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    Je suis animé par deux préoccupations.

    1) Atteindre la plénitude dans mon esprit (Inside my mind ) et vivre dans mon corps selon ce que me disent ma conscience et mon esprit.  

    2) Réfléchir sur les questions fondamentales pour moi: Le point de départ de la philosophie est l'étonnement. C'est comme ça que je regarde les merveilles de la nature. J'en arrive à me demander quelles sont les limites de la connaissance et notre existence a-elle un sens ?

     

     

    C'est pourquoi je suis fasciné par

     Les mystères de la nature et la connaissance


     


     


     

                                          UNE BALLADE DANS LA NATURE


     


     

    L'arbre de la Connaissance "le baiser de Dieu", d'A. de Souzenelle.

     

    Mais qu'est ce que la connaissance de ces mystères? Certainement le point de départ est l'étonnement, celui que manifeste l'enfant que j'étais. Il se manifeste dès que la conscience s'interroge, par le regard porté sur le monde. Au départ tout semble être merveilleux, comme dans un paradis d'innocence. J'ai gardé au fond de moi ce regard qui est toujours présent dans toutes mes réflexions. Mais très vite, la connaissance se manifeste par l'apprentissage. Le mimétisme permet de s'intégrer ans une vie sociale et le système de "valeurs" de la communauté,  en particulier de la communauté scientifique. Chacun pense selon son être profond, mais il a été modelé, structuré et "soumis" au social et à ce mimétisme certes nécessaire mais envahissant et souvent pervers.

    J'ai évolué ainsi dans ma vie, dans mon métier avec mon environnement et mes relations. J'ai structuré ma personnalité, le me suis individué selon la terminologie de C. Jung. J'ai vécu avecdes certitudes, des préjugés. Puis en 2009 j'ai eu un AVC suivi d'une opération du cancer du colon. Les cardiologues m'ont dit qu'une partie de mon cerveau est morte, mais j'ai reconstitué d'autre connexions. Maintenant je ne ressent apparemment pas séquelles, mais j'ai l'impression d'une sorte de renaissance, voire de "résurrection". Ainsi je me suis découvert un goût pour le dessin et la peinture. Je pense que j'ai modifié l'utilisation de mon "cerveau droit" qui n'est plus soumis à la priorité du "cerveau gauche".

    Alors, mon questionnement s'est approfondi et des passion pour la vulgarisation (physique quantique, cosmologie...), les grands mythes de l'humanité (la genèse, le mythe de l'Atlandide... ) et la recherche de spiritualité m'ont fait désirer m'exprimer et partager ces questionnements. Ainsi, je réfléchis aux limites de la connaissance, aux questions concernant le conscient et au non conscient, quel est le sens de l'existence, d'où vient-on....Je revisite ainsi la physique quantique. Je vois le conscient comme l'aspect corpusculaire de l'être, de la nature (matière-énergie), c'est l'aspect de ce qui nous parait réel et manifesté. L'inconscient serait l'aspect ondulatoire. Il représentait la fonction d'onde elle-même,  l'ensemble des possibilité. On rejoindrait la dualité onde-particule, le paradoxe qui fait tant couler d'encre, de paroles et d'écrits.

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  • A

     

     

    Qui suis-je?

     

     

     

    A PROPOS DE MOI

     

     

     

    La clé du bonheur.

    NOTRE SOURCE: LE BING BANG

     

     

     

     

     

     

     

    TOUT SUR ANNECY
    La ville que j'ai quitté en 2011: Annecy dans les Alpes, près du Mont Blanc, de Genève et de la Suisse.

     

    Le pont des Amours.

     

     

    Peinture: le Lac d'Annecy.

     

     

    Je suis en ballade.

     

     

     

    Survol d'Annecy.

                                                                                            

    A quelques kilomètres d'Annecy: Le Semnoz

          

     

     

    Après une vie d'activité, je suis retraité. Depuis toujours je suis toujours émerveillé par les mystères de la nature et de la vie. Dans mon enfance, un ami de la famille m'avait offret un livre qui a marqué mon imagination et et sans doute orienté le sens de ma vie: "les merveilles de la nature. Depuis, j'ai toujours réfléchi au sens de l'univers et de l'existence. J'ai été attiré par la science, au cours de mes étudeset dans ma vie, je n'ai vu que l'aspect explicatif et d'utilisation pour la domination du monde. Il ne traduit pas l'émotion que je ressent face à la nature, même si les sciences neurologiques croient tout en dire par ce côté "explicatif"..

     

     C'est pourquoi je cherche à partager mes réflexions et mon questionnement qui n'a pas de fin. J'ai décidé de l'exprimer par mon blog car il me permet à la fois de m'assurer de mes connaissances en les écrivant et de les confronter aux autres en les enrichissant.

     

    Mon blog se concentre sur trois topics:

    Les limites de la connaissance, en passant par la physique quantique, la cosmologie et bien entendu les mathématiques.

    Les grands mythes de l'humanité, en particulier la Bible et le mythe de l'Atlantide.

    La spiritualité et le développement de soi.

    Mes passions dominantes à l'heure actuelle: La peinture et les minéraux.

     

    Je dédie ce blog à mes enfants qui nous ont permis, à ma femme et à moi-même, de réaliser le mot Amour. Avec bien des difficultés, des aléas et des retournements certes, je pense qu'ils sont sur leur "chemin" de réalisation d'eux-mêmes. J'ai eu un AVC en 2009 et ma vie a été complètement transformée. Je vois maintenant clairement que l'éducation n'est pas seulement donner à ses enfants des biens matériels, des méthodes pour avoir un emploi, des connaissances ... C'est surtout donner tout en s'effaçant, être présent sans les "étouffer". C'est pourquoi une de mes lectures, le "Baiser de Dieu" d'Annick de Souzennelle acquiert pour moi une importance et une signification que je ne soupçonnais pas.

     

     

    Trois de mes peintures:

    Le château de Jumilhac - village de mon enfance - peint par moi à l'huile.

     

     

    Un  essai  à l'huile

     

     

     

    Autre essai: nu (pastel)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Le mal, la souffrance et la mort.
    Partie 3 -La mort.



    Avec la mystique juive, contemplons l'une des lumières qui éclairent le nom d'Adam.

    Adam est "Elohim" (la lettre aleph) dans le sang, et la présence divine dans le sang (dam) fait battre le coeur de l'homme. La vérité est celle que Dieu fait battre dans le coeur d'un mort, un coeur subtil, peut-être le centre du corps-énergie que décrit la médecine chinoise? Selon ces traditions, le mort n'est pas mort. Pour l'Hébreu, la vérité se définit par ce à quoi on accède en mourant à une dimension de vie pour entrer dans une autre, plus subtile, mais non moins réelle, jusqu'au réel ultime de dieu. La racine Hébraique de Mout (traduit généralement par le verbe mourir) en y attachant le sens courant de fin de vie avec son cortège de hideurs, a une toute autre signification. Si nous lui gardions ce sens, de nombreux versets biblique nous feraient frémir ("précieuse est aux yeux du Seigneur est la mort de ses "miséricordieux"). Nous avons à recouvrer notre regard ontologique pour lire en cette racine celle du verbe muter.
    Il implique la mort, mais celle-ci n'est que la première phase d'une dynamique de vie dont la deuxième est ressusciter, naître à un autre niveau d'être.
    Concernant l'arbre de la connaissance, Dieu dit: "Dans le jour où tu mangeras de lui, parce que tu es mutant, tu muteras". Ce fruit Divin ne peut être assimilé que par celui qui, ayant assimilé les mutations sera devenu feu, sinon et pour ne pas être brûlé, il mutera en régression ce qui est protection et non punition. Le Dieu Biblique n'est ni dictateur ni punisseur, il est un amoureux éclairant l'homme dans la connaissance des lois dans le respect desquelles sa liberté s'accomplira. Participant de cette régression, nous projetons sur Dieu le juridisme de nos lois de l'exil et nous le revêtons d'un autoritarisme où la mort devient un châtiment, une plaie noire. Le regard que nous portons sur elle en est faussé. Régressé au même rang que les animaux de la terre, Adam est revêtu d'une peau animale. Son corps biologique le protège d'un corps énergétique qu'il ne peut plus assumer et le fait participer du cosmos extérieur dans lequel il est projeté, voire exilé! Parlant de ceux qui se donnent la mort, un écrivain chrétien a écrit: "Trois facteurs souvent entremêlés me semblent expliquer l'intrusion en eux des ténèbres: l'absence de sens, la pulsion de mort et le narcissisme". Notre situation d'exil qui fait de nous des divorcés de la vie et explique cette infirmité que nous avons à vivre:
              - L'absurdité apparente de l'existence venant de la surdité acquise dans l'oubli du Verbe fondateur de l''être.
              - Le repli sur un ego solitaire, individualiste, autant idolâtré que détesté.
              - Les désécurisations forcées auxquelles aujourd'hui aucun abandon conscient ne préside, aucune certitude de resécurisation conquise sous d'autres lois ne vient donner sens.
              - L'absence totale de fil conducteur tissant une cohérence sociale et reconduisant à un Orient.
    Tout cela fait du maître de ce monde un tueur. Nous n'avons pas à juger, seulement un effroi sacré, et la compassion, la prière pour ce monde, pour qui la vie est si banalisée que la mort et la meurtre le sont aussi.
    Dans le mystère si poignant de la mort, le mythe du Déluge et la description des morts qui en est faite, que ce cataclysme déchaîne, est très éclairante et pourtant aucun exégète n'en parle. Un nouveau verbe hébreu le "dit" , le verbe "Gawo'a" qu'on peut traduire ici par rendre le souffle, c'est à dire "rendre compte du souffle de vie qui est donné à l'homme", de la qualité d'âme vivante qu'il a reçue de Dieu pour accomplir son potentiel d'énergies. Les trois patriarches d'Israêl "rendent le souffle" et mutent". Cette étape de vie, au moment de la mort, est présente dans toutes les traditions. Le Shalom, la "paix" a pour finalité payer sa dette. Le Christ dit aux siens: " je vous enlève la paix, je vous donne ma paix". "Toute chair rend le souffle. tout ce qui est esprit, souffle de vie dans ses narines, et tout ce qui est "dans l'Epée" mute." Mais on peut penser que celui qui ne peut répondre des talents qui lui ont été confiés, de la gloire de Dieu qu'il avait à devenir, bref de son entrée dans la dynamique de l'Epée, celui-là ne mute pas, il est mort avant de mourir. Que devient-il?
    Le texte ne le dit pas. Peut-être est-il envoyé dans les ténèbres extérieures, là où il ya des pleurs et des grincements de dents (est-ce là le Shéol?). Mais ceux-là qui se dressent au-dessus de la 'Adamah, ceux-là sont "subtilisés". Le verbe "Qoum", se dresser, est aussi ressusciter. Le verbe Mahoh (subtiliser) est lui, de la famille de Moah, la moelle. Osseuse ou épinière, elles sont toutes deux unies dans la même fonction énergétique; elles font partie de ce qu'on trouve dans la tradition chinoise, les "entrailles merveilleuses". "Subtiliser" est donc beaucoup fort qu' "effacer", car s'il y a effacement, il y a aussi passage à un autre niveau d'être, dans le sens d'une séparation entre le subtil et l'épais. Ces êtres ressuscités qui dans le Déluge sont "subtilisés" semblent aller constituer dans l'au-delà, l'épaisseur du tissage écarlate d'une humanité accomplie. Le texte se termine par le sort de ceux qui, avec Noé dans l'arche, loin de périr dans le Déluge (matrice d'eau) rendent compte de leur souffle afin que l'Epée les vivifie et qu'au-delà de l'épreuve de la matrice de feu symbolisée par l'arche, ils poursuivent leur chemin...
    Ce texte hébreu resserre en nous l'exigence d'une juste lecture de la mort. La vérité ("'Emet") est Dieu présent et agissant avec l'homme dans ses mutations. En elles Dieu fait battre le coeur profond de l'humanité. Cependant, combien il est difficile de quitter ce monde pour celui que l'autre monde appelle; quitter l'être cher pour ceux qui restent. Combien les attachements obligent les une et les autres à "s'arracher à sa peau", cette tunique animale tissée de toutes les fibres des amours humaines! Mais interrogeons nous: ne sommes-nous pas des tueurs, souvent les auteurs inconscients de nos meurtres à l'instar de "Quaîn"?
    Les villes que l'homme a construit, les civilisations qu'il édifie, si admirables soient-elles, les systèmes philosophiques érigés en certitude auxquels il oblige, les découvertes scientifiques dont il ne contrôle plus les applications, l'ensemble de ses oeuvres mues par l'orgueil insensé qui préside à son illusion d'être devenu Dieu, tout est source de mort. Il reste les beautés grandioses du travail de l'homme, mais le bilan est lourd: que de disparition brutale d'êtres jeunes, d'enfants! que de tortures et peurs laminant le dos! que d'êtres livrés à la cruauté de l'autre diabolisé! ...Que de souffrances et comme notre monde est douloureux et pourtant comme il est difficile de le quitter!
    C'est un paradoxe absolu que l'affrontement de nos deux natures en chacun de nous: l'Homme animal a si peur de l'autre, l'Homme ontologique présent en lui, dont il a la nostalgie et qu'en même temps il redoute! Qui sait aujourd'hui que dans sa liberté fondamentale, l'Homme a choisi l'éloignement de Dieu et donc l'ignorance, la souffrance et la mort? Sa relation magique au Dieu tout extérieur à lui qu'il s'invente tout-puissant pour le convoquer à l'obligation de l'arracher à son drame, cette relation illusoire est en train de s'effondrer. Mais s'effondre avec elle toute relation et...l'Homme rejette Dieu.







