur niveau de civilisation est inférieur à celui que certains ont décrit. celle-ci a vécu pendant plus de 300 000 ans pour disparaître il y a environ 30 à 40 000 ans: elle aurait été anéantie par l'homme actuel, l'homo sapiens?. Dans l'antre d'une grotte où coule une source d'eau claire en fine cascade, nos étranges promeneurs viennent d'y faire une halte pour s'y abreuver. L'un d'eux ramasse quelques châtaignes à fleur d'herbe (ancêtres impensables des macarons, spécialité de Carette) et les déguste dans un claquement de mâchoires. Leur nombre est estimé à quelques centaines en région parisienne et environ 180 000 sur terre, un petit peu moins que les homo sapiens, plus tard appelés hommes de Cro-Magnon, dont le patrimoine génétique diffère de celui des hommes de Neandertal. En cette période glaciaire, tapis dans la nuit épouvantable, ils sont en perpétuelle lutte contre le froid. Ils utilisent des armes de jet et des parures et ils inventent la sépulture. Ils sont en route vers une civilisation qu'ils n'atteindront jamais (même si elle est plus évoluée que les restes que nous en connaissons). Ce sont leurs squelettes, leurs silhouettes larges et trapues que nous retrouvons au XXè siècle au musée de l'homme, près de notre grotte de Chaillot.
d)Nouvelle halte: Il y a un million d'années.
La population mondiale compte moins de 100 000 individus. Maintenant la jauge d'information "artificielle" est très basse, tout au plus une vingtaine de Mégabytes. Les premiers hommes de cette époque ne fabriquent presque pas d'outils, tout juste quelques armes rudimentaires (gourdins, éclats d'os, lames de bois). Cachés dans des fourrés, on peut les apercevoir, le front fuyant, couverts de poils drus: des Homo-erectus. Difficile de les distinguer de leurs cousins les gorilles (les premiers hommes). Les lointains descendants de ces hommes s'installeront, c'est sûr, à la terrasse des cafés du Trocadéro. La grotte de Carette, elle, est toujours là. Ses clients? Des créatures de toutes sortes. Les Homo-erectus, bien sûr. "Ils se tiennent sur le seuil (en terrasse), mâchonnant des pommes naines cueillies sur l'arbre à l'emplacement du trottoir d'aujourd'hui. Mais aussitôt ont-ils détalé du côté de cette longue trouée au coeur de la forêt primaire (la future Avenue Kléber), que des animaux plus insolites les uns que les autres s'installent à leur tour: l'eau y semble plus douce qu'ailleurs".
Une étude vient de montrer qu'il y a 1,25 million d'années un accroissement du dépôt de particules de fer dans l'Océan Antarctique, a intensifié les glaciations
e) Vers -10 millions d'années.
dryopithèque
Un Dryopithèque bondit d'un arbuste à l'autre vers le mont de Chaillot. Ce très lointain ancêtre de l'homme est venu vivre ici, après avoir quitté son pays natal situé dans le sud de la France, dans ce qui, bien plus tard deviendra Saint-Gaudens. Cette créature au poil hirsute, marchant le plus souvent à quatre pattes, a élu domicile au pied de notre rocher. Il est à peine différent d'un animal, mais il fait ses premiers pas dans la nuit des temps, en route vers l'humanité. La terre désormais presque vide n'abrite désormais qu'une poignée de préhominiens. (Un de nos ancêtres plus récent (-7 millions d'années), serait, selon Yves Coppens, serait le Toumaï dont le crâne a été trouvé le 11 juillet 2002.
Et le niveau d'information de cette première tentative de civilisation? Il atteint à peine quelques centaines de milliers de caractères, moins que la moindre des calculettes de poche.
f) -40 millions d'années (Asnieres sous la mer).
Nous sommes en pleine époque "paléogene". Les glaces ont fondu, le climat est devenu tropical. Nous ne reconnaissons plus rien, les eaux ont déferlé dans le Bassin parisien. Le champ de Mars, Chaillot, ainsi que notre rocher et toute l'Île de France sont engloutis à des dizaines de mètres de profondeur, sous la mer (E)stampienne d'où émergera la ville d'Etampes, 40 millions d'années plus tard.Cette mer s'étend de la Manche à l'Atlantique, avec ça et là, de petites îles. De nos jours, seul le sommet de le Tour Eiffel pourrait encore échapper à l'engloutissement. Pour trouver le terre ferme, il faut aller jusqu'aux sommets des Vosges où, dans la moiteur de cet été perpétuel, nous pouvons rencontrer des créatures de plus en plus insolites: Le Cynodictdis, chien très primitif ressemblant à une mangouste géante, les inquiétants Gastornis, échassiers carnivores géants à plumage rouge vif, hauts de près de 3 m et armés d'un bec redoutable.
