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    La grande hypothèse 11 partie a): Ce que j'ai vu et compris -

     

    En guise de récapitulation de l'oeuvre, cette certitude d'Albert Slosman résonne  en moi comme une révélation:

    "Voilà ce que j'ai vu et compris dans mon lit de douleur: c'est la connivence de fait, spirituellement parlant, entre toutes les théologies hébraïques, chrétiennes et même grecques, mais partant d'un seul monothéisme: celui immergé avec l'Ahâ-Men-Ptah, retransmis par ses survivants jusqu'en Ath-Kâ-Ptah (Aegyptos ou Egypte)".

     

     

    I) Préambule à l'article:

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moïse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

             10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

             11) Ce que j'ai vu et compris - L'éternité n'appartient qu'à Dieu -

     

     

    II) Contenu de l'article: 11 partie a) Ce que j'ai vu et compris 

     

    Texte en exergue:

    "Si tu veux te sauver, la porte est ouverte, il ne tient qu'à toi de connaître le Fils de Dieu, de devenir parfait, et d'être heureux".                                                                        Justin (Dialogues, VIII, I-42)  

    " Mes passions terrestres on été crucifiées,                                                                     Le feu des désirs matériels n'est plus en moi,                                                                                                Mais une eau vive murmure en moi,                                                                              Qui me dit dans l'intimité: Viens vers le Père!"                                                           Ignace d'Antioche (Aux Romains, XII - An 102 a. c.)

    a) L'éclair-la lueur.

    Selon Decartes, l'étendue est l'essence des corps. Disons plutôt que l'âme possède l'insondable densité de l'espace qui l'a propulsée dans l'enveloppe charnelle, restant sa détentrice durant son séjour terrestre.

    Il n'est pas dans mes intentions de de philosopher ici, mais simplement de raconter ce que j'ai vu, et qui m'a donc permis de de comprendre l'ensemble de la réalité cosmique. Pas plus que de parler de l'accident (mon AVC) qui a développé certaines facultés mentales et spirituelles. mais partir plutôt de ce instant primordial, au sortir de l'anesthésie, celui où j'ai découvert la lueur qui me manquait. C'est un peu ce que déclare A. Slosman (en beaucoup primordial évidemment, vu ses accidents). Il parle donc lui, de la lueur qui lui manquait pour faire la jonction entre tous les éléments épars de de la compréhension trouvée, qu'il avait déjà emmagasinés. Je vais donc essayer de partager ce que j'ai découvert à sa lecture que je m'imagine comprendre, dans la découverte de mon existence bouleversée suite à mon AVC. 

    Cette lumière vient avec la confirmation de l'exactitude de la géométrie combinatoire qui préside à toutes les naissances naturelles que ce soit des choses ou des êtres; à savoir l'existence bien réelle de la Loi de la Création. L'apparence de la réalité est grossière dans sa généralité, c'est l'idée qu'on s'en fait qui permet d'en déceler toute la vérité, donc la pureté et qui lui donne toute sa valeur. L'exemple fourni par la suite des générations qui ne veulent pas comprendre la mentalité de leurs aînés, et ce, quel qu'en soit soit le cycle, est caractéristique de ce fait. L'éternel recommencement dans un autre espace de temps, au début de chaque ère, devrait imprégner tous ceux qui cherchent à comprendre. Admettre que l'éternité de cette combinaison Espace-Temps est le seul fait du vouloir divin revient à ceux qui ont enfin compris. Il y a paradoxe apparent entre celui qui peut comprendre, et celui qui le veut et qui y parvient. La différence réside uniquement dans le pouvoir puissant détenu par la Parcelle, l'Âme, sur l'esprit qui n"est que raison raisonnable(Je traduis l'esprit par le conscient qui fait raisonner, agir...et l'âme par le non-conscient, ce qu'on appelle ordinairement l'esprit, y compris dans les religions). Slosman a écrit dans les survivants de l'Atlantide: La raison humaine ne possède aucun raisonnement raisonnable dans sa conception de Dieu (le coeur a ses raisons que la raison ignore).

    Il ne s'agit donc pas, par la simple raison, d'obliger à une convention protocolaire d'adorer Dieu pour sa création et les commandements qui en découlent. Adorer quelque chose, quelqu'un ou Dieu, est à la portée du plus simple humain qui consent à plier un genou pour cela. Chacun parvient à le faire à la vue de tous ou de façon déguisée plus ou moins hypocrite à l'église. Mais la raison invoquée ici est celle de l'âme, celle qui est tramée dès sa naissance pour vivre en harmonie avec les décisions célestes. Il fera le bien lorsqu'il faudra, et il s'abstiendra de toute volonté personnelle lorsque les configurations célestes combinatoires lui seront néfastes. Il faut un certain tâtonnement pour s'habituer à ce "calcul" cérébral qui ne dépend d'aucune formulation religieuse contemporaine, pas plus chrétienne que néo-taoïste, théosophique, ou spirite...Car l'abstinence de toute volonté devant Dieu ne signifie pas qu'il faut abdiquer la propre personnalité reçue à sa naissance. Philon d'Alexandrie disait que le sommeil caractérisait et symbolisait les ignorants, ces aveugles qui se plongeaient hors du monde matériel de cette façon, afin d'ignorer la vérité.

    Un document copte primordial de l'an 148, retrouvé en 1945, près de Nag-Hamadii, a été authentifié depuis comme un cinquième évangile: l'Evangilium Véritatis, l'Evangile de vérité. Nule ne peut dire en quelle langue et par qui le texte original a été écrit. Ce texte original parle de cette dualité étrangement ressentie par l'homme désireux de connaître "l'Impensable", l'Insaisissable" et "l'Incompréhensible". Le feuillet 17 annonce que le désir de connaître n'est pas une ivresse des sens, mais "une recherche de Celui dont il est sorti: tout ce qui est en lui-même."  C'est cette méconnaissance qui produit l'impuissance, l'angoisse et la crainte, ensuite l'oubli puis le mensonge. Alors que la Connaissance engendre la Vérité, stable, inébranlable, inaltérable, parfaitement belle. Contrairement à ce que disait Philon d'Alexandrie, l'ignorance ne vient pas du sommeil, mais au contraire du refus d'ouvrir les yeux sur cette beauté très simple, pour qu'elle soit la cause du sommeil agité des soubresauts de l'angoisse et de la terreur. 

     

    Slosman décrit ainsi son "éveil à la Connaissance":

    "Tout cela, je l'ai connu durant mes hospitalisations prolongées. J'avais le temps d'ouvrir ou de fermer les yeux, de réfléchir, de voir les lumières, ou de rester plongé dans les ténèbres. Je cherchais la lumière et elle venait à moi, à force de réfléchir. Dans cette Egypte fascinante, j'avais longuement médité, mais la présence agglutinante de la masse des touristes, faisait que je ne pouvais pas me recueillir comme je le désirais, hormis à Dendérah... Il convenait de mettre noir sur blanc mes réflexions et de développer les centaines de diapos que je faisais, pour en étudier attentivement la hiéroglyphique. Car tout était là, dessiné, gravé reproduit en signe d'avertissement destiné au futur. Rien d'autre n'était possible!

    Ma compréhension globale des faits m'avait déjà permis de discerner le principe communautaire de ces antiques qui ne voyaient que deux classes: celle de leur peuple et celle des étrangers. Eux, ils comprenaient pratiquement sans études le besoin de se mettre sous la protection de Dieu. C'était inné chez tous les natifs de cette terre seconde. Les autres, ceux qui vivaient ailleurs, leur étaient indifférents, et ils restaient pour cela dans l'ignorance. Ils ne cherchaient pas à répandre la bonne parole, ceux qu'elle intéressait n'avaient qu'à venir s'établir sur les bords du Nil. Les autres devenant ainsi les infidèles de Ptah, mais non des ennemis; ils restaient des étrangers indignes d'être instruits. 

    Leur grande crainte provenait du fait, prévisible, que leurs générations futures, celles de leurs cadets, oublient les leçons du Passé et deviennent des étrangers sur ce sol béni une seconde fois de Ptah; Ath-Kâ-Ptah, le "Second Coeur de Dieu". Là était le raison majeure de l'enseignement indestructible gravé sur les murs de pierre, partout dans le temple de Dendérah. Là était la raison majeure de ces énormes blocs étagés pour soutenir cette écriture sacrée destinée à défier le temps, pour être retrouvée plus tard, si Ptah décidait d'oublier l'Egypte aux temps prévus."

     

    Le peuple formait une seule et réelle entité. Tous étaient égaux devant le Juge Ultime qui pesait les âmes lors de l'entrée dans l'Au-delà de la vie terrestre. L'égalité n'était pas un vain mot puisque chacun mangeait à sa faim et se vêtait sans problème. La différence résidait dans une conception parallèle provenant de quelques recoins des âmes, dites populaires. Celles-ci ne pénétraient pas le monde cosmique, car il dépassait le cadre accordé à leur compréhension. Il ne faut voir aucun mépris de la part des prêtres et il n'y eut aucune prétention de vouloir cacher quoi que ce soit par les "Mystères", en des paraboles hermétiques, mais le vouloir de laisser la hiéroglyphique à ceux capables de la comprendre un jour, si celle-ci venait à ne plus être lue par ceux qui en avaient la capacité. Un chapitre toujours fameux du livre dit "des morts" au chapitre XVII, parce qu'apparemment obscur, dit que "ce livre se transmettra de génération en génération, sans accident", alors qu'il est simple à déchiffrer pour celui qui admet la valeur de ce monothéisme original. Dans le chapitre CXXV, l'interdiction de laisser lire à aucun homme "sauf par ses fils" veut bien dire ce qu'il édicte. celui qui est possesseur du papyrus en est obligatoirement digne.De ce fait, il ne doit le montrer qu'à ses Cadets, qui le transmettront de même. Plus explicite encore est cette mise en garde du chapitre CXLVIII:

         "Ce livre qui est la vérité, nul autre que celui est pur ne le connaît, jamais, dans toute l'éternité passée ou à venir. Tu le lis en ce moment, mais jamais, nulle part, un autre impur ne l'interprétera à sa façon, afin qu'aucune oreille impie ne l'entende. Qu'il ne soit lu que par toi, et entendu par celui à qui tu l'enseigneras."

    C'est pourquoi, lors de l'afflux des Grecs aux VIIe et VIe siècles avant notre ère, tous les temples tissèrent une espèce de voile décrétant l'obscurantisme par un mystère systématiquement introduit. Les prêtre se retranchaient derrière l'autorité absolue des textes sacrés... à peine travestis! Ainsi, les hiéroglyphes, incompréhensibles des Hellènes, devenaient les phrases suivantes: "Ce que dit le livre, ne le raconte pas car les dieux se mettraient en colère. c'est pourquoi il doit rester le plus grand des mystères". C'est probablement de cette restriction que sont parties toutes les affabulations des auteurs grecs. On trouve par exemple chez Diodore de Sicile: "les Egyptiens pratiquent en l'honneur des animaux sacrés beaucoup de cérémonies incroyables dont il nous est impossible de donner l'explication et l'origine, car les prêtres conservent ces doctrines secrètes, et il leur est défendu d'en parler." C'était un devoir, une véritable obéissance aux préceptes de Ptah que de ne rien dévoiler aux étrangers de ce qui formait le "Coeur" même de ce pays béni. Et cette conception du devoir de chaque instant amena de plus en plus une lutte à l'intérieur de l'âme des érudits en possession des Textes sacrés. L'instinct de conservation devant la fin prochaine enclencha des prodiges des systèmes de préservation des écrits! Jamais la crainte ou la peur ne poussa l'un d'eux à trahir le pacte mental, et cela était déjà valable bien avant notre ère!