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  • Part 1 - Terre dévorée - Destruction Massive
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    Le mal, la souffrance et la mort
    Partie 2- la souffrance 

     La souffrance est inhumaine.                           
     Elle n'est que du registre de l'exil où l'homme, coupé de de son "Isha et donc de son Dieu, n'est plus un Adam verticalisé, mais un animal à quatre pattes, comme le décrit la Sphinge dans le mythe d'oedipe, figé dans son exil. Captif inconscient de Satan, il oublie les lois ontologiques, les transgresse et accuse le monde entier et Dieu lui-même de ce qu'elles se retournent contre lui. Il oublie l'unité entre les êtres dans le grand 'Adam. Les hommes se vivent alors en rapports de force et s'entretuent. Exploitant l'avoir, ils détruisent l'être. Le corps biologique, informé en chacun de ses organes de sa finalité divine, mais vécu dans un compte à rebours, est la proie des maladies. Cette liste tragique qu'on peut poursuivre, constitue "les plaies d'Egypte". 

    Les dix plaies d'Egypte: l'intreprétation moderne.

    les dix plaies d'Egypte


    Ces dix épreuves expriment l'état intérieur de l'humanité. Elles sont vécues comme telles par les Hébreux, mais sans aucune ouverture de la conscience par les Egyptiens, comme tant d'êtres aujourd'hui, qui vivent épreuves et cataclysmes dans le non-sens et la révolte (Ils disent: s'il y avait un Dieu, ça n'existerait pas).







    La dixième plaie, si cruelle, mais qui s'impose aujourd'hui à notre conscience implique profondément notre responsabilité. En cette dixième plaie, le nombre dix, lié à la lettre yod, nous conduit à la personne du Fils. En cette épreuve, le destructeur, Mashehit, descend en Egypte. Ce nom dérive de Shahot, détruire et exterminer, il est aussi la forme du mot Massiah, le Messie. Parce que l'Egyptien n'a pas mis au monde un Fils intérieur, son fils extérieur meurt. Il n'est pas entré dans une dimension d'homme, confondu avec le monde animal, il détermine la mort des premiers nés des animaux. La loi est inexorable, elle est ontologique. Elle joue dramatiquement aujourdh'hui. Nos enfants meurent de ce que nous ne mettons au monde le Fils Divin que nous portons en germe et qui, abandonné, meurt.
     Mais lorsque l'homme tel l'Hébreu des écritures est entré dans le flux de son accomplissement,alors son fils est épargné. Passer au-dessus, épargner, est le verbe Passoah qui donne Passah, la Pâque. De leur côté les Egyptiens sont sacrifiés; quand le sacré ne se fait pas sur la Autels intérieurs, il se joue au-dehors, là où se dressent les autels des lits d'hôpitaux, des champs de bataille, des lieux d'attentats et des enfers plus tragiques encore...ceux qui meurent là, faisant le sacré, entrent dans une indiscutable sainteté, ouverture, non dans l'horizontalité d'un temps historique, mais dans la verticalité de l'Histoire tissée du fil écarlate. Ce qui ne se construit pas l'épée, tue par l'épée. Tel est le jugement.


    Il y a une grande distinction entre l'épreuve et la souffrance. L'épreuve est ontologique en son origine, elle est le face à face nécessaire de l'homme avec ses troupeaux de l'âme dont la force est parfois terrifiante. La lutte est redoutable. En situation d'exil, elle se joue contre l'Aversaire regardé comme ennemi, et l'énergie est refoulée derrière la grille des interdits dans le meilleur des cas. La souffrance est grande et la lutte épuise, l'adversaire dévore le lutteur dans la plupart des cas. Dans le retournement ontologique, l'homme danse avec l'énergie et, avec le concours de Dieu, il en intègre la force et reçoit l'information.


    Dieu appelle vers une nouvelle lumière celui qui souffre et l'invite à construire un "arbre". Si l'homme l'entend, la souffrance le reconduit à l'épreuve salvatrice; elle est sacralisée et d'elle peut jaillir une force insoupçonnée. Car, faire le sacré, c'est dans la dimension ontologique, faire croître le Fils, donc muter. C'est, de la part de l'homme, rejoindre le tissage que Dieu accomplit à partir de l'information et de la semence qui donnera son fruit, tissage inexorable de l'Histoire du fil écarlate de l'Amour. L'homme a toujours su qu'un Fils devait mourir, mais, incapable d'entendre qu'il s'agissait d'un Fils intérieur, il dressait des autels au-dehors et sacrifiait rituellement des enfants afin d'obtenir la clémence des dieux. Le peuple d'Israêl fut le premier à rompre avec cette funeste tradition après qu'Abraham eut sacrifié un bélier à la place d'Issac où Dieu dit "je hais vos sacrifices".


    Pourtant, le levain est là, le Christ se fait Agneau de Dieu et ressuscite...2000ans après, les autels les plus sauvages se dressent aprtout dans le monde, sans que le monde en déchiffre le sens. La souffrance est là, tragique, Mehouyael, l'oublié de Dieu est bien présent et Metoushoêl, celui qui demande la mort, l'est aussi. Ne plus être, pour tant d'êtres qui n'ont pas commencé d'être, c'est ce cri, cette demande d'être que Dieu entend. Un Lemek, celui qui se retourne, est en train de se lever.
    L'épée descend dans notre Egypte actuelle, la Pâque des nations est proche.





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  •  Je publie ce message du blog "some days or now". C'est un des mes blogs préférés. l Il m'apporte beaucoup en réflexion sur moi-même et sur ce que peut apporte l'Amour et le pardon!

     I publish this post from the blog "some days our now". I'ts one of blogs I like.

    ???
    amour divin  -Marie
    ?
    amour divin -Marie??
    ?
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  • Le 21 décembre 2010
    Le mal, la souffrance et la mort.
    Partie1- le mal

    "Oser appréhender le grand mystère du mal, c'est reconnaître notre désarroi" (Paul Ricoeur).

    Ma lecture de ce chapitre du livre "le baiser de Dieu" de Annick de Souzenelle, est reprise ici, car je médite en cette période de fêtes sur ce qui apporte tant de souffrances à l'humanité, alors que le bonheur devrait être le lot commun des hommes. Je voudrais que ce message, apparemment éloigné de l'esprit festif, se transforme en message d'espérance et d'amour! Je commence aujourd'hui par ce qui est souvent considéré comme un fléau inéluctable. Je voudrais en donner ma vision (et j'espère ne pas trop déformer la pensée de Annick de Souzenelle), en commençant par le mal. La lecture des Ecritures nécessite certainement une connaissance de la tradition qui peut s'acquérir par la réfexion sur les textes ans les rejeter à priori.

    La source du mal est dans le "faire"




    La tradition chrétienne des Pères de l'Eglise est déconcertante. Au douzième siècle, Maxime le Confesseur l'inscrit dans une dichotomie    qu'il identifie à celle du spirituel contre le matériel. Spirituellement, la création visible est l'arbre de la connaissance du Bien, et dans son aspect matériel, c'est celui de la connaissance du mal. Ailleurs, il identifie le corps humain à cet aspect matériel et en fait un élément du mal, mais il ajoute: "le mal est tantôt du bien, tantôt du mal et il en est de même pour le bien". Il semble se contredire quand il affirme que le mal n'a pas d'existence propre et n'en n'aura jamais (il n'est ni..., ni ...).