Puis, il y a moins de 65 millions d'années, la mer s'est retirée de l'île de France et la colline de Chaillot tout comme la Champ de Mars sont à nouveau à sec. Notre rocher est redevenu visible. La disposition du paysage rappelle ce qui deviendra la place du Trocadéro. Mais la végétation n'est plus la même, ce sont de hauts palmiers qui se dressent là, avec autour de leurs troncs, des fleurs multicolores. La grotte de Carette, fait incroyable, est toujours là, nettement reconnaissable. Elle aura traversé les millions d'années, résistant aux remaniements du terrain et à l'engloutissement sous les mers. Le silence, immobile dans ce jour si lointain monte jusqu'au ciel, rayonnant d'une lumière aussi calme que les ombres de la grotte. Dans les herbes, à demi cachée, sommeille une sorte de loutre géante. Dans l'eau argentée au creux de la roche viennent s'abreuver des oiseaux inconnus par ce bel après-midi d'été, il y a 65 millions d'années. Un peu plus loin, dans les fourrés, un gigantesque nipah (voir page 3), sorte de palmier dont le tronc pousse à l'horizontale est à demi enfoui sous terre. Ses grandes feuilles presque bleues sortant directement du sol sont-elles une préfiguration de la statue du Général Foch? Aucun homme n'est encore là pour pour remuer les fougères de ses cris. Seuls les animaux font entendre leur étrangeté dans cette jungle. L'information est désormais uniquement définie par le travail physique, chimique, biologique ou génétique d'une nature qui continue à être projetée dans la très longue histoire de son évolution.
g) La couleur tombée du ciel: -65 millions d'années.
C'est sans doute la période la plus chaude à la surface de la terre. Il n'y a plus de neige ou de glace à la surface du globe, même aux pôles. Les palmiers et arbres tropicaux florissent partout à la surface du globe.
"La "sphère d'informations" ne correspond plus à aucune de nos intuitions et ne tient presque plus à des artefacts (des objets fabriqués par des êtres vivants). Cette terre des dinosaures obéit à des "opérateurs d'informations" physiques, biologiques et génétiques dont on peut assez facilement mesurer la complexité". Ils correspondent à des lois mesurables et quantifiables en information, comme l'est la loi de la gravitation. Ils "codent" chaque espèce et font qu'un brontosaure est différent d'un archéoptéryx ou d'un Volaticotherium antiquus, sorte de petit mammifère qui ressemblait à un écureuil volant. iIs ont permis la différentiation entre les 1500 espèces de dinosaures, les millions de types d'insectes, de poissons, de plantes qui ont peuplé la terre pendant cette ère secondaire. Mais déjà une information "culturelle" représente quelques centaines de bytes. Ce sont des premiers artefacts fabriquées par les créatures pour assurer leur survie: galeries souterraines et autres terriers des petits rongeurs, nids assez sophistiqués des dinosaures...Cette transformation par les être vivants de leur environnement représente les premiers signes d'une intelligence rudimentaire au travail dans la nature, signes qui peuvent être déjà traduits sous le forme d'une information. Ce sont des "signes de vie", qui, même de manière infinitésimale, informent le monde: une empreinte de diplodocus dans le sable, les restes du festin aérien d'un ptérodactyle, un arbre déraciné au hasard par un brontosaure...Ce sont peut-être quelques 50 000 caractères dans le monde entier, tout juste quelques dizaines pages d'un livre.
Mais comment est le monde en l'une de ces ultimes journées paisible que vivront les habitants de la terre il y a 65 millions d'années? C'est la fin du crétacé, l'hémisphère nord est occupé par deux blocs continentaux: l'un comprend l'Asie et la partie ouest de l'Amérique du Nord, tandis que le second regroupe l'Europe et la partie Est de l'Amérique du Nord. Le nord du Bassin Parisien émerge au dessus d'une mer tropicale qui s'étend vers le sud-est, à partir de la région appelée actuellement le "massif de Fontainebleau", ses grès, ses sables. Alors que vers le sud, les terres subissent régulièrement des transgressions marines, ici le sol est recouvert d'une épaisse couche de sable blanc. La place du Trocadéro est méconnaissable. Ne ferait-t-il pas bon vivre dans ce monde encore vide de toute civilisation et s'allonger sur le sable tiède, écouter le silence à peine remué par les grandes feuilles de palmiers et de fougères et respirer à pleine poitrine l'air pur, transparent presque lumineux de cette jungle multicolore qui s'étend à perte de vue et touche à une immense plage vers le sud? Mais, l'espèce dominante ne cette fin du crétacé est celle des grands sauriens qui règnent sans partage depuis presque 160 millions d'années, avec à leur tête le légendaire tyrannosaure. Son crâne est gigantesque, mais à l'intérieur, il n'y a presque rien. Dans le vide d'une petite caverne osseuse, son cerveau est minuscule, à peine une dizaine de cm. On peut penser qu'il n'a pas d'émotions, pas de pitié, pas de regrets, à peine quinze secondes de mémoire. Il possède tout juste 10 000 neurones, 100 fois moins qu'une abeille. Cela n'empêche qu'un quart de notre patrimoine génétique serait identique au sien, même si on n'a encore jamais pu analyser complètement son adn .