     

    Le mythe de Prométhée, par exemple, qui est un des plus beaux fleurons d'Hésiode, prophétise le Christ! Il est fascinant par les réminiscences émanant des traditions originelles et du début du christianisme. Un de ses protagonistes, Chiron le Centaure est mis en vedette par Nostradamus, voir page 63 du livre Nostradamus trahi, par Elisabeth Bellecour. 

     

    Prométhée était le fils d'un Titan, Japet, donc Titan lui-même, et père de Deucalion et Hellen. Au temps où il vivait, Jupiter venait de détrôner Saturne et se trouva donc le roi des dieux présidant l'OlympePour se venger du désintéressement humain à sa nouvelle gloire, Jupiter cacha la nourriture aux hommes les obligeant ainsi à un travail pénible pour s'en procurer et subsister, ce qui dégénéra en en une dispute mémorable entre les divers dieux et les créatures de la terre au sujet de la part revenant à l'Olympe et du sacrifice que cela occasionnait aux mortels. Pour arbitrer justement le différent, Prométhée partagea un boeuf en deux morceaux, plaçant d'un côté tous les os recouverts de la graisse de l'animal, et de l'autre les chairs sous la peau entière du boeuf. Jupiter, roi des dieux, feignit de s'y laisser prendre et il choisit exprès les os recouverts de graisse. Et pour punir Prométhée de sa rébellion, il cacha le feu aux hommes. Mais par son habileté le Titan le retrouva et l'introduisit auprès des mortels. Nouvelle vengeance de Jupiter: ce fut Pandore, la première femme de limon fabriquée par Vulcain sur l'ordre du roi des dieux, afin de séduire Epiméthée, le frère de Prométhée. Ce fut elle dont la curiosité punit toute la terre, car elle ouvrit l'amphore d'où sortirent tous les maux de l'humanité! Et Prométhée fut lié à une colonne où un aigle arrivait chaque jour pour dévorer son foie immortel. Ce fut Hercule, le propre fils de Jupiter et d'Alcmène qui délivra Prométhée, qui en perdit ainsi son immortalité. Ce ne sera qu'ensuite que grâce à Chiron le Centaure, qu'il la retrouvera.

     

    L'important dans consiste dans les ressemblances entre ce mythe et la colère divine contre l'humanité, suivie de la rédemption des rescapés. Hésiode, suivi par Eshyle, narre ici une tradition orale égyptienne déformée, elle-même reprise par les Hébreux, avant de devenir le fondement traditionnel chrétien. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les Grecs aient été à la recherche d'un idéal de beaucoup supérieur à celui qui était né de leur mythologie. Mais que leur déception de ne point y être parvenus, ait déclenché en eux cet esprit destructeur de ce qu'ils renonçaient à comprendre faute d'avoir voulu s'intégrer au peuple égyptien, c'est cela qui fut le début de leur décadence! Car l'idéal recherché est celui de tout homme possédant une âme et un coeur. Mais pour ces descendants d'Ahâ-Men-Ptah, l'unique humanité était celle de Ptah. Pour accéder à cet idéal, il fallait accepter de ne plus être un étranger, mais un résident dans ce pays: un homme à part entière.

    Je médite ces paroles de Slosman: "ce fut la première lueur... J'avais vu cette petite clarté à l'hôpital, en dialoguant avec un prêtre  à propos de Moïse et de l'Egypte... Le religieux, sortant une bible de sa poche lut lu le passage qui déclencha le commencement de ma perception:

    "Tu n'auras pas l'Egyptien en abomination, car tu as été un résident dans son pays. Les fils qui lui naîtront à la troisième génération auront accès à l'assemblée de Yahvé."  Ancien Testament, Deutéronome XXIII- 8 et 9.

    Cet idéal se retrouve par ailleurs sous une forme admirable chez Lamartine dans les Méditations poétiques.

              Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,

              Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux, 

              Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,

              Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux.

              Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire, 

              Là je retrouverais et l'espoir et l'amour,

              Et ce bien idéal que toute âme aspire,

              Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour.

     

    Les Egyptiens et les juifs avaient par une action que juifs et chrétiens auraient dû perpétuer par Jésus. C'est ce qu'il faut comprendre dans l'enchaînement de ce monothéisme transmis de d'Osiris à Moïse, puis de Moïse à Jésus, tout comme il le fut d'Athêta (Thot-Hermès) à Akhénaton, d'Akhénaton à Pythagore , de Pythagore à Galilée. Le Christianisme des Poissons est la suite de la religion juive du Bélier, comme cette dernière l'est de celle d'Osiris le Taureau. Non seulement la suite, mais la continuation du monothéisme le plus antique de l'humanité. Tout un monde hypocrite a refusé d'admettre cette Vérité, seules quelques tentatives  timides ont tenté de lever le voile. 

    *Par exemple Raymond Weill dans "Les transmissions littéraires d'Egypte à Israël""D'où vient qu'un fait aussi flagrant et aussi simple n'ait pas été perçu et noté de longue date? Comme d'autres lacunes d'observations du même ordre, celle-là paraît tenir à ce que l'effort égyptologique, longuement appliqué à la traduction et à l'explication des textes, visait à recueillir et enregistrer leurs témoignages plutôt qu'à les discuter...et qui empêchait la recherche de se retourner vers les considérations de la critique documentaire. Dans le domaine des rapprochements de la sagesse égyptienne avec les livres , voici, premier de tous sans doute, Chabas, qui, dès 1857, étudiant le Ptahhotep du papyrus Prisse, et notant les analogies que le livre présents en général avec les Proverbes, consigne les nombreuses correspondances qu'on relève entre l'égyptien d'une part, et du côté biblique, principalement Proverbes, mais Job, Isaïe, Psaumes, Ecclésiaste et Sagesse. Qu'arrive-t-il à en conclure? - Les sentiments qui commandent toutes ces oeuvres sont naturelles à l'homme; nous ne devrons pas nous étonner de trouver ...des maximes que l'Ecriture a répétées plus tard, sans avoir besoin de les emprunter à la sagesse égyptienne.  Un trouble persiste toutefois: Il est cependant assez intéressant de voir le philosophe égyptien promettre au fils respectueux une longue existence sur la terre, en termes à peu près identiques à ceux que le doigt de Dieu grava sur les tables de pierre du Décalogue...."

    La vérité est serrée de près; elle serait extraite si Chabas ne se tenait pas à son point de vue central d'une indépendance évidente des élaborations d'idées chez les deux peuples. Et c'est ce principe qui prévaut désormais. Un autre Egyptologue du même temps, Brugsch, parlant de la morale et des traités de la sagesse des Egyptiens, trouvera seulement à dire: "Ces nombreux exemples nous apprennent que la charité universelle n'est point du tout une acquisition de nos temps modernes". 

    Raymond Weill, de son côté, reprend son tableau chronologique quand aux "ressemblances": "On peut considérer que les remarques incidentes de Wiedemann (alfred) en 1903 et d'Erman en 1906 ont été le germe du bref, substantiel et très remarquable mémoire dans lequel Gunkel, en 1909, tente pour la première fois de dresser un tableau des correspondances égyptiennes à l'Ancien Testament. Il passe en revue les mythes et légendes, les hymnes aux dieux, les chants d'amour, reconnaissant que depuis Ernan, on a commencé de chercher dans la poésie amoureuse des Egyptiens l'explication de de celle de la Bible; il observe, à la même place, que l'exhortation à jouir de la vie matérielle que l'auteur de la sagesse de Salomon met dans la bouche de l'impie, est reproduite d'un vieux thème familier de la poésie égyptienne...En 1912 il signale...les analogies de hymnes aux dieux en Egypte, et  des hymnes de Psaumes... On ne voit guère avancer la question jusqu'à l'heure de l'éclatante surprise que devait apporter la révélation du livre égyptien d'Amenemope, publié en 1923." 

    Dès 1924, ce papyrus fut un objet central dans le tableau des correspondances de la littérature de la sagesse d'Israël et d'Egypte. Les parallélismes des Proverbes avec le livre égyptien sont enregistrées en détail par Gressman dans un ouvrage dont l'intention est de présenter la sagesse sapientale d'Israël, Dans ses rapports avec la littérature universelle. 

     

    En guise de récapitulation de l'oeuvre, cette certitude d'Albert Slosman résonne  en moi comme une révélation:

    "Voilà ce que j'ai vu et compris dans mon lit de douleur: c'est la connivence de fait, spirituellement parlant, entre toutes les théologies hébraîques, chrétiennes et même grecques, mais partant d'un seul monothéisme: celui immergé avec l'Ahâ-Men-Ptah, retransmis par ses survivants jusqu'en Ath-Kâ-Ptah (Aegyptos ou Egypte)".

    b) Le travail, la compréhension.

     

     Une étude des textes antiques des Combinaisons-Mathématiques-Divines et de ces textes abstraits a permis à Slosman de mémoriser ce qu'il faut lui fallait retenir dans l'inconscient, durant sa longue et difficile convalescence. Il a lors acquit la conviction absolue que pour rentrer dans le Saint des Saints d'Osiris à Dendérah, il fallait devenir un "résident" et revenir en Egypte malgré les difficultés physiques. On a suivi dans les articles: "l'âme Atlante n'est pas perdue" et "et Dieu ressuscita à Dendérah", ses lectures et les études sur le terrain de "la voie sacrée des gravures rupestres", qui lui ont permis de se rendre auprès de ceux qui étaient encore capables  d'assurer la liaison entre ce qu'il savait déjà et ce qui manquait. Pour remonter à cette filière de l'origine de l'humanité divine et de son univers terrestre, Il convenait de plus de démontrer que le Dieu-Un n'avait plus de secret pour lui, quant à la Loi qu'il avait instaurée pour permettre de scruter la destinée des créatures dans l'avenir, et devenir, non pas l'égal du Créateur, mais sa véritable image terrestre. Après les voyages et avoir dévoré plusieurs centaines de textes, tout ce qu'il fallait retenir était intégré dans les replis de la mémoire: le ciel, la terre, les astres, le jour et la nuit s'imbriquèrent comme les véritables grains nourriciers de l'Egypte antique. Ce sont les mêmes qui ont permis aux Cadets de croître afin que leurs destinées prévues s'accomplissent. Et là, l'esprit invisible et la matière palpable se rencontrèrent pour manifester de façon tangible  et triomphale la primauté du Créateur sur la création et ses créatures. Il suffisait alors de retourner à Dendérah, non plus pour voir seulement, mais surtout pour comprendre. 

    Trois être extraordinaires fournirent l'aide nécessaire: le bon médecin en chef de l'Hôpital de Louxor, et deux savants coptes dont l'identité ne peut être révélée, ce qu'ils savent du monothéisme antique étant trop dangereux pour leur vie actuellement, alors qu'ils doivent survivre pour retransmettre, le moment venu, ce qui est en leur possession. Ces deux âmes, presque divines, se sont aperçues que Slosman pouvait être l'un de ces fragiles fils susceptibles, le jour venu, d'écrire à l'usage des Cadets à venir, le texte du monothéisme originel. C'est le pourquoi de cette forme inhabituelle pour communiquer l'ensemble de la Connaissance acquise: une première trilogie sous forme populaire tronquée, prise la plupart du temps comme un roman. La seconde, plus conséquente, avec Akhénation et Moïse, comprenant des notes historiques et exégétiques. La troisième, avec Jésus et la fin de cette ère des Poissons, prévisible depuis l'Origine. La mort prématurée d'A. Slosman fait que seul le tome sur Moïse a pu paraître. Cependant, les livres édités montrent qu'il a une compréhension profonde de la signification des textes et de cette spiritualité, et ne nous livre pas un tissu de phrases plus ou moins absurdes comme je le ressens dans la plupart des écrits sur l'Egypte. Je rappelle que les hiéroglyphes ont plusieurs niveaux de lecture et ne se traduisent pas avec un simple alphabet comme nos langages actuels (voir l'article à la découverte de Dendérah). Il y avait plusieurs niveaux de compréhension (épistolographique et hiéroglyphique), et d'instruction (hiératique et hiéroglyphique). Quand à la hiéroglyphique, elle est de deux genres: l'un cyriologique emploie les les premières (alphabétiques) et l'autre n'était que symbolique. La méthode symbolique se subdivise en plusieurs espèces: l'un représente tous les objets en propre par imitation; l'autre les exprime d'une façon tropique, soit figurée; la troisième les exprime entièrement en allégories par certaines énigmes. Le charabia qu'on voit habituellement   correspond à une traduction par un alphabet, dont je pense qu'il est loin de traduire la richesse et la puissance du langage sacré.

     

    Les gravures qui forment l'environnement de tombeaux et des sarcophages auraient dû démontrer la valeur intellectuelle et spirituelle de ce peuple déchu par l'oubli de son origine. Les plus anciens monuments montrent la famille constituée, le père en étant le chef. Il commandait dans la maison, dirigeait les travaux, se faisant obéir de tous. Il élevait ses enfants, les instruisait, leur inculquait ses idées et ses connaissances, les mariait, s'efforçait d'en faire les continuateurs de sa personnalité. C'était l'épouse qui gouvernait la maison. Ainsi la famille se fondait à la fois sur l'autorité et sur l'affection. Le fils réjouissait le coeur des aînés disparus, il se montrait fidèle envers son père comme envers Ptah et envers son fils terrestre: le pharaon. Il était aimé de son père qui le lui rendait bien. Il cherchait à mériter les louanges de tous, frères, soeurs, jusqu'aux serviteurs. Ainsi se situait le contexte familial durant les premières dynasties épopée familiale paisible et naturelle que nous devrions encore leur envier. Sans doute, il y eut toujours chez ces antiques enfants de Dieu des indélicats, des voleurs, des brigands; des procès administratifs en font foi. D'autres pièces font état du pillage organisé des nécropoles. Les grands se vantaient d'avoir pourchassé les brigands, arrêté les voleurs, garanti la sécurité aux paysans et aux voyageurs.Les petits professaient n'avoir jamais nui à autrui, jamais dérobé de poisson aux étangs des dieux, jamais fraudé sur la balance ou son poids. Tous haïssaient la violence: les uns s'en abstenaient, les autres la combattaient. Quand à ce qui concerne les corvées: que n'a-t-on pas dit!...Les hébreux gardèrent rancune à l'Egypte de la construction des villes nouvelles.Sans doute! Cependant ils conservèrent bon souvenir des oignons et des vivres distribués aux travailleur, ils se mettaient en grève lorsqu'il il avait du retard...Un procès-verbal du temps de Khoufou nous apprend que l'Intendant Royal avait été décapité pour avoir failli à cette tâche. Du travail et de la discipline oui; mais pourquoi plus de souffrance plus qu'aucun autre travail en nul autre pays?

     

    c) Je termine cet article par cet épilogue.

     

    Ce sera la traduction d'un d'une des plus vieilles histoires du monde, puisqu'elle remonte au temps de l'Ahâ-Khéops, ou Khoufou, de la IVe dynastie, soit il y a plus de cinq millénaires!...Il s'agit de : Le grand Roi et les Magiciens qui sera repris en détail dans l'article "l'éternité n'appartient qu'à Dieu".

    "Dans cette narration, un vieux prophète de 120 ans connaît le nombre de coffrets à écrits, en bois de sycomore, renfermés dans la crypte d'Atêta (Thot), qui y avait classé lui-même ses manuscrits contenant les noms, la hiérarchie, les qualités de tout ce qui formulait l'univers dans le Cercle d'Or. Non seulement le nombre qui s'y trouve, mais l'endroit!"

    Au  temps de Khéops, qui avait fait démolir le temple d'Isis pour retrouver l'entrée perdue du souterrain donnant accès au cercle d'Or, il y avait là un symbole facile à comprendre. Car quiconque pouvait lire les livres de cette bibliothèque et les comprendre, deviendrait aussi puissant que le fut Atêta, ou Thot, ou Hermes, le trois fois grand; il pourrait se considérer comme le Maître réel de l'Univers. Mais Khéops échoua dans cette tentative, ce qui l'obligea d'effectuer une troisième reconstruction du temple de la bonne "Dame du Ciel", encore plus resplendissant, et selon les plans exacts conservés sur peau de gazelle, tracés par le Grand Architecte au temps lointain des rois prédynastiques. C'était le seul moyen par lui de se faire pardonner son blasphème et de récupérer son entrée dans l'Au-delà de la vie terrestre.

     

    Comme quoi le mal peut  peut devenir le prélude d'un renouvellement du bien.

     

     

    Prochains articles: "Pour notre temps" et "l'Eternité n'appartient qu'à Dieu".

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  • La grande hypothèse10 partie 2) L'ère des Poissons: Jésus le Christ 

     

     

     

     

     

    La grande hypothèse10 partie 2)

    L'ère des Poissons: Jésus le Christ  (la vie et la mort de Jésus). 

     

    a) Préambule:

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

             10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

             11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.

     

    b) Contenu de l'article.

    Jésus le Christ. partie 2 (la vie et la mort de Jésus). 

    La partie 1) a été axée sur le monde et les évènements dans l'Empire romain en ce début de l'ère des Poissons. La naissance du Christ évoque de façon troublante une autre naissance, plus de 12 000 ans auparavant, celle d'Osiris, né de Dieu dans des circonstances similaires, mais non totalement identiques. La profondeur et la vérité de ce mythe restent troublantes pour moi.

    Ce texte de Slosman, que je résume et dont je donne ma lecture, écrit par Slosman vers 1980, provoque peut-être aujourd'hui des réactions dues aux évènements récents, à la radicalisation de la laïcité et de la tolérance qui font qu'on ne peut plus dire certaines choses sans réactions violentes de rejet, les commentaires en seront donc des plus intéressants.

     

    ...Revenons donc à Marie et Joseph qui ramènent Jésus à Nazareth... 

     


    Après la naissance, c'est la mort qui est importante, le reste n'étant qu'à peine une seconde d'éternité dans les voies combinatoires calculées par Dieu.Ce qui vient avec la mort et après, avec l'Au-delà de la vie terrestre, correspond aux deux millénaires du cycle des Poissons, qui introduiront l'ère du Verseau. Jésus, en tant que Christ, connaissait non seulement l'heure de sa fin terrestre, mais la façon, atroce pour un humain, dont elle se produirait. Depuis sa rupture avec le peuple de Galilée, sa vie devint un voyage sans répit, ni repos moral, loin de Capharnaüm et du lac, traversant des villes et bourgades où il s'efforça de demeurer inconnu. Il parcourut la frontière des pays, de Tyr et de Sidon, ainsi que de la Décapole, avant de poursuivre sa route, avec ses disciples, vers Césarée, à la recherche d'une si  solitude encore plus profonde. Jésus savait que sa fin approchait, et il voulut s'y préparer comme il fallait, afin que l'histoire divine se poursuive selon les désirs célestes.

    Et ce fut un de ces fameux soirs qu'il posa à ses amis la question de confiance: "Que dit-on que je suis?" Il la posa, non interrogativement, mais pour obliger ses disciples à proclamer tout haut, en opposition avec les assertions populaires, ce qu'ils pensaient de sa personne. "Les uns disent que vous êtes Jean-Baptiste, d'autres Elie, d'autres encore Jérémiel redevient à leurs yeux l'un des prophètes avant-coureurs du vrai Messie!  l'Au-delà de la vie terrestre. 

    Aussi, le jour fatal arrivé, Jésus lassa les émissaires du Sanhédrin, les divins docteurs des écoles juives venus l'interroger.  Il savait que ceux-ci ne lui pardonneraient pas de s'être appelé "Fils-de Dieu". Mais sa sagesse, qui inspirait de l'effroi à ses juges, lui valut les applaudissements du peuple qui reconnut alors en lui le messie. Lorsque Jésus fut conduit devant Pilate, savait-il à quoi s'en tenir? Il était alors gouverneur de la Syrie et de la Palestine et, comme les militaires en renom de son temps, il était fort mal disposé envers les juifs. Dès son arrivée en l'an 26, il montra à tous que le vent changeait et qu'il n'était plus question de ménager les juifs. Les soulèvements furent réprimés dans des bains de sang. Jésus rencontra en Pilate un agnostique comparable à un incroyant moderne, qu'il affronta sereinement.

     

     

    Des objections ont été élevées contre le caractère historique de ce procès évangélique, la coexistence de deux tribunaux de droit aussi différents que le tribunal juif et le tribunal romain ne pouvant interférer de telle manière. En fait, en dehors de ces textes, il existe des documents égyptiens du temps même du Christ  qui rapportent le mêmes minutes de ces deux procès aberrants. Peu avant le début de l'interrogatoire, Pilate avait reçu la nouvelle qu'un prisonnier lui était amené du Sanhédrin. Comme il avait entendu parler de ce Jésus paisible, mais fier, qui se prenait pour le Fils de dieu, il avait écouté le rapport du centurion ayant pris part à l'arrestation. Ce fut pourquoi, d'entrée, il demanda aux rabbins: "quel grief avez vous contre cet homme?" Et il comprit que c'était en fait pour des questions d'hérésie religieuse que le jugement lui était demandé. Aussi retourna-t-il le problème en disant: "Jugez le vous-mêmes d'après vos lois". La réplique fut immédiate, et sans appel de leur part: "cet homme mérite la mort, et il ne nous est pas permis de mettre quelqu'un à mort! Car, en soulevant le peuple, il lui défendait de payer le tribut à César". Pilate fut ainsi mis dans l'obligation de procéder lui-même à l'interrogatoire de Jésus, sous peine de voir le Sanhédrin envoyer une dénonciation à Rome. 

    Tertullien raconte cette scène (Apol., XXI):

    "Les docteurs, et les premiers d'entre les juifs, révoltés contre la doctrine de Jésus qui les confondait, et furieux de voir le peuple courir en foule sur ses pas, forcèrent Pilate, commandant en Judée pour les romains, de le leur abandonner, pour le crucifier. Lui-même, il l'avait prédit. Ce n'était pas assez: les prophètes l'avaient prédit longtemps auparavant."

    Ces paroles s'accordent avec le récit évangélique, où l'on voit qu'il n'y a point eu de jugement rendu dans le Prétoire, mais qu'il n'y eut que violence de la part des juifs, contrainte pour Pilate et souffrances pour Jésus. Ils contraignirent Pilate à le leur abandonner, et forcèrent le gouverneur à agir contre l'intime conviction où il était, touchant l'innocence de Jésus.

     

    De même, Lactance, mais plus tard (276-311), écrivit dans ses Institutions (livre IV-18)

    "Les juifs, ayant saisi Jésus, le présentèrent à Ponce Pilate, lequel, en sa qualité de délégué de 'empire, gouvernait alors la Syrie. Ils lui demandèrent de l'attacher à la croix, ne reprochant à jésus rien d'autre que s'être dit le Fils de Dieu et le Roi des Juifs. Pilate, ayant entendu ces accusations, et voyant que Jésus ne disait rien pour se défendre, déclara qu'il ne trouvait rien en lui qui fût digne de la mort. Mais ces injustes accusateurs, de concert avec le peuple qu'ils avaient excité, se mirent à crier et à demander opiniâtrement son crucifiement, par des cris violents et menaçants. Alors, Pontius fut vaincu par ces clameurs et pars les instances du tétrarque Hérode qui craignait d'être détrôné. Néanmoins, li ne prononça point de sentence; mais il le livra aux Juifs, pour qu'ils le jugeassent selon leur loi."

    Jésus et pilate: "ecce homo".

    Le drame est que les  juifs, accusateurs devant le gouvernement romain ne se montrèrent pas tels des défenseurs de la religion juive outragée, mais bien comme des délateurs occupés par l'idée de perdre Jésus par n'importe quel procédé! C'est pourquoi ils commirent l'infamie de défendre les intérêts de Rome en accusant le Christ de soulever le peuple, et de lui demander de ne plus payer les impôts à l'oppresseur occupant la Palestine. La preuve judiciaire et légale que Jésus fut condamné pour un crime politique, et non un crime religieux  de blasphème ou de sacrilège, ou d'avoir prêché un nouveau culte en contradiction avec la loi mosaïque, est le procès-verbal même de la sentence prononcée par Ponce Pilate, en vertu de laquelle Jésus fut au supplice par les soldats romains. 

    Il était en usage à Rome, de présenter devant les condamnés un écriteau rapportant un extrait de la condamnation afin que la public sache pour quel crime la mort fut requise. Or, Pilate fit placer au haut de la croix un écriteau sur lequel étaient placés quatre mots: Jesus Nazaremus Rex Juderum", traduit par I. N. R. I. Ce qui prouve la politisation de cette crucifixion fut la conduite et la haine des princes et des prêtres. Craignant que ces quatre mots ne fussent pris à la lettre, ils demandèrent à Pilate de ne pas mettre cette mention mais: "I. N. s'est dit R. I": Jésus le Nazaréen s'est dit le Roi des Juifs! Mais Ponce Pilate, agacé de l'hypocrisie, leur répliqua vertement: Quod scripsi, scripsi, autrement dit: "ce qui est écrit est écrit".

    Un échange de correspondance entre Théodore et Pilate existe, dans lequel Pilate répond: "Je ne voulais pas le crucifier parce qu'il faisait des signes; mais je l'ai fait crucifier parce que ses accusateurs dirent: il prétend être Roi". Mais le lettre la plus importante fut envoyée par Ponce Pilate à Hérode Antipas, en réponse à une missive qu'il avait reçue. Ce document figure parmi les apocryphes officiels, recopié en syriaque, du IIe siècle, et qui est repris du Codec Thilo. Il fera l'objet d'un article spécifique dans ce blog. Cette lettre fut l'un des motifs de l'arrestation de Ponce Pilate à Rome, l'autre étant le tremblement de terre et les ténèbres qui s'ensuivirent un instant sur toute la surface de l'empire. 

    Le procès de Pilate se poursuivit au Capitole et Tibère fut obligé de prendre de nouvelles décisions plus dures à l'encontre des juifs de Palestine. Les minutes des ordres envoyés à Lucianus, le successeur de Pilate à Jérusalem en donnent une idée: Les cris de l'immense foule juive, à Jérusalem, étaient loin de Rome et de l'atmosphère particulière de cet autre procès! Mais Pilate devait encore en entendre les hurlements à ses oreilles: "A mort! A mort!..." Cette masse furieuse et hurlante continuait de crier "A mort! A mort!", lorsqu'il avait demandé à un esclave de lui tenir la cuvette dans laquelle il avait fait verser de l'eau sur ses doigts. Les juifs connaissaient cette cérémonie de longue date. Aussi, un grand silence se fit-il dans la multitude, qui comprit qu'elle avait gagné. Lorsque la voix de Pilate s'éleva pour dire: "Je me lave les mains de votre décision et je reste innocent de cette victime. C'est vous tous qui en répondrez." La foule unanime endossa l'accusation: "Oui! Oui! Que son sang retombe sur nous et nos enfants!"... Si Ponce Pilate fut tout de même la premier à en pâtir, les juifs en supportèrent depuis lors une grande part, sans que ceux-ci ne parlent de cause à effet. L'origine du mal date du jour de la crucifixion! La mort sur la croix était la plus douloureuse qui soit, et les circonstances qui l'accompagnaient la rendaient plus infamante. Bien qu'aucun organe vital ne soit touché, le condamné mourait très lentement, par l'épuisement de ses forces physiques et morales, Et cette douleur humaine infinie, dans toute son horreur, était livrée, mais à vif, à la curiosité malsaine ou à la vindicte des passants assemblés. Au moindre cri...répondaient les hurlements joyeux de la foule en délire! Sans parler des essaims de mouches et de moustiques.

      Tout cela revenait certainement à la mémoire de Ponce Pilate lorsqu'il attendait lui-même son arrête de mort! Mais s'il connaissait le processus de désintégration du corps humain, il imaginait moins la souffrance préalable que fut la durée de la route suivie  pour aller du palais au Golgotha, que tout le monde connaît sous le nom de Via Dolorosa": le Chemin de la Croix! La foule était nombreuse et indisciplinée et le spectacle des soldats romains utilisant des fouets pour se frayer un chemin n'a rien d'extraordinaire dans le contexte de cette journée qui marqua la vie du monde pour deux millénaires! 

    Golgotha, qui signifie en Hébreu "le lieu du crâne", restera éternellement le lieu de renoncement pour sauver l'âme du monde!

     

     

    Jerusalem au temps d'hérode

     

    En guise d'épilogue à ce chapitre, voici une anecdote d'Albert Slosman:

     

    "Je me trouvais à Pâques 1976 à Jérusalem, "attendant" pour pénétrer au Saint Sépulcre. Sans parle de l'horreur de la bâtisse appelée "lieu Saint", celle-ci était fermée à l'aide d'un grand verrou, à l'extérieur, pour empêcher quiconque d'y pénétrer durant les 45 minutes accordées à la Congrégation qui s'y trouvait pour célébrer "sa" messe selon "sa" conception de ce jour pascal! Il fallait éviter tout incident de dogmatique. 

    Sur l'esplanade, je dominais la foule depuis le haut, entre deux soldats israéliens armés de mitraillettes, stationnés là pour protéger la foule de d'éventuels terroristes prêts à lâcher une bombe.Et cette masse grouillante, gesticulante, porteuse de grandes croix semblables à celles de Jésus le Christ, se battait littéralement pour des questions de dogme ou de préséance. Elle en était venue aux mains, à la plus grande joie des soldats, mais à ma plus grande honte! Comment cela était-il encore possible après deux millénaires de chrétienté?...

     

    Quel plus malheureux exemple  concret conclurait-il mieux cette fin d'une ère où le Poisson déchu symbolisa le commencement?... 

    A suivre l'article: "ce que j'ai vu et compris-Pour notre temps.

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    La grande hypothèse 10 partie 1) L'ère des Poissons: Jésus le Christ. (la naissance)

     

     

     

     

    La grande hypothèse10 partie 1) L'ère des Poissons: Jésus le Christ - (la naissance)

     

     

    a) Préambule:

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

             10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

             11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.

     

    b) Contenu de l'article.

    Texte en exergue:

    "Mes frères, observez les jours de fête, et en premier lieu celui de la nativité, que vous devez célébrer le vingt-cinquième jour du neuvième mois; après cette fête, vous donnerez la plus grande solennité au jour de l'épiphanie, dans lequel le Seigneur nous a manifesté sa divinité; or cette fête doit avoir lieu le sixième jour du dixième mois."                                                                                                                                 Constitutions Apostoliques(LivreV, 13).

     "Ici commence proprement le drame de la passion dont les luttes des jours précédents n'étaient que le prologue. Ce drame déchirant, les évangélistes le racontent d'un ton impassible qui nous déconcerte."                                                                                            Ferdinand Prat s.j.  (jésus-Christ II 320)

    a) La naissance de Jésus.

     

    Les questions chronologiques interfèrent inévitablement sur la vie de Jésus, en particulier la date précise de sa naissance. On peut la recalculer dans le contexte historique entre les années qui précédèrent l'ère chrétienne avec Hérode, puis les années qui suivirent avec Ponce Pilate. Les textes les plus anciens ont été relevés dans "les Constitutions Apostoliques" (livre V page 13). Il n'y a point à douter de cette authenticité, car elle est approuvée par la savante démonstration effectuée par Siméon de Magistris, reproduite dans les Patrologies de Migne (page 523 et suivantes) qui ne réfute que quelques altérations additives de Paul de Samostate , et prouve que saint Clément, pape et disciple des Apôtres, tout autant que saint Hippolyte a conservé la stricte vérité. Toutes les dates, jours et mois, y sont décomptées par le calendrier hébreu, seul valable en ce temps des Apôtres, presque tous d'origine juive, qui ne connaissaient rien d'autre! Et l'année sainte débutait alors le jour du retour du printemps. Par conséquent, les premiers chrétiens nommaient le mois d'avril la premier de l'année ecclésiastique.  Partant de cet axiome érigé en loi, le 25è jour du 9è mois se trouvait être le 25 décembre de l'année romaine et païenne. Quand à l'épiphanie, le 6è jour du 10è mois était donc le 6 janvier. Le reste de l'imposant ouvrage des "Constitutions" règle tout avec ce calendrier qui ne fut changé que durant le règne de Charles IX en France. Cela suffit à prouver que ces deux fêtes remontent bien aux temps apostoliques.

    Saint Matthieu et Saint Luc

         a) Jésus est né avant la mort d'Hérode Ier, dit le Grand.

         b) Trois évènements intervinrent entre la naissance de Jésus et la mort d'Hérode: l'adoration des Mages, la fuite en Egypte, et son retour après la mort d'Hérode.

         c) La naissance de Jésus coïncida avec un dénombrement général des habitants de l'Empire romain.

    La mort d'Hérode étant survenue en l'an 4 avant notre ère, et les traces du passage de Jésus à Jérusalem pour y célébrer la Pâque juive en l'an 7 où il est alors âgé de 12 ans étant historiquement prouvées, on peut ainsi cerner la date naissance du Messie. 

    Jésus est donc né le 25 décembre de l'an 5 avant notre ère. Les Kâ-Ptah (les coptes), à la suite de saint Clément d'Alexandrie, disaient au début du 2ème siècle, que le baptême de Jésus était déjà célébré au 11ème jour du mois de Tybi, mois égyptien correspondant au 6 janvier. Nous sommes donc en l'année 751 de Rome, durant le règne d'Auguste, qui correspond à celle de la naissance de Jésus. L'empire romain était tout puissant. C'était le rassemblement sous un seul sceptre de tout le monde connu, la plus grande force de conquête et d'organisation politique que le monde ait jamais vue. Rome avait tout vaincu et tout conquis. Ses légions, ses généraux et ses gouverneurs couvraient la terre. Partout l'autorité venait du peuple romain, ainsi que son droit, sa langue et ses moeurs. Le reste du monde, la Germanie du Nord, l'Arménie, le royaume des Parthes, l'Inde et la Chine, l'Arabie et l'Ethiopie, formaient les frontières du colossal empire. Auguste régnait, tribun et proconsul, préfet de moeurs et grand-prêtre, "Imperator" enfin. Il portait un nom réservé aux dieux. Ses géomètres mesuraient le monde, ses censeurs inventoriaient ses richesses et comptaient ses sujets. Il perçait des routes, bâtissait des aqueducs, des temples et des villes, donnait à son peuple à satiété, du pain, des jeux et des fêtes. 

    Mais ces fêtes se passaient à Rome. A la naissance de Jésus Hérode était le maître de la Judée pour le compte d'Auguste! Fils d'Antipater, procurateur de Judée, un demi-bédouin nomade d'Edom, il supprima tous ceux qui lui semblèrent dangereux avant de saisit le pouvoir. Ce ne fut qu'ensuite qu'il chercha à gagner les faveurs du peuple juif, avant celle d'Auguste. Ce fut dans cette atmosphère tumultueuse que naquit le Messie à Bethléem, non loin de Jérusalem,   où se tenait le complexe administratif f'Hérode, le centre administratif où s'effectuaient notamment tous les recensements. C'était une étape importante vers laquelle confluent toutes les caravanes qui ne faisaient qu'une halte dans cette cuvette montagneuse qui domine la plaine de Jezraël, avec ses grottes à flanc de colline facilitant l'hébergement des caravaniers. Peu auparavant naquit Zacharie. Il appartenait à "la classe d'Abia", classe des prêtres, qui devait accomplir une semaine de service par an, au temple de Jérusalem. Il vivait avec sa femme Elisabeth, elle-même de la race sacerdotale D'Aaron, c'est à dire d'origine Egyptienne lointaine. C'est pourquoi il avait une vie singulière qui l'isolait quelque peu de  es communautés juives.Peut-être était-ce pour cela que qu'au début, la question instinctive des croyants fut: "Qui a pêché pour que le couple n'ait point d'enfants, lui ou elle? Bien que fort respecté, le ménage était tenu éloigné pour cette disgrâce de manque de progéniture car il y avait un péché secret, sinon chez Zacharie, tout au moins chez Elizabeth l'Egyptienne.

    Or il advint qu'au premier jour du jour du Sabbat, un vendredi, Zacharie se prosterna pour adorer Yahvé, à droite de l'autel des parfums, tout près du candélabre à sept branches. Une grande frayeur le secoua, car un ange le regardait avec bienveillance: "Ne crains pas Zacharie! car ta prière a été exaucée. Ta femme Elisabeth t'enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse car il sera grand devant Dieu. Il ne boira ni vin ni rien qui enivre et il sera rempli du Saint Esprit dès le sein de sa mère. C'est lui qui marchera devant le Seigneur, dans l'esprit et la force d'Elie, pour ramener le coeur des pères vers leurs enfants et inspirer aux indociles les sentiments les plus justes. Nul ne peut dire si Zacharie avait prié ou si Elizabeth était restée la pieuse enfant de l'antique Egypte, mais après la période de neuf mis naquit Jean. Ce fut lui qui baptisa plus tard Jésus. Faisons ici quelques remarques sur ce qui va suivre. De même que pour la naissance d'Osiris, né de sa mère Nout engendrée par Ptah sous le sycomore sacré, le croyant des temps pharaoniques renouvelait sa foi à chaque lecture de ce passage des Ecrits sacrés, ceux de Râ haussaient les épaules en ricanant, car pour eux, c'était Râ, le soleil, qui avait enfanté le premier humain. Rappelons donc seulement ce qui survint à Marie, qui était la cousine d'Elisabeth, et qui se passa six mois après la conception de celui qui deviendrait Jean-Baptiste. L'ange vint visiter Marie pour lui apprendre qu'elle était bénie entre toutes les femmes, ayant trouvé la grâce devant Dieu. "Tu concevras et tu enfanteras un Fils dont le nom sera Jésus". C'est pourquoi l'être Saint qui naîtra s'appellera Fils de Dieu." Marie rendit visite à sa cousine Elisabeth. La suite est bien connue..

    Le livre de Daniel était plein de la succession des empires pour supputer le temps de la venue du Messie. Tous les prophètes et les Mages avaient effectué leurs calculs. C'était faisable par ceux qui connaissaient les Combinaisons-Mathématiques-Divines avec leurs rouages précessionnels amenant le Soleil à l'entrée de la constellation des Poissons pour y faire naître un "Pécheur d'hommes". Trois d'entre eux fixèrent un point précis: Jérusalem, pour lequel ils se mirent en route avec leurs caravanes, riches et brillantes. Car, assuraient-ils, "nous avons vu son étoile se lever depuis l'Orient, et nous venons l'adorer." Au Proche-Orient, le ciel étoilé est semblable à semblable à celui de l'Egypte, d'une beauté presque indescriptible. Ce n'est pas une sorte de voile opaque. Les étoiles scintillent, vibrent, respirent à leur rythme. On peut reconnaître leurs pulsations différentes dans leur scintillement aux couleurs particulières. La voie lactée est là, énorme fleuve céleste de lumière, en non pas un nuage palot comme dans notre ciel occidental. Comme les Mages purent le faire, chacun peut suivre l'apparition dans le ciel, la montée, puis puis la disparition des constellations. L'étoile qu'ils suivirent fut Sirius, donc Isis chez les Egyptiens, dont les reflets peuvent parfois atteindre une acuité aveuglante, plus forte que celle de Vénus. Ainsi, fin 1981, Sirius était 17 fois plus brillante que Vénus. C'est aussi se qui se passa en décembre du début de notre ère.  

    Les questions des rois Mages parvinrent aux oreilles d'Hérode lequel s'émut de la naissance d'un "Futur Roi". Il convoqua aussitôt les chefs religieux et les docteurs et s'enquit du lieu où le Christ devait naître. Tous lui répondirent; "A Bethléem, de Juda". Un prophète avait dit: Et toi Bethléem, terre de Juda, non, tu n'est pas la plus petite des villes de Juda, car de toi sortira le Chef qui gouvernera mon peuple Israël.Le vieux tyran fit appeler en secret les Mages, et s'informa de leurs investigations. Il leur dit: allez à Bethléem, car il n'est ni à Jérusalem, ni dans un autre village près de la ville. Cherchez y cet enfant, et quand vous l'aurez trouvé, venez me rendre compte afin que j'aille l'adorer moi aussi.

    Pour bien comprendre le sens des évènements qui suivirent, il faut s'imprégner de la topographie des lieux. Jérusalem et Bethléem ne sont éloignée que par deux heures de marche pédestre. Lorsqu'on quitte la montagne de la ville par la porte de Jaffa, et que l'on a traversé les ravins profondément encaissés, l'aspect du paysage change et l'on découvre au loin tout de suite le territoire de Bethléem. C'était proche de la porte de Jaffa. C'est pourquoi la fameuse nuit du meurtre des enfants, personne ne s'inquiétera à Jérusalem de la sortie des soldats d'Hérode, ceux-ci n'ayant pas traversé la ville, mais franchi directement la fameuse porte. Enfin, si cette nuit sanglante fut possible, ce fut à cause du recensement. Comment toute une population pouvait ainsi, uniquement pour déclarer son état civil? L'empire Romain était tout-puissant et tyrannique. Auguste avait décidé ce recensement général, car il avait peu confiance en Hérode. Il ne s'agissait pas seulement de de décliner son identité devant les scribes de Rome, mais d'effectuer un relevé des ressources réelles de la Palestine ainsi qu'un établissement général du cadastre. Rome préparait la transformation du pays en une de ses provinces et ce premier recensement précéda l'annexion du pays. Les Mages, quand à eux, après avoir retrouvé le bébé et l'avoir adoré, repartirent directement chez eux. Cela aurait fait faire un grand détour que de retourner à Jérusalem. Hérode entra alors en grande fureur, et donna l'ordre du massacre. Mais cela ne lui servit à rien puisque Joseph, Marie et le nouveau-né avaient déjà fui vers l'Egypte. Il fallut six journées pour effectuer ce périple à dos d'âne par le désert. Ce fut ce laps de temps qu'attendit Hérode avant d'envoyer ses sbires à Bethléem tellement il était sûr de revoir les Mages. Dans sa fureur, il ordonna le meurtre de tous les garçons de deux ans et moins. 

    Durant le séjour égyptien de la Sainte Famille, la Palestine vécut pratiquement en état de siège. Toutes les réunions étaient interdites et même le fait de marcher en groupe était défendu, sous peine d'arrestation immédiate. Et quiconque était amené à le prison Hyrcania y disparaissait à tout jamais! Mais Hérode était de plus en plus malade. Quand le peuple fut certain qu'il ne se rétablirait pas, il se souleva, mené par les deux rabbis Judas et Mathias, et fit disparaître de l'entrée du temple l'aigle d'or, insigne de Rome. Le moribond encore eut cependant la force de faire arrêter les meneurs et de les regarder brûler vif avant de mourir lui-même! Son cadavre fut amené en grande pompe dans la forteresse d'Hérodium pour y être enseveli avec un faste inouï.

    Durant ce temps, la Sainte Famille se reposait sur les bords du Nil. Près d'Héliopolis, à Matarieh, l'on montre encore les restes vénérables du sycomore baptisé "l'arbre de la Vierge", sous lequel, assure le tradition orale, se reposait Marie pour allaiter Jésus. Et ici aussi, l'Egypte a joué un grand rôle dans l'origine du christianisme, les Coptes en restent très conscients encore aujourd'hui. Les monastères coptes de désert du Fayoum possèdent une multitude de manuscrits et de papyrus inédits recopiés en copte du IVe au IXe siècle, mais aussi des manuscrits abyssins, syriaques, araméens...Il existe ainsi des copies d'évangiles dites apocryphes, dont l'évangile de Nicomède que Sozomène et d'autres relatent dans leur Histoire Ecclésiastique, en grec ou en latin. Dans cet évangile reconnu de l'Eglise, l'épisode de Matarieh et du sycomore y est rapporté, ajoutant qu'une qu'une source jaillit pour que Marie puisse laver la tunique du petit Jésus. Plusieurs auteurs du XVIIe siècle rapportent encore la présence de cette fontaine en plein désert, disparus aujourd'hui. L'évangile de Nicomède raconte le séjour en Egypte de la Sainte Famille, qui visita huit villes, dont la première fut Men-Nefer, ou Memphis en grec. Ensuite, l'ange ordonna à Joseph de retourner à Nazareth.

    Il est troublant  de lire ces textes des premiers siècles, écrits à des distances considérables les uns des autres, et qui tous, à peu de choses près, narrent les mêmes évènements.  Il est impossible à tant de scribes d'inventer la même histoire. Il est obligatoire que cela ait eut lieu!

     

    Fin de la 1e partie.

    La partie 2 concernera la vie et la mort de Jésus.

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    La grande hypothèse 9) L'ère du Bélier Moïse le Rebelle

    Suite de l'article et compléments sur la vie de Moïse

     

     

     

     

     

     

     

     

    la traversée de la mer rouge.

     

     

     

     La grande hypothèse 9)  L'ère du Bélier: Moïse le rebelle -  Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

    Compléments sur la vie de Moïse.

     

    www.bibliographe.com/histoire/moise.html

    Ainsi, Slosman a reconstitué la vie de Moïse avec l'aide des faits historiques troublés de ce temps et des écrits contenus dans le deuxième livre de l'Ancien Testament, désigné selon l'antique coutume juive par le mot: Chémot, ou "les noms"  que les auteurs grecs ont rendu par Exodos. Les textes bibliques , recueillis, oralement, ont été mis par écrit environ quatre siècles après la mort de Moïse par les prêtres lévites, les plus fidèles à l'esprit mosaïque. Mais la crainte d'en laisser perdre quelque bribe véridique vitale, a conduit les rédacteurs du texte définitif à y inclure certains récits en double, ou des variantes sujettes à caution, d'autant plus que cela se passe quelque mille ans après Moïse, au Ve siècle avant Christ.! C'est pourquoi ce fond spirituel du monothéisme, qui remonte à la nuit des temps, doit être lu au travers des pensées qui animaient les prêtre juifs du VIe et Ve siècle, correspondant à la déportation en Babylonie, à l'exil et au retour avec la reconstruction du Temple de Jérusalem. Il est impensable que ces méditations à l'étranger n'aient pas influencé la rédaction du texte d'un exode vieux d'un millénaire, qui rappelait étrangement l'aveuglement et la décadence d'un autre peuple primitivement élu du même Dieu, dont l'origine égyptienne remontait aux temps les plus reculés.

     

    Le document sur l'exode a donc été composé dans le but unique d'apporter des enseignements stricts,copiés sur les commandements originaux, afin qu'Israël survive dans un premier temps. puis vive selon les préceptes rigoureux, en accord avec les Tables de la Loi et l'érection du temple monumental prévu.C'est cette déformation lévite que Slosman a tenté de laisser délibérément tomber. Pour le fond, les notes jointes au livre "Moïse l'Egyptien" apportent assez de preuves que les Dix Commandements existaient déjà des siècles avant  quitte les bords du Nil et qu'en tant que grand-prêtre il en connaissait la teneur par coeur. 

    Ce chapitre vital a été écrit de cette façon suite à un long séjour au Sinaï. Slosman a passé 3 jours et 2 nuits au sommet, seul,pour se replonger dans l'espace et le temps où Moïse le Rebelle, épris de Dieu, s'y trouvait. La lecture l'a aussi beaucoup aidé. En particulier, le très savant Jean Salvador a publié "les Institutions de Moïse" en 1881. Un des passages prouve que les Commandements ont bien été amenés d'Egypte.

    "Moïse, élevé parmi les prêtres égyptiens, savait tout de leur science. Si donc les Hébreux emportèrent leurs vêtements, des vases d'or et d'argent, des instruments pour dresser leurs tentes, Moise emporta aussi de quoi écrire, ainsi que les lois écrites sur des rouleaux de papyrus conservés dans les sanctuaires d'Egypte."

     Ainsi, Moïse, prince d'Egypte et grand-prêtre instruit de toute la connaissance des Per-Ahâ, avait sans conteste appris par coeur les Commandements de la Loi. En montant vers le sommet du Sinaï, ils se tenaient au fond de sa mémoire, prêts à ressortir à la moindre occasion. Il ne connaissait pas encore ce qu'il en redescendrait! Mais il savait que Dieu l'inspirerait, car il ne pouvait en être autrement après tous les malheurs qu'il avait eus, et qui l'avaient conduit en ce lieu comme Guide d'un nouveau peuple. Inconsciemment, il utilisa des mots et des phrases apprises en Egypte, que tous comprenaient puisqu'ils arrivaient de ce pays. Il en allait de même pour le nom de Yahvé qui existait bien avant qu'ils parviennent là. 

    "Demain, j'irai prendre les ordres de Yahvé sur la Montagne, afin que ceux-ci vous fassent vivre éternellement en paix sur la terre. La Loi qui en est la base est celle qui fut observée par les premiers habitants qui la suivirent aveuglément sous peine de ne voir aucune postérité leur survivre. Tant qu'il lui obéirent, ils vécurent heureux. Lorsqu'ils l'oublièrent, ils perdirent leur Paradis, et les rescapés de la colère divine durent s'enfuir vers une autre patrie, un autre Coeur. Aussi, sous peine de tout reperdre à votre tour dans la terre promise que nous aborderons, vous devrez accepter d'obéir aux préceptes de commandements pour préserver les avantages acquis. Yahvé, qui est le nom sous lequel nous honorerons Dieu, aura pour le moment un temple portatif et un tabernacle provisoire, mais nos ouvriers vont tenter de tisser de tailler, de modeler avec tout l'amour possible, les éléments qui en feront un lieu saint à l'image de notre foi et de notre foi et de notre confiance en les bienfaits que Yahvé nous accordera. Les forgerons et les orfèvres cisèlent en ce moment les ornements et les bijoux qui pareront les lieux sacrés. Lorsque nous seront parvenus à l'endroit où se dressera la grande cité de la Terre promise, nous bâtirons un vrai et grand temple, mille fois plus splendide que ceux que vous avez pu voir en Ath-Kâ-Ptah et qui n'étaient plus consacrés qu'à des idoles comme le Bélier."

    Et les pensées de Moïse, de ce rebelle du Bélier érigé en idole, donc en faux dieu, tout en poursuivant son ascension vers le sommet très Saint, ne pouvaient être que celles-ci: ses nombreuses années continueraient-t-elle de le supporter jusqu'à l'aboutissement de sa tâche. Il se demandait s'il n'aurait pas été plus facile de réaliser ses Tables de la Loi divine au pied de la Montagne sacrée, aux yeux de tous, au lieu de se retrancher derrière une barrière trop sainte peut-être pour être comprise des générations à venir. Il avait abandonné une foi antérieure, celle de Ptah, non parce que c'était un faux dieu, mais parce que ceux qui avaient lutté contre, pour accéder au pouvoir et le conserver, avaient érigé une idole pour abattre Ptah. Ceux-ci étaient de faux hommes voués à la destruction. Ainsi, avec Yahvé, il permettait à tous les opprimés de ces faux hommes de prendre leur succession en un nouveau lieu.

    Parvenu au faîte de la montagne, chancelant, dans un état d'épuisement extrême, le patriarche eut enfin la révélation de ce qu'il devait accomplir. Etant presque mystique, de par sa formation spirituelle et les malheurs qu'il avait endurés jusqu'à ce jour, son esprit était apte à percevoir toutes les ondes célestes en réponse aux questions mentales qu'il émettait. Un véritable dialogue s'instaura pendant son sommeil entre sa "Parcelle Divine" et le Dieu-Un. 

    Peut-être faut-il comprendre que tout n'est qu'un perpétuel mouvement de recommencement dans un monde éternel, où les rebondissements n'arrivent que pour démontrer la vanité humaine par rapport à la mécanique inspirée par Dieu. 

    Les dix Commandements de la Loi du Dieu-Un existaient déjà bien avant que Moïse les remettent d'actualité dans la Sinaï; leur authenticité venant de Dieu lui-même ne fait aucun doute. Cette règle unifiée au sein d'une éthique rigoureuse avait toujours été la forme la plus authentique et la seule sur laquelle reposait l'édifice monothéiste, reprise par Moïse. Si la sortie d'Egypte est l'évènement libérateur, la recherche de l'ancien Dieu oublié était le fait capital, afin de signer une nouvelle alliance avec lui. Nouvelle, car la première l'avait été après la résurrection d'Osiris, venu pour sauver la multitude à naître d'un nouveau désastre, en lui accordant un "Second Coeur": Ath-Kâ-Ptah, ou Egypte

     

    C'est pourquoi, Moïse, instruit de toute la sagesse égyptienne, s'est aperçu qu'il revivait un cauchemar "déjà vécu des millénaires auparavant, après une célèbre "colère divine"! Or, après avoir été fuyard et rebelle, un étranger sans nom et sans patrie, un concours de circonstances extraordinaire l'avait obligé à réfléchir, d'abord sur ce qui lui arrivait, puis sur ce que les autres attendaient de lui, avant de se décider à tenter d'engager le mémorable dialogue du Sinaï et la descente des Dix Commandements qui allaient changer la face du monde une nouvelle fois. 

     

    La Palestine ouvrait toutes grandes ses frontières pour permettre à une sève humaine de s'enraciner sur cette terre prospère d'où jailliraient le lait et le miel! Douze tribus vivraient en paix avec le reste de l'univers.. Un peuple élu de Yahvé naissait, alors que lui mourait sur le mont Nébo.

     

    Cette fin triste de l'homme qui mourut là, solitaire, reste le symbole du Bélier renaissant sous sa forme non idolâtre en Palestine. Et le sacrifice du bélier annuel en restera l'acte le plus fervent jusqu'à la venue du Messie au début de l'ère des Poissons.

     

    Il était temps, dit Albert Slosman de tirer Moïse de l'affabulation dans laquelle les premiers chapitres de l'Ancien Testament l'avaient situé, pour lui redonner sa véritable dimension humaine, à la taille de la fraternité de sang qui uni étroitement ces juifs et Egyptiens en même monothéisme originel, donc au-delà de tous mouvements politiques et fanatiques.  avant de passer à la folie meurtrière de Cambyse et finalement à l'ère des Poissons avec Jésus-le Christ. 

    ("à suivre")

    Moïse montrant le Tables de la Loi

     

     

     

    Tables de la Loi à l'église Brenac

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    La grande hypothèse 9 Partie 1): L'ère du Bélier Moïse le Rebelle

    La partie 2  traitera:  Et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

     

     

     

     

     

     

     

     

    la traversée de la mer rouge.

     

     

     

    La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.

    Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.

     Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

     

    Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

     

    De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

     

     

    "C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

    Sommaire de mes messages:

              1)   Le hasard existe t-il?

              2)   Le destin s'écrit-il aussi?

              3)   Le grand cataclysme.

              4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.

              5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.

              6)   La résurrection de Ptah à Dendérah.

              7)   A la découverte du grand labyrinthe, le cercle d'or.

              8)   A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau

              9)   L'ère du Bélier: Moïse le rebelle et Dieu oublia l'Egypte (Cambyse le fou).

              10) L'ère des Poissons: Jésus le Christ.

              11) L'éternité n'appartient qu'à Dieu - Pour notre temps.

     

    9) Partie 1: L'ère du Bélier Moïse le Rebelle

     

     

    "Car la soin du troupeau est aussi un exercice préparatoire à la royauté pour qui doit prendre la tête du troupeau des hommes, le premier de tous, de même que la chasse l'est pour les natures qui se dessinent à la guerre."                                                                                            Philon d'Alexandrie (La vie de Moise).

    "Tu n'auras pas l'Egyptien en abomination car tu as été un résident dans son pays. Les fils qui lui naîtront à la troisième génération, auront accès à l'ensemble de Yahvé."                                                                                                                                   Ancien Testament (Deutéronome, XXIII- 8/9)

     Aucun pays n'a connu une longévité et une durée de stabilité historique dans sa vénération monothéiste qu'Ath-Kâ-Ptah. Siècle après siècle, millénaire après millénaire, dynastie après dynastie, qu'elles aient été memphites, Saïtiques étiopiennes, hycksos ou ptolémaïques, seule l'Egypte survécut tant que le culte de Ptah symbolisa  le pays en même temps que sa création, qui provenait de Créateur unique de tout ce qui s'y trouvait. Cette indestructibilité dura le temps de la croyance monothéiste, ce qui confirme que les civilisations les plus avancées meurent de leur impiété avant toute autre considération. Cette vérité était flagrante au moment de la naissance de Moïse, qui nous amène au XVIéme siècle avant Christ. La chronologie officielle, dite courte (dont l'actuelle), ne diffère plus ici que d'un siècle, bien qu'il y ait eu un changement de dynastie: elle donne la naissance de Moïse sous Ramsès II. Or, nulle part dans la bible, ce nom n'est cité, mais seulement "Pharaon". Ensuite, si on admet que la mort de ce Roi dans la mer Rouge, ll ne peut s'agir d'aucun des souverains de la XIXéme dynastie, puisque tout ce qui concerne leur décès est connu. Il n'en va pas de même avec le Pharaon Thoutmôsis II, de la XVIIIème dynastie, dont les annales ont délibérément disparu et dont les textes gravés ont été martelés.

    Pour le détail, il faut se référer au livre de Slosman: "Moise l'Egyptien. Ce qui suit est ma lecture de "la grande hypothèse".

    Chronologie des Pharaons de la XVIIème dynastie selon A. Slosman:

    Manéthon: N°  xxx Noms grecs     durée de règne           Datation        Fait marquant

                             171  Amosis              25 ans               1480-1555    Naissance de Moîse

                             172  Aménophis I      23 ans               1558-1532    Fut co-gérant pendant 3 ans

                             173  Thoutmôsis I     12 ans                1532-1520     

                             174  Thoutmôsis II     20 ans                1520-1500   Mort  dans la mer Rouge 

                             175   Hatchepsout     23 ans                1500-1477   C'est l'Amenset de  Manéthon                           

                                                                                                                    et de Champollion.   

                              176  Thoutmôsis III    30 ans                1477-1447

                              177  Aménophis II     35 ans                1447-1412

                              178  Thoutmôsis IV     9 ans                1412-1403

                              179   Aménophis III    36 ans               1403-1367

                              180   Aménophis IV   16 ans               1367-1351  Transforma son nom en Akenathon

     1500 est donc la date essentielle de l'histoire de Moise, puisqu'elle situe le passage de la Mer rouge. Les erreurs commises à ce sujet proviennent d'une tentative d'interpréter les textes de Manéthon. D'après ce prêtre Sybarite, ce fut sous un roi de la XVIII ème dynastie qu'eut lieu l'insurrection, celle des juifs, mais aussi celle de tous les fellahs opprimés également par les usurpateurs. Or, ce fut bien Amosis qui mit les Hyksos hors du pays, et ce fut Thoutmôsis qui poursuivit Moise. Mais les auteurs grecs qui compilèrent Manéthon sont tombés sur plusieurs méprises comme dans tant d'autres papyrus! Ils transcrivirent Aménophis au lieu d'Amosis, et lisant de gauche à droite au lieu du contraire, ils placèrent l'Aménophis comme libérateur de Moîse, et un Thoutmôsis comme poursuivant les Hyksos! Ainsi, Théophile et l'Africain, évaluant une chronologie de Manéthon, d'après l'énumération transcrite par Flavius Josèphe, s'embarquèrent dans des calculs prouvant que cela étant impossible, il s'agissait plutôt de Séthi et de Ramsès.de la XIX ème dynastie! Cela a aussi faussé les données bibliques compulsées par les Pères de l'Eglise qui furent obligés de restreindre encore un peu plus l'antiquité des temps. 

    Du point de vue du calendrier astronomique, Clément d'Alexandrie, qui avait en main tous les éléments originaux conservés dans la bibliothèque d'Alexandrie dont il était le conservateur, assurait que l'exode des juifs survint deux siècles après le renouvellement de l'année caniculaire retranchée de 22. Cela est clair si on se réfère à l'Année du Chien dont on a parlé précédemment. Ce furent les grecs qui imaginèrent ainsi Anubis, le Gardien des âmes pures. Il s'agit donc de la révolution céleste de Sirius, son début ayant eu lieu en l'an 139 de notre ère. sa fin intervenant en 1 322 avant notre ère. Si on retranche encore les 178 années écoulées après son renouvellement, il est obtenu...1 500 soit l'année de la mort de Thoutmôsis II sans que les annales ne disent ni comment ni par qui? 

     

    a) Maintenant reportons nous au règne de Thoutmôsis Ier et au récit qu'en fait A. Slosman en page 194 de "la Grande Hypothèse". 

    Il eut trois fils et une fille. Les deux fils aînés étant décédés jeunes, il reporta toute son affection sur sa fille. la délicieuse Hatchepsout, semblant ignorer son dernier fils. Mais, de santé délicate, il mourut dans la douzième année de son règne en 1520, et son fils cadet fut déclaré roi sous le nom de Djhathimes ou Thoutmôsis II dans la phonétisation de Manéthon. Or la mère de celui-ci n'était qu'une concubine de Thoutmôsis Ier alors qu Hatchepsout était la fille de Hemtenphout, fille d'Amosis, et demi-soeur du Pharaon. Elle était donc de sang bien plus noble. A son grand dépit, alors que la reine mère voulait faire d'elle la porteuse du sceptre, elle fut obligée par les prêtres de se marier avec son demi-frère, Thoutmôsis II, âgé de 20 ans, devenant ainsi la reine consort. Lui, faible de caractère devant son épouse aigrie, l'amour ne régna pas chez ce couple. Néanmoins, 2 ans plus tard, naquit une fille Nefrouret.  Puis, le ménage cessa de vivre en communauté. Ce Thoutmôsis fut peu à peu repoussé de tous au profit de son épouse: "une forte tête" dont les revendications contre la faiblesse de son époux portèrent leurs fruits. Elle faillit réussir lors de la 17ème année du règne qui était la date du jubilé. Mais le mari, averti du complot, montra une force inhabituelle. Elle fit contre mauvaise fortune bonne mine en se réconciliant avec son époux. Il en résulta la naissance d'un enfant qui fut malheureusement une autre fille, et la mésentente revint dans le ménage.  

    A ce moment, un fils (qu'il avait eu avec une concubine) atteignit ses 16 ans au cours de son noviciat dans la Maison-de-Vie des prêtres d'Amon. Son père le désigna comme co-régent à son côté en signe d'opprobre contre Hatchespout. Il est probable que sa (juste?) colère la poussa, par l'entremise du conseil des nobles à sa solde à faire que Thoutmôsis poursuive les juifs qui s'enfuyaient d'Egypte, entraînant avec eux tous les Egyptiens monothéistes de Ptah-Un. Ceux-ci ne pouvaient plus supporter la montée impie d'Amon à l'azur de ce "Coeur" donné par Dieu à ses créatures. La mort du Pharaon souhaitée par la reine consort survint alors brutalement et nul ne fit mention de de la façon dont cela se produisit, et pour cause!

    Thoutmôsis III monta alors sur le trône, mais, écrit l'architecte royal dans sa biographie: "...la reine Hatchepsout gouverna cependant l'Egypte à cause de ses capacités". C'est ainsi que, dans la neuvième année du règne de Thoutmôsis III, elle réussit enfin à se faire proclamer Pharaon en titre, sous le nom de Maatkara.

     

    b) Revenons maintenant à Moise et à l'ère du Bélier, qui inspira sa rébellion contre le culte de Amon-Râ.

     


     Son éducation dans les Maisons-de-Vie des temples égyptiens en avaient fait un initié, un sage doublé d'un grand-prêtre. Mais Moïse était aussi prince héritier du trône, il avait appris l'art de la guerre et tous les moyens de conserver intact le royaume de Dieu. Dès son plus jeune âge, il avait acquit la conscience de la vanité de certains principes érigés en dogme. Avant qu'il naisse et qu'Amosis prenne le sceptre pour refaire une unité d'Ath-Kâ-Ptah, la décadence avait bouleversé le pays, occupé par les Hyksos, ces rois pasteurs venus de l'est. L'oubli de Ptah avait modifié les rites, les idées et la vie, d'autant plus facilement que cela avait déjà été prôné 3 siècles avant cette occupation étrangère. Comme une affinité zoolâtre reliait les Adorateurs du Soleil, dont le Bélier était l'idole, aux Hyksos, Thèbes prit prédominance totale.  A la mort d'Amosis, suite à un traquenard contre l'héritier, ce fut Aménophis Ier qui monta sur le trône, et Moîse dut s'enfuir. Ce fut durant cette époque que le dur labeur des ouvriersse transforma en esclavage. Il comprenait les juifs, les esclaves et les Egyptiens qui n'étaient pas disciples d'Amon-Râ. Alors, Dendérah entra pour deux siècles dans l'oubli, jusqu'à la grande fête de 1322 ouvrant "la nouvelle année de Sirius". Thoutmôsis Ier remplaça Aménophis. Les campagnes militaires portèrent à son comble l'esclavage interne de tout un peuple, Egyptiens et juifs confondus. Au bout de 12 ans de règne, son dernier fils vivant monta sur le trône sous le nom de Thoutmôsis II. Il entreprit de grands travaux qui accablèrent une population déjà misérable. Les juifs y étaient devenus des autochtones à part entière.  La fameuse fresque de thèbes, reproduite en noir et blanc, sont dessinés les "esclaves juifs" occupés à la fabrication des tuiles sous la surveillance des gardes a aidé à colporter cette légende. Or, les reproductions originales des peintures des hypogées de la région Thébaine furent effectuées en polychromie par M. Caillaud, selon les couleurs exactes qu'il avait dans les tombes. Les profils y sont nettement différentiés entre Sémites, Egyptiens et captifs, mais leurs chevelures montrent que tous étaient confondus sous la même dénomination. Les sémites ont leurs cheveux peints en jaune, les fellahs en noir, et les prisonniers de guerre en blanc. Les gardiens, qui ont un bâton ou un fouet à la main, ont leurs chevelures noires. Cette vérité, à savoir que le peuple mosaïque était composé indifféremment de juifs et d'Egyptiens, sera la base angulaire de l'avènement de Moîse. Son envolée vers la gloire éternelle n'a été possible que parce que "son" peuple était issu de tous les opprimés . Il ne faut pas oublier que Moise était prince héritier de l'Egypte et qu'il avait été élevé "dans toute la sagesse" de ce pays. "Son peuple était celui qui croyait dans le monothéisme des "Aînés", qu'ils soient nés d'Abraham ou d'Osiris, car ils avaient le même Dieu-Un.

    Bien avant l'arrivée d'Abraham sur les rives du Nil, l'Egypte était connue pour sa terre noire fertile par le limon, qui était le don divin à son peuple fidèle, mais aussi parce que les invasions incessantes avaient fait un énorme brassage de populations. Les mélanges entre sémites et égyptiens furent incessants que ce soit avec les incursions continuelles en Palestine, en Assyrie ou chez les Hittites, ou par les famines qui précipitaient les tribus nomades de Chanaan sur les bords accueillants du Nil, ou enfin durant cette occupation sémite de l'Egypte, qui dura près de 3 siècles avec les rois Hyksos. Aussi, après le départ de ces derniers, lorsque Amosis, au nom d'Amon prit le sceptre, le peuple vénérant Ptah ainsi que les juifs devenus leurs frères consanguins subirent le joug des "Impies", après celui des "maudits"!

    Pour mieux comprendre la vie en Egypte au temps de Moise, il convient de remonter quelques décennies auparavant, en pleine décadence de la XVII ème dynastie. L'impressionnante liste de rois que Manéthon énumère, comprenait ceux de tous les roitelets qui tinrent un gouvernement dans un ou plusieurs nomes, sous leur seule autorité, dan une Egypte déchirée. 

    Il y avait tout d'abord les chefs "collaborateurs", encore assez puissants pour sauvegarder leur propre patrimoine; puis les adorateurs du Bélier-Amon, ceux de Set; enfin, ceux qui, envers et contre tout continuaient de vénérer Ptah, ceux d'Osiris. C'est donc dans la confusion qu'eurent lieu les règlements de compte qui achevèrent cette XVIII ème dynastie, où le chaos ne fut évité qu'à l'ultime seconde. 

    La lutte d'un Apépi, ou Apophis, contre un "collaborateur" des Hyksos vaincus, et ce à propos d'un hippopotame et l'acharnement des troupes sur le corps du chef en est le témoignage le plus flagrant! Si dans cette guerre aussi acharnée que sanguinaire, Apépi n'eut pas le dernier mot, ce fut par Kamenset ou  Kamose ou Kamès, son jeune fils plébiscité comme chef des armées que les hordes sémites furent poursuivies jusque devant leur citadelle-capitale des Avaris. Les textes racontent les hauts faits d'arme, le nombre de mains coupées aux immondes...Et le jeune chef des armées et roi mourut dans une embuscade.

    Ce ne fut qu'avec la succession du jeune Nek-Iâmet, le descendant de Kek-Bet, la Nephtys des grecs, donc avec celui qui était né d'une "étoile", que la situation évolua de la façon la plus favorable pour ce Deuxième-Coeur qui en avait grandement besoin. Ce fut pourquoi Iâmer, phonétisé Ahmès par les grecs, et Amosis par Manéthon, fut considéré comme le premier pharaon de la XVIII ème dynastie (le 7ème jour du mois de Choiak de l'an 1580 avant notre ère).

     

    Moise sauvé des eaux (Nicolas Poussin)

    C) Moise. Le plus important, et qui n'est pas écrit dans cette chronologie manéthonienne, est que cette même année naquit une "enveloppe charnelle" du sexe masculin, qui n'eut aucune appellation connue pour sceller l'entrée de sa "parcelle divine" dans ce corps. Trois mois plus tard, le nom de Moses lui sera donné par la belle et jeune Thermoutis qui l'avait trouvé dans les roseaux proches de la plage du palais d'été, là où elle se baignait avec ses suivantes.Elle était la fille aînée de l'ancien pharaon, et la soeur aînée de du même père, sinon de la même mère de ce Iâmet ou Amosis. Mais comme elle était stérile, elle n'avait pas été mariée avec lui, faute de pouvoir assurer la succession pharaonique. Cet évènement eut lieu dans l'indifférence générale, la plupart des puissants du royaume étaient sur les champs de bataille en compagnie d'Amosis et la la divine épouse royale, Néfertari, attendait son premier enfant.

    Laissons un instant la vie de Moses pour retracer son environnement futur, car entre sa naissance et sa fuite dans le désert du Sinaî, 4 pharaons se succédèrent: Amosis (-1580 à 1555), Aménophis 1er (-1555 à -1532), Thoutmôsis 1er (- 1532 à -1520), Thoutmôsis II (- 1520 à -1500). Quelques mois avant la naissance de Moïse, Amosis accéda à la royauté en en épousant Néfertari, la "Belle Compagne" ( à ne pas confondre avec Néfertititii, l'épouse d'Akhénaton). Ce jeune mais fougueux 171e pharaon inspira un grand espoir pour tous les citoyens du pays. Son nom, "né de l'étoile", était un appel à la neutralité entre ceux de Soleil et ceux de Ptah pour achever de bouter hors d'Egypte les Hyksos, ces envahisseurs impies. 

    Le malheur, ou le bonheur selon que l'on se place dans le contexte israélite ou égyptien, voulut qu'Aménophis n'eut aucun enfant. Cela déchaîna contre Moise la toute-puissance des prêtres d'Amon qui ne voulaient en aucun cas d'un pharaon élevé dans la vénération de Ptah. Aussi organisèrent-ils un traquenard afin de le discréditer honteusement auprès de la faction du peuple fidèle envers la princesse Thermoutis et son fils adoptif. La réussite fut totale et Moise dut s'enfuir. N'étant pas mort dans l'odieux attentat où il était impliqué, il put prendre la tournure d'esprit nécessaire à l'exode de son peuple et en devenir le législateur terrestre, tel que Dieu l'avait voulu. Il devint le rebelle classique en entrant en lutte, d'abord clandestine, contre ceux du Bélier. 

    Après la mort d'Aménophis, le sceptre fut donné à un demi-frère éloigné, qui était entièrement sous la volonté des prêtres d'Amon, à Thèbes, sous le nom de Thoutmôsis 1er "fils de Théta", donc de Thot, ce qui laissait entendre qu'il était destiné à revenir aux traditions ancestrales. La vie de ce Thoutmôsis 1er a été décrite précédemment, ainsi l'affection qu'il porta à sa fille Hatchespout et les démêlés de celle-ci avec son frère qui devient Thoutmôsis II  à la mort de son père.

    Ce fut pendant cette période trouble que Moise revint sur la terre d'Egypte. Ses pourparlers avec les chefs de familles d'Israël passèrent inaperçus ou jugés sans importance. Le pharaon avait d'autres préoccupations avec les plaies qui s'abattaient les unes après les autres sur le pays et et avec l'éducation de son fils dans la Maison-de-Vie du temple d'Amon à Thèbes. Quand il eut 16 ans, il le désigna comme cogérant  en opprobre contre Amenset, toujours reine-consort. La violente colère qui secoua la reine commanda sans doute la suite des évènements, le prince héritier rendant l'âme à ce moment-là. Car Moïse, préparant le départ de son peuple, juifs et Egyptiens confondus, était reçu en audience ultime par Thoutmôsis II, déjà vaincu par le sort et par Amenset. Le reine intervenait par conseillers interposés à sa solde. Elle pressa son époux de se débarrasser des importuns qu'elle accusait de mettre le pays à feu et à sang. Puis le roi cédant, elle lui insuffla l'idée de les poursuivre et de les exterminer. La partie était facile à jouer pour la reine, car en plus des juifs, une partie de la population s'enfuyait en leur compagnie: celle des partisans du monothéisme de Ptah. Ils refusaient de se plier à la volonté du pharaon et d'Amon, et devaient être jugés comme impies d'une même rébellion! Il s'agissait d'un crime de lèse-majesté qui ne pouvait rester impuni.Comme c'était la dernière chance pour la future Hatchespout de détenir le sceptre, elle fomenta la mort de son époux qui mourut bien cette année là en 1500, tout juste avant notre ère chrétienne, en traversant la mer Rouge. 

    Les années qui suivirent furent confuses. Un jeune prince né d'une concubine, soutenu par les prêtres se fit nommer roi en tant que Thoutmôsis III. Il céda le pouvoir à Amenset, qui devint alors le "pharaon". Puis il le reprit après une révolte de palais et la mort de Hatchespout, fomentée par lui. De là également le martelage concernant le règne de Thoutmôsis II par Hatchespout afin d'effacer les traces de sa fin tragique en mer Rouge.

     

     

    d) La grande hypothèse 9) L'ère du Bélier: Moïse le Rebelle. compléments sur Moise

     

    Ce sera l'objet du prochain article, qu'on peut introduire comme suit.

    Ainsi, Slosman a reconstitué la vie de Moîse avec l'aide des faits historiques troublés de ce temps et des écrits contenus dans le deuxième livre de l'Ancien Testament, désigné selon l'antique coutume juive par le mot: Chémot, ou "les noms"  que les auteurs grecs ont rendu par Exodos. Les textes bibliques , recueillis, oralement, ont été mis par écrit environ quatre siècles après la mort de Moîse par les prêtres lévites, les plus fidèles à l'esprit mosaîque. Mais la crainte d'en laisser perdre quelque bribe véridique vitale, a conduit les rédacteurs du texte définitif à y inclure certains récits en double, ou des variantes sujettes à caution, d'autant plus que cela se passe quelque mille ans après Moïse, au Ve siècle avant Christ.! C'est pourquoi ce fond spirituel du monothéisme, qui remonte à la nuit des temps, doit être lu au travers des pensées qui animaient les prêtre juifs du VIe et Ve siècle, correspondant à la déportation en Babylonie, à l'exil et au retour avec la reconstruction du Temple de Jérusalem. Il est impensable que ces méditations à l'étranger n'aient pas influencé la rédaction du texte d'un exode vieux d'un millénaire, qui rappelait étrangement l'aveuglement et la décadence d'un autre peuple primitivement élu du même Dieu, dont l'origine égyptienne remontait aux temps les plus reculés.   

     

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