    Le substantif Hébreu R'a, traduit par "le mal", est l'inaccompli, l'inconscient. Mais s'il est prononcé Réa il est le prochain. En chacun de nous, en l'autre côté de nous, il est l'inconscient, qu'habitent ces différents niveaux du réel, qu'habitent toutes les étoiles, toutes les galaxies, tous les mondes, tous les êtres. Aime ton prochain parce qu'il est toi-même pourrait-on dire
    "La traduction officiellement donnée (dans ce corpus Tob wa-R'a), du bien et du mal, est une grave erreur". En faisant germer L'arbre de la connaissance au coeur du jardin d'Eden, Dieu aurait-il fait germer lemal au milieu de la jouïssance?

    Or tout nous le dit, le théâtre est grandiose, La moindre fleur dans son élégance et l'arabesque unique de sa géométrie, dans le mystère chromatique de sa couleur et de son parfum,dans ses vertus souvent guérissantes et son offrande muette, dont on sait que tout cela ne fait qu'un, la fleur affirme en cette unité une parfaite finalité née des noces secrètes du ciel et de la terre. et cela est vrai en toutes choses jusqu'à la plus somptueuse des étoiles, toutes obéissent à un rythme cosmique, à une pulsion de vie, celle-là même qui court dans les membres de l'homme, qui le fait croître et devrait le conduire au couronnement royal auquel il est promis. La création est grandiose et le mal n'y a pas de place. L'arbre de la connaissance est celui de l'accompli et du non encore accompli du Fils de l'Homme dont le germe fonde le créé. En ce qui est accompli du Nom, l'homme participe de la lumière Divine et pour ce qui n'est pas encore accompli, il est dans les ténèbres.
    Mais les ténèbres ne sont pas le mal. Elles sont faites d'énergies potentielles appellées à donner leur information et à construire l'arbre de la connaissance qu'est l'homme et dont le fruit sera le Nom, participant de YHWH, "je suis".
    La source du mal est dans le "faire". Ce n'est pas dans le créé, le Divin, mais dans le "faire" de son devenir.

     C'est dans le regard non voyant de l'homme, dans son coeur détourné par la coupure d'avec lui-même, rendu sourd à l'information fondatrice contenue dans sa chair.Le mythe de l'exil fait l'objet du chapître 3 de la genèse. Après que l'Adam, différencie de son 'Isha a été instruit du travail qu'il a à accomplir, lui et son 'Isha sont tous deux nus, connaissant du chemin, donc ils peuvent l'accomplir, ils ne sont plus confondus. Il vient de vivre l'extase de cette découverte, une expérience de lumière, et maintenant il est appelé à descendre dans ses ténèbres, dans son inaccompli, trou infiniment profond où il retrouve son 'Isha, celle qui se prépare à devenir son époux. Ces multiples aspects du féminin de tout être humain , jouent en dialectique, car le créé est dualité en deux pôles opposés; les cieux (Shamaîm) représentant la part féminine du créé et la part mâle étant la terre (Erets). Cette dualité s"est aussi exprimée par l' humide (les eaux du Déluge) et le sec (la terre). Les eaux constituent la 'Adamah matricielle où, par étapes s'opère la gestation du Fils.On peut voir ici le duel des "deux Noms" et nous sommes à tenir ensemble dans le Créé les deux termes d'une contradiction qui n'est dépassée que dans l'Incréé. Dans le Créé qu'il fonde, il est l'autre avec les antagonies de la dualité, il est l'épée à double tranchant qui tue et vivifie, mais c'est le même en amont. Le quatrième jour, Dieu dit: "Que soit une rupture dans les Shamaîn pour séparer le jour et la nuit et que les deux (de la rupture)  soient les signes pour les temps (de témoignage), et pour (la lumière) des jours et qu'ils servent de luminaires...". Il y  une confusion entre les mots "rupture" et "luminaire", tous les deux prononcés 'Morot, mais pourtant légèrement différents, ce qui amène le traducteur à ne parler que des "lumanitaires" et à effacer l'acte séparateur de Dieu au niveau des Shamaim. Et Elohim fait des deux de la rupture les grands; le luminaire "le grand" pour présider au jour ,et le luminaire "le petit" pour présider à la nuit, et les étoiles.Cette dualité au coeur du Saint Nom annoncée dans le créé par le mot Shamaîm ne s'effectue et ne prend sens que dans "le faire":  Dieu fait les deux grands de la rupture.

    Le Satan adversaire.

    L'un des Séraphins est le Satan, intimement lié au tranchant de l'épée, ontologiquement destructeur. Par contre, le tranchant lié à la Lumière introduit l'homme à sa marche vers l'Unité. Le tranchant "ténèbres" pénètre le multiple en lequel YHWH se donne en serviteur et ce serviteur est le Satan, ce qui signifie l'Adversaire. Il n'est pas l'Ennemi, sa fonction ontologique est de de se tenir sur l'autre versant de l'homme, l'Adam, et de lui présenter les énergies encore inaccomplies par lui et lui demander de les reconnaître, les nommer, les travailler et en libérer leur information-lumière. Il est appelé à jouer avec la Saint Nom en son tranchant nocturne dans une intelligence commune quant à la part divino-humaine, voire une complicité  comme le livre de Job le laisse entendre.





                                                         Le Satan Ennemi.

    Mais il semble que le Satan n'exerce pas de façon juste la tâche qui lui revient. De même que la lune n'éclaire nos nuits que de la lumière qu'elle reçoit du soleil, de même le Séraphin ne rayonne que de la splendeur du Saint Nom. Il reçoit de Lui les ordres et les limites dans lesquels ils doivent être exécutés eu égard aux lois ontologiques dont il prend connaissance. Cest pourquoi le mot 'Arom, traduit par nu, lorsqu'il qualifie l'Adam et par rusé lorsqu'il qualifie le Satan-Serpent, signifie essentiellement "la connaissance du chemin de l'Adam et le savoir-faire pour l'accomplir" que partagent l'Adam et le Satan.
    Comme dans les arts martiaux, les adversaires s'affrontent sans être ennemis, et tout se joue selon selon une stratégie de déstabilisation réciproque pour faire jaillir de chacun une force et une connaissance insoupçonnées de lui. Le jeu entre l'homme et le Satan exige de leur rapport une grande justesse et une extrême vigilance. Chacun, dans cette dynamique doit y avoir sa juste place. Cette juste place, que nous pouvons appeler le Bien exprime une justesse d'orde ontologique infiniment supérieure au bien du registre moral.
    A ce niveau du "faire" ontologique, on peut introduire aussi la notion de mal dans la perspective d'une brisure de cette justesse, dont le mal tel que nous le connaissons serait la conséquence?). Ici je trouve encore la notion de brisure de symétrie et je suis ramené à la physique avec la brisure de symétrie qui a amené aux 4 forces fondamentales de l'univers.
    Ainsi, sur le chemin de vie que rythment les mutations de l'homme, les trois personnes sont en présence: Le Saint Nom et Satan d'une part, et d'autre part l'homme. Tout porte à croire que le Satan est saisi d'une jalousie tragique envers YHWH, il veut briller de sa propre lumière et ruse de tout son savoir-faire afin de devenir le maître. Ainsi Satan s'adresse à 'Isha, cette part nocturne, inconsciente, la plus fragile de l'être que l'Adam devait garder et cultiver. Éblouie, 'Isha s'extasie. Le fruit est bon à manger (désir de jouissance), désirable pour la vue, (désir de possession) et précieux pour réussir (désir de puissance). Alors l'Adam se nourrit d'une illusoire divinité (c'est à dire l'envers d'une eucharistie). Il se croît totalement accompli et n'a plus de regard pour son inaccompli ("Isha), je suis YHWH pense t-il.
    L'homme qui mange le fruit de l'arbre de la connaissance avant de l'être devenue par la voie de ses mutations mute en régression, comme Dieu l'avait prévenu.
              La ruse de Dieu.

      Le mal prend racine dans le "faire" et non dans le créé a-on dit. D'abord dans la part divine du faire en la personne de Satan jaloux de Dieu, puis de l'homme; la chute des mondes angéliques aurait précédé celle de l'homme, dit la Tradition qui insiste sur la liberté redoutable de ce tout ce qui a vie. Ensuite dans la part humaine du "faire" en la personne de l'Adam, ébloui à son tour par le fruit que lui tend son 'Isha, sa part féminine. Il oublie la garde qu'il devait exercer envers son épouse (En effet, nous ne regardons pas notre inconscient); il raye d'un coup la mémoire des lois qui devaient présider au chemin de conquête du fruit (légereté, paresse, séduction). La liberté de ces êtres étant absolue, les conséquenses sont là, tragiques. Mais, les aimant et leur pardonnant, Dieu leur expose le possible recouvrement ontologique, mais il est impuissant à en changer le cours tant que le retournement ne vient pas d'eux, et d'abord de l'Adam, dernier acteur décisif de l'effondrement et tout premier reconstructeur possible de l'édifice ontologique.
    Il est impuissant, mais plus rusé que le ruseur et pusque c'est à l'homme de reconstruire, Dieu se fait homme afin que l'homme puisse retrouver son souvenir Divin. Il s'incarne en l'Adam afin de rencontrer le Satan au cours des mutations, et le vaincre. 
    En fait; les deux ruses coexistent. Celle de Satan inaugure les temps historiques de l'exil, et celle de Dieu est du registre de l'éternité, elle habite tous les instants
    de notre histoire dès le commencement de l'exil, même si historiquement, la rencontre YHWH-Satan se joue au cours des temps.
           

      Le retournement.
    La conversion de Saint Paul
    Le mot Teshoubah, traduit par pénitence, est plus qu'un regret. C'est une mutation telle que, l'oeil ontologiquement ouvert, l'homme voit avec une conscience neuve.   Il ne sera pas compris par ceux qui restent en exil. Jugé et rejeté par ceux qu'il déstabilise, l'homme qui se "retourne" est seul. Il est seul d'une solitude insupportable s'il n'est pas solidement ancré en son propre et vrai soleil, son Nom secret, désormais vivant, car "Bar Abbas", le fils du Père est libéré. L'éthique de cet état ne peut plus référer aux valeurs de bien-mal, permis-défendu. Elle est fondée sur l'être, lancé dans la dynamique de l'image à la ressemblance, sur l'obéissance au Dieu secret de l'être, obeissance qui ne fait qu'un avec la liberté de la personne. Retourné vers lui-même, l'homme se voit inaccompli et descend vers ses cieux intérieurs (Shamaim). En ce mouvement, il est la véritable humilité qui conduit l'être à fuir le réactionnel, à se responsabiliser et à assumer la matrice de feu. Il puise sa force dans la qualité d'amour qui grandit au fur et à mesure de ses mutations, amour pour son Dieu, inséparable de celui qui le lie à son prochain. Le monde de l'exil enseigne le respect des droits de l'homme, ce qui sous entend les devoirs de chacun envers l'autre, mais le paradigme fondamental de l'ontologique est l'amour. L'homme est vanité lorsqu'il n'a pas recouvré le jardin d'Eden
    "Toi, dit le Christ, tu as fait ton devoir, tu es un serviteur inutile".

    "Oser appréhender le grand mystère du mal, c'est reconnaître notre désarroi"   (Paul Ricoeur).
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  • Le secret du bonheur



    NOTRE SOURCE: LE BING BANG






    TOUT SUR ANNECY
    Ma ville actuelle: Annecy dans les Alpes, près du Mont Blanc, de Genève et de la Suisse.

    Le pont des Amours.


    Peinture: le Lac d'Annecy.

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    Je suis en ballade.
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    Survol d'Annecy.
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    A quelques kilomètres d'Annecy: Le Semnoz
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    Après une vie d'activité, je suis retraité. Depuis toujours je suis toujours émerveillé par les mystères de la nature et de la vie. Dans mon enfance, un ami de la famille m'avait offret un livre qui a marqué mon imagination et et sans doute orienté le sens de ma vie: "les merveilles de la nature. Depuis, j'ai toujours réfléchi au sens de l'univers et de l'existence. J'ai été attiré par la science, au cours de mes étudeset dans ma vie, je n'ai vu que l'aspect explicatif et d'utilisation pour la domination du monde. Il ne traduit pas l'émotion que je ressent face à la nature, même si les sciences neurologiques croient tout en dire par ce côté "explicatif"..

     C'est pourquoi je cherche à partager mes réflexions et mon questionnement qui n'a pas de fin. J'ai décidé de l'exprimer par mon blog car il me permet à la fois de m'assurer de mes connaissances en les écrivant et de les confronter aux autres en les enrichissant.

    Mon blog se concentre sur trois topic:
    Les limites de la connaissance, en passant par la physique quantique, la cosmologie et bien entendu les mathématiques.
    Les grands mythes de l'humanité, en particulier la Bible et le mythe de l'Atlantide.
    La spiritualité.
    Mes passions dominantes à l'heure actuelle: La peinture et les minéraux.

    Je dédie ce blog à mes enfants qui nous ont permis, à ma femme et à moi-même, de réaliser le mot Amour. Avec bien des difficultés, des aléas et des retournements certes, je pense qu'ils sont sur leur "chemin" de réalisation d'eux-mêmes. J'ai eu un AVC en 2009 et ma vie a été complètement transformée. Je vois maintenant clairement que l'éducation n'est pas seulement donner à ses enfants des biens matériels, des méthodes pour avoir un emploi, des connaissances ... C'est surtout donner tout en s'effaçant, être présent sans les "étouffer". C'est pourquoi une de mes lectures, le "Baiser de Dieu" d'Annick de Souzennelle acquiert pour moi une importance et une signification que je ne soupçonnais pas.


    Trois de mes peintures:
    Le château de Jumilhac - village de mon enfance - peint par moi à l'huile.

    Un  essais  à l'huile



    Autre essai: nu (pastel)
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  • BONNE ANNEE 2011



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    BONNE ANNEE 2011

    Mes derniers articles:
    La grande hypothèse 3) Le Grand cataclysme.
    La grande hypothèse 2) Le destin s'écrit-il aussi?
    La grande hypothèse 1) Le hasard existe-t-il?


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     Ce blog est lié à http://monblogdereflexions.blogspot.com qui est mon blog de base et à http://thomassonjeanmicl.wordpress.com mon blog wordpress dans lequel j'écris de articles sur "les limites de la connaissance" et "une brève histoire de l'avenir. Je publi dans la communauté "mon-blog-de-reflexions.

     

    Ici, dans ce blog, je présente mes articles centrés sur mes passions (la peinture et les minéraux), les grands mythes de l'humanité, l'Atlantide et la bible (via "la grande hypothèse d'Albert Slosman) et mes approches de la spiritualité via "Le Baiser de Dieu" d'Annick de Souzenelle.

     

    Topics de mes blogs: les limites de la connaissance, les grands de l'humanité, la spiritualité.

     

     


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  • Noël...Ce mot magique et cette fête ont-ils encore tout leur sens depuis que Nietzsche<nobr></nobr>  a déclaré: Dieu est mort. La désacralisation du monde, commencée sans doute depuis la mort de Jésus, semble aujourd'hui en voie d'achèvement. Jusqu'où va-t-on aller? Certains voient pour 2012 une Apocalypse (en grec: révélation, dévoilement). Ceci fera l'objet d'un autre article. Pour le moment, les fêtes ont seulement de moins en moins de sens, la valeur que le "monde" demande de partager n'est plus l'Amour, mais l'argent et les marchés financiers qui ont remplacé le sacré. Il s'ensuit que la souffrance de l'humanité est de plus en plus grande. Heureusement que dans les coeurs, et je m'en aperçoit dans les blogs que j'aime, il reste non l'espoir, qui est du "monde", mais l'espérance qui est du "Royaume de Dieu". "Rend à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu".
    Dans ce contexte, je vais mettre en avant un écrit qui m'a beaucoup marqué et qui sera prochainement l'objet d'une page de mon blog, le mimétisme. Je m'inspire du livre de René Girard, "les origines de la culture".
    Avec deux hypothèses, l'une sur le désir mimétique, l'autre sur les victimes fondatrices, René Girard a bouleversé le champ des sciences humaines. Sa théorie, qui a replacé le christianisme au coeur de l'anthropologie, est aussi l'une des rares depuis Durkheim, à tenter de d'expliquer les phénomènes culturels et sociaux en remontant à leur origine. Au point que c'est de la ritualisation des premiers évènements que seraient nés les premiers groupes sociaux et les mécanismes qui les protègent: tabous,normes, institutions. Mais seul le sacrifice du Christ affirme René Girard, dévoile ceux qui auraient eu lieu au départ des religions et des cultures archaïques.
    En révélant l'innocence de Jésus, les Évangiles révèlent l'innocence de toutes les victimes analogues, condamnées par toutes les violences unanimes, par tous les lynchages mensongers depuis la fondation du monde. Des phénomènes de "bouc-émissaire" se produisent encore de nos jours, sous une forme atténuée par le Christianisme encore très présent dans nos mémoire et malgré son éviction progressive de la scène du "monde". Le mimétisme collectif ne fait plus l'unanimité, il ne parvient plus à nous réconcilier avec et à nous rassembler.
     C'est donc dans un nouveau monde que nous sommes entrés, un monde où le mensonge de la victime unique et les sacrifices qui en découlent ne réconcilient plus les communautés, le premier monde libéré du mensonge de la victime unique (Job?); mais c'est aussi un monde privé de protection sacrificielle, le premier monde menacé de se détruire par ses propres mains, en déchaînant sa propre violence, un monde proprement apocalyptique.

    Quoi qu'on en pense, cette thèse fait réfléchir, j'essaye d'en recueillir ce qui me permet d'approcher mon moi être intérieur (l'inside" du titre de mon blog), comme je le fais pour le livre "le baiser de Dieu de Annick de Souzennelle! Un autre texte que je médite depuis longtemps sur l'origine de la souffrance est "le livre de Job.

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    Noël



    Mes messages "à  la une" sur "le mal, la souffrance et la mort représentent "ma lecture" du "Baiser de Dieu" de Annick de Souzenelle et des Ecritures. Dans mon esprit, ces textes doivent rappeler à l'homme le sens du sacré qu'il a perdu depuis que Nietzsche a déclaré Dieu est mort.

    Ces textes doivent exprimer la message d'Amour de Dieu, le Créateur, pour "l'Adam"

    qui est l'humanité et oeuvre de Dieu.  et donc pour toute la Création.

    "Avant la fête de Pâques, jésus, qui avait tant aimé les siens dans le monde, les aima jusqu'au bout" jean 13-1

    Synthèse des dix commandements:
         Tu aimeras le seigneur ton Dieu...voici le premier et grand commandement. Et le second lui est semblable: tu aimeras ton prochain comme toi-même.
         L'Amour ne connaît pas de tort et va plus loin que l'interdit.


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    Noêl au moyen-âge
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    noël au moyen-âge

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    noël dans la légende légende
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    noêl pour la famille
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    noêl chez les juifs

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    Noêl chez les chrétiens
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    2 commentaires

  • Page acceuil: les messages

              Le message d'actualité.
              Le sens que je donne à mon blog.       A propose de moi.
              Le visage de Dieu, présentation.          L'affaire Bogdanov.
              La grande hypothèse.
              Une brève histoire de l'avenir, introduction.
              Le baiser de Dieu, d'après Annick de Souzenelle.

    Page L'Atlantide, mon topic mythes: "La grande hypothèse" d'après A. Slosman.
    Voir aussi le message: la grande hypothèse.

    Page Le visage de Dieu, mon topic connaissance: "le visage de Dieu"  d'après les frères Bogdanov.
    Voir aussi les messages: "le visage de Dieu et l'affaire Bogdanov.

    Page les limites de la connaissance, Mon topic limites de la connaissance: Réflexion inspirée du livre de H Ziwrn.

    Page spiritualité, inspirée de: "Le baiser de dieu" de A. de Souzenelle.
    Page mes peintures: Ma passion pour la peinture

    Page minéraux: ma passion pour les minéraux.




             
       
                     

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  • Je suis animé par deux préoccupations.
    1) Atteindre la plénitude dans mon esprit (Inside my mind ) et vivre dans mon corps selon ce que me disent ma conscience et mon esprit.  
    2) Réfléchir sur les questions fondamentales pour moi: Le point de départ de la philosophie est l'étonnement. C'est comme ça que je regarde les merveilles de la nature. J'en arrive à me demander quelles sont les limites de la connaissance et notre existence a-elle un sens ?


    C'est pourquoi je suis fasciné par
     Les mystères de la nature et la connaissance



                                          UNE BALLADE DANS LA NATURE


    L'arbre de la Connaissance ("le baiser de Dieu" Annick de Souzenelle).

    Mais qu'est ce que la connaissance de ces mystères? Certainement le point de départ est l'étonnement, celui que manifeste l'enfant que j'étais. Il se manifeste dès que la conscience s'interroge, par le regard porté sur le monde. Au départ tout semble être merveilleux, comme dans un paradis d'innocence. J'ai gardé au fond de moi ce regard qui est toujours présent dans toutes mes réflexions. Mais très vite, la connaissance se manifeste par l'apprentissage. Le mimétisme permet de s'intégrer ans une vie sociale et le système de "valeurs" de la communauté,  en particulier de la communauté scientifique. Chacun pense selon son être profond, mais il a été modelé, structuré et "soumis" au social et à ce mimétisme certes nécessaire mais envahissant et souvent pervers.
    J'ai évolué ainsi dans ma vie, dans mon métier avec mon environnement et mes relations. J'ai structuré ma personnalité, le me suis individué selon la terminologie de C. Jung. J'ai vécu avecdes certitudes, des préjugés. Puis en 2009 j'ai eu un AVC suivi d'une opération du cancer du colon. Les cardiologues m'ont dit qu'une partie de mon cerveau est morte, mais j'ai reconstitué d'autre connexions. Maintenant je ne ressent apparemment pas séquelles, mais j'ai l'impression d'une sorte de renaissance, voire de "résurrection". Ainsi je me suis découvert un goût pour le dessin et la peinture. Je pense que j'ai modifié l'utilisation de mon "cerveau droit" qui n'est plus soumis à la priorité du "cerveau gauche".
    Alors, mon questionnement s'est approfondi et des passion pour la vulgarisation (physique quantique, cosmologie...), les grands mythes de l'humanité (la genèse, le mythe de l'Atlandide... ) et la recherche de spiritualité m'ont fait désirer m'exprimer et partager ces questionnements. Ainsi, je réfléchis aux limites de la connaissance, aux questions concernant le conscient et au non conscient, quel est le sens de l'existence, d'où vient-on....Je revisite ainsi la physique quantique. Je vois le conscient comme l'aspect corpusculaire de l'être, de la nature (matière-énergie), c'est l'aspect de ce qui nous parait réel et manifesté. L'inconscient serait l'aspect ondulatoire. Il représentait la fonction d'onde elle-même,  l'ensemble des possibilité. On rejoindrait la dualité onde-particule, le paradoxe qui fait tant couler d'encre, de paroles et d'écrits.

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  •  

     Les Bogdanov répondent aux qestions. Réagissez.

    en savoir plus sur ce message

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  • Les rides du temps - Smoot,  George,  Davidson,  Keay -  - 9782080813466

    "LE VISAGE DE DIEU" ou Ma vision de la cosmologie-
    Georges Smoot, le "Père" de COBE (Cosmic Background Explorer, satellite lancé en 1992), déclarait dans la salle de presse: "pour les esprits religieux, c'est comme voir le visage de Dieu".
    A propos du livre des frères Bogdanov:
     Pourquoi tant de passions? de rejets? Sans doute parce qu'il contraint à un choix impossible: Un univers sans cause d'un côté et de l'autre ce vers quoi G. Smoot a attiré l'attention, le "visage de Dieu"


     Même si depuis cette phrase, G. Smoot s'est prudemment "réservé", cette phrase résonne toujours en moi. Les réactions à ce genre de phrases sont souvent brutales, comme le montre "l'affaire Bogdanov" que j'évoque dans un article spécifique. Les esprits s'échauffent vite dès qu'on prononce le mot Dieu. D'un côté, les esprits "scientifiques" revendiquent la vérité d'une communauté dont les résultats ont fait leur preuve. Elle s'exprime avec juste raison certes, mais on voit maintenant les limites et les dérives possibles et avérées de la science. De l'autre les détracteurs, dont les raisons sont souvent justifiées, mais qui ne voient plus que par ces raisons, ce qui conduit souvent au dogmatisme et à l'intolérance.
     Je n'encense  pas les Bogdanov, mais leurs écrits sont proches de ce que je ressens souvent dans mes réflexions sur les limites de la connaissance et sur le sens que je donne à l'existence et ma fascination pour les merveilles de la nature. Cela personne ne peut me le contester, sous peine de me priver de ma liberté de penser et de vivre. Je refuse le mimétisme de pensée, celui que René Girard évoque dans "l'origine de la culture. J'aspire à écouter mon mon "inside" sans être "aliéné" par la pensée dominante, tout en l'écoutant aves sérieux.

    1) Que se cache-t-il derrière "voir le visage de Dieu"?

    *Introduction.
    G. Smoot, le "père du satellite Cobe (Cosmic back back ground explorer), a déclaré dans la la salle de presse où il présentait ses résultats au grand public, "...pour des esprits religieux, c'est comme voir le visage de Dieu". Même s'il s'est détracté et est resté prudent par la suite, ces paroles restent résonnent de cette déclaration sur un profond mystère. Il a été largement commenté et va jusqu'au livre des frères Bogdanov, avec la polémique qui s'ensuit...
     Dans "Dieu et la science" (Avec Jean Guitton), les Bogdanov avaient écrit 'il est possible d'appréhender l'univers comme un message exprimé dans un code secret, sorte de hiéroglyphe cosmique, qu'on commence juste à décrypter". Il semble inscrit dans la trame de l'univers primordial, où l'avenir de tout ce qui est semble déjà crypté dans la première lumière. Cela veut peut-être dire que l'origine profonde de la trame cosmologique pourrait se situer ailleurs que dans le monde physique. L'univers repose bien sur des lois physiques, mais leur origine semble curieusement située en-dehors de notre réalité, antérieure au big bang lui-même. Paul Davies a dit en 2001: "Les lois de la physique n'existent aucunement dans l'Espace et dans la temps. Comme les mathématiques, elles ont une existence abstraite, elles décrivent le monde, mais elles ne sont pas dedans. Mais cela ne signifie pas que les lois sont nées avec l'univers. Si tel était le cas, si l'univers et les lois étaient issues de rien, on ne pourrait y recourir pour expliquer l'origine.Nous devons admettre qu'elles ont un caractère abstrait, intemporel, éternel".
    La cosmologie est au confluent de la physique, de la métaphysique et de la philosophie. Quand la recherche approche de la question ultime de notre existence, les frontières entre elles deviennent inévitablement floues. Si l'ADN cosmique existe bel et bien, alors il faudra sans doute le chercher à l'origine, dans le tout premier instant qui a marqué la préhistoire du monde, bien avant le big bang. Là se trouve peut-être, dans la singularité initiale, codifié le scénario cosmologique au coeur de temps  imaginaire et du zéro.
    *Les constantes universelles, le hasard, la création?
    Le cosmonaute Poliakov écrit en 1998: "Nous savons que la nature est décrite par la meilleure des mathématique possibles, parceque Dieu l'a crée. C'est peut-être pour cela que le coeur d'une rose ou un magnifique coucher de soleil donnent parfois la sensation furtive qu'un ordre, une intelligence insaisissable et bienveillante est bel et bien là...mais l'instant d'après, cette certitude s'évanouit". A. Einstein a confié à P. Dirac, lui aussi troublé par l'ajustement des constantes universelles, que les valeurs de celles-ci n'étaient pas distribuées au hasard et sans doute poussé par cette conviction il a dit: "je veux savoir comment Dieu a créé le monde. Je ne suis pas intéressé par tel ou tel phénomène, je veux connaître la pensée de Dieu, le reste n'est que détail'.
    "Est- ce un hasard?", c'est le dernier mot choisi par S. Hawking pour clore sa "brève histoire du temps". Il se demande entre autre pourquoi l'univers existe. Sa réponse a de quoi surprendre: "Si nous trouvons la réponse à cette question, ce sera le triomphe ultime de la raison humaine. A ce moment nous connaîtrons la "pensée de Dieu"". Cela pourrait bien devenir l'horizon de la recherche scientifique au 21ème siècle, comme l'affirme F. Dyson à J. Peeble à Prince town: "Le défi est bien de lire la pensée de Dieu afin de savoir pourquoi l'univers existe, pourquoi il est tel qu'il est, pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien, pourquoi le monde a-t-il été créé"?
     M. Planck a aussi déclaré: "Toute la matière trouve son origine et existe seulement en vertu d'une force...nous devons supposer derrière cette force l'existence d'un esprit conscient et intelligent!" et si on suit S. Hawking, peut-être même la présence d'un être "responsable des lois de la physique avant le big bang". R. Penrose précise: "C'est une création à partir de rien. L'apparition à partir de rien de notre univers". Doù l'enthousiasme de G. Smoot face à l'éclair primordial: "c'est vraiment remonter en arrière jusqu'à la création, regarder l'apparition de l'espace et du temps, de l'univers et de tout ce qu'il y a dedans, mais aussi de voir l'empreinte de celui qui a fait tout ça". La science de l'information commence à nous dire que le monde de l'énergie et de matière repose sur un autre monde invisible mais déterminant, celui de l'information; un peu comme le monde du vivant obéit au code génétique. Est ce que désigne G. Smoot lorsqu'il lance à propos de l'univers: "Son évolution est inscrite dans ses débuts, une sorte d'ADN cosmique si on veut".
    Le temps, l'espace et la matière auraient bel et bien eu un commencement. C'est ce que dut admettre Einstein après la découverte de Hubble de l'expansion de l'univers, Einstein dut admettre les idées de  G. Lemaître et de A. Friedmann. Sans le vouloir, voilà qu'il emboîte le pas du vénérable Saint Augustin qui a eu l'intuition d'écrire un jour au cours de la longue nuit du Moyen-âge: "l'univers n'est pas né dans le temps, mais avec le temps". D'où l'idée encore fortement ancrée que s'il existe une ère avant la création de l'espace, du temps et de la matière avant le big bang, celle-ci ne relève plus de la science, mais de la quête métaphysique, voire mystique. Quelles sont les limites de la science et de la métaphysique? G. Gamow, dans "la création de l'univers" propose d'appeler cette ère mystérieuse "l'ère de Saint Audustin". Et en 1951, Pie XII a déclaré: "Il semble que la science d'aujourd'hui, remontant d'un trait des millions de siècles, ait réussi à se faire le témoin de ce "Fiat Lux" de lumière et de radiations, tandis que les particules des éléments chimiques se séparaient, et s'assemblaient en millions de galaxies...Ainsi, la Création a eu lieu dans le temps donc il y a eu un Créateur, donc Dieu existe".
    En 1965, Penzias et Wilson découvrent (par hasard?) le "reste", la trace du big bang, le rayonnement fossile. Wilson a une préférence marquée pour l'idée d'un plan conçu par une force extérieure: "Il y a certainement eu quelque chose qui a réglé le tout. A coup sûr, si vous êtes religieux, je ne vois pas de meilleure théorie  de l'origine cosmique susceptible de répondre à la genèse". Quant à Penzias (et plus tard Smoot), il finit par voir au coeur de rayonnement fossile "quelque chose" et l'astronomie nous conduit vers un évènement unique, un univers créé à partir de rien, avec juste le délicat équilibre nécessaire à l'apparition de la vie, un univers qui obéit à un plan sous-jacent" (presque surnaturel?)...Pour être cohérent avec nos observations, nous devons comprendre que non seulement il y a eu création de matière, mais aussi création de l'espace et du temps. Les meilleures données dont nous disposons sont exactement ce que j'aurais pu prédire si je n'avais rien lu d'autre que les 5 livres de Moîse, les Psaumes et la Bible. Le big bang a été un instant de brusque création à partir de rien".
    L'astronome Allan Sandage, un des plus influents de la deuxième moitié du 20ème siècle est un exemple typique de cette difficulté à penser les débuts de l'univers sous forme d'un point. D'origine juive, il se convertit au christianisme à l'âge de 60 ans. Quand on lui demande si on peut être à la fois scientifique et chrétien, il répond haut et fort: "Oui, le monde est trop complexe dans toutes ses composantes et ses connexions pour être simplement le fruit du hasard...Pourtant, c'est tellement étrange! Cela ne peut pas ne pas être vrai". Où en sommes nous aujourd'hui? Les résistances restent encore fortes. Pour A. Linde, "expliquer cette singularité initiale, où et quand tout a commencé, reste aujourd'hui le plus intraitable problème de la cosmologie moderne". Mais tranche Lee Smolin, à quoi bon s'obstiner, il n' y a jamais eu de singularité initiale. "Un monstre tapi dans le ciel", grince Joseph. Silk et "répugnant"! gronde en écho Derek Raine, astronome à Leicester
    Pourtant, la singularité initiale résulte d'une démonstration mathématique des plus sérieuses, voir les théorèmes de singularité de R. Penrose et S. Hawking (1977).
    Pourquoi tant de passions? de rejets? Sans doute parce qu'il contraint à un choix impossible: un univers sans cause d'un côté, et de l'autre ce vers quoi G. Smoot a attiré l'attention: "le visage de Dieu".


    2) Réflexion concernant la lumière.
    Pour la lumière, le temps n'existe pas, ou plus exactement, dans le vide, il ne passe pas, c'est un des résultats de la relativité. Le temps varie avec la vitesse, plus elle est grande et plus le temps s'écoule "lentement" (à nos yeux?), et pour les photons dont la vitesse est celle de la lumière (appelée c), il ne s'écoule plus du tout. Cela signifie que pour les photons du "bruit de fond" du rayonnement fossile, il ne s'est écoulé aucun temps depuis qu'ils ont quitté le "nuage" de particules primitives qui composaient l'univers, 380 000 ans après le big bang, et même avant. Autrement dit, alors que pour nous, 13 milliards 700 millions (ce nombre peut être contestés, cela n'est pal l'objet ici), ont passé depuis que le cosmos s'est "allumé", nos photons, eux, n'ont pas vieilli d'une seule seconde! Mais le comble est que l'espace lui-même avec ses distances à franchir, ne signifie rien pour le photon. Pour lui, l'étendue n'existe pas, la durée non plus. Cela veut donc dire qu'au moment où il quitte "le fond diffus", pourtant à l'autre bout de l'univers, de son point de vue, le photon est déjà arrivé dans votre salon, sur terre.En certain sens, grâce à la première lumière, il est donc possible d'observer le big bang en direct, un peu comme si on y était.

    2) Quelques données sur l'infiniment petit et les "réglages de l'univers.

    Dans ses cours, Richard Feynman insistait toujours longuement sur l'étrange constante de structure fine et, comme G. Smoot, il ne peut s'empêcher de voir dans cette suite miraculeuse, totalement inexplicable, la main de Dieu. C'est l'un des plus grands mystères de la physique, un nombre magique donné à l'homme sans qu'il comprenne quoi que ce soit. On pourrait dire que "la main de dieu" a tracé ce nombre et que l'on igore ce qui a guidé a fait courir la plume. On connait le rituel expérimental auquel il faut procéder pour le mesurer, mais on ne sait pas quel programme il faut mettre dans son ordinateur pour en faire sortir ce nombre. Une autre constante qui est un des paradoxes les plus troublants de la physique actuelle, est la constante cosmologique. tout se passe comme si elle avait été calculée, réglée avec une précision inimaginable qui tient du miracle. Un prodige que G. Smoot ne manque pas de relever dans son livre "le big bang, l'évênement le plus cataclysmique que nous puissions imaginer. C'est là, "dans cette valeur absolument extraordinaire, déterminée à la 119 ème décimale près", que l'on retrouve une nouvelle fois, quelquechose comme le visage de Dieu. C'est cette valeur absolument extraordinaire, qui permet à l'univers d'atteindre la densité critique, incroyablement près de la valeur 1 grâce à laquelle il est pratiquement plat. G. Gamow et S. Weinberg on calculé qu'environ 200 secondes après le big bang, la densité moyenne était celle de l'eau, 1 gramme/cm3. cela signifie que le rapport entre la densité moyenne de l'univers et la densité critique (appelé oméga), différait seulement de un après 13 zéros derrière la virgule. Ebranlé, G. Smoot n'a alors pu s'empêcher d'observer "qu'une valeur si proche de un ne peut être l'effet du hasard" et les gens raisonnables pensent que "quelque chose" oblige oméga à être égal à un". Ce quelque chose pourrait être la constante cosmologique.
    Mais comment arrive-t-elle au chiffre tellement précis qui est le sien et pas un autre? C'est là que les choses deviennent renversantes: les contributions positives venant des forces de l'univers et les contributions négatives venant de la matière s'annulent jusqu'à la 120ème décimale. Curieusement cet étrange paradoxe est en accord avec la prévision faite par S. Weinberg en 1987: la constante cosmologique devait être nulle jusqu'à la 120ème décimale. Un peu plus grande, l'univers se serait dilaté trop vite pour donner naissance aux étoiles et aux galaxies, un peu plus petite, il se serait effondré sur lui-même. Curieusement, les unités de Planck définies à partir de certaines constantes fondamentales, ont été appellées unités de dieu par certains physiciens.

    3) questions sus la naissance de l'univers -hasard?.

    Au fond, la question est celle-ci: l'univers est-il apparu par hasard, ou bien s'agit-il comme aimait à le dire l'astronome Fred Hoyle, d'un coup monté? L'aventure de la vie résulte, semble-t-il d'une tendance naturelle de la matière à s'organiser spontanément en systèmes de plus en plus hétérogènes et de plus en plus complexes.
    Mais pour quelle raison profonde? y a t-il une ou plusieurs lois encore inconnues qui dans certaines conditions d'énergie, poussent la matière à s'organiser jusqu'à devenir vivante? I. Prigogine a montré qu'il existe une sorte de trame continue unissant l'inerte, le pré-vivant et la vivant. La matière tendant à s'auto-structurer pour devenir matière vivante, c'est là le secret des structures dissipatives de Prigogine.
    L'univers n'est pas seulement un vaste ensemble d'étoiles et de planètes, c'est surtout une stupéfiante organisation hiérarchique qui conduit des molécules inanimées vers la vie. Celle-ci est l'expression nécessaire d'un univers dont le réglage sous-jacent implique les molécules les plus simples s'organisent en systèmes de plus en plus complexes jusqu'à engendrer la vivant. Freeman Dyson, un des pères de la chromodynamique quantique, ira jusqu'à écrire: "plus j'analyse l'univers et plus j'étudie les détails de son architecture, plus je rencontre des preuves selon lesquelles, dans un certain sens, l'univers "savait" que nous allions apparaître. Il y a plusieurs exemples, au sein des lois de la physique nucléaire, "d'accidents numériques" qui semblent conspirer pour rendre l'univers habitable". Et plus loin: "Etant scientifique éduqué dans le mode de pensée du 20ème siècle, et non du 19ème siècle, je ne prétends pas que l'architecture de l'univers prouve l'existence de Dieu, je dis seulement que cette architecture est compatible avec l'hypothèse selon laquelle "l'esprit" joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de l'univers. Je pense que l'univers tend vers la vie et la conscience et qu'il a du sens parce que nous sommes là en train de l'observer et d'appréhender sa beauté harmonique. Il s'agit là d'un pari métaphysique et non d'un strict raisonnement scientifique".
    Contrairement à ce qu'affirme J. Monod, grand défenseur de l'idée de hasard universel, la vie ne semble pas explicable par une série d'accidents. Einstein, en répondant en 1936 à un enfant qui lui demandait s'il croyait en Dieu, a écrit: "tous ceux qui sont sérieusement impliqués dans la science, finirent un jour par comprendre qu'un  esprit se manifeste dans les lois de l'univers, un esprit immensément supérieur à celui de l'homme".

    4) La radiation fossile et l'état KMS -temps imaginaire?.

    Pour l'astronome L. Coles, "le radiation fossile" trouve son origine à une époque de l'histoire thermique de l'univers où l'équilibre était réalisé. Le tout est de préciser quand. Plus on remonte dans le passé, plus la température augmente. Il y a 380 000 ans, elle était de 3 000 degrés et l'univers 1 000 fois plus petit qu'aujourd'hui. Avec la température, c'est l'équilibre thermique de l'univers qui va croissant jusqu'à...l'équilibre parfait qui existait à l'aube des temps, au moment de big bang; à l'instant de Planck, à 10 puissance - 43 secondes. A partir du rayonnement fossile, il est possible de "voir" que l'univers était en équilibre, au moins 1 heure après le big bang selon G. Smoot. De plus, la "nucléosynthèse" liée au big bang fournit une preuve solide que cet équilibre existait plus tôt encore, dès le première seconde.
    Déjà en 1980, S. Hawking: "écrivait: l'univers a été nécessairement en équilibre thermique à l'échelle de Planck".
    Au moment de big bang, les objets en équilbre sont les gravitons que certains appellent les "particules divines". Pourquoi? parce que cette force était déjà là, unifiée aux autres forces de l'univers, et selon les Bogdanov, même avant le big bang. Les gravitons seraient des perturbations subies par la métrique de l'univers à l'échelle de Planck, qui, lorsqu'elle fluctue engendre des ondes gravitationnelles. Pour P. Coles  il est raisonnable de penser que, durant cette période, où la température est de l'ordre de 10 puissance 19 Gev, un équilibre thermique entre les différents composants de l'univers, en particulier les gravitons, est réalisé.D même, Venezziano ajoute: "Dans le modèle standard (de la cosmologie), un état fondamental constitué d'ondes gravitationnelles thermiques pourrait trouver son origine à l'échelle de Planck, lorsque la température était assez élevée pour maintenir les gravitons en équilibre thermique". L'univers est alors dans un état spécial, que les physiciens appellent état KMS (Martin, Kubo, Schwinger). Cet état, pensent les Bogdanov, domine l'univers juste avant le big bang et on en observe aujourd'hui les traces au sein du rayonnement fossile.
    En 1995, Moshe Flato disait aux frères Bogdanov: "regardez de près la théorie KMS, il s'y passe des miracles". L'état KMS relie l'équilibre tehrmique d'un système à son évolution, un peu comme un funambule qui, sur une corde, ne peut conserver son équilibre qu'au prix de petits mouvements de son balancier. Lorsqu'un système quantique est dans un état KMS, c'est à dire quand son équilibre et son évulution sont réunies, alors son temps propre, au sens strict cesse d'exister, plus exactement, il devient complexe (il a une composante réelle et une composante imaginaire). Il se déforme et il devient "flou", un peu comme l'espace en physique quantique. (vidéo physique quantique) . On peut retrouver cette condition dans l'univers entier, puisqu'il est un système quantique à l'instant de Planck et il est en équilibre thermique.
    La conséquense est que la coordonnée temporelle du cosmos avant le big bang n'est pas encore fixe, mais elle est soumise à des fluctuations entre le "direction" réelle et le "direction" imaginaire.
    En 2006, les Bogdanov avaient demandé à S. Hawking si le temps imaginaire était la forme fondamentale du temps et derriere sa machine qui l'aide à communiquer, il avait rémpondu ... oui. Si le temps est représenté par une droite, alors le temps imaginaire est représenté par une droite perpendiculaire au temps réel. Et si le temps fluctuait avant le big bang, ces fluctuations ont laissé des traces visibles au sein même du du rayonnement fossile. Ce les rides du temps dont parle G. Smoot. La carte révélée par Cobe est celle qui s'est dévoilée 380 000 ans après le big bang, alors que la lumière s'était "découplée de la matière. Mais que pouvait être l'univers au moment à l'instant de Planck? Ici des régions (en rouge sur la carte), où le temps est comme le nôtre, non euclidien, ou plutôt lorentzien, elles sont "lisses", là (en bleu), des régions, "crevasses", où le temps est de métrique  euclidienne. Ces régions sont  soumises à des fluctuations quantiques. Dans les régions euclidiennes, la gravité n'existait pas, alors qu'elle existait dans les régions non euclodiennes (lorentziennes). D'où le nom de rides du temps proposé par G. Smoot.
    Vers "-380 000 ans, le paysage est transformé par l'inflation. Les régions où la gravité existe (en rouge), ont attiré la matière, alors que celles où la gravité n'existait pas (en bleu maintenant), apparaissent comme des trous. La lumière porterait donc des traces des oscillations du temps, et les fluctuations visibles sur le fond cosmologique pourraient pour origine lointaine les fluctuations de la métrique à l'échelle de Planck. Cela pourrait être l'image visible de l'état KMS avant le big bang. Comment tenté de voir le "visage de Dieu" à travers cet étrange poudroiement venu d'un temps où le temps n'existait pas encore?

    5) L'énergie noire?

    En 1998, on a observé que des supernovaes son bien plus éloignées que ce que leur luminosité permet d'établir. On en a déduit que l'expansion de l'univers s'accélère sous l'influence d'une énergie inconnue, "l'énergie noire", ou sombre. On éviterait donc le big crunch, et l'univers aurait une expansion infinie? En fait, il pourrait peut-être s'agir de la fameuse constante cosmologique, et pour certains, ce serait une 5ème force, "la quintessence"?
     Cette énergie noire représenterait (?) les 3/4 de l'univers alors que la matière ordinaire compterait pour moins de 5%. Nous ignorons donc les3/4 de l'univers.

    Où se trouve la source de matière noire? Sans doute pas ici, dans notre univers présent, mais plutôt avant sa naissance matérielle, avant le big bang. Avant 2004 il était impensable d'en parler. Pourtant, en 2006, Roger Penrose donne une conférence intitulée: "avant le big bang, une nouvelle perspective spectaculaire, et ses implications en physique des particules". E 2008, c'est l'atrophysicien M. Kamionkowski qui s'aligne sur la même position: "Il n'est plus complètement fou de se demander ce qui s'est passé avant le big bang".
    Pour les Bogdanov, avant le bing bang, le temps n'est plus fixe, il oscille entre la direction réelle et la direction imaginaire. Il est possible de voir que la source de fluctuation du temps est un champ complexe, au sens des nombres complexes.
    Dans l'univers KMS, ce champ scalaire complexe "remplace" le temps  et est donc la source profonde des fluctuations de l'axe temporel. Puis, à partir du big bang, l'équilibre thermique est brisé au cours de l'expansion en une partie réelleet une partie imaginaire, l'univers quitte alors l'état KMS, le temps se normalise et cesse alors de fluctuer et devient...réel. En fait, soudain libérée, la partie imaginaire a pu devenir la partie réelle, celle que nous connaissons, et la partie réelle un paramètre libre dont la valeur est devenue une constante. Et c'est ce qui accélère l'expansion. En 1998, les Bogdanov, qui pensaient qu'un calcul direct était à priori possible, éraient tombés sur cette valeur incroyablement petite, 10 puissance -120,(qui équivaut à 10 puissance -29 g/cm3). Ce qui est troublant, c'est que c'est aussi celle qui a été calculée pour la constante cosmologique. Comme si le champ à l'origine de l'oscillation du temps avant le big bang et aujourd'hui la constante cosmologique étaient une seule et même chose.
    Que conclure? que l'énergie noire serait ce champ scalaire complexe? Son existence représenterait un indice fort de l'existence énigmatique et étrange d'un temps autre, imaginaire avant le big bang.

    6) D'où la question: d'où vient le big bang?

    *Indications fournies par les anisotropies.
    En 2006, un groupe de physiciens théoriciens japonais de l'université de Tsukuba, spécialisés dans l'étude de rayonnement fossile, a écrit "De précieuses informations sur les processus physiques qui se déroulent dans l'univers en expansion ont été enregistrés dans le rayonnement fossile sous forme de minuscules anisotropies. Le spectre de puissance angulaire de ces anisotropies, récemment observées par COBE et WMAP, sont, grosso modo, la projection de l'histoire de l'univers pour la période comprise entre sa naissance et aujourd'hui. Ceci nous donne un espoir extraordinaire que si nous croyons en l'idée de l'inflation de l'univers, c'est dire à une expansion extrêmement rapide sans thermalisation globale, la corrélation à grande distance des anisotropies observées peuvent fournir des informations sur la dynamique de la période avant le big bang.. Nous sommes maintenant au seuil de révéler et de vérifier l'aspect quantique de l'univers".

    *Création du temps?
    L'univers au moment du big bang donc là devant nous. Cependant, il n'a pas surgi du néant, comme ça; il vient bien de quelque part. Premier repère, il existe quelque chose, un autre monde, avant le big bang. Nous ne pourrons certainement jamais le voir, mais ce n'est pas le néant. Contrairement au raccourci des scientifiques, l'univers n'a pas été créé à partir de rien. deuxième repère, la réalité physique telle que nous la connaissons est apparue après le big bang, non pas à l'instant zéro, mais 10 puissance 43 s après l'instant zéro. Et dès les 3 première minutes, on trouve tout dans l'univers, du temps et de l'espace bien sûr, mais aussi de l'énergie, beaucoup d'énergie, et les briques fondamentales de la matière. Troisième repère, qui découle des deux précédents,avant le big bang, le temps, l'espace, la matière n'existent pas encore. Qui donc alors? On a des bribes de réponse dans l'état KMS. C'est de ce côté là qu'ont cherché les Bogdanov.
    Cette condition s'applique à l'univers entier, d'où cette conséquence spectaculaire, le temps était certainement complexe, oscillant entre une forme réelle et une forme imaginaire. La réponse à la question qu'y avait-il avant le big bang tient dans les trois formes de temps.
     La première, c'est la forme ordinaire, le temps de chez nous. Il est lié en profondeur à l'énergie, sans énergie, pas de temps.  La deuxième, est le temps imaginaire pur.  Il ne s'écoule pas, il est comme gelé, un peu comme la bobine d'un film dont l'histoire ne s'écoule pas. L'énergie ne peut y exister. A sa place, on trouve de l'information. En fait, c'est la même chose que de l'énergie, mais dans le temps imaginaire. On n'y parle de kg ou de km /h, mais on décrit une quantité d'information en bits. On commence maintenant à savoir mesurer la quantité d'information de tel ou tel objet. La troisième forme du temps est le temps complexe. Il résulte de l'addition du temps réel et du temps imaginaire pur. Ce dernier existe lorsque le temps réel n'existe pas, autrement dit , à l'instant zéro, et alors, notre "monde énergie" n'existe pas non plus. Et qu'y a-t-il à sa place?  De l'énergie imaginaire. Cette énergie, bien connue des physiciens, ne varie pas, puisque le temps réel n'existe pas encore.Elle se réduit à un champ scalaire, un nuage de nombres, ensemble de chiffres. C'est une énergie "cristallisée", qui associe un nombre à chaque point On l'appelle aussi information, quelque chose de purement numérique,qui encode toute les propriétés de l'univers destinées à apparaître après le big bang.
    Nous tenons ainsi les deux bouts de l'univers: à l'instant zéro, le temps imaginaire et l'information et à l'échelle  de Planck, le temps réel et l'énergie. Le temps imaginaire se transforme en temps réel, et l'énergie, imaginaire à l'instant zéro, en énergie réelle au moment du big bang.

    *Alors d'où vient le big bang?
    Faisons appel à un exemple simple: celui d'une mélodie gravée sur un CD. Quand le titre commence à être diffusé, grâce à l'énergie sur les enceintes, on entend la mélodie en temps réel. Et sitôt le morceau achevé, on éjecte la disque qui quitte alors le monde des sons et de l'énergie, pour se réduire à la seule information gravée sur les sillons. Se demander ce qui se passe avant le big bang, revient à se demander ce qu'il y avait avant qu'on introduise le CD dans le lecteur.La mélodie était bien là, mais sous forme d'information.
    La source de la colossale énergie qui, en quelques fractions de secondes jaillit du néant pourrait bien être issue de l'information primordiale codée à l'instant zéro: une brutale "transition de phase" entre l'énergie imaginaire, information initiale et l'énergie réelle qui va se déployer dans le big bang.
    En ce sens, la singularité initiale pourrait être le support du "code cosmologique", une sorte de programme mathématique qu'on pourrait comparer au code génétique, ce qui affaiblit considérablement le rôle qu'aurait pu jouer le hasard au moment du big bang. et à fortiori avant. C'est sans dout un sentiment similaire qui a traversé G. Smoot face à la singularité initiale: "est ce donc là que s'arrête la science et que Dieu prend le relais, le Créateur de cette singularité initiale? Peut-être peut-on appréhender l'univers comme un message livré dans un code secret, une sorte de hiéroglyphe cosmique? Mais qu'y a t-il dans ce message? Chaque atome, chaque fragment existe dans la mesure où il participe d'une signification universelle. Ainsi se décompose le code cosmique, d'abord la matière, ensuite l'énergie, et enfin de l'information.
    Évidemment, dire que le big bang provient de l'information ne nous dit pas, et ne nous dira sans doute jamais d'où vient l'information elle-même. Y a t-il quelque chose au-delà? S'il s'agit d'un message (secret?), qui a composé ce message? Peut-être la réponse est-elle écrite dans le message?

    7) Conclusion.

    Depuis 13,7 milliards d'années, l'univers a lentement gravi les échelons de la complexité jusqu'à donner naissance à  la vieet à la conscience. Un tel scénario est-il inscrit au coeur même de la matière, comme l'ont écrit G. Smoot et F Dyson? Si tel est le cas, alors l'univers est aussi une organisation qui conduit nécessairement les molécules vers la vie. En d'autres termes, la vie serait l'expression spontanée d'un univers dont la tendance naturelle consiste à organiser las molécules les plus simples en systèmes complexes, jusqu'à engendrer du vivant. Toute cette diversité trouve son origine dans l'atome de carbone. La moindre modification de cette chaîne causale ou de la valeur d'une de ses constantes physiques, déboucherait sur des solutions incomplètes, inexactes, incompatibles avec l'univers tel que nous le connaissons.
    Si on remonte à l'instant zéro, où devaient être codées toutes les lois physiques sur lesquelles repose notre réalité, ce programme cosmologique se réduirait à un système d'instructions et de données numériques. Alors ce code serait plongé dans un temps imaginaire. Que se passerait-il si notre "DVD cosmique" n'était pas mis en lecture, passage à l'énergie réelle et au temps réel? Rien! L'univers que nous connaissons n'existerait pas:l'information contenue resterait alors  dans le temps imaginaire. Mais aussitôt que notre "disque cosmique" serait mis en lecture, alors l'information qu'il contient, l'ensemble des lois physiques qui gouvernent l'univers, entreraient dans le monde de l'énergie et du temps réel. L'origine des constantes universelles, dont, la vitesse de la lumière, est bien extérieure au monde. Ces lois semblent avoir une existence indépendemment de celle de l'univers, on sent confusément qu'elles viennent d'ailleurs.
    Par ailleurs, y a t-il une justification à l'unité de la vie où on retrouve les mêmes structures de base moléculaires et génétiques, la même structure lévogyre des molécules du vivant? On observe dans chaque espèce une évolution à partir d'un ancêtre commun. Les recherches les plus récentes mettent en évidence un fait extraordinaire: l'évolution des créatures vers le néo cortex humain semble déjà codée dans le cerveau reptilien de ces lointains ancêtres. Cela suggère que l'évolution des espèces ne dépend pas seulement du hasard. Selon Seth Lloyd et David Deutsch, l'évolution de tout l'univers et de ce qu'il contient obéit à une sorte de programme enfoui au coeur même de la matière.
    Or s'il existe, jusqu'où nous faudra t-il remonter pour en trouver l'origine? N'est il pas encore antérieur à cet instant qui précède le big bang? Paul Davies a écrit: "En affirmant que l'eau signifie la vie, les scientifiques de la NASA font tacitement un pari infiniment profond sur la "nature de la nature" ils disent, en effet, que contre toute attente, lois de l'univers ont réussi à apprivoiser la vie; que d'une certaine manière, les principes mathématiques de la physique, dans leur élégante simplicité, savaient tout , "à l'avance", de la vie et de son immense complexité. Si la vie découle bien de la soupe primordiale, si elle en dépend par causalité, alors les lois de la nature encodent une instruction cachée, un "impératif cosmique" qui ordonne; "créez la vie"! Et à travers la vie, ses conséquences: l'esprit, la connaissance, la compréhension des choses. Telle la vision à couper le souffle de la nature, magnifique et exaltante dans sa majestueuse grandeur".

    Et pendant ce temps, le sattelite PLANCK a pour mission d'approfondir le travail de COBE et de WMAP. Jean. Michel. Lamarre, le responsable du projet, écrivait en 2009: "Parce qu'il a été conçu pour mesurer la polarisation du rayonnement et y introduit le moins de distorsion possible, on pourra chercher à mesurer le réseau des ondes gravitationnelles produite pendant la phase d'inflation du big bang".
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  •  1) L'AFFAIRE BOGDANOV.
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  • A PROPOS DE L'AFFAIRE BOGDANOV
    .........................................................................................
     Clic sur physique quantique avant d'évoquer le frères Bogdanov.
    ..............................................................................................
    Voir aussi mon message ci-dessous dans ce blog intitulé "l'affaire Bogdanov".

    Ma réflexion du moment porte sur l'article de  berneri de nov 2010: "Les Bogdanov et les Médias (faire clic sur berneri). J'y ai laissé un commentaire.

     

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  • 3 octobre 2010
    Vers -30 000 ans, de tous les primates, seul homo sapiens sapiens reste sur la scène. Le cannibalisme se ritualise dans le sacrifice religieux. La notion de propriété se précise, les langues se diversifient, on assiste à une acélération de la complexification: division du travail, habitation, pouvoir de l'homme sur la femme, interdits..
    Au 21 ème siecle, la société ne remet-elle pas en cause toute cette évolution historique? On assiste peut-être à une sorte de mutation. Est la fin de l'ordre rituel multi millénaire?

    3 octobre 2010
     J. Attali affirme: vers - 20 000 ans, ces primates (les Homo sapiens sapiens) s'installent au moyen-orient. C'est aller un peu vite et oublier les grands mythes de l'Humanité. On élimine trop facilement la légende de l'Atlandide.
    A. Slosman dans "la grande hypothèse", délire t'il en plaçant l'Atlandide au large des Açores et sa disparition il y a entre 12 et 14 000 ans? Le récit de Platon s'interrompt brutalement, pour moi il y a là un profond mystère. N'oublions pas non plus les mythes d'Amérique du sud (pérou...) qui lui ressemblent étrangement.

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  • Bien lire, c'est-à-dire lentement, profondément...



    Bien lire, c'est-à-dire lentement, profondé

    Non, nous n'aimons pas l'humanité ; mais, d'autre part, nous sommes bien loin d'être assez « allemands » au sens où le mot « deutsch » a cours aujourd'hui, pour nous faire les porte-parole du nationalisme et de la haine raciale, pour nous réjouir de l'infection nationaliste grâce à laquelle à présent les peuples en Europe se barricadent l'un contre l'autre et se mettent réciproquement en quarantaine. Nous sommes trop désinvoltes pour cela, trop malicieux, trop gâtés, mais aussi trop avertis, nous avons trop « voyagé » : nous préférons de beaucoup vivre sur les montagnes, à l'écart, « inactuels », dans les siècles passés ou à venir, rien que pour nous épargner la colère silencieuse à laquelle nous serions condamnés en tant que témoins d'une politique qui rend l'esprit allemand stérile en le rendant vaniteux, et qui de surcroît est une petitepolitique : pour que sa propre création ne se décompose pas aussitôt, ne lui faut-il pas la situer entre deux haines mortelles ? Ne faut-il pas qu'elle vise à éterniser le morcellement de l'Europe en petits Etats ?... Nous autres sans-patrie, nous sommes quant à la race et quant à l'origine, trop nuancés et trop mélangés, en tant que « hommes modernes », et par conséquent trop peu tentés de prendre part à cette débauche et à ce mensonge de l'auto-idolâtrie raciale qui aujourd'hui s'exhibe en Allemagne en tant que signe distinctif des vertus allemandes et qui chez le peuple du « sens historien » donne doublement l'impression de la fausseté et de l'inconvenance. Nous sommes, en un mot, - et ce sera ici notre parole d'honneur! - de bons Européens, les héritiers de l'Europe, héritiers riches et comblés, mais héritiers aussi infiniment redevables de plusieurs millénaires d'esprit européen." Friedrich NietzscheLe Gai savoir, "Nous autres « sans-patrie »"

    ment...

    Non, nous n'aimons pas l'humanité ; mais, d'autre part, nous sommes bien loin d'être assez « allemands » au sens où le mot « deutsch » a cours aujourd'hui, pour nous faire les porte-parole du nationalisme et de la haine raciale, pour nous réjouir de l'infection nationaliste grâce à laquelle à présent les peuples en Europe se barricadent l'un contre l'autre et se mettent réciproquement en quarantaine. Nous sommes trop désinvoltes pour cela, trop malicieux, trop gâtés, mais aussi trop avertis, nous avons trop « voyagé » : nous préférons de beaucoup vivre sur les montagnes, à l'écart, « inactuels », dans les siècles passés ou à venir, rien que pour nous épargner la colère silencieuse à laquelle nous serions condamnés en tant que témoins d'une politique qui rend l'esprit allemand stérile en le rendant vaniteux, et qui de surcroît est une petitepolitique : pour que sa propre création ne se décompose pas aussitôt, ne lui faut-il pas la situer entre deux haines mortelles ? Ne faut-il pas qu'elle vise à éterniser le morcellement de l'Europe en petits Etats ?... Nous autres sans-patrie, nous sommes quant à la race et quant à l'origine, trop nuancés et trop mélangés, en tant que « hommes modernes », et par conséquent trop peu tentés de prendre part à cette débauche et à ce mensonge de l'auto-idolâtrie raciale qui aujourd'hui s'exhibe en Allemagne en tant que signe distinctif des vertus allemandes et qui chez le peuple du « sens historien » donne doublement l'impression de la fausseté et de l'inconvenance. Nous sommes, en un mot, - et ce sera ici notre parole d'honneur! - de bons Européens, les héritiers de l'Europe, héritiers riches et comblés, mais héritiers aussi infiniment redevables de plusieurs millénaires d'esprit européen." Friedrich NietzscheLe Gai savoir, "Nous autres « sans-patrie »"

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  • J'ai dû avoir un virus. J'ai dû utiliser le mode sans échec au démarrage. Démarrer /programmes ne fonctionne plus: j'ai un message: attributs étendus incohérents et erreur système, le processus d'ouverture de cession n'a pu créer la boite de dialogue des options.

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