Soudain, très haut dans le ciel, une boule de feu vient d'apparaître. (catastrophe du crétacé-tertiaire)
Les animaux qui lèvent la tête prennent-ils conscience de cet incroyable qui va suivre? Suivons les frères Bogdanov: Un énorme astéroïde de 10 km de diamètre, plus grand qu'une montagne, calcine autour de lui le bleu du ciel. Son poids? Effarant: 2 500 milliards de tonnes! La montagne de roche et de métal fondu chute en tournoyant sur elle-même à la vitesse d'environ 10 000 km/h (25 km/s), dans un grondement effroyable, à demi engloutie dans une longue traînée noire. Le sinistre bolide a traversé l'atmosphère en moins de trente secondes, en la volatilisant sur des centaines de km. A son impact, il percute l'océan dans ce qui va devenir la presqu'île du Yucatàn, à Chicxulub, au Mexique. A cet instant, les dinosaures qui broutent tranquillement sur l'emplacement du Trocadéro n'ont encore rien entendu. Mais tout à coup, une secousse brutale éventre le sol sous leurs griffes. Au même moment, leurs yeux sont frappés par un éclair aveuglant qui dégage instantanément une énergie équivalente à 5 milliards de bombes d'Hiroshima. Quelques secondes plus tard, cette chute provoque dans l'océan la formation d'une vague monstrueuse, immense barrière liquide de plus de 10 km de haut. Le cratère, quant à lui, se propage à ras de terre sur plus de 200 km de diamètre et atteint 3000 m de profondeur.
Sept minutes après la catastrophe, la montagne liquide s'abat en écumant sur les terres, écrasant d'un seul coup les dinosaures, les forêts et la plupart des créatures de cette époque.
Une heure vient de s'écouler, le visage de la Terre est complètement bouleversé. Les continents ont été envahis par les eaux, le choc a provoqué un jaillissement de matière pulvérulente jusqu'à 80 km de hauteur: gigantesque colonne de cendre et de cristaux de quartz qui s'élève dans le ciel empli de nuées. Le panache atteint plus de 1000 km de diamètre, recrachant des morceaux de lave et de matière en fusion. Ces blocs en feu ont illuminé le ciel noir, brûlant l'atmosphère à plus de 400 degrés. Le méthane enfoui dans les couches internes de la Terre a été éjecté dans le ciel avant de s'enflammer brutalement, créant des incendies d'une ampleur inimaginable. Les dinosaures qui n'ont pas été emportés par le raz de marée ont été calcinés dans cette fournaise à ciel ouvert.
La première vague de la catastrophe n'a duré que quelques heures, mais la plupart des habitants de cette Terre primitive ont été balayés, seuls ont pu survivre quelques petits mammifères.réfugiés dans les profondeurs des grottes souterraines ou sur les hautes montagnes. La catastrophe ayant eu lieu à l'équateur, l'immense nuage, qui a plongé le monde dans lune nuit suffocante, s'est étendu sur les deux hémisphères.L'air est devenu irrespirable, saturé de vapeurs de soufre, d'acide sulfurique et d'oxyde de carbone. Le soleil a été progressivement masqué et la température est tombée à - 20 degrés. Cette nuit glaciaire, qui durera des dizaines d'années, a été suivi par un terrible effet de serre qui a sévi durant 10 000 ans.
Est ce qu'une preuve de ce qui s'est passé se trouve dans cette couche sédimentaire anormalement riche en irridium, métal rare, qui n'existe pratiquement pas sur notre planète, mais qu'on trouve en abondance dans les couches géologiques qui correspondent à l'époque du choc? Cette trace est repérable partout sur notre monde, même sur le place du Trocadéro ou sous les fondations des bâtiments. Les océans ont mis 5 000 siècles avant de se remettre du cataclysme. Que se serait-il passé si cette catastrophe n'avait pas eu lieu? L'homme ne pouvait pas apparaître. Étrangement, le chemin vers l'intelligence est passé par la route des étoiles.... (plus tard... -40 millions d'années, un changement d'ère, seuls(?) les oiseaux ont traversé la crise.)
Pour finir ce chapitre et ce récit des frère Bogdanov (que j'ai résumé selon ma lecture), voici quelques blogs que j'ai retenus pour illustres cette période:
Autres blogs relevés en rédigeant l'article.
http://www.chronologie-encyclopedique.fr/ index chronologique
http://pythacli.chez-alice.fr/geologie2.htm
échelle des temps géologiques ères géologiques ère tertiaire
Et maintenant, en route vers le chapitre suivant, encore plus loin dans la nuit des temps: "Des araignées géantes sur la colline de Chaillot".
araignée géante palézoïque, reconstitution
Quelques blogs notés dans les articles précédents que je revisite de temps en temps:
science.gouv: le bosons de higgs serat-il observé en 2012? lefigaro- les premières traces du boson de higgs
la relativité générale.
http://hubblesite.org/ Einstein et la philosophie des science l'erreur d'einstein relativité générale (iap)
la relativité générale pour débutants la relativité générale -.futura-sciences la relativité générale -astrosurf
La relativité restreinte.
la relativité restreinte -wikipedia la relativite restreinte -astronomes.com Einstein et la relativité restreinte
*blogs Groupes quantiques.
*blogs sur le principe holographique
*blogs sur l'entropie
*Blogs sur la complexité.
*Autres blogs.